Categories
Corps émotionnel Corps psychique

Quelles sont les habitudes sournoises qui augmentent le stress et les troubles anxieux ?

« Même si tu avances lentement, tu es toujours plus rapide que celle qui reste sur son canapé. »

Inconnu

Le stress et l’anxiété peuvent trouver leur cause dans la sédentarité.

La sédentarité, concerne plus de 70% de la population qui passe plus de huit heures assis chaque jour.

Et 95% des Français seraient menacé par une vie trop sédentaire.

Avec l’augmentation du télétravail et donc des temps de transports en moins, la sédentarité ne va que croitre au fil du temps avec toutes les conséquences sur la santé.

Un mode de vie sédentaire :

La sédentarité n’a jamais été synonyme de bonne santé.

On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Mais il n’y a pas que ça.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Des spécialistes ont analysé comment l’activité physique et les comportements sédentaires sont liés à la santé mentale et comment leurs changements influencent la façon dont les gens pensent, ressentent et perçoivent le monde. Et les résultats sont éloquents…

Santé mentale :

Le manque d’activité physique augmente les risques de dépression.

Comme nous l’explique le docteur Tchaïkovski, « la sédentarité favorise la survenue de troubles du sommeil mais aussi de dépression ou d’anxiété »

Le télétravail réduit encore l’activité physique de 32% ce qui tend à accroitre le stress, l’anxiété et les dépressions.

Rester assis·e, une habitude sournoise :

L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens

Des solutions simples :

Une méta-analyse portant sur 40 études indique que l’activité physique régulière favorise une meilleure gestion du stress et une diminution de l’anxiété. Les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien que les personnes moins actives.

J’ai pu faire ce constat moi-même lors du confinement, où le fait de ne pouvoir bouger à ma guise avait fait augmenter une nervosité depuis longtemps disparue dans ma vie.

Pour pallier à cet état, j’avais donc mis en place une séance de course à pied quotidienne autour de chez moi, en plus des séances d’étirements et de relaxation.

Si vous travaillez assis-e :

  • Toutes les heures (en mettant un minuteur), levez-vous, étirez-vous et marchez en sautant sur place.
  • Buvez régulièrement
  • Si vous le pouvez allez prendre l’air à la fenêtre où faites comme les fumeurs, allez, vous aérer !! Et oui, le fait de fumer oblige à bouger, … Alors si heureusement vous ne fumez pas, allez, vous aussi prendre l’air.
  • A cela, bien sûr, ajoutez une à deux séances de sport par semaine qui mette votre corps en mouvement.

Conclusion :

En cas de vie sédentaire et quelque soit votre vie (travail, domicile, retraite), penser à bouger, à s’aérer et s’hydrater améliorera sensiblement les troubles de l’humeur, le stress et l’anxiété.

https://www.grazia.fr/lifestyle/sport/teletravail-voici-combien-de-temps-vous-devriez-faire-du-sport-par-jour-pour-rester-en-bonne-sante-selon-les-scientifiques-94538.html#item=1
https://www.marieclaire.fr/sedentarite-dangers-sante,1365080.asp#:~:text=Les%20cons%C3%A9quences%20de%20l’inactivit%C3%A9,d%C3%A9pression%20ou%20d’anxi%C3%A9t%C3%A9%22.
https://blogue.physioextra.ca/fr/les-bienfaits-de-lexercice-sur-la-sante-mentale
https://www.limousin-sport-sante.fr/L-ACTIVITE-PHYSIQUE-et-LA-SEDENTARITE

Categories
Corps psychique Corps spirituel

Octobre Rose : Et si on agissait avant la survenue du cancer ?

« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie. »

Citation de Maxalexis ; Le fleuve de la vie (2014)

Octobre Rose

Tous les ans octobre prend la couleur rose afin de lutter contre le cancer du sein.

Au cours de mes 30 ans de carrière en tant que manipulatrice en radiologie médicale, j’ai eu l’occasion de réaliser environ 1000 mammographies. 

Pour chacune d’elle il y avait un questionnaire fait aux patientes. 

Au fil des années et avec mon intérêt pour les médecines alternatives et holistiques, j’ai pris le temps de poser quelques questions supplémentaires et de tenir (pour moi), des statistiques sur les liens entre le développement des cancers du sein et l’histoire de vie des patientes.

Ce que j’ai constaté, c’est le lien dans 85 à 90% du temps entre un choc émotionnel et la découverte du cancer.

Ces chocs contrairement à ce que l’on pourrait croire n’étaient pas nécessairement des événements de vie désagréable. 

J’ai certes relevé :

  • les divorces,
  • deuil du conjoint,
  • départ des enfants ou
  • maladie d’un enfant ou petit enfant. 
  • Mais aussi le fait de marier sa fille ou de devenir grand-mère.

Pourquoi certaines personnes dans ces situations développent un cancer et pas d’autres ?

Je ne saurais répondre à cette question qui reste aussi sans réponse de la part de la médecine. 

Par contre, le progrès est justement l’acceptation sur le plan médical de la cause émotionnelle qui a pendant très longtemps été rejetée. 

Cette cause peut aussi remontée à l’histoire de la petite enfance et dans le lien mère/enfant… C’est ce qui ressort des personnes présentant un cancer du sein et venues faire un suivi en plus de leurs soins médicaux. 

Important de libérer ces chocs qui ont créés une empreinte dans les cellules et qui active à plus ou moins long terme la « mal à dit ». 

Que nous dit le décodage biologique ? [1]

Grand stress pour l’intégrité du nid (foyer) en rapport avec les enfants ou le conjoint en fonction du côté.

Au sens figuré, le sein est le cœur, la partie intérieure et intime d’une chose. Le nid du petit.

Il représente la chaleur, l’affection, l’amour maternel.

Les pathologies des seins touchent prioritairement les mamans « super women » pour leurs enfants en voulant tout leur donner pour être une parfaite bonne mère.

Apparait quand le lâcher prise s’opère.

et la bioanalogie ? [2]

La fonction première du sein est de nourrir la descendance.

La peur et le stress envers ses enfants entraine un stress qui augmente la masse pour mieux nourrir.

En fonction de la localisation :

  • Invitation à intégrer que ce n’est pas ce que je FAIS pour mes enfants qui est nourrissant, mais de ce que je SUIS.
  • Invitation à cesser de vouloir un lien pour « nourri » l’autre.

Ce qui veut dire que le cancer survient APRES que le choc ou le comportement s’arrête. D’où l’intérêt de comprendre et de libérer émotionnellement pour éviter ce déclenchement.

Quelles autres causes possibles sont explorées en naturopathie ?

Sur le plan physique :

Les cycles menstruels, eux même en lien avec les émotions mais également l’alimentation. 

Le fait d’avoir pris un contraceptif oral très jeune. Ce qui est le cas des femmes qui avaient 16 ou 17 ans dans les années 80, où l’amour libre était associée à cette liberté de la femme sans risque de grossesse. 

Sur le plan émotionnel :

Les chocs en rapport avec la maternité et le couple. Et le lien entre la mère et l’enfant. Donc en tant qu’enfant (séquelle de traumatisme) ou en tant que mère (en rapport avec son ou ses enfants).

Quels aliments éviter quand on souffre d’un cancer du sein ?

Lorsqu’un cancer du sein est là où que les cycles sont perturbés, il est important de faire attention à tous les aliments pouvant augmenter les troubles. 

Aliments dit œstrogènes like. 

  • Comme le soja,
  • les graines de lins,
  • ou la sauge. 

Conclusion :

S’occuper de Soi, comprendre ses fonctionnements, sortir des traumatismes de vie de son histoire personnelle, arrêter de reproduire toujours les mêmes comportements, vivre enfin en paix à l’intérieur et la joie au cœur.

C’est le chemin que j’ai décidé de suivre AVANT de sombrer dans une maladie au delà des douleurs chroniques (physiques et émotionnelles) que je supportais depuis de longues années.

Le fruit de cette expérience de vie, des formations que j’ai suivi me permet aujourd’hui de vous apporter cette aide que j’ai reçu.

Et même si la « mal à dit » est là, il n’est pas trop tard pour entamer le chemin du mieux être.


Voilà bon octobre rose et toute ma compassion à vous toutes, femmes qui avez traversé ou qui traversez cette épreuve de vie.


Souhaitant que cet article vous ait aidé d’une certaine façon.

[1] : Biodico de Bernard Tihon – [2] : Bioanalogie de Jean Philippe Brébion
Categories
Corps émotionnel Corps psychique Corps spirituel

9 gestes gentils qui diminuent le stress

Dans notre société, et surtout en tant de crise, le repli sur soi entraine un individualisme qui gagne du terrain.  Ce repli entraine du stress et du mal être intérieur.

Il suffit de peu de choses pour faire changer la tendance. Un geste simple peut rendre une relation plus humaine et rendre à son tour plus serein-e.

Un geste simple pour moins de stress.

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »

Voltaire

I- Sourire

Avoir le sourire en donnant le sourire. Un geste simple pour moins de stress.

Quand vous souriez, vous sécrétez de la sérotonine et des endorphines qui vont vous faire du bien.

Mais surtout, vous amènerez aussi le sourire sur les lèvres des personnes que vous croiserez.

Le sourire fait baisser la garde aux craintifs et améliore les relations.

Même si certaines situations peuvent être agaçantes, en gardant le sourire cela passe mieux.

Un sourire vrai, se fait avec la bouche, mais surtout avec les yeux et le cœur ouvert.

Sentir le sourire en Soi, dans chacune de ses cellules. Sourire de tout son être.

Ce qui le transforme en un geste précieux pour Soi et pour les autres.

Quand vous souriez, votre cerveau ne sait à qui vous le faites et il répond chimiquement au geste imprimé (sourire) par la bonne sécrétion d’hormone.

Sourire dans la rue vous permettra de bien commencer votre journée et contaminera les gens qui vous croiseront. Peut-être même que certains passeront une meilleure journée grâce à vous. 

Et puis sourire, apporte une nouvelle expression à votre visage, qui en vieillissant vous donnera cet air de bienveillance en opposition à certains visages fermés par l’adversité.

II- Pardonner ce que l’on ne peut changer

D’un point de vue étymologique, le pardon provient du latin perdonare et désigne l’action de « donner complètement ».

C’est une démarche intérieure plus qu’extérieure. Et le comprendre permet de rendre ce don surtout à soi-même pour remettre de la paix au cœur.

Bien-sûr, certaines personnes sont moins rancunières que d’autres, mais quoiqu’il arrive, c’est un chemin qui demande un certain apprentissage. 

Pardonner est avant tout un chemin pour Soi, avant d’être un chemin pour l’autre. Il y a des choses que l’on peut estimer pardonnable et d’autres dont on se dit que non, on ne pourra jamais.

Apprendre à donner son pardon pour des petites choses et peu à peu, vous saurez pardonner les blessures plus profondes. 

Ces blessures profondes, les pardonner c’est s’en libérer. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’exprimer à la personne qu’on lui pardonne ce qui dans son comportement ou attitude ne peut l’être (viol – agression etc…).

Toutefois, faire cette démarche intérieure de pardon envers la conscience plus élevée en la personne, vous apportera à Vous une paix.

Au quotidien, l’idéal est de se demander pardon avant de se coucher pour les petits comportements désagréables que vous avez eu envers vous-même ou envers l’autre, afin de commencer une nouvelle journée sans rancœur (qui rend le cœur rance). 

Pardonner c’est aussi, permettre à son corps de se libérer des poids énergétiques émotionnels qui l’encombrent.

Un geste simple pour moins de stress.

III- Visiter une personne seulesolitude

On a tous dans notre entourage une grand-mère, un voisin ou une amie qui souffre de solitude. 

Lors du 1er confinement, j’ai pris ce temps d’aller visiter mes vieilles voisines et cela leur a fait autant de bien que j’ai pu en recevoir en retour.

Un coup de téléphone ou une visite de temps en temps pour prendre des nouvelles.

Passer 5 minutes pour s’assurer que la personne va bien.

Lui proposer votre aide (pas en se positionnant en sauveur), en lui disant de vous appeler quand elle en a besoin (pour une course ou autre si elle est en incapacité de le faire).

 Voir la joie de la personne vous comblera

IV- Faire un don

Les associations sont nombreuses et il y a toujours au moins un sujet qui nous touche et pour lequel nous aimerions faire quelque chose.

Ces associations d’aident à l’autre (sans abri – enfants maltraités – enfants malades – cancer – aide à l’étranger, donner son sang etc…) ont besoin de soutient et faire un don, c’est donner avec le cœur ce qui vous tient à cœur.

En gardant en tête l’esprit de gratuité.

Si vous signez votre chèque en pensant à vos déductions des impôts, cela mettra une ombre au tableau.

Donner à une œuvre c’est déjà choisir le pourquoi et à qui vous souhaitez donner.

C’est un acte de charité dans le sens d’être charitable et aimable.

(Personnellement mon choix c’est porté sur les villages d’enfants En France, car la maltraitance des enfants me touche l’ayant vécue moi-même).

V- Donner du temps à ses enfants

La journée touche à sa fin et on a hâte de voir les enfants couchés pour prendre un peu de temps pour soi.

Mais voilà, eux aussi ne vous ont pas vu de la journée et ils ont comme tous les enfants besoin de vous.

Leur donner ces moments si précieux est aussi vous donner pour vous ! 

Cela renforcera la confiance entre vous et vos enfants. Ils seront certains de trouver chez vous un véritable réconfort. 

Dans votre emploi du temps, il y a le temps Chronos de l’horloge et le temps Kairos.

Ce temps Kairos est celui de la qualité de vie, c’est le temps du don, de la confiance en soi de l’estime de Soi.

Et si vos enfants sont des adultes, cela reste des moments privilégiés pour eux et vous.

Accueillir leurs soucis, leurs bonheurs, leurs confidences et entretenir cette complicité qui fait chaud au cœur.

Et un geste simple pour moins de stress.

VI- Ecouter de façon active

Tous les jours, une collègue vous confie ses galères et ses soucis.

Bien sûr, il y a des personnes qui se raconte tous les jours uniquement parce qu’elles ont besoins de vider « leur poubelles » et de se regonfler à bloque au niveau énergétique.

Alors parfois vous pensez à autre chose ou à ce que vous avez à faire ou à établir le programme de vos prochaines vacances pendant qu’elle se lamente.

Façon de vous échapper de la misère de l’autre et de ne pas avoir l’impression de perdre votre temps.

En écoutant vraiment ce qu’elle a à dire au-delà de la plainte et en lui demandant de quoi elle a besoin, et/ou dans quelle mesure vous pouvez l’aider ; vous saurez si c’est juste de la plainte ou si elle est en détresse.

Votre empathie la touchera et vous pourrez l’aider. Elle ira mieux et n’aura plus ce besoin de le se lamenter tous les jours.

VII- Faire des compliments

On a plus souvent tendance à critiquer qu’à faire des compliments. 

Complimentez votre enfant quand il fait un effort ou un progrès mais aussi quand il rate.

Et oui, en évitant de critiquer, de dévaloriser ou de « punir » la faute mais au contraire en focalisant sur ce qui a raté en aidant à améliorer par votre soutient lui permettra de trouver la confiance en Soi.

Et pour vous, une plus grande sérénité face à l’échec de cet enfant.

Complimentez votre collègue pour sa une nouvelle coupe de cheveux, complimentez le cuisinier qui vous a régalé au restaurant, complimentez votre conjoint gratuitement ! 

Complimenter est une façon de montrer sa gratitude et de nourrir des relations.

La vie devient tout de suite beaucoup plus positive. 

VIII- Rendre service dans la rue

Dans la rue ou le métro, c’est chacun pour soi !

Mais cette maman qui lutte pour monter sa poussette dans les escaliers, cette personne mal-voyante ou se voyageur qui semble désorienté, on peut les aider.

Et ils vous seront plus reconnaissants que vous ne le pensez. 

Il est fort à parier que ceux qui vous verront seront touchés et feront de même à la prochaine occasion.

C’est ce que l’on appelle l’effet papillon.

IX- Être courtois au volant

S’il y a un endroit où l’agacement et l’agressivité sont légion, c’est bien dans sa voiture.

Sur la route, la courtoisie est une valeur en voie d’extinction. Au lieu de klaxonner pour une demi-seconde après que le feu soit passé au vert, patientez le temps de 3 respirations.

Dans les bouchons ? Souriez à vos compagnons de galère au lieu de râler.

 Vous serez vous-même plus détendu et le temps vous semblera moins long.

Tous ces petits gestes, sont autant de pépites pour cultiver l’abondance et le bonheur à l’intérieur de Soi, en le faisant rayonner dans le monde.

Conclusion :

Gérer son stress et vivre avec sérénité passe aussi par tous nos gestes et comportements du quotidien.

Expérimenter ces quelques conseils et voir son cœur se remplir de joie!!

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=sourire

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=pardonner

Categories
Corps émotionnel Thérapies alternatives

Fleurs de Bach et Emotions

L’âme souhaite jouer sa symphonie sur le clavier d’un piano, mais constate que ce dernier est désaccordé. Les élixirs floraux sont des accordeurs de piano.

Edward Bach

Dans la pratique de la naturopathie, l’objectif est de trouver les causes des déséquilibres…Et de les ramener à l’équilibre.

Dans ces conditions, il est donc parfois nécessaire quand ces causes sont d’origines émotionnelles ou traumatiques de pouvoir le faire rapidement. Les Fleurs de Bach sont une des possibilités pour aider à cet équilibre.

Pour rappel nos émotions sont classées en 4 grandes classes :

  • Peur
  • Colère
  • Joie
  • Tristesse.

Les deux premières sont en rapport avec nos instincts de survie.

Les deux suivantes expriment la vie en nous.

Face à une situation émotionnelle perturbante, et qu’il est difficile de se remettre à l’équilibre, un atout est l’utilisation des Fleurs de Bach.

C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de me former de façon approfondie (au-delà des cours reçus en naturopathie) il y a 4 ans et d’explorer l’art de ces fleurs depuis.

Mais avant de les développer, revenons à son créateur.

Histoire des fleurs : [1]

Elles ont été mises au point par le Docteur Edward Bach qui bien qu’homme de sciences fût un grand sensitif ce qui le complétait merveilleusement pour aider ses patients.

De fait, il concevait la médecine, comme la nature de manière simple et exempt de remède nocif.

Il cherchait donc de quoi soulager autant le corps que l’esprit, car il ne dissociait pas le corps du mental, convaincu que : « toute maladie avait sa source dans le psychisme. »

En conséquence, il reprochait d’ailleurs à la médecine de se concentrer sur la maladie et de négliger la personnalité du malade, en appliquant à tous ceux qui souffraient du même mal, le même traitement, ce qui réussissait à l’un et échouait chez l’autre.

Et ceci en raison de l’histoire de chacun-e, puisque chacun-e est unique.

De plus, ceci avait pour résultat de soulager le symptôme sans résoudre le mal en profondeur.

Bactériologiste puis homéopathe, il avait établi le rapport étroit entre la maladie chronique et l’intoxication intestinale.

C’est ainsi qu’il mit en évidence 7 groupes de bacilles (bactéries) et par observation les mis en correspondance avec 7 types de personnalités humaines différentes en fonction de l’expression du visage, du comportement, des dispositions mentales etc…

Plus tard, il explore ensuite l’utilisation des plantes et uniquement les non toxiques.

Grâce à son intuition très développée et selon ses dires [2] ; il sentait la vibration des fleurs dans la paume de sa main, ainsi que ses propriétés et son effet sur le corps.

Edward Bach découvrit ainsi les 38 fleurs qui correspondent à 38 états d’esprits négatifs courants chez l’homme.

En raison d’une maladie, il mourut peu de temps après la découverte de ses fleurs. Il avait 50 ans et était dans une certaine pauvreté, ne demandant pas d’honoraire à ses patients.

Préparation des fleurs :

Il existe 2 méthodes pour préparer les fleurs.

Méthode au soleil :

Les fleurs sont mises dans de l’eau et laissées au soleil. Puis l’eau est filtrée et mélangée à du Brandy pour la conservation.

Méthode par ébullition :

Les fleurs sont mises à bouillir dans de l’eau puis quand le liquide est refroidi, il est mis en bouteille avec de l’eau de vie.

Je préfère la 1ère méthode qui préserve le vibratoire de la plante et sera amplifié par l’action du soleil.

Les fleurs et leurs caractéristiques :[1]

Les 38 fleurs sont classées dans 7 familles en fonction des émotions.

Le nom des fleurs est en Anglais, ainsi nommées par Edward Bach.

1ère famille : La peur

Il existe différentes sortent de peurs. Edward Bach a donc déterminé une fleur spécifique selon la sorte de peur. En voici un résumé :

  • Rock Rose : La fleur de la peur dans une situation, avec grande frayeur : accident – annonce d’une maladie etc…
  • Mimulus : Peur de tout ce qui peut arriver de mauvais dans sa vie. Donc des peurs identifiées dans la vie courante.
  • Cherry plum : Peur de perdre la raison par surmenage.
  • Aspen : peur vague, non identifiée mais qui angoisse sans raison apparente.

2ème Famille : L’incertitude

Dans cette famille, le manque de confiance en soi, l’incertitude d’être capable de… ou d’y arriver, l’indécision ont été regroupées. En voici un résumé :

  • Cerato : Manque de confiance pour passer à l’action.
  • Scleranthus : Indécision entre deux choses. Vertiges
  • Gorse : pour la grande désespérance en la vie
  • Hornbeam : manque de force pour porter le fardeau.
  • Wild oat : indécision de son avenir

3ème famille : Pas assez d’intérêt dans le présent

Dans cette famille, on trouve le manque de connexion à la réalité, la fuite intérieure, vie dans le passé. En voici un résumé :

  • Clématis : pour les rêveurs ou endormis, sans interet pour la vie.
  • Honeysuckle : vécu dans la nostalgie du passé
  • Wild rose : résignation et fatalisme du vécu et glisse dans la vie sans bouger.
  • Olive : épuisé par la souffrance et ne peut plus avancer
  • White Chestnut : rumination permanente et négatives
  • Mustard : mélancolie et désespoir dans raison.
  • Chestnut Bud : Va d’échec en échec sans se remettre en cause par schémas répétitifs.

4ème famille : La solitude

Qu’elle soit subie ou volontaire. En voici un résumé :

  • Water violet : Introverti, enfermé tranquille dans sa tour.
  • Impatiens : difficulté à tolérer les lenteurs et préfère travailler seul.
  • Heather : ne supporte pas la solitude et toujours en recherche de quelqu’un pour ne pas être seul.

5ème famille : Hypersensibilité

Aux pensées, aux influences, aux idées. En voici un résumé :

  • Agrimony : Cache sa sensibilité derrière le masque du jovial
  • Centaury : Impossibilité de dire non.
  • Walnut : influençable aux opinions extérieures aux dépens des siennes
  • Holly : Jalousie – suspicion – désir de vengeance

6ème famille : Abattement – Désespoir

Dans cette famille on va retrouver : La déprime, la dépression, le mal être existentiel. En voici un résumé :

  • Larch : auto dévalorisation et procrastination.
  • Pine : Auto-critique et recherche de perfection jamais satisfaite.
  • Elm : déprime par excès de charge à faire.
  • Sweet Chestnut : Angoisse insupportable
  • Star of Bethlehem : grande détresse en cas de choc émotionnel important.
  • Willow : Plainte intérieure permanente.
  • Oak : Guerrier-e qui va au bout du bout de l’effort
  • Crab apple : recherche de purification par anxiété.

7ème Famille : Souci excessif du bien-être d’autrui

Cette dernière famille va retrouver tous les sauveurs qui ne peuvent se retenir de vouloir aider…Même quand on ne leur a pas demandé.

  • Chicory : Dépendance affective avec soin exagéré aux autres.
  • Vervain : souci de convaincre que leurs idées sont les meilleures.
  • Vine : Sure de Soi et pense que les autres devraient faire comme eux.
  • Beech : Intolérance à l’injustice et ce qui est mal avec souci de rétablir dans la perfection
  • Rock water : strict dans sa façon de vivre quitte à se refuser de la joie.

Utilisation des Fleurs :

On trouve dans le commerce les 38 fleurs préparées en teinture alcooliques [3] ou en macérat sans alcool (les fleurs de l’atlas).

Il est possible de prendre 1 seule fleur en fonction d’une problématique émotionnelle ou d’utiliser des mélanges du commerce pour des problématiques tel que le sommeil ou les urgences.

L’élixir d’urgence a été mis au point par Edward Bach à la suite d’un accident de noyade. Il est à utiliser et à avoir sur soi quand il y a une situation émotionnelle perturbante à remettre à l’équilibre dans l’instant.

Les fleurs de Bach sont aussi un art dans leur utilisation.

De sorte que lorsqu’on veut remettre à l’équilibre des humeurs ou émotions récurrentes il est conseillé de faire appel à des personnes formées aux fleurs et qui sauront vous proposer des mélanges personnalisés en fonction de la problématique émotionnelle de l’instant.

En effet, certaines situations de vie tel que le deuil, un changement de vie ( retraite, déménagement, départ des enfants etc…) peuvent entrainer des perturbations émotionnelles, où un mélange personnalisé en fonction de sa personnalité, de son histoire et de son ressenti aura beaucoup plus d’effet qu’un simple mélange tout prêt.

Les fleurs de Bach sont très utiles aussi dans les addictions et dans les traumatismes émotionnels récents et/ou anciens.

C’est pour cela que lors de libérations émotionnelles des traumatismes que je pratique en séance, j’aime bien conseiller un mélange personnalisé qui permettra au corps dans sa globalité de retrouver un équilibre et complètera harmonieusement la séance.

Ceci en couplant dans le mélange les fleurs en rapport avec l’émotion mais aussi celle qui définit la personnalité de la personne.

En effet, certaines fleurs sont le reflet de traits de personnalités au-delà des états d’esprits ou des émotions.

En conclusion :

Les fleurs de Bach sont donc une alternative puissante et naturelle pour remettre à l’équilibre tout votre être dans sa globalité et harmoniser le corps, les émotions, le mental et l’esprit.

Sa pratique, bien que simple reste un art dans son affinement et son utilisation personnalisé.

[1] guérison par les fleurs ; Docteur Edward Bach. Edition Nouvelle Imprimerie Labellery à Clamecy
[2] The médical discoveries of Edward Bach : Nora Week. Edité par C/W Daniel Compagnie Ltd England
[3] laboratoires copmed : code prescripteur A77999
Categories
Emotions

Hypersensible ? Un test pour le savoir.

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire

Gustave Flaubert

Hypersensibilité qu’est-ce que c’est ?

L’hypersensibilité n’est autre chose qu’une sensibilité plus exacerbée que la moyenne.

Elle peut être à l’origine d’un dérèglement du système ortho et para sympathique, sans pour autant avoir un rapport avec une problématique « psychiatrique ».

Selon les statistiques, entre environ 15 et 20% de la population mondiale en est touchée.

L’hypersensibilité est en rapport avec une véritable susceptibilité à des stimuli d’ordre sensorielle (bruits, odeurs, lumière, etc), ou émotif.

Qualifiée d’une éponge émotionnelle, cette personne est souvent dépassée par l’intensité de ses émotions. Néanmoins, elle se voit dotée de qualités et aptitudes très précieuses, comme l’empathie, l’intuition, la créativité, la capacité à résoudre des problèmes, etc.

Apprendre à la reconnaître et gérer les émotions, l’hypersensibilité pourrait être un véritable don naturel.

L’hypersensibilité comme trait personnel a fait l’objet d’études au début des années 90 par le psychologue Elaine Aron. On peut citer à titre d’exemple le célèbre Ces gens qui ont peur d’avoir peur. écrit par elle.

Comment savoir si on est hypersensible – test :

Dr. Aron a également contribué au diagnostic de l’hypersensibilité en élaborant un test de 25 questions/affirmations, lesquelles servent à diagnostiquer une personne sensible.

Vous pouvez le découvrir ci-dessous. Si vous répondez par Oui à la majorité, vous pourriez considérer ceci comme un signe de votre hypersensibilité.

  • Je suis fort sensible à des stimuli sensoriels intenses.
  • Je suis conscient des nuances subtiles de mon environnement.
  • Je suis affecté par l’humeur des autres.
  • Je suis très sensible à la douleur.
  • Durant les journées chargées, j’ai besoin de me retirer dans mon lit, à l’intérieur d’une pièce sobre ou autre endroit intimiste, de façon à pouvoir me soulager de la stimulation.
  • Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
  • Je suis facilement agressé par des lumières vives, odeurs fortes, tissus grossiers ou des sirènes approchantes.
  • J’ai une vie intérieure riche et complexe.
  • Les bruits forts me dérangent.
  • Je suis souvent profondément touché par les arts ou la musique.
  • Parfois, mon système nerveux s’épuise à tel point que j’ai besoin de m’isoler.
  • Je suis quelqu’un de consciencieux.
  • Je sursaute facilement.
  • Je m’énerve lorsque j’ai plusieurs choses à faire en peu de temps.
  • Lorsque les gens se sentent mal à l’aise dans un environnement physique, j’anticipe ce qui doit être fait, afin d’améliorer leur confort (changer l’éclairage/ le siège, etc.)
  • Je suis agacé lorsqu’on me fait faire trop de choses à la fois.
  • Je fais tout mon possible pour éviter de commettre des erreurs ou de manquer à mes engagements.
  • J’essaye d’éviter les films/émissions violents.
  • Je deviens agité lorsque plusieurs choses se passent autour de moi.
  • La faim me fait perdre la tête et perturbe ma concentration ou humeur.
  • Les changements dans ma vie me secouent.
  • Je remarque et apprécie les goûts, les odeurs, les sons ou les œuvres d’art fins et délicats.
  • J’organise ma vie, de façon à éviter les situations perturbantes et accablantes.
  • Lorsque je dois rivaliser avec d’autres personnes ou être observé pendant l’exécution d’une tâche, je deviens si nerveux et tremblant que je m’en tire beaucoup moins bien que je ne l’aurais fait autrement.
  • Quand j’étais enfant, mes parents et/ou mes professeurs semblaient me considérer comme sensible et timide.

Symptômes de l’hypersensibilité

Voici également une liste de symptômes et de caractéristiques propres à la personne hypersensible pour mieux détailler son comportement.

Les traits les plus communs d’une personne hypersensible

Vous êtes très empathique

Les personnes hypersensibles possèdent une grande capacité à ressentir les sentiments, les besoins, les insécurités des autres. La science a même prouvé que ce type de personnes ont des neurones miroirs plus actifs, lesquels sont responsables de la compréhension des émotions des autres. 

L’inconvénient à cette disposition à comprendre les gens autour, emmènerait parfois à faire s’oublier pour les autres.

Vous aimez à la réflexion

Pareil à toute personne hypersensible, vous fonctionnez mieux lorsque vous avez le temps et l’espace de réfléchir avant de répondre. Vous saisissez les nuances et vous êtes capable de faire des liens et de déchiffrer des informations complexes.

Les hypersensibles ont tendance à réagir plus vigoureusement à des situations variées. La puissance de ces états affectifs fait souvent croire la personne sensible qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. Ceci mène à un retrait et à de longues années passées à nier ces sentiments sans voir les bénéfices.

Lorsque trop pressé, vous bloquez

L’approche d’une date limite pour l’exécution d’un projet est la fin du monde pour vous.

Si vous trouvez ces situations trop accablantes, essayez de mieux gérer votre temps, afin d’éviter une surstimulation.

Vous êtes à l’aise dans votre tête

Le monde intérieur des hypersensibles est très riche et vibrant. Ces personnes font alors preuve d’originalité et sont dotées d’une pensée extrêmement créative.

En même temps, cette même qualité vous pousse à trop réfléchir et analyser ce qui arrive autour de vous. De là, une tendance à l’autocritique impitoyable.

Les critiques vous blessent

Les hypersensibles sont également très susceptibles à des commentaires négatifs à leur propos. Dans le but d’éviter les critiques, ils s’infligeraient de travailler jusqu’à l’épuisement.

Vous êtes de nature indécise

Eh oui, la personne hypersensible a du mal à prendre des décisions, de peur de se tromper. Mais encore, puisqu’elle est bien consciente des conséquences que ses décisions pourraient avoir sur les autres, de même que la façon dont elles peuvent être perçues.

Vous êtes sensible aux détails

Vous avez le sens aigu du détail et vous remarquez même le plus infime changement dans une situation ou une personne. Ceci vous rend notamment très perspicace et soucieux aux problèmes des autres.

Du coup, vous vous liez vraiment facilement d’amitiés. Attention pourtant car parfois, votre méticulosité pourrait tourner en perfectionnisme excessif.

Vous respirez la gentillesse

Ce n’est pas rare pour vous de recevoir des compliments pour votre gentillesse, courtoisie et votre conscience morale.

Néanmoins, vous vous faites facilement irriter par des collègues « difficiles » qui ne partagent pas les mêmes traits ou valeurs.

Vous aimez trouver des solutions aux problèmes

Votre dévouement et engagement vous font un excellent membre de l’équipe.

Attentifs à leur environnement, les hypersensibles sont capables de détecter et gérer des conflits, d’atténuer des problèmes et d’identifier de nouvelles opportunités.

Vous pleurez facilement

Les personnes hypersensibles sont assez susceptibles et trouvent leurs limites aisément dépassées.

Le plus souvent, l’épuisement émotionnel se manifeste sous forme de larmes. Il est très important de savoir que même si vous êtes capable de gérer vos émotions efficacement, il ne faut pas avoir honte de lâcher quelques larmes de temps en temps.

Vous préférez travailler seul-e

Les personnes hypersensibles ont de l’attrait naturel pour les environnements de travail où ils peuvent contrôler les stimuli externes – calme, luminosité, désencombrement de l’espace de travail. Elles préfèrent alors travailler à domicile plutôt qu’à l’intérieur d’un bureau à aire ouverte.

Vous cherchez un sens

Les hypersensibles sont motivés par des facteurs intrinsèques (comme le fait de trouver du plaisir dans leur travail) plutôt que des facteurs externes (comme l’argent et le prestige). Vous êtes le type de personne qui recherche son véritable vocation, plutôt que d’accepter un emploi uniquement pour le salaire.

Inspiré d’un texte de Gabrielle Lambert
Categories
Corps émotionnel Corps physique Corps psychique Stress-émotions

Comment se reposer vraiment ?

Pour véritablement se reposer, il ne suffit pas seulement de dormir plus et de faire une diète.

Pour récupérer de plusieurs mois éprouvants aussi bien physiquement que psychologiquement, corps et cerveau ont besoin de trois types de repos différents.

Ces 3 sortes de repos sont en correspondance avec les membres de votre équipe intérieure. Chacun ayant ses propres besoins pour récupérer de l’énergie.

1-Le repos social

Même si nous adorons voir du monde, parler, échanger et être avec nos amis, cela nécessite une sollicitation de la part de notre corps et de notre cerveau.

Sans qu’on s’en aperçoive cela peut être fatigant.

Chaque interaction sociale nécessite une attention soutenue, à la fois aux autres, à ce qu’ils disent, à leur langage corporel, mais aussi aux nôtres.

Pourquoi ?

Parce qu’on peut ne pas se sentir complètement à l’aise et rester dans le contrôle.

« En tant qu’humain, on interagit avec nos congénères avec le plus haut degré d’intentionnalité, même si on en a peu conscience au quotidien.

Ce qui nous fait adopter parfois une posture sociale, on est attentif à son comportement, ce qui fait que nous sommes toujours en état d’alerte»[1]

Cela est d’autant plus fatigant quand nous sommes dans un bar ou un restaurant ou tout autre environnement bruyant. Qu’il soit personnel ou professionnel.

Que faire pour se reposer socialement ?

Prendre du temps pour soi seul-e

 « Être seul et ne rien faire est le moment par excellence où notre attention n’est pas détournée sur l’autre. On pourra alors baisser sa garde et faire le tri dans nos pensées, nos émotions, et évacuer celles qui nous épuisent » [1]

S’entourer de personnes qui nous font du bien et de se couper de celles qui nous épuisent.

Les premières peuvent aider à nous ré-énergiser.

« Il faut seulement 21 millième de seconde pour qu’une émotion passe d’un individu. à un autre. Ce qui signifie que dès qu’on est en interaction avec quelqu’un, on attrape ses émotions. Si ce sont des personnes bénéfiques, aux pensées positives, elles vont nous aider à nous réguler et nous apaiser émotionnellement. » [2]

2- Le repos émotionnel

Les émotions rythment nos journées mais ne sont pas sans conséquences.

« Certaines sont énergivores : quand elles s’invitent au mauvais moment, avec une trop grande occurrence, quand elles ne sont pas justifiées… Tout cela provoque une chimie pesante qui demande beaucoup d’énergie au cerveau et au corps pour les évacuer »[2]

L’alimentation joue également un rôle primordial dans la régulation de nos émotions. « Il y a un dialogue constant entre le cerveau « du bas », notre intestin, et le cerveau « du haut ». Ce que l’on mange a une incidence sur certaines zones du cerveau, et notamment celles qui contrôlent nos émotions »[2]

Des aliments trop transformés, ou plus généralement la «malbouffe», rendent plus difficiles la digestion, créent eux-aussi des angoisses factices et obligent le cerveau à travailler davantage.

Que faire pour se reposer émotionnellement ?

Changer d’air, et de se placer dans un espace calme et relaxant

 « Le cerveau, qui a une très grande capacité d’adaptation, va entrer en résonnance avec l’environnement serein autour de nous et naturellement baisser son niveau d’anxiété. »[2]

Adopter une alimentation plus légère et équilibrée tout au long de l’année.

Cela soulagera le corps et le cerveau en permettant une meilleure sécrétion de la sérotonine au niveau des intestins

3- Le repos sensoriel

On a tendance à l’oublier mais l’utilisation de nos sens, et surtout de l’ouïe, fait travailler notre cerveau sans arrêt.

  • Bruits de la ville,
  • klaxons,
  • conversations autour de nous,
  • notifications de messages reçus sur téléphone ou ordinateur.

Toutes ces « stimulations permanentes forment une surcharge cognitive et peuvent être une source de fatigue» [3].

Autant de sons permanents et nuisibles à long terme

« Diminution du système immunitaire, perturbation du système cardio-vasculaire, tout le système para-sympathique est malmené alors que c’est justement cette partie du système nerveux qui nous aide à nous reposer»[3]

Que faire pour se reposer sensoriellement ?

Faire des pauses silencieuses au cours de la journée.

« Dans tout système biologique, une phase d’activité est associée à une phase de régénération. Le cerveau n’échappe à la règle : il a fondamentalement besoin de moments de silence pour se régénérer » [3].

Se promener dans un parc,

S’isoler dans une pièce calme sans son téléphone, plusieurs minutes chaque jour est déjà un bon moyen de se reposer.

On peut également opter pour quelques minutes de sons qui poussent le cerveau à sécréter des hormones du bien-être.

Veiller à une bonne qualité de sommeil.

 « Le sommeil lent profond est le plus récupérateur, physiquement et émotionnellement. » [1]

Le sommeil profond étant la phase de récupération nerveuse et corporelle pour se régénérer.

Pour atteindre ce sommeil profond, il est essentiel de réduire le niveau d’anxiété.

[1] Laure Verret, maître de conférences en neurosciences à l’Université de Toulouse.
[2] La Contagion émotionnelle, de Christophe Haag, Éd. Albin Michel, 2019, p464
Christophe Haag est aussi professeur à l’EMLyon.

[3] Michel le Van Quyen est l’auteur de Cerveau et Silence, Éd. Flammarion, 2017, p256
Extrait de l’article paru dans madame figaro : Les trois types de repos dont le corps et le cerveau ont besoin https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/vacances-les-trois-types-de-repos-dont-corps-et-cerveau-ont-besoin-230721-197521

Categories
Corps émotionnel Corps physique Corps psychique Corps spirituel

Burn Out ou épuisement professionnel : un autre regard

Pour avoir vécu un Burn Out en 2014 et en être sortie sans aucun médicament, je voudrais vous apporter une aide et mon expérience pour l’éviter et aussi en sortir si vous êtes déjà dedans.

« Nous nous guérissons nous-même dès que nous cessons de nous en empêcher. » Thierry Bernardin

Introduction :

Le monde actuel avec la crise du covid, entraine beaucoup de pressions qui peuvent mener au Burn out ou syndrome de l’épuisement professionnel. [1]

Le Burn-Out – Qu’est-ce que c’est ? 

Le burn out  (épuisement professionnel), est une maladie dont la principale manifestation est une grande fatigue physique, émotionnelle et mentale.

Il touche en moyenne 17% des Français actifs.[2]

Il peut démarrer de façon sournoise, mais ce qui le déclenche est toujours un choc émotionnel au sein de l’entreprise (harcèlement – conflit – relationnel tendu avec la hiérarchie – non reconnaissance etc…)

Différence entre burn out et depression ? [3]

Si le burnout se manifeste en premier lieu dans le cadre de la sphère professionnelle, la dépression concerne, elle, tous les aspects de la vie de la personne. On parle d’état dépressif alors que le burnout est un processus de dégradation de rapport au travail.

Dans le cas du burn-out , la prise d’antidépresseur n’est pas nécessairement la 1ère chose à envisager.

Les causes selon le Docteur Pierre Jean Thomas Lamotte : [4]

 « La maladie est une compensation symbolique inconsciente.

La cause primordiale d’une maladie étant une douleur ou une souffrance morale qui n’a pas été exprimée par la personne ».

Dans le cas d’un burn out, il est constaté qu’il y a toujours un choc émotionnel relationnel ancien non résolu et non exprimé (le programmant), qui est réactivé lors d’un conflit en rapport avec l’autorité (le déclenchant).

C’est à ce moment là que le cerveau met en place la « mal-à-dit ».

Il est également constaté que le burn out va se déclencher 6 mois après le choc récent. Ceci en raison de la résistance du corps et du mental pour ne pas reconnaitre le traumatisme et tenir le coup face à la situation vécue.

Mon retour sur expérience du début à l’effondrement :

J’ai eu le 1er choc (déclencheur ) en septembre 2013, suite à un conflit professionnel avec un supérieur, où malgré l’explication de ma non responsabilité, j’ai reçu un avertissement, pour recevoir « une leçon ».

Or, j’ai dans mon histoire personnelle (évènement mis au jour à posteriori) un autre choc similaire (programmant) arrivé à l’âge de 23 ans, où j’ai reçu des coups non justifiés dans un conflit entre mes parents et moi.

Le burn out, c’est-à-dire le moment où, je me suis écroulée a été exactement 6 mois plus tard, soit en mars 2014.

Il s’est produit après une escalade d’affrontements avec la hiérarchie (3 lettres d’avertissement).

Un jour, à mon retour de congé d’hiver, le fait de savoir que la « personne déclencheur » du conflit allait être là, pour mon corps cela a été le coup de trop.

J’ai été prise de vertiges avec incapacité de me lever…pendant 1 mois.

Il est à noté qu’aujourd’hui encore (2020), à la date anniversaire de cet écroulement, si je suis dans une période de trop grande activité et fatigue….je suis prise de vertiges qui m’oblige au repos.

 

Les signes avant-coureurs :[5]

  • Manque de motivation et repli sur soi.
  • Fatigue générale avec résistance entrainant des troubles du sommeil.
  • Troubles de la mémoire et de la concentration. (qui perdurent longtemps, j’en suis encore affectée)
  • Douleurs au dos, migraines…
  • Troubles du sommeil et de l’humeur comme une irritabilité marquée. Ou au contraire une absence d’émotion qui met dans un état de semi-robot.
  • Anxiété avec syndrome de persécution.
  • Négativité avec indifférence et non attention à ce qui se passe au dehors.

La situation évolue vers la perte d’estime de soi et les difficultés pour surmonter l’épuisement physique et mental s’accumulent. 

Que dit le décodage biologique [6] :

Burn out :

On va trop loin, on brûle toutes ses cartouches, on continue coûte que coûte et à un moment le corps dit stop.

Peut être associé à une phase aigüe de la fatigue chronique.

Fatigue chronique

Conjonction de 4 conflits

Conflit de dévalorisation peur de tomber

Conflit de dévalorisation dans l’impuissance

Conflit de peur de se tromper de direction

Conflit écroulement de l’existence et ou lié à un liquide

Au lieu de donner 4 maladies le cerveau inconscient fait la synthèse n’en donne qu’une.

Symptômes de la fatigue chronique

Pseudo paralysie fonctionnelle qui oblige à se reposer.

Quel est l’excès de travail activité qui est à l’origine du dysfonctionnement ?

Signes d’une dépression sous-jacente.

 Dépression infantile masqué et jamais solutionné.

Prévenir le Burn Out

1-   Prise de conscience

  • Si, on vit une situation professionnelle qui entraine, une grande fatigue, une démotivation et un dégout pour son travail avec sentiment de non reconnaissance pour le travail fourni.
  • Si, on vit une situation de conflit avec la hiérarchie.
  • Si, on vit une mutation non désirée avec changement de statut professionnel.
  • Si, on vit une situation que l’on a du mal a accepter car cela porte atteinte à sa notion de liberté (port du masque par exemple).

Et que ces différentes situations entrainent les signes avant-coureurs. Il est important de chercher dans son histoire quelque chose de similaire qui nous reste « sur la patate » comme on dit.

2- Se faire aider le plus tôt possible :

  • Suivre une thérapie et/ou contacter la médecine du travail.
  • Faire un retour à soi, revoir ses priorités au niveau professionnel, réfléchir sur ses aspirations, ses ressources et ses limites.
  • Chercher la cause et la libérer par des techniques énergétiques de libération émotionnelles ( technique que je pratique dans mes accompagnements, après mise au jour des causes traumatiques des situations).

Les solutions naturelles :


1- La relaxation :

Respirer est essentiel à la vie et permet de ressentir à nouveau les parties de son corps pour en reprendre possession.

La relaxation est un moment qui favorise la détente physique et mentale par la prise de conscience de son souffle associé à de la  visualisation des parties de son corps.

Elle soulage entre autre, les migraines, les tensions, les contractures, apaise le mental, relance la circulation sanguine et régule le fonctionnement des organes internes.

2- La méditation [7] :

Se poser et poser un mental fatigué qui a besoin de paix. Voilà la première mission de la méditation.

Assis ou couché, les yeux fermés.

Cette gymnastique cérébrale permet de développer la conscience de soi, et l’estime de soi.

Les étonnantes vertus de la méditation sur le cerveau et l’organisme  sont nombreuses. Par exemple la réduction du stress et des douleurs chroniques, et le ralentissement du vieillissement  cérébral.

3- Sortir dans la nature :

Le contact avec la nature ramène à l’intérieur de soi une fréquence et une vibration harmonieuse qui calme, détend le corps autant que le mental.

Utiliser ses 5 sens pour apprécier ce qui nous entoure et se reconnecter à la joie. 

Observer la beauté de la nature et son unité, quelque soit le paysage, apporte un apaisement et une énergie nouvelle en récupérant des ions négatifs excellents pour le corps.


4- Une nourriture saine et équilibrée :

Revenir à une nourriture plus vivante avec les légumes et les fruits de saison, mais aussi manger dans le calme, en conscience, en prenant son temps, et apprécier ce que l’on mange, améliore la digestion, nous fait manger moins, et favorise la reconnexion avec son corps.

4- Détoxiquer son corps :

Le stress accumule dans le corps une dose énorme d’adrénaline et cortisol néfaste à haute dose.

Faire des mini diètes, juste de soupe ou de jus de légumes, associé à quelques plantes en infusion peuvent aider les organes à faire le ménage.

Il existe des plantes comme la reine des près, le pissenlit, le romarin pour cela.  En tisane ou en gélule, vous pouvez les trouver dans n’importe quel magasin diététique.  

5- pratiquer une activité physique :

Même si le burn out est dû à un épuisement, il est necessaire et indispensable de pratiquer une activite physique afin de remettre l’énergie en excédant dans le mental, au niveau du corps physique. L’activité physique favorise l’alignement entre notre corps, nos émotions et notre mental et permet de nous sentir en connection avec notre esprit. La cohérence de toute notre équipe, passe par ce mouvement du corps qui équilibre les énergies en nous.

Il n’est pas nécessaire de pratiquer quelque chose qui fait transpirer, des mouvements de Qi Cong, tai chi, yoga, Pilate ou autre pratique de détente corporelle suffise à réharmoniser.

Conclusion :

Prévenir le burn out (ou syndrome de l’épuisement professionnel) et le voir arriver est une chose, toutefois, il reviendra si une prise de conscience qu’il y a quelque chose à résoudre en soi n’est pas résolue.

Également si la façon de vivre en générale n’est pas revue.

Voici mon chemin de « guérison personnel ».

  • Je me suis arrêtée pour me REPOSER et récupérer physiquement.

Et cela est vrai chaque jour de ma vie grâce à de mini-siestes de 10 à 15 minutes chaque jour (que je pratiquais aussi sur mon lieu de travail).

  • J’ai CHERCHE DANS MON HISTOIRE le programmant (notre corps est une grande unité centrale qui n’oublie rien, mais certains traumatismes peuvent être comme des trojan et faire des bugs si on ne les élimine pas).

En effet, chercher les causes de nos maux et y mettre des mots permet de sortir de ces programmes erronés et des imprégnations qu’elles laissent en nous.

Le DECODAGE BIOLOGIQUE est un outil précieux pour comprendre le langage de notre corps.

  • Fait une LIBERATION EMOTIONNELLE du programmant. Également j’ai libéré les différents chocs sur les 6 mois écoulés.

La libération émotionnelle est une technique énergétique qui permet de faire remonter le choc émotionnel ciblé et de laisser vivre l’émotion et les sensations corporelles qui s’y rapportent. Ceci évacue « l’empreinte » corporelle qui peut être assimilée à un virus dans un ordinateur.

  • REVUE MON AVENIR PROFESSIONNEL et ce que je voulais vraiment vivre dans ma vie.

Un burn out est souvent une fabuleuse opportunité de comprendre qu’il est temps de changer sa façon d’être et peut être son orientation professionnelle et que sa venue si elle n’a rien du hasard par notre histoire, est là aussi pour nous inviter à prendre un autre chemin dans notre vie.

Je pensais depuis longtemps à une reconversion professionnelle et « comme par hasard » à la même période je finissais ma formation de naturopathe et découvrais l’énergétique.

  • JE ME SUIS RECONNECTE A MOI : relaxation – méditation – jeun d’une semaine – sorties dans la nature – alimentation détoxifiante pour retrouver de l’énergie (j’avais perdue 4 kilos avec cet épuisement).

Et ces solutions naturelles que je vous ai exposées plus haut sont encore plus un art de vivre qu’elles ne l’étaient en 2014. Car au-delà du burn out, un changement de paradigme total de son hygiène de vie globale est le chemin le plus sur pour rester à flot dans les bouleversements que la vie nous propose.

Ces techniques ont toutes leur efficacité dans ce que nous vivons avec le covid par exemple.

  • Pratique du tai-chi, que j’enseigne ce qui m’a aidé à garder un moral sain.

Pratiquer une activité physique comme le tai chi, le qi cong, le wutao, le pilate, le stretching postural permet une véritable détente corporelle, garante de notre sérénité mentale.

  • PROJET D’AVENIR qui redonne une énergie et un nouveau souffle pour repartir et continuer le chemin.

Quand professionnellement on a le sentiment que notre vie ne vaut pas le coup, c’est toute notre vie globale qui prend ce qui peut entrainer dans une dépression grave. Garder des projets de vie, reconstruire un projet professionnel et s’y lancer permet de se libérer du burn out qui vient d’être vécu ou de l’éviter.

Ce burn out que j’ai vécu en 2014, m’a permis se tournant en changeant de métier et d’être aujourd’hui alignée en moi pour accompagner et aider à mon tour des personnes qui traversent de vraies crises existentielles physiques, émotionnelles et mentale.

Référence :

[1] : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/covid-ou-pas-trop-dentre-nous-semblent-devenus-fous

[2] : https://fr.statista.com/statistiques/984186/salaries-burn-out-experience-france/#:~:text=Cette%20statistique%20montre%20la%20proportion,pouvoir%20le%20vivre%20un%20jour.

[3] : https://sante-pratique-paris.fr/a-savoir/prevention-a-savoir/burn-out-depression-faire-difference/#:~:text=Les%20diff%C3%A9rences%20notables%20avec%20la,d%C3%A9gradation%20de%20rapport%20au%20travail.

[4] : Docteur Pierre Jean Thomas Lamotte (neurologue) est l’auteur de : « Et si la maladie n’était pas hasard ». https://www.youtube.com/watch?v=GMahJfakfbo

[5] : https://www.has-sante.fr/jcms/c_2769291/en/burn-out-au-dela-des-debats-faire-le-bon-diagnostic-et-proposer-une-prise-en-charge-personnalisee

[6] : Bernard Thion auteur du biodico

[7] : https://www.petitbambou.com/fr/

Categories
Corps psychique Corps spirituel

La méditation au service de notre bien être

Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.

Bouddha.

Introduction :

La vie occidentale est source de stress et de déséquilibre permanent. [1]

Les personnes stressées qui vivent une impression de menace chronique, fabriquent trop de cortisol et peu à peu leur anxiété se transforme en dépression [2]

La base de notre pyramide de bien-être repose sur 4 piliers fondamentaux à notre sérénité et notre vitalité. Cette base représente pour notre inconscient quand elle est en équilibre le départ vers une possibilité d’évolution personnelle se référant à la pyramide des besoins de Maslow.

Ces 4 piliers sont :

Dans les moments d’épreuves ou les moments difficiles nécessitant d’accepter de perdre la maîtrise de sa vie, la méditation accompagne et nous soutient en permettant à notre corps de maîtriser nos émotions .

Les effets néfastes du stress :

Plus on est en état de stress, de peurs, d’anxiété ou de dépression, plus les effets sur notre corps s’accentuent entraînant un déséquilibre sur les bases de notre vitalité.

  • Manque de sommeil ou sommeil de mauvaise qualité et non réparateur (article ICI)
  • Changement des comportements alimentaires (compulsions, anorexie, boulimie, augmentation des quantités). (article ICI)
  • Démotivation à toute activité physique ou sportive avec diminution de plus en plus intense de bouger (Article ICI)
  • Augmentation des états de stress avec une accentuation de plus en plus accrue des 3 autres paramètres ci-dessus. (article ICI)

Pour aider à pallier durablement cet état d’être et ainsi cultiver le calme intérieur, la pratique de la méditation est de plus en plus encouragée par le monde médical.

« Méditer régulièrement peut apaiser et revitaliser profondément les personnes stressées ». [2]

Une étude publiée en 2015 [3], montre que méditer en pleine conscience est plus efficace que l’effet placebo pour lutter contre la douleur.

Les chercheurs encouragent une pratique régulière pour apprendre à se maîtriser physiquement et émotionnellement.

Ceci est d’autant plus vrai pour toutes les personnes dont le terrain naturel est psycho émotionnel [6]. Ce qui est notamment le cas des hypersensibles (article ICI).

Pourquoi méditer :[5]

  • Prendre soin de soi et de son mental
  • Vivre pleinement le moment présent
  • Se vivre mieux tout en acceptant ses équilibres et ses déséquilibres.
  • Entraîner son mental et retrouver la sérénité

« Apprendre à méditer pour vivre pleinement chaque instant, et non plus exister comme en pilote automatique »

Petit BamBou

Les bienfaits de la méditation :

Il a été démontré que la méditation participe à l’amélioration de beaucoup de paramètres de notre santé globale, tels que :

  • Le ralentissement du vieillissement cellulaire
  • Amélioration de l’attention et de la concentration
  • Diminution des maladies auto-immunes
  • Diminution des états de la dépression
  • La gestion des émotions
  • Augmentation de la créativité
  • Augmentation des performances cognitives et scolaires
  • Diminution des troubles anxieux.
  • Diminution des fringales
  • Amélioration du sommeil et de la vitalité globale.

Ces effets sont désormais mesurables par différentes études faites sur les patients qui ont essayés [2].

Comment méditer :

Il existe différentes formes de méditations.

  • Silencieuse
  • En musique
  • Guidée par une voie sur différentes thématiques
  • Mental-waves (qui utilise les fréquences de notre cerveau pour l’apaiser [4]

Apprendre à se mettre en mode « reset », c’est-à-dire en étant aligner au niveau de nos 3 corps ; mental – émotionnel et physique peut se faire rapidement grâce à une respiration maîtriser et volontaire.

Importance de la respiration en méditation :

La respiration est une des seules choses que nous pouvons maîtriser sur notre système automatique.

La respiration volontaire ou autre technique comme la cohérence cardiaque sont une base fondamentale pour la gestion des émotions.

Maîtriser sa respiration dans les événements du quotidiens permet dans l’instant de rester centré face à un danger ou une montée d’angoisse.

Apaiser le corps pour apaiser l’esprit.

En effet, le stress enclenche une hyperventilation spontanée. La reprise de contrôle sur la respiration va permettre de corriger la pression en dioxyde de carbone (CO2) et prévenir ainsi l’emballement de la panique.

La méditation guidée :

Cette forme de méditation est très intéressante quand on débute la méditation.

Elle permet d’apprendre progressivement à se poser, à respirer en conscience et surtout grâce à la guidance par la voie de ne pas s’échapper dans les pensées incessantes de notre mental ou tout simplement de s’endormir sur place.

Il existe aujourd’hui des sites ou des applications que l’on peut mettre sur son portable et qui propose des thèmes de méditations pour toutes les situations de la vie de l’enfance à l’âge adulte et aux séniors. [5]

Je l’utilise personnellement depuis plusieurs années et cela m’a même aidé une année à me préparer mentalement pour une randonnée de 16 jours à défaut d’être préparée suffisamment physiquement. Cette préparation mentale a fait ensuite ses preuves lors de la randonnée ou les difficultés sont passées de façon sereines et positives.

La méditation mental-waves :

Cette forme de méditation utilise des musiques basées sur nos fréquences cérébrales (article ICI).

Elle peut aussi allier la cohérence cardiaque qui est une respiration sur 5 temps.

Voici ci-dessous deux liens de cette forme de méditation à la fois apaisante et active.

Cohérence cardiaque avec musique wave :

Méditation mental-wave

J’aime utiliser ces méditations quand j’ai eu besoin de beaucoup de concentration ou après des séances individuelles de naturopathie parfois éprouvante en fonction des problématiques évoquées.

Également en cas de fatigue accrue par trop d’activités quotidiennes.

La méditation silencieuse :

Cette pratique de méditation est recommandée quand on a un peu plus d’expérience de la méditation.

Elle demande d’y aller progressivement en commençant par 5 minutes, puis 10 minutes, puis 20 minutes à 30 minutes voir plus.

Au bout de 20 minutes après une certaine agitation cérébrale, il y a un calme qui s’installe d’un seul coup et met dans un état de pleine conscience qui permet de se connecter à son cerveau droit et à son intuition.

Cette pratique méditative aide à :

  •  Laisser les idées arriver.
  • Se connecter à une certaine intuition.
  • Lâcher prise
  • Retrouver la paix et le calme de façon profonde
  • Également pour envoyer des intentions positives (amour, paix dans le monde…)

J’utilise cette méditation pour me mettre en route le matin. Quand je veux développer un projet et que tout se bouscule dans ma tête par un foisonnement d’idées.

Cette forme de méditation permet de ramener le calme et de clarifier les choses. Et ensuite, de travailler avec une parfaite efficacité en ayant des « flash » sur la conception du projet et sa mise en œuvre, ceci avec une efficacité accrue.

Conclusion :

Méditer à donc plusieurs avantages aussi bien sur le mental, sur l’état émotionnel que sur la détente corporelle qu’elle engendre.

Cette technique est une vraie thérapie en elle-même tout en servant d’atout à une meilleure vitalité quotidienne.

J’ai commencé personnellement la pratique de la méditation à la suite d’un burn out, et progressivement cela m’a aidé en parallèle des autres pratiques d’hygiène de vie globale instaurées dans ma vie pour en sortir sans aucun médicament.

Ref :
  • [1] Eric Garnier Sinclair (technologie et méditation – Taichi mag n°10)
  • [2] Christine Barois : psychiatre et auteure de « pas besoin d’être tibétain pour méditer ». Editions Solar.
  • [3] Etude publiée dans la revue scientifique : The journal neuroscience
  • [4] Alex Miche : chercheur dans les états modifiés de conscience et créateur de musiques thérapeutiques.
  • [5] Site internet petit Bambou : https://www.petitbambou.com/fr/
  • [6] test Bionalys des laboratoires Copmed, m’envoyer un mail pour connaitre votre terrain.
Categories
Corps émotionnel Corps physique

Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Le Papillon est le symbole de la métamorphose, de la transformation, du changement vers ce qu’il y a de plus élevé.

Il nous enseigne à transformer consciemment nos vies, de laisser nos désirs se réaliser, et de créer de nouvelles situations pour améliorer le quotidien.

 

La thyroïde marque le lien entre les racines profondes de l’individu qui nourrissent ses désirs et sa réalisation.

 

L’eau est l’expression de notre potentiel ancestral, elle porte la mémoire de nos aïeuls. Ce potentiel vital est au service de l’évolution de l’individu.

La forme de papillon de la thyroïde prend alors tout son sens, le terrestre (chenille) permet à l’individu de s’élever vers sa transformation (papillon).

 

 

Introduction :

 

La glande thyroïde est un organe en forme de papillon situé au-dessous du larynx. En général la glande pèse 30g.

Dans le domaine de l’énergétique, elle porte le nom de palais de la croissance car elle joue un rôle fondamental dans le développement de l’individu.

D’abord dans la croissance osseuse dans l’enfance puis dans sa réalisation à l’âge adulte.

 

Rôle et fonctionnement de la thyroïde :

 

Les hormones thyroïdiennes régulent:

  • L’utilisation d’oxygène et l »activité du métabolisme basal.
  • Le métabolisme cellulaire
  • La croissance et le développement.

 

L’ iode est indispensable à la thyroïde. On l’apporte par l’eau ou certains aliments.

 

La thyroïde secrète 2 hormones dites peptides :

  • la thyroxine ou t4
  • la triiodothyronine ou t3.

2 autres organes exercent une action sur la thyroïde

 

L’hypophyse : produit une hormone qui stimule la thyroïde. La TSH.

La TSH permet à son tour la production des hormone thyroïdiennes t3 et t4.

 

L’hypothalamus : produit la TRH qui régule la sécrétion de la TSH.

Lorsque le taux d’hormones thyroïdiennes diminuent, l’hypothalamus secrète la TRH, qui stimule l’hypophyse pour libérer la TSH, qui va stimuler à son tour les t3 et t4, ce qui rétablit le taux sanguin normal

 

 

Ainsi les hormones thyroïdiennes régulent l’expression de la vie en nous 

 

En excès le système est hyper-sollicité et épuise ses réserves, en insuffisance l’individu s’effondre et devient apathique.

 

Causes :

Toutes les pathologies de la thyroïde sont mises en lien avec une difficulté de croissance, d’ordre physique, émotionnel ou psychique.

  • Un changement dans son environnement,
  • un bouleversement émotionnel,
  • un stress chronique,
  • un déséquilibre métabolique ou alimentaire
  • Un manque d’activité physique
  • Peu ou pas de temps de pause.
  • Mauvaise hygiène de sommeil

et tout peut se détraquer.

 

Dimension énergétiques et émotionnelles :

Ces deux paramètres jouent un rôle majeur sur l’équilibre de la thyroïde.

Cette glande appartient à la famille des glandes hormonale ET humorale.

Les humeurs faisant références autant aux liquides qu’au humeurs émotionnelles.

La thyroïde appartient au chakra de la gorge, premier niveau énergétique en lien avec le mental. Il parle des premières étapes de l’évolution de l’enfant par son expression et son identité.

Dans la lecture énergétique, les troubles thyroïdiens ont toujours pour origine une problématique liée à l’expression de soi.

Elle peut être physique si l’individu a été brimé à un moment de son existence.

Elle peut être d’ordre psychique si l’individu s’interdit de réaliser des projets de vie parce qu’il ne s’en pense pas capable ou n’a pas assez de temps ou s’auto sabote.

 

Il est donc nécessaire de prendre en compte autant l’aspect et les causes physiques, qu’émotionnelles et énergétique dans la démarche de rééquilibrage de la thyroïde.

 

 

Les principales maladies de la thyroïde sont :

L’hypothyroidie : 

qui se caractérise par une diminution de la production de t3 et t4.

Causes :

  • Traitement de la maladie de Basdow
  • Stress chronique
  • Carences alimentaires
  • Épuisement nerveux
  • Chocs émotionnels violents et récurrents
  • Exposition radioactive.

 

Les symptômes :

  • Manque d’énergie et de la fatigue.
  • Frilosité
  • Gain de poids
  • Ralentissement cardiaque
  • Irritabilité avec possible état dépressif.
  • Constipation.
  • Peau pale et sèche.
  • Perte de cheveux
  • Pertes de mémoire et difficultés à se concentrer
  • Règles irrégulière et /ou très abondantes.
  • Voix plus grave et enrouée.
  • Apparition d’un goitre.

 

Diagnostic :

  • La prise de sang avec un dosage des t3, t4 et TSH est nécessaire si plusieurs des symptômes décrit sont ressentis.

 

Évolution :

  • Si les dosages sont déséquilibrés il est nécessaire de surveiller et de suivre un traitement.
  • La prise en charge précoce permet de se diriger vers des solutions naturelles en rééquilibrant les causes et des compléments alimentaires qui stimulent la thyroïde.

Toutefois la surveillance médicale reste indispensable pour vérifier l’évolution.

 

L’hyperthyroidie:

Production excessive des hormones thyroïdiennes.

État de feu général.

Causes :

  • Stress Chronique
  • Maladie de Basedow
  • Nodules thyroïdien
  • Inflammation de la thyroïde de nature infectieuse ou autre
  • Prise de médicament riches en iode (hypotenseurs)
  • Trouble du fonctionnement de l’hypophyse.
  • Course contre la montre

 

Symptômes :

  • Palpitations cardiaque
  • Augmentation de la transpiration et bouffées de chaleur.
  • Tremblements.
  • Insomnie
  • Saute d’humeur
  • Nervosité
  • Selles fréquentes
  • Faiblesse musculaire
  • Souffle court
  • Perte de poids
  • Diminution, voir arrêt des règles
  • Sensibilité au niveau des yeux.

 

Diagnostic :

  • À la prise de sang on constate une baisse de TSH et une augmentation de la t4.

 

Traitements :

  • Anti thyroïdien empêchant la production excessive de nouvelles hormones.
  • Traitement à l’iode actif pour détruire une partie de la glande et ainsi réduire la sécrétion d’hormones.

 

Ces traitements entraînent le risque de faire apparaître une hypothyroïdie.

Une hyperthyroïdie non descellée peut par effondrement entraîner une hypothyroïdie, c’est pourquoi il est plus fréquent de parler d’hypothyroïdie.

 

Décodage biologique :

Mettre des mots sur les maux. Le décodage biologique permet une approche plus subtile et pourtant assez parlante de l’évolution des maux de la vie et leur sens sur la compréhension que notre corps essaye d’exprimer.

Thyroide :

La principale fonction de la thyroïde est de réguler le métabolisme cellulaire de base, d’être le carburateur, l’accélérateur au niveau des combustions cellulaires.

  • Nécessité de fuir au plus vite pour échapper au prédateur.
  • Conflit de na pas recracher le morceau assez vite.
  • Puisque mes seules possibilités physiques ne me permettent pas de réussir, il faudrait que je trouve une autre solution plus performante en terme de rapidité.
  • Impuissance de ne pas pouvoir agir assez vite face à un danger qui vient sur moi.
  • J’en suis incapable vu que j’ai tellement d’autre choses à faire.
  • Conflit lié à l’accélération ou au ralentissement du temps.
  • Conflit de non reconnaissance de ma vie. Il y a quelque chose en moi que mon clan ne reconnait pas.
  • J’ai le droit de vivre à la condition que….
  • Conflit de ne pas être né dans le bon sexe.

 

Hyperthyroidie :

  • Il faut aller plus vite, le temps manque. Je ne peux rien faire alors que c’est urgent.

 

Hypothyroidie :

  • Il faut ralentir, le temps va trop vite.
  • Compte tenu du résultat terrible que je redoute du fait que j’ai été trop vite, il faut ralentir à tout prix l’éxecution des choses.

Tout en gardant la capacité de ré-accélérer vite si nécessaire pour faire face à de nouveaux dangers (nodules froids ou goitre).

 

 

Les solutions naturelles :

 

  • Apporter à l’organisme les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organe.
  • Économiser l’organe en évitant de trop le stimuler en particulier s’il est déjà fragilisé.

 

En cas de stress chronique et d’épuisement du système nerveux, c’est la thyroïde qui prendra le relais pour tenir le coup.

Le risque c’est son épuisement à moyen terme.

Ralentir son rythme de vie :

Arrêtons de courir après le temps, en ayant toujours l’impression d’être toujours débordé. Cela sur-stimule notre thyroïde.

  • Réalisez de mini-pauses régulières.
  • Prenez le temps de vous poser 5 minutes toutes les heures avec des respirations calme et régulières.
  • Faire une sieste flash de 10 minutes après le déjeuner.
  • Gérer son emploi du temps en prévoyant ces temps de pause.
  • Prioriser les choses indispensables et oublier les urgences des autres.

 

Contact avec la nature :

  • Une promenade dans la nature régulièrement.
  • Du jardinage ou marcher pieds nus dans l’herbe.
  • Le simple contact des pieds avec la terre permet de recharger nos batteries intérieures et d’éliminer les charges positives (electricité statique) qui sur-électrisent notre organisme et épuisent nos réserves glandulaires.

Il existe des tapis de décharge pour les personnes régulièrement sur ordinateur.

 

Alimentation spécifique

A vérifier avec votre médecin si vous prenez un traitement style levothyrox

Pour produire les hormones thyroïdiennes la thyroïde à besoin d’une quantité suffisante d’oligo aliments.

Notamment d’iode, zinc et sélénium.

  • Iode : poissons de mer, huîtres, algues, sel de table.
  • Sélénium : huître, thon, noix du Brésil
  • Zinc: fruits de mer, surtout les huîtres, le bœuf, le foie.

 

Attention à l’iode en fonction de votre morphologie.

Si les embruns du grand large vous apportent sommeil et sérénité ; alors l’iode est faites pour vous. Si au contraire cela vous énerve et vous rend irritable, il sera nécessaire de limiter les aliments iodés.

 

Les aliments à éviter :

Certains aliments empêchent ou perturbent la fabrication des hormones thyroïdiennes en empêchant l’iode d’entrer dans la thyroïde ou en interférant avec l’enzyme qui permet de fixer l’iode à la tyrosine.

Si vous avez un dérèglement de la thyroïde il est donc préférables d’éviter :

  • Les crucifères (choux, brocolis, épinards, navets, rutabagas)
  • Certains féculents (mais, haricot lima, graines de lin, patates douces, pusses de bambou, cacahuète, racine de manioc).
  • Les aliments à base de soja : tofu, tempech, edmame, lait de soja et tout produits « lacté » de soja).
  • Certains fruits : pêches, poires, fraises.

Attendre 4h avant toute absorption de calcium ou aliment assimilé et de fer qui eux aussi diminuent l’absorption de la thyroxine.

Le fait de cuire ces aliments aide à réduire l’enzyme perturbatrice. Si vous devez consommer ces aliments, faites les cuire.

En cas hyperthyroïdie : les excitants comme le café, le thé, les sodas (coca) sont à proscrire.

 

Exercice physique à moduler :

Si vous êtes atteint d’hypothyroïdie, une pratique sportive va aider à remuscler et stimuler la baisse du métabolisme.

  • La marche
  • la natation d’intensité modérée

En cas hyperthyroïdie une activité sportive relaxante, tel que :

  • le tai-chi,
  • le qi-cong,
  • le pilate,
  • le strethching,
  • le yoga

 

Les compléments alimentaires :

Il est possible aussi d’aider l’organisme avec l’aide de compléments alimentaires qui devront toutefois être pris en fonction de chaque individu et de son état et avec beaucoup de prudence, en cas de traitement médicamenteux.

Le conseil de votre médecin ou l’aide en naturopathie en accord avec votre médecin peut dans ce cas être envisagé.

 

Conclusion :

Une bonne gestion :

  • de ses rythmes de vie,
  • de sa vie émotionnelle,
  • des temps de pauses,
  • un sommeil régulier,
  • une activité physique adaptée
  • un contact régulier avec la nature,
  • une alimentation spécifique et équilibrée
  • une diminution de prise de stimulants

aura une influence très positive sur des troubles thyroïdiens naissant.

 

 

référence :
  • dictionnaire abrégé du sens des maux : Bernard Tihon
  • Ostéopathie énergétique : par david sayag
  • Comment soutenir sa thyroide : jean brice thivent (magazine neosanté)
  • Naturopathie et pnns : corinne allemoz