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Sucres cachés : 17 aliments dont on ne se méfie pas

La consommation des sucres cachés augmente d’année en année.

Nous sommes actuellement entre 17 et 35 kilos par personne et par an .

Ce qui nous échappe est la consommation des sucres dont nous ne soupçonnons pas forcément la présence dans nos aliments.

Bien sur ces aliments sont industriels et transformés.

Dans un précédent article, je vous avais parlé du poison que représente le sucre (article ICI)

Voici 17 aliments contenant des sucres cachés et qui sont consommés de façon courante :

1- Le pain de mie :

Il contient entre 6 à 10g/100g de sucres cachés

Le pain de mie classique en contient environ 6% et le pain de mie sans croute 10%.

Les sucres y sont ajoutés pour accélérer l’activité des levures de panification et donner la couleur dorée qui nous attire.

Mon conseil :

Il est préférable de consommer du pain de boulangerie qui ne contient pas de sucre ajouté. Par contre favoriser la consommation de pain complet ou seigle ou autre pain à farine le plus complète possible. En effet le pain blanc augmente le taux d’insuline et agit comme du sucre.

2- Les sauces tomates :

En fonction de sa nature ; concentré ou coulis, il faut compter entre 5 et 13g/100g.

Le ketchup quant à lui atteint les 20g/100g. On comprend l’engouement des enfants.

C’est plus qu’une crème anglaise à 17g/100g.

L’ajout de sucre dans la sauce tomate permet de réduire l’acidité naturelle de la tomate.

L’inconvénient est que l’acide de la tomate, ajoutée à l’acide du sucre va augmenter votre terrain en acidité grand facteur de tendinites et douleurs articulaires.

Mon conseil :

si c’est possible privilégier les sauces tomates maisons qui peuvent être faites à partir de tomates fraiches quand c’est la saison (été) et de tomates pelées en conserve …  Dont vous aurez vérifié la non teneur en sucre ajouté.

Il existe aussi des cubes de tomates surgelés sans sucre ajouté.

3- Les céréales du petit déjeuner :

De nombreux reportages (Arte) nous ont fait découvrir la teneur en sucre des céréales du petits déjeuner, qui peuvent aller jusqu’à 50g/100g.

Et même les céréales dites minceur contiennent en moyenne 17g/100g !!

Le sucre est utilisé pour relever le gout fade des céréales avec un agréable goût sucré et également pour leur donner leur belle couleur.

Mon conseil :

si vous aimez les céréales au petit déjeuner, privilégier les flocons d’avoines sans sucre ajouté. Ils tiendront la satiété sur plus longtemps et apporteront des fibres. Vous pouvez les coupler avec des fruits secs pour plus de saveur.

4- Les barres de céréales :

Très utilisées lors des balades, randonnées ou pour les gouters des enfants, sont de vraies bombes à sucre.

Entre 35 à 45g/100g de sucres cachés

ce qui en fait un aliment à éviter au maximum. Le sucre ajouté permet de cacher les goûts parfois amer des protéines ajoutées.

Mon conseil :

il existe des barres de céréales faites à partir de pâte de fruits ou d’oléagineux qui seront plus énergétique sur le long terme lors d’une activité sportive.

Toutefois, ce sont des aliments à consommer avec une extrême modération car restant très caloriques.

5- Les yaourts allégés en matières grasses :

Les produits laitiers allégés sont de grands pourvoyeurs d’acidité et ont montré sur le long terme leur effet délétère par rapport à un produit laitier entier.

La mode de « l’allégé » a été bien ancré pour « faire maigrir » mais aussi pour des raisons purement économiques.

En effet un litre de lait entier frais juste bouilli et consommé en l’état rapporte beaucoup moins qu’un litre de lait que l’on aura écrémé… Donc récupéré la crème. Cette crème elle aussi débarrassée au maximum de sa graisse pour faire du beurre. Reste ce que l’on appelait autrefois le petit lait qui aujourd’hui est vendu en lait écrémé. Extrêmement acide et non digeste. Et avec lequel on fabrique les yaourts.

Il est facile de comprendre qu’un litre de lait brut vendu 1.5€ à 2€ rapporte moins qu’un litre de lait écrémé + la crème + le beurre que l’on aura extrait de ce litre de base.

Et pour corriger l’acidité des yaourts et notamment des allégés, il est ajouté en moyenne 4.5g/100g de sucre.

Un yaourt nature sans sucre non allégé contient finalement moins de sucre qu’un yaourt allégé avec 3.5g/100g de sucre

Mon conseil :

Soit faire vos yaourts avec du lait entier – Soit consommer des yaourts et fromage blanc plus gras et donc moins sucré. Dans tous les cas, la valeur d’un yaourt par jour est suffisante.

6- Les fondants au chocolat :

Les desserts comme les fondants au chocolats ou tarte tatin industrielle en portion unique contiennent en moyenne 35g/100g de sucres ajoutés.

Ce qui en fait des desserts extrêmement sucrés et addictifs.

Mon conseil :

A consommer avec modération et préférer un ou deux carrés de chocolat brut noir en guise de dessert.

7- Le nutella :

Quasi un inconditionnel dans beaucoup de placard, le nutella est une « bombe » de sucre et de graisse issu de la palme.

Sa teneur en sucre est de 55g/100g. Ce qui fait qu’une tartine de nutella atteint vite 5 à 10g de sucre soit l’équivalent de 1 à 3 sucres en morceaux par tartine.

Mon conseil :

Utiliser exceptionnellement pour se faire plaisir. Trouver d’autres pâtes à tartiner moins riches en sucres.

8- Les jus de fruits :

Les jus de fruits industriels ajoutent du sucre au sucre naturel du fruit. Et la teneur moyenne est d’environ 9g/100g de sucre ajouté.

Le sucre des fruits est du fructose… qui se digère dans le foie. Or les sucres ajoutés sont du glucose qui vont entrainer une sécrétion d’insuline immédiate et une augmentation de sucre dans le sang.

Mon conseil :

Privilégier les fruits frais à hauteur d’un par jour. En effet les jus de fruits même maison demandent plusieurs fruits. Il est donc prudent de ne pas excéder plus d’un petit verre dans ce cas au risque de développer la maladie du foie gras (stéatose hépatique).

9- Les gnocchis :

Aliments adorés des enfants car faciles à manger mais qui contiennent 37g/100g de sucre ajouté.

Ceci pour faciliter la tenue et la saveur des gnocchis ainsi que leur conservation. Si du ketchup est ajouté, on obtient une assiette extrêmement sucrée.

Mon conseil :

Les faire soi-même ou revenir à la purée maison.

10- Surimi :

Fait à partir de miette de poisson et reconstitué en batônnets, les surimis pour gagner en saveur, couleur rosée et conservation ont des sucres ajoutés.

Ils contiennent en moyenne 12g/100g de sucres cachés.

En effet, pour des raisons économiques, les industriels ont eu l’idée de développer les surimis à partir des restes sur les poissons une fois les filets enlevés. Ceci semble juste pour éviter le gaspillage, mais n’est pas sans conséquence sur la teneur en sucre.

Mon conseil :

Eviter les aliments poissons reconstitués et privilégier les poissons en filets ou entier.

11- La bière :

La teneur en sucre de la bière n’est pas encore obligatoire sur les étiquettes et pourtant c’est une boisson qui en contient jusqu’à 10g/100g de sucre.

Ceci pour accélérer l’action des levures et aussi pour donner une couleur plus ambrée et une saveur plus douce en fonction de l’effet désiré.

Mon conseil :

Consommation exceptionnelle.

12- Le café aromatisé :

Le sucre ajouté dans ces boissons peut aller jusqu’à 45g/100g.

Ce qui reviendrait à mettre 11 cuillères à café de sucre ….Dans son café !!

Mon conseil :

Si vous ne pouvez-vous passer de café, rester sur un traditionnel non aromatisé.

13- Les boissons lactées au chocolat :

Ce sont des boissons au lait aromatisé au cacao et avec des sucres ajoutés.

Pour une portion de 230ml , il y a en moyenne 12g de sucre, soit 3 morceaux de sucre pour un mug.

Mon conseil :

Réserver le lait aux enfants en prenant de la matière brut et ajouter une cuillère de chocolat en poudre…qui contient aussi du sucre mais en quantité plus modérée.

14- Le thé Glacé :

Pour le rendre agréable, il est aromatisé avec du sirop de glucose ou de canne.

Il peut contenir jusqu’à 35g pour un mug de 230ml. Soit la valeur de 9 morceaux de sucre par tasse.

Mon conseil :

Préparez vous un thé glacé maison avec du thé, des feuilles de menthes ou de mélisse fraiches et pour augmenter la saveur, un peu de citron.

15- Les fruits en conserve :

A la différence des fruits au naturel qui sont sans sucre ajoutés, les fruits en conserve industriels sont cuits et conservés dans un sirop de sucre.

La proportion du sirop est de 50g/100g de sucre.

Mon conseil :

Pour vos salades de fruits privilégier les fruits de saison et frais.

16- Le jambon :

Bien que faible, l’ajout de sucre est en moyenne de 1.3g/100g

Le sucre donne sa belle couleur rose au jambon, évitant l’oxydation qui lui donnerait une couleur verte à marron… moins vendeur.

Mon conseil :

Privilégier les jambons de qualité supérieur et/ou Bio en vérifiant dans tous les cas la teneur en sucre. Certaines marques sont sans sucre ajouté…Vérifier tout de même les additifs en compensation.

Dans tous les cas, la consommation de jambon doit être limité à une fois par semaine pour éviter de manger trop industriel.

17- Les légumes et soupes en conserves :

La teneur en sucre, bien que faible entre 2 et 5g/100g, représente 1% de sucre ajouté industriellement.

Ceci pour augmenter la saveur et la conservation des aliments.

Mon conseil :

Privilégier les légumes frais ou surgelé. Les soupes maisons ou surgelées évitent l’ajout de sucres et autres additifs.

Conclusion :

Les sucres ajoutés sont dans beaucoup d’aliments comme vous pouvez le constater avec ces 17 aliments.

Pour aller plus loin, je vous invite a aussi bien regarder les aliments bios et vegan qui sont très riches en sucre pour compenser les protéines animales qui ne sont pas ajouter.

Comme exemple, les chips de betteraves qui sont certes moins grasses que les chips de pomme de terre mais qui sont 3 fois plus riches en sucre. Donc caleront moins bien la faim et donneront un pic d’insuline entrainant le besoin de manger plus rapidement.

Depuis que l’on a dit dans les années 70 de manger moins gras à cause du cholestérol, nous avons modifié notre alimentation et c’est le sucre qui a été privilégié.

Et dans le même temps, bizarrement on a vu s’installer l’obésité qui atteint en Europe jusqu’à 59% des adultes et près d’un enfant sur 3.

Le sucre fait grossir, augmente le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaire et ceci beaucoup plus que les aliments dits gras… A consommer aussi avec mesure et conscience.

Source :

https://docteurbonnebouffe.com/aliments-contenant-sucres-caches/
https://www.planetoscope.com/sucre-cacao/471-consommation-de-sucre-en-france.html
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lobesite-est-desormais-epidemique-en-europe-alerte-loms-1404530#:~:text=Selon%20les%20derni%C3%A8res%20donn%C3%A9es%20disponibles,d%C3%A9c%C3%A8s%20annuels%20dans%20la%20r%C3%A9gion.
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Corps émotionnel Corps psychique

Les symptômes du Burn-out ?

« Ce ne sont pas les événements qui perturbent les hommes, mais l’idée qu’ils s’en font »

Epictète

Dans un précédent article j’ai abordé mon expérience personnelle sur les symptômes du Burn-out que j’ai vécu et des solutions naturelles que j’ai mises en place pour en sortir. (article en cliquant ici).

Aujourd’hui, je voudrais aller un peu plus loin dans la compréhension des symptômes du burn out, afin de vous aider à le voir et le sentir arriver.

Selon les sondages 86 des salariés souffrent de stress soit environ 3 personnes sur 4.

Les femmes seraient plus touchées que les hommes en raison des doubles journées et des condition plus précaires.

100 000 personnes ont été touchées par l’épuisement professionnel [1]

Définition du burn-out :

Il s’agit d’un état de fatigue extrême, physique et psychique, provoquée par le stress professionnel.

C’est un processus évolutif, tant physique (la fatigue) que psychique (la dépression), et non pas un état plus ou moins stable. [2]

Toutefois, par expérience, il est fort possible de souffrir des symptômes du burn-out sans pour autant devenir dépressif. Mais simplement en donner l’apparence en raison de l’état de fatigue extrême. [0]

Comment repérer les facteurs de risques ? [3]

Les exigences liées au travail :

  • Surcharge de travail,
  •  Rythmes de travail,
  • Contraintes de délais,
  •  Travail dans l’urgence,
  • Déséquilibre entre les objectifs et les moyens donnés

Les exigences émotionnelles :

  • Travail sous pression en raison des délais
  • Le manque d’autonomie et de marge de manœuvre
  • Les mauvais rapports sociaux et les mauvaises relations de travail
  • Les conflits de valeur et le travail empêché
  • Harcèlement ou menace de la hiérarchie

L’insécurité de la situation de travail :

  • Changements organisationnels,
  • Télétravail non désiré,
  • Incertitude sur l’avenir du travail

Caractéristiques liées à l’individu :

  • Importance primordiale donnée au travail (sens et valeurs véhiculées)
  • Engagement poussé à l’extrême
  • Conscience professionnelle trop élevée et une réelle difficulté à déléguer.

Les symptômes du Burn out ou SEP (syndrome d’épuisement professionnel)

1 – dérèglements cognitifs :

Les 1ers troubles visibles sont :

  • l’altération de la pensée, du calcul, de l’attention et de la mémoire ainsi qu’une perte de créativité.
  •  Difficulté de prendre des décisions et de passer d’une tache à une autre.

Ceci due à la destruction de 20% des synapses (connections nerveuses) en raison de l’inondation de l’ensemble des organes par le cortisol.

C’est aussi là , qu’il est important d’entendre ces signes, car l’altération du système nerveux reste sur une période très longue après le burn out et une sensibilité accrue au stress s’installe sur le long terme. [0]

2- Troubles émotionnels :

L’épuisement ressenti entraine une perte de contrôle qui peut se manifester par :

  • des peurs,
  • des crises de larmes,
  • des tensions,
  • de l’irritabilité.

3- Déséquilibres physiques :

  • Insomnie ou difficulté à dormir,
  • tensions musculaires avec des crampes,
  • variation du poids (sous poids ou surpoids selon sa physiologie),
  • maux de tête,
  • nausées,
  • vertiges.

4- Effets relationnels :

  • Repli sur soi avec isolement et sensation de ne pas être compris par son entourage.
  • Risque addictif (tabac, alcool, nourriture, jeux vidéo, tranquillisants).
  • Déconnexion des problématiques de son entourage.
  • Baisse de motivation pour son travail, dévalorisation, perte de sens de son travail.

Quand j’ai eu le déclenchement, J’ai été prise de vertiges, de nausées et d’une incapacité à tenir debout.

J’avais atteint le stade ultime de l’épuisement physique et psychique et je me suis écroulée avec incapacité de me relever physiquement pendant 3 semaines.

Je m’étais aussi amaigris de 4kg, ayant cette tendance à manger mes réserves en cas de stress chronique. [0]

Comment sortir du burn out :[0]

La réparation d’un Burn out (SEP) passe par sa reconnaissance en tant que tel, ceci intérieurement mais aussi d’un point de vue professionnelle [4]

Je vous partage ici mon expérience personnelle et professionnelle en tant que naturopathe.

  • Me reposer pour récupérer physiquement de la fatigue.
  • Prendre le temps de dormir, de nettoyer mon corps de toutes les pollutions dues au stress en revoyant mon alimentation et en faisant une cure de detox assez poussée.
  • Pratiquer des bains très chauds pour bruler les toxines. En effet, du fait de l’affaiblissement je n’avais plus de chaleur corporelle, ce qui empêchait de brûler normalement les toxines.
  • Chercher le lien programmant dans mon histoire personnelle pour l’éliminer (en libération émotionnelle, technique énergétique que je pratique pour aider à éliminer les chocs de vie)
  • Comprendre que je n’étais pas victime de mon histoire, ni de la situation présente, mais que j’avais ma part de responsabilité en n’ayant pas confronté mes supérieurs, mais esquivé les coups comme je l’avais fait 26 ans plutôt.
  • Constater que je n’étais pas pour autant en « dépression » car mes envies d’évoluer et de progresser sur mon chemin étaient bien là.
  • Prendre la décision que je n’avais pas prise 26 ans plutôt… couper les ponts et changer radicalement de travail.

J’ai donc quitté mon ancien métier et je suis partie vers ce que la vie m’appelait à mettre en place en développant mon activité de naturopathe et de vous aider depuis 2014.

  • J’ai refusé toute médication chimique pour garder ma lucidité et comprendre dans mon corps et ma psyché les tenants et aboutissants de ce que je vivais.
  • Fait un travail personnel de pardon envers les personnes, aussi bien celles de la situation présente que celle de la situation passée. Ceci pour éliminer toute rancœur ou ressentiments négatifs qui n’auraient fait qu’aggraver l’état de stress et risqué l’état de dépression.

Comme vous le voyez, c’est un processus qui englobe tout votre être intérieur. Soin du corps physique et émotionnel – Mise en action en écoutant son cœur – maitrise de soi et de ses pensées par « reprogrammation intérieure » du mental.

Est-ce que le corps oubli les symptômes du Burn out ?

Il faut comprendre que lorsqu’on a eu un Burn out, pour le corps c’est un nouveau programme qu’il vient d’enregistrer.

Ce programme est que vous êtes capable d’aller à l’épuisement avant de réagir.

Depuis 2014 j’observe un phénomène assez troublant mais qui me rappelle très bien à l’ordre.

Tous les ans au mois de mars (ce qui correspond au mois de l’écroulement de mon corps), je suis prise de vertiges dès que je force trop.

Voici les effets constatés en mars :

2015 et 2016, très prise par la mise en œuvre de mon activité je n’ai pas pris la peine d’être vigilante.

Puis en 2017, un nouvel abus de ma part à la même période a recréé le phénomène à minima heureusement, comme un avertissement.

En 2020, suite au décès de ma sœur en janvier, le phénomène c’est reproduit en mars.

Sur 2022, l’accompagnement en fin de vie de ma belle-mère qui est survenu à cette période m’a demandé beaucoup de prudence.

Et en 2023, l’accompagnement en fin de vie de ma mère là aussi en mars. Les symptômes ont été très violent. Heureusement j’ai veillé à mon équilibre et j’ai surtout alerté mes proches et pris du repos au maximum pour garder l’équilibre. Mais je n’ai pu empêché l’épuisement en mai.

Quand je suis fatiguée, et surtout autour de début mars, je prends le temps de me reposer et de prendre quelques jours de vacances.

Notre corps reste fragile face à la pression après un Burn-out et c’est normal car pour lui, qui ne voit que notre survie, nous avons mis cette vie si précieuse en danger pour des choses qui n’en valaient peut-être pas tant la peine.

Conclusion :

Les symptômes du Burn out ne sont pas à négliger et surtout s’il y a pression de vie ou professionnelle.

Si vous avez déjà été sujet à un Burn out, il est encore plus important de prendre soin de Soi, car quoique l’on fasse, cela a crée une fragilité nerveuse (comme le dérèglement d’un instrument de musique délicat). Il est donc nécessaire d’écouter les signes avant-coureurs et de se mettre dans sa bulle et au repos le temps de récupérer.

[0] notes personnelles : corinne allemoz
[1] rapport de l’académie nationale de médecine publié en février 2016
 [2] encyclopédie médicale
[3] classification de la recherche des études et des statistiques (DARES- rapport Gollac)
[4] déclaration accident de travail avec aide de la CFE-CGC – Déclaration dans le cadre des maladies professionnelles par procédure devant le comité régional de prévention des risques professionnels (CRRMP)
[5] Dr Pierre Jean Thomas Lamotte neurologue et auteur de : la maladie n’est pas un hasard. : https://www.youtube.com/watch?v=UFlFBZf81aw
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Comment améliorer le stress au travail ?

« Ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit. Apprends-leur la danse. »

Proverbe indien

Le stress au travail est devenu un sujet sensible pour beaucoup. Comment améliorer le stress au travail dans un quotidien parfois/souvent perturbant ?

La conjoncture actuelle n’est pas propice à la sérénité …Et encore moins à la motivation au travail.

Augmentation de la productivité avec des délais de plus en plus raccourcis et souvent des moyens supprimés qui élèvent le taux de stress des salariés.

Dans cet article je vous propose quelques pistes pour pouvoir y faire face.

Voyons d’abord quelques chiffres :

44 % des salariés présentent une détresse psychologique en 2023, soit +3% par rapport à 2022. [1]

Et six salariés sur 10 pensent qu’atteindre la retraite en bonne santé est très compromis, voir ne pourront pas travailler jusque-là. [1]

Les femmes seraient plus touchées par le stress que les hommes, notamment en raison de leur condition parfois précaire et de l’inégalité hommes-femmes qui perdure.

Les causes principales évoquées sont : 

  • Une charge de travail trop lourde,
  • Des délais et des consignes ou des exigences clients compliquées à satisfaire,
  • Des objectifs difficiles à atteindre,
  • Un rythme trop soutenu, des incertitudes sur son avenir dans l’entreprise

Au quotidien, une foule d’autres d’événements peut avoir lieu et représenter une source potentielle de stress.

Ce qui va être en rapport avec l’augmentation est très souvent en rapport avec la sensibilité de la personne et la façon de percevoir et d’interpréter les événements vécus.

Une personne sensible, qui se demande toute la journée pourquoi son patron ne lui a pas dit bonjour, et une autre qui ne l’aura même pas remarqué, la réalité est la même, mais sa perception est différente.

Le stress est avant tout une question de ressenti et de perméabilité : il s’insinue s’il a de la place ! Si la peur de ne pas y arriver gouvernent votre quotidien, il y a fort à parier que le stress est omniprésent dans votre vie.

La spirale du stress peut se résumer ainsi : on stresse, ce qui entraine une difficulté à dormir, donc de la fatigue et une diminution de la concentration, donc moins d’efficacité. Avec la fatigue arrive la dévalorisation, puis la déprime ce qui augmente encore plus le stress.

Or, les troubles d’anxiété généralisée peuvent entraîner une dépression ou un burn-out, s’ils ne sont pas traités à temps.

Pour éviter d’en arriver là, il est donc nécessaire d’identifier sous quelle forme le stress se traduit dans son propre organisme et dans sa psyché.

Les signes étant variable d’un individu à l’autre : 

  • Perte ou prise de poids,
  • Hyperactivité
  • Fatigue chronique et insomnie,
  • Tensions musculaires et articulaires
  • Troubles digestifs (souvent dus aux compensations alimentaires pour tenir le coup)

Comment améliorer le stress au travail ? Et surtout quand on est hypersensible ?

Être ancré dans la réalité.

Garder objectivité et sang-froid.

Pour être moins stress, il est donc nécessaire de faire preuve de recul et de revisiter ses idées reçues, croyances limitantes et autres limitations construites par rapport à ces paramètres de perceptions (exigence de perfection, besoin d’être aimé, etc.)

Les clés pour vivre plus sereinement au travail, quand on est sensible au stress ?

1- La règle d’or est l’organisation.

La surcharge de travail arrivant en tête des facteurs de stress pour 64 % des cadres français (source : sondage AFP-ISGP).

Quand il y a surcharge, il y a pression et pour essayer de s’en sortir, le réflexe est de se mettre la « tête dans le guidon ».

Bien souvent, le résultat est contre-productif. Il est donc préférable de s’arrêter quelques minutes et de se poser les bonnes questions.

Est-ce que la tâche en cours est bien la prioritaire ?

Est-ce que ce que je fais aujourd’hui est urgent ou peut attendre un autre jour dans la semaine au profit d’une tâche vraiment urgente ?

Ce temps d’arrêt sera bénéfique, permettra des ajustements éventuels et fera gagner en efficacité… et en sérénité.

2- Avoir une bonne hygiène de vie

Si vous savez que vous avez une faible résistance au stress, il est indispensable d’avoir une bonne hygiène de vie.

Pour tenir le coup, il est tentant de se réfugier dans différentes addictions illusoires.

  • le café,
  • la cigarette,
  • l’alcool
  • Le grignotage (salé ou sucré)

Et souvent plus le stress augmente, plus leur consommation augmente. Je me souviens encore des années où café-clope étaient mes soupapes, sans me rendre compte que cela augmentait ma fatigue !!

La raison ?

Passant par les circuits de la récompense dans le cerveau, ces substances apportent bien-être et apaisement (ou coup de fouet) immédiat.

Pourtant, ce sont des faux amis qui, sur le long terme, agressent et oxydent l’organisme qui sera ainsi moins résistant face au stress et donc aux maladies (rhumes etc…) par baisse du système immunitaire.

Pour remédier à cela :

  • Avoir une alimentation équilibrée

Une alimentation qui vous donne de la vitalité et surtout grâce aux oméga 3 et vitamines, de la sérénité.

  • Octroyez-vous des moments de détente (prendre un bain, lire un livre, se promener, etc.).

Ces moments sont primordiaux quand on vit à 100 à l’heure, pour se retrouver Soi avec Soi.

  • Faites de l’activité physique

Le sport est bénéfique pour lutter contre le stress. Il diminue les tensions, abaisse la pression artérielle élevée en cas de stress et participe à l’équilibre global de l’organisme. Libérant des endorphines, il procure bien-être et délassement. Contrairement aux excitants, il n’a pas d’effet(s) secondaire(s).  

Selon sa personnalité l’activité sportive pratiquée sera « speed » ou « slow ».

Pour les speeds qui ont besoin de se défouler :

  • Course à pied
  • Salle de sport
  • Sports co (badminton – Ping Pong)
  • Natation

Pour les « slow » qui en ont assez de courir :

  • Le Qi Cong
  • Le Tai chi
  • Le yoga

Activités qui permettent de dénouer les tensions musculaires et articulaires et apaisent l’esprit.

Cumuler les deux sortes (speed et slow) est un bon équilibre.

  • Revoir son état d’esprit et ses croyances.

Souvent la perception que nous avons des situations est plus vecteur de stress que la situation en elle-même.

Oui, on peut vous demander une tâche qui vous parait une montagne…Et c’est peut-être le cas.

Et bien, comme en randonnée, faire un pas à la fois et surtout faire Au Mieux…Car à la perfection nul n’est tenu.

  • Relativiser.

C’est toujours facile à dire. Plus complexe à faire en Soi. Mais franchement quelque soit le travail qu’on peut vous demander…Si on vous apprend tout à coup qu’un de vos proches a eu un accident…Est-ce que votre travail, là, dans l’instant sera aussi important que la minute précédente ?

Non bien sur…Et bien relativiser c’est ça. Est-ce que cela est vital!!

3- Stage en gestion du stress

Effectuer un stage en gestion du stress peut être bénéfique.

Cela permet notamment de faire le point sur sa situation, d’apprendre des techniques de relaxation, de réaliser des exercices de respiration mais aussi d’échanger avec d’autres personnes qui sont dans le même cas, ce qui permet de dédramatiser et de briser la solitude, qui a pour effet d’augmenter le stress…

4- Apprendre à dire NON :

Pour certaines personnes, dire « NON » est un vrai défi.

Par gentillesse ou par peur d’être rejeté, le « NON » peut être difficile à prononcer mais cela a souvent des conséquences négatives génératrices de stress :

  • Surcharge de travail anormale,
  • Sentiment d’injustice,
  • Dévalorisation de soi

Pour apprendre à dire « Non », commencez par prendre conscience de toutes les fois où vous dites « oui » par automatisme, alors que votre petite voix intérieure elle dit « non ».

Puis instaurer la réponse différée : si un collègue vous demande quelque chose, dites-lui que vous allez réfléchir à sa demande. Cela vous évitera d’être dans le refus et l’opposition directe.

Au fil des semaines, observez les changements :

  • Votre charge de travail s’allège ?
  • Vous n’êtes plus préposée aux tâches ingrates des autres ?
  • Vous avez arrêté les heures sup’ pour boucler les dossiers des collègues ?
  • Vous êtes sur la bonne voie…

Et si rien n’y fait ?

Si malgré tout :

  • vous n’arrivez plus à faire face,
  • si vous n’arrivez plus à vous détendre,
  • à vous organiser un tant soit peu,
  • à trouver des plages de respiration où des sources de satisfaction dans votre travail,

vous êtes peut-être en proie au burn-out.

Cet état est à prendre au sérieux car plus il s’installe, plus il est difficile de s’en sortir. 

Le repérer ou écouter vos proches qui le verront avant vous est important.

En 2014, quand je me suis écroulée par des mois de pressions où j’ai voulu tenir et tenir encore, je n’ai pas voulu écouter les signes…Bien sensibles dans mon corps pourtant.

L’aide d’un spécialiste, à commencer par son médecin généraliste, est indispensable.

Un arrêt de travail sera prescrit pour permettre à l’organisme et au cerveau de se reposer.

Un temps de repos nécessaire pour faire le point sur ses priorités afin de mieux repartir ensuite.

Puis, se faire accompagner afin de dénouer le nœud des croyances, traumatismes, habitudes et comportements qui augmentent l’hypersensibilité au stress.

Revoir son alimentation dans sa globalité.

Apprendre à respecter son corps dans ses rythmes au lieu de la cadence (cf article temps).

[1] : https://www.leparisien.fr/economie/sante-au-travail-la-detresse-psychologique-augmente-encore-chez-les-salaries-09-03-2023-SLPYA7HL6FHX3FVWK3WAXYNSZA.php
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Etes-vous esclave de la dictature du temps ?

« Que de temps perdu à gagner du temps »

Paul Morand

Y-a-t-il plusieurs temps ?

Y aurait-il plusieurs approches du Temps ? Certaines seraient-elles bénéfiques alors que d’autres seraient néfastes ? D’où vient cet axiome que « le temps, c’est de l’argent » ? [1]

Comment notre rapport au Temps entraine insidieusement une rupture envers notre vraie nature ?

Notre nature est branchée sur les rythmes de notre biologie et non sur la cadence de l’horloge mécanique.

Histoire de l’horloge :[1]

L’horloge mécanique a été inventée en 1656.

Elle a remplacé les chandelles graduées, servant surtout pour connaitre l’heure des prières.

Grâce à l’horloge, l’homme s’est senti libéré en ayant la capacité de gérer son temps.

Organiser ses affaires, puis y mettre un facteur : l’argent…le temps c’est de l’argent…et voilà la société capitaliste et la révolution de l’horloge.

1748 : l’économie commence à dépendre de la cadence de l’horloge.

1884 : création des fuseaux horaires de la planète.

L’heure mondiale est fixée et peu importe le rythme naturel de la planète.

1890 : les débuts des voyages en train obligent à changer d’heure, et il est ainsi crée l’heure du chemin de fer.

En 1976 s’ajoute le changement d’heure à l’automne et au printemps.

Aujourd’hui : Internet libère l’horloge en permettant de faire des achats..à toute heure et ainsi repousser les limites des choses à faire dans un créneau temps donné.

Avec des délais de livraisons en 24h….Ce qui rend la patience de plus en plus difficile, et d’augmenter le besoin de satisfaire les désirs trop vite assouvis.

Ceci a une conséquence directe sur nos temps de sommeil.

En effet, nous dormons 2 heures de moins par jour qu’au 19ème siècle.

Chronos, la cadence chronophage. 

Nous vivons depuis 1 siècle une accélération du temps et cela avec encore plus d’intensité depuis le développement d’internet, où toute question trouve une réponse instantanée.

Quand j’étais enfant (années 70), nous avions une 2CV, il nous fallait pour partir dans le midi, deux jours de voyages (la 2cv contenait 5 personnes, avait la galerie pleine à bloc et une remorque….Et ne pouvait de ce fait dépasser les 50Km/H).

Aujourd’hui, les voitures sont plus puissantes, même si les routes sont limitées en vitesse.

Et entre mon enfance et aujourd’hui, le temps de travail a diminué.

Nous devrions avoir de plus en plus de temps et pourtant le constat est que nous en avons de moins en moins.

Pourquoi ? parce que nous voulons l’optimiser.

C’est oublier Kaïros

Le temps de la qualité où l’idée n’est pas de mettre un maximum de choses dans un minimum de temps. 

Ou de courir pour en gagner ou encore pour garder son timing ou gagner sa compétition. 

Non, kairos est le temps qui prend son temps. 

De prendre le temps de goûter l’immobilisme, le silence et de se rendre compte, tous les sens en alertes que nous sommes simplement vivants. 

D’écouter son cœur battre dans la poitrine, de suivre le chemin de sa respiration, de sentir le vent dans ses cheveux, de regarder le paysage et la beauté du monde, de s’émerveiller du rire d’un enfant. 

Ce temps du rythme qui nous rend la liberté d’être. 

Oui, je dis souvent que je n’ai pas de temps…. Mais peut-être est-ce justement parce que je me donne cette permission de sortir de la cadence de l’horloge et de profiter de ces ins-temps de creux dans le gruyère de mon temps !! 

Comment s’adapter entre Chronos et Kaïros ?

L’indispensable agenda qui bien gérer avec les rythmes de travail et de pause, donne une structure à notre inconscient peureux de ce vide de temps, qu’il assimile à la mort. 

Espaces propices pourtant à la création et à l’imagination. Et qui ouvre d’autres espaces d’où viennent les meilleures inspirations.

Différence entre rythme et cadence ?

Le rythme est une répétition avec des écarts. Ce n’est donc pas une précision et exactitude absolue.

Une danse à 4 temps n’a pas le même rythme, qu’une cohérence cardiaque sur 5 temps.

La cadence est une répétition sans écart. Donc précision en fonction de ce qu’indique l’horloge.

Une horloge a précisément 60 sec/minute.

Un rythme peut avoir 55 sec/minute ou 65 sec/minute.

La cadence va à l’encontre de notre nature qui est faite pour le rythme.

En 1970 un cadre traitait 1000 messages/an

Aujourd’hui il traite 30 000 messages/an.

Ce qui entraine un surmenage sous-estimé et des conséquences directes sur la soi-disant flexibilité du temps.

La liberté du temps ?

Depuis quelques années, il a été mis en place dans beaucoup d’entreprise « les horaires flexibles ».

Cette flexibilité fait croire aux horaires libres et pourtant crée une emprise encore plus grande sur le salarié qui a tendance à travailler plus longtemps.

Pourquoi ?

Parce que notre inconscient a horreur du vide.

En faisant croire que nous avons plus de temps avec la flexibilité des horaires, cela entraine une pression car on remplit ce « vide artificiel » de choses à faire, surestimées par rapport au temps de telle ou telle tâche.

Cette surestimation, va entrainer à son tour un surinvestissement ou de la culpabilité si on ne remplit pas ce vide.

Et l’absence de cadre horaire va induire des sentiments de redevabilité ou de culpabilité si on part avant d’autres collègues par exemple.

La conséquence étant l’épuisement, la démotivation, le burn out.

Qu’est ce qui nous vole notre temps ?

Nous-même. Car nous ne sommes pas prêts à renoncer à tout ce qu’on peut faire, surtout dans une société qui tend vers l’expansion et non la réduction.

Beaucoup de gens se culpabilisant de prendre une pause, vont utiliser une addiction pour se la permettre (la pause cigarette a été une des miennes pendant bien des années).

Cela peut être d’aller fumer (pause en faisant quelque chose d’accepter socialement), ou de prendre un café.

Toutefois, ces mêmes pauses au lieu d’être des temps hors du temps, se retrouvent à leur tour sous une autre addiction …. Les messages sur les portables.

Ces pauses artificielles empêchent elles aussi des occupations qui bloquent le fait d’être juste présent à ce temps de l’instant présent.

Horloge interne ?

Il existe pourtant un autre temps que celui de l’horloge…Le temps des rythmes naturels.

Ce temps naturel est le propre de notre corps qui fonctionne selon des rythmes qui lui sont nécessaire à son bon fonctionnement.

Par exemple, vous avez peut-être remarqué que même si vous voulez faire une grasse matinée, vous allez vous réveiller à une certaine heure qui est à peu près toujours la même.

Si on ne respecte pas son temps de sommeil et qu’on s’éloigne de son rythme naturel alors on prend le risque d’augmenter le burn out ou les infarctus.

Le corps n’a pas d’horloge. Il a un rythme.

Un rythme est un temps occupé, séparé par des espaces de rien.

Contrer la flexibilité du temps :

Ces espaces de riens sont les trous du gruyère. Plus d’écarts et d’élasticité entre deux tâches.

Pour que la flexibilité soit supportable, il est nécessaire de créer des « rituels » d’ancrages pour notre corps dans sa globalité.

Ces rituels de rien (les trous de l’emmental) sont des espaces où vous permettez à votre corps de se poser réellement.

Cela peut être aussi des pratiques qui calme le flot des pensées comme :

  • La méditation
  • Le tai chi chuan
  • Le qi cong
  • La relaxation.

Ces pratiques permettent de regagner de l’énergie, de se connecter à la slow attitude et de redonner une densification au temps.

Également des pauses siestes de 10 à 20 minutes.

Ces siestes ont le grand intérêt, pour que le corps assimile ce qu’il a fait le moment juste avant et de libérer de la place dans la circulation neuronale et ainsi permettre une meilleure attention et concentration à la reprise de l’activité.

Toutes les heures se poser 1 à 2 minutes, juste en fermant les yeux et gouter ce bonheur simple et gratuit du temps pour soi.

Travailler en fonction de ses rythmes propres.

Certain-es sont plus du matin et d’autres du soir. Utiliser ce potentiel personnel pour travailler en fonction de son rythme biologique, en demandant à commencer plus tôt ou plus tard en fonction de son rythme et de finir plus ou moins tôt le soir par exemple.

Conclusion :

Alors vivre en cadence avec le tic-tac ? ou prendre le temps de rien en y mettant un PLEIN de présence à Soi ?

Un temps sans penser, sans s’agiter inutilement.

Juste écouter son corps, sa respiration, regarder le monde qui nous entoure, écouter les oiseaux, câliner un enfant, serrer un arbre dans ses bras et sentir son écorce contre soi.

Gouter la saveur de sa salive.

Un temps à ÊTRE, garant de notre santé globale, tant physique, émotionnelle que psychique.

[1] : article librement inspiré d’un article sur le temps de HYM.MEDIA tiré du « Courrier international » N° 1370, du 02 au 08 février 2017, interview de Karl Heinz Geissler, chercheur en Temps, professeur en pédagogie économique. Co-fondateur en 2002 de la « Société Allemande pour une politique du Temps » qui milite pour une approche consciente du Temps, il dirige aussi un institut de conseil en Temps et a écrit une douzaine de livres sur notre rapport au Temps, tous inédits en Français.      Par Laurent Fendt
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Alimentation Corps psychique

Et si vous étiez orthoréxiques ?

  • Vous vous méfiez des produits industriels ?
  • Vous êtes réticents à consommer des OGM ?
  • Vous avez choisi une alimentation raisonnée, limitant votre consommation de sucre, de sel, d’alcool ou de produits laitiers ?

Vous ne le saviez pas, vous souffrez peut être d’orthorexie !

Quand ​j’ai commencé à m’interresser à la naturopathie et que j’ai enlevé de mon alimentation ce qui avait un impact douloureux sur mes intestins, j’ai perturbé mon entourage.

En effet, certain-es ont cru que je ne mangeais plus comme eux (l’alimentation et la relation sont étroitement liés)​.

Mon conjoint avait beau les rassurés, la suspicion était là. Et disons la peur que je veuille les convaincre d’en faire autant.​

Malheureusement, ce ressenti de notre entourage est ce qui peut arriver quand on part dans l’extrémisme alimentaire.​​​​
Qu’est ce que l’orthorexie ?

L’orthorexie est une récente maladie mentale, popularisée par le psychiatre Steve Bratman à partir de 1997.

L’orthorexie, du grec orthos (correct) et orexis (appétit), se définit comme un trouble des conduites alimentaires qui se caractérise par une obsession sur la consommation d’une nourriture saine.

L’orthorexique n’est pas focalisé sur la quantité mais sur la qualité.

L’orthorexique est en effet obsédé par son idéal d’alimentation saine.

Il suit des règles alimentaires très strictes : réduction de la consommation de sel, de sucre, de matières grasses, d’additifs alimentaires chimiques, etc…

Ces règles alimentaires, poussées à l’extrême (orthorexie nerveuse), pourraient conduire à un isolement social : éloignement de la famille, des amis, qui eux continuent d’avoir une alimentation « malsaine ».

En quelque sorte, vouloir manger sain, ce n’est pas forcément sain !

Manger sain, une obsession ?

L’orthorexique est avant tout à la recherche d’un régime équilibré, d’une pureté corporelle.

C’est grave docteur ?

Il est important de notifier que la psychiatrie moderne n’a de cesse d’inventer de nouvelles pathologies.

Dans le but de cataloguer tout comportement « déviant », elle n’a donc pas hésité à ajouter l’orthorexie à son catalogue des maladies mentales.

Au-delà de certains cas extrêmes, vouloir manger sain est une réponse légitime au lobby agroalimentaire qui nous impose ses produits chimiques au détriment de notre propre santé et de celle de la planète.

Plus qu’une pathologie, l’orthorexie est avant tout une prise de conscience.
Résumons.
Nous avons donc d’un côté, la norme : manger industriel et son lot de produits chimiques.

De l’autre : faire le choix d’une alimentation saine et naturelle.

« Ce n’est pas un gage de bonne santé que d’être bien intégré dans une société malade. »
Jiddu Krishnamurti

Pour vous aider à vous y retrouver, vous pouvez télécharge un petit test :
Êtes-vous orthorexique.

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Corps émotionnel Corps psychique

Quelles sont les habitudes sournoises qui augmentent le stress et les troubles anxieux ?

« Même si tu avances lentement, tu es toujours plus rapide que celle qui reste sur son canapé. »

Inconnu

Le stress et l’anxiété peuvent trouver leur cause dans la sédentarité.

La sédentarité, concerne plus de 70% de la population qui passe plus de huit heures assis chaque jour.

Et 95% des Français seraient menacé par une vie trop sédentaire.

Avec l’augmentation du télétravail et donc des temps de transports en moins, la sédentarité ne va que croitre au fil du temps avec toutes les conséquences sur la santé.

Un mode de vie sédentaire :

La sédentarité n’a jamais été synonyme de bonne santé.

On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Mais il n’y a pas que ça.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Des spécialistes ont analysé comment l’activité physique et les comportements sédentaires sont liés à la santé mentale et comment leurs changements influencent la façon dont les gens pensent, ressentent et perçoivent le monde. Et les résultats sont éloquents…

Santé mentale :

Le manque d’activité physique augmente les risques de dépression.

Comme nous l’explique le docteur Tchaïkovski, « la sédentarité favorise la survenue de troubles du sommeil mais aussi de dépression ou d’anxiété »

Le télétravail réduit encore l’activité physique de 32% ce qui tend à accroitre le stress, l’anxiété et les dépressions.

Rester assis·e, une habitude sournoise :

L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens

Des solutions simples :

Une méta-analyse portant sur 40 études indique que l’activité physique régulière favorise une meilleure gestion du stress et une diminution de l’anxiété. Les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien que les personnes moins actives.

J’ai pu faire ce constat moi-même lors du confinement, où le fait de ne pouvoir bouger à ma guise avait fait augmenter une nervosité depuis longtemps disparue dans ma vie.

Pour pallier à cet état, j’avais donc mis en place une séance de course à pied quotidienne autour de chez moi, en plus des séances d’étirements et de relaxation.

Si vous travaillez assis-e :

  • Toutes les heures (en mettant un minuteur), levez-vous, étirez-vous et marchez en sautant sur place.
  • Buvez régulièrement
  • Si vous le pouvez allez prendre l’air à la fenêtre où faites comme les fumeurs, allez, vous aérer !! Et oui, le fait de fumer oblige à bouger, … Alors si heureusement vous ne fumez pas, allez, vous aussi prendre l’air.
  • A cela, bien sûr, ajoutez une à deux séances de sport par semaine qui mette votre corps en mouvement.

Conclusion :

En cas de vie sédentaire et quelque soit votre vie (travail, domicile, retraite), penser à bouger, à s’aérer et s’hydrater améliorera sensiblement les troubles de l’humeur, le stress et l’anxiété.

https://www.grazia.fr/lifestyle/sport/teletravail-voici-combien-de-temps-vous-devriez-faire-du-sport-par-jour-pour-rester-en-bonne-sante-selon-les-scientifiques-94538.html#item=1
https://www.marieclaire.fr/sedentarite-dangers-sante,1365080.asp#:~:text=Les%20cons%C3%A9quences%20de%20l’inactivit%C3%A9,d%C3%A9pression%20ou%20d’anxi%C3%A9t%C3%A9%22.
https://blogue.physioextra.ca/fr/les-bienfaits-de-lexercice-sur-la-sante-mentale
https://www.limousin-sport-sante.fr/L-ACTIVITE-PHYSIQUE-et-LA-SEDENTARITE

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Corps psychique Corps spirituel

Octobre Rose : Et si on agissait avant la survenue du cancer ?

« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie. »

Citation de Maxalexis ; Le fleuve de la vie (2014)

Octobre Rose

Tous les ans octobre prend la couleur rose afin de lutter contre le cancer du sein.

Au cours de mes 30 ans de carrière en tant que manipulatrice en radiologie médicale, j’ai eu l’occasion de réaliser environ 1000 mammographies. 

Pour chacune d’elle il y avait un questionnaire fait aux patientes. 

Au fil des années et avec mon intérêt pour les médecines alternatives et holistiques, j’ai pris le temps de poser quelques questions supplémentaires et de tenir (pour moi), des statistiques sur les liens entre le développement des cancers du sein et l’histoire de vie des patientes.

Ce que j’ai constaté, c’est le lien dans 85 à 90% du temps entre un choc émotionnel et la découverte du cancer.

Ces chocs contrairement à ce que l’on pourrait croire n’étaient pas nécessairement des événements de vie désagréable. 

J’ai certes relevé :

  • les divorces,
  • deuil du conjoint,
  • départ des enfants ou
  • maladie d’un enfant ou petit enfant. 
  • Mais aussi le fait de marier sa fille ou de devenir grand-mère.

Pourquoi certaines personnes dans ces situations développent un cancer et pas d’autres ?

Je ne saurais répondre à cette question qui reste aussi sans réponse de la part de la médecine. 

Par contre, le progrès est justement l’acceptation sur le plan médical de la cause émotionnelle qui a pendant très longtemps été rejetée. 

Cette cause peut aussi remontée à l’histoire de la petite enfance et dans le lien mère/enfant… C’est ce qui ressort des personnes présentant un cancer du sein et venues faire un suivi en plus de leurs soins médicaux. 

Important de libérer ces chocs qui ont créés une empreinte dans les cellules et qui active à plus ou moins long terme la « mal à dit ». 

Que nous dit le décodage biologique ? [1]

Grand stress pour l’intégrité du nid (foyer) en rapport avec les enfants ou le conjoint en fonction du côté.

Au sens figuré, le sein est le cœur, la partie intérieure et intime d’une chose. Le nid du petit.

Il représente la chaleur, l’affection, l’amour maternel.

Les pathologies des seins touchent prioritairement les mamans « super women » pour leurs enfants en voulant tout leur donner pour être une parfaite bonne mère.

Apparait quand le lâcher prise s’opère.

et la bioanalogie ? [2]

La fonction première du sein est de nourrir la descendance.

La peur et le stress envers ses enfants entraine un stress qui augmente la masse pour mieux nourrir.

En fonction de la localisation :

  • Invitation à intégrer que ce n’est pas ce que je FAIS pour mes enfants qui est nourrissant, mais de ce que je SUIS.
  • Invitation à cesser de vouloir un lien pour « nourri » l’autre.

Ce qui veut dire que le cancer survient APRES que le choc ou le comportement s’arrête. D’où l’intérêt de comprendre et de libérer émotionnellement pour éviter ce déclenchement.

Quelles autres causes possibles sont explorées en naturopathie ?

Sur le plan physique :

Les cycles menstruels, eux même en lien avec les émotions mais également l’alimentation. 

Le fait d’avoir pris un contraceptif oral très jeune. Ce qui est le cas des femmes qui avaient 16 ou 17 ans dans les années 80, où l’amour libre était associée à cette liberté de la femme sans risque de grossesse. 

Sur le plan émotionnel :

Les chocs en rapport avec la maternité et le couple. Et le lien entre la mère et l’enfant. Donc en tant qu’enfant (séquelle de traumatisme) ou en tant que mère (en rapport avec son ou ses enfants).

Quels aliments éviter quand on souffre d’un cancer du sein ?

Lorsqu’un cancer du sein est là où que les cycles sont perturbés, il est important de faire attention à tous les aliments pouvant augmenter les troubles. 

Aliments dit œstrogènes like. 

  • Comme le soja,
  • les graines de lins,
  • ou la sauge. 

Conclusion :

S’occuper de Soi, comprendre ses fonctionnements, sortir des traumatismes de vie de son histoire personnelle, arrêter de reproduire toujours les mêmes comportements, vivre enfin en paix à l’intérieur et la joie au cœur.

C’est le chemin que j’ai décidé de suivre AVANT de sombrer dans une maladie au delà des douleurs chroniques (physiques et émotionnelles) que je supportais depuis de longues années.

Le fruit de cette expérience de vie, des formations que j’ai suivi me permet aujourd’hui de vous apporter cette aide que j’ai reçu.

Et même si la « mal à dit » est là, il n’est pas trop tard pour entamer le chemin du mieux être.


Voilà bon octobre rose et toute ma compassion à vous toutes, femmes qui avez traversé ou qui traversez cette épreuve de vie.


Souhaitant que cet article vous ait aidé d’une certaine façon.

[1] : Biodico de Bernard Tihon – [2] : Bioanalogie de Jean Philippe Brébion
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Alimentation Corps émotionnel

Sucre et addiction

Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n’adoucit plus.

Proverbe chinois

En 30 ans la consommation de sucre a augmenté de 46 % dans le monde.

Qu’est-ce qui nous fait consommer autant de sucre ?

Le sucre est tout d’abord associé au plaisir gustatif.

Avec la chasse au gras dans les années 80 pour lutter contre le développement des maladies cardio-vasculaires, les produits se sont allégés en gras mais enrichi en sucre.

Il s’en est suivie une explosion de l’obésité

Le sucre est-il vraiment aussi addictif que la cocaïne ?

Et bien oui, il agit sur les mêmes circuits notamment ceux de la sécrétion de dopamine.

La dopamine stimule le circuit de la récompense et donc du plaisir.

Notre cerveau est friand de dopamine pour son bon fonctionnement.

Il cherche donc toutes les solutions pour en obtenir et manger plaisir en est une.

Quand nous consommons trop de sucre nous entraînons un dérèglement de la sécrétion de dopamine.

Ce qui a pour résultat, la résistance à la leptine (hormone de la satiété) et à l’insuline. 

Quand nous mangeons normalement, la leptine provoque un arrêt de la dopamine.

Ce qui amène une satiété, donc moins envie de continuer à manger un aliment qui nous ferait plaisir. 

Or le sucre prend le contrôle de ce système de récompense et cela peut se traduire par des envies irrépressibles de produits sucrés. 

Chez les enfants obèses il a été constater que leur système de récompense alimentaire est plus développé ce qui les prédisposerait à ressentir de fortes envies de sucre. 

Une autre hormone entre en jeu dans les mécanismes d’addiction au sucre, c’est la sérotonine. 

Cette hormone améliore le moral et la consommation de sucre stimule la production de sérotonine ce qui contribue à la sensation de bien-être. 

Cela amène une meilleure énergie, nous rend plus sociable et moins triste. 

Notre cerveau et notre corps ont besoin de glucose le carburant, et la sensation de plaisir nous amène à le rechercher. 

C’est un mécanisme de survie.

Quelle est l’influence du sucre sur le contrôle de l’appétit ? 

L’excès de fructose que l’on trouve dans les sodas peut créer indirectement une résistance à la leptine hormone de satiété. 

Le fructose est également le sucre des fruits.

Toutefois quand nous consommons des fruits entiers, la sécrétion de leptine se fait normalement. 

Il faut comprendre que le sucre et les corps gras sont moins rassasiant que les protéines et les fibres.

Or ces dernières sont plus présentes dans les vrais aliment peu transformés.

Alors que les sucres et matières grasses se retrouvent en grande quantité dans les produits industriel ou soda. 

Nous avons tous remarqué que nous pouvons manger des bonbons ou des chips sans pouvoir s’arrêter même si l’on n’a plus faim. 

Conclusion :

Plus nous consommons une alimentation vraie et naturelle, non transformée, moins l’envie de manger sucré s’impose et par conséquent moins le risque d’addiction arrive. 

Si malgré une alimentation équilibrée, naturelle et variée, une addiction au sucre s’installe, il est important de chercher quelle en est la source émotionnelle. 

Réf Anthony fardet :  ingénieur agronome spécialisé dans la science des aliments et la nutrition.
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Emotions

Hypersensible ? Un test pour le savoir.

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire

Gustave Flaubert

Hypersensibilité qu’est-ce que c’est ?

L’hypersensibilité n’est autre chose qu’une sensibilité plus exacerbée que la moyenne.

Elle peut être à l’origine d’un dérèglement du système ortho et para sympathique, sans pour autant avoir un rapport avec une problématique « psychiatrique ».

Selon les statistiques, entre environ 15 et 20% de la population mondiale en est touchée.

L’hypersensibilité est en rapport avec une véritable susceptibilité à des stimuli d’ordre sensorielle (bruits, odeurs, lumière, etc), ou émotif.

Qualifiée d’une éponge émotionnelle, cette personne est souvent dépassée par l’intensité de ses émotions. Néanmoins, elle se voit dotée de qualités et aptitudes très précieuses, comme l’empathie, l’intuition, la créativité, la capacité à résoudre des problèmes, etc.

Apprendre à la reconnaître et gérer les émotions, l’hypersensibilité pourrait être un véritable don naturel.

L’hypersensibilité comme trait personnel a fait l’objet d’études au début des années 90 par le psychologue Elaine Aron. On peut citer à titre d’exemple le célèbre Ces gens qui ont peur d’avoir peur. écrit par elle.

Comment savoir si on est hypersensible – test :

Dr. Aron a également contribué au diagnostic de l’hypersensibilité en élaborant un test de 25 questions/affirmations, lesquelles servent à diagnostiquer une personne sensible.

Vous pouvez le découvrir ci-dessous. Si vous répondez par Oui à la majorité, vous pourriez considérer ceci comme un signe de votre hypersensibilité.

  • Je suis fort sensible à des stimuli sensoriels intenses.
  • Je suis conscient des nuances subtiles de mon environnement.
  • Je suis affecté par l’humeur des autres.
  • Je suis très sensible à la douleur.
  • Durant les journées chargées, j’ai besoin de me retirer dans mon lit, à l’intérieur d’une pièce sobre ou autre endroit intimiste, de façon à pouvoir me soulager de la stimulation.
  • Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
  • Je suis facilement agressé par des lumières vives, odeurs fortes, tissus grossiers ou des sirènes approchantes.
  • J’ai une vie intérieure riche et complexe.
  • Les bruits forts me dérangent.
  • Je suis souvent profondément touché par les arts ou la musique.
  • Parfois, mon système nerveux s’épuise à tel point que j’ai besoin de m’isoler.
  • Je suis quelqu’un de consciencieux.
  • Je sursaute facilement.
  • Je m’énerve lorsque j’ai plusieurs choses à faire en peu de temps.
  • Lorsque les gens se sentent mal à l’aise dans un environnement physique, j’anticipe ce qui doit être fait, afin d’améliorer leur confort (changer l’éclairage/ le siège, etc.)
  • Je suis agacé lorsqu’on me fait faire trop de choses à la fois.
  • Je fais tout mon possible pour éviter de commettre des erreurs ou de manquer à mes engagements.
  • J’essaye d’éviter les films/émissions violents.
  • Je deviens agité lorsque plusieurs choses se passent autour de moi.
  • La faim me fait perdre la tête et perturbe ma concentration ou humeur.
  • Les changements dans ma vie me secouent.
  • Je remarque et apprécie les goûts, les odeurs, les sons ou les œuvres d’art fins et délicats.
  • J’organise ma vie, de façon à éviter les situations perturbantes et accablantes.
  • Lorsque je dois rivaliser avec d’autres personnes ou être observé pendant l’exécution d’une tâche, je deviens si nerveux et tremblant que je m’en tire beaucoup moins bien que je ne l’aurais fait autrement.
  • Quand j’étais enfant, mes parents et/ou mes professeurs semblaient me considérer comme sensible et timide.

Symptômes de l’hypersensibilité

Voici également une liste de symptômes et de caractéristiques propres à la personne hypersensible pour mieux détailler son comportement.

Les traits les plus communs d’une personne hypersensible

Vous êtes très empathique

Les personnes hypersensibles possèdent une grande capacité à ressentir les sentiments, les besoins, les insécurités des autres. La science a même prouvé que ce type de personnes ont des neurones miroirs plus actifs, lesquels sont responsables de la compréhension des émotions des autres. 

L’inconvénient à cette disposition à comprendre les gens autour, emmènerait parfois à faire s’oublier pour les autres.

Vous aimez à la réflexion

Pareil à toute personne hypersensible, vous fonctionnez mieux lorsque vous avez le temps et l’espace de réfléchir avant de répondre. Vous saisissez les nuances et vous êtes capable de faire des liens et de déchiffrer des informations complexes.

Les hypersensibles ont tendance à réagir plus vigoureusement à des situations variées. La puissance de ces états affectifs fait souvent croire la personne sensible qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. Ceci mène à un retrait et à de longues années passées à nier ces sentiments sans voir les bénéfices.

Lorsque trop pressé, vous bloquez

L’approche d’une date limite pour l’exécution d’un projet est la fin du monde pour vous.

Si vous trouvez ces situations trop accablantes, essayez de mieux gérer votre temps, afin d’éviter une surstimulation.

Vous êtes à l’aise dans votre tête

Le monde intérieur des hypersensibles est très riche et vibrant. Ces personnes font alors preuve d’originalité et sont dotées d’une pensée extrêmement créative.

En même temps, cette même qualité vous pousse à trop réfléchir et analyser ce qui arrive autour de vous. De là, une tendance à l’autocritique impitoyable.

Les critiques vous blessent

Les hypersensibles sont également très susceptibles à des commentaires négatifs à leur propos. Dans le but d’éviter les critiques, ils s’infligeraient de travailler jusqu’à l’épuisement.

Vous êtes de nature indécise

Eh oui, la personne hypersensible a du mal à prendre des décisions, de peur de se tromper. Mais encore, puisqu’elle est bien consciente des conséquences que ses décisions pourraient avoir sur les autres, de même que la façon dont elles peuvent être perçues.

Vous êtes sensible aux détails

Vous avez le sens aigu du détail et vous remarquez même le plus infime changement dans une situation ou une personne. Ceci vous rend notamment très perspicace et soucieux aux problèmes des autres.

Du coup, vous vous liez vraiment facilement d’amitiés. Attention pourtant car parfois, votre méticulosité pourrait tourner en perfectionnisme excessif.

Vous respirez la gentillesse

Ce n’est pas rare pour vous de recevoir des compliments pour votre gentillesse, courtoisie et votre conscience morale.

Néanmoins, vous vous faites facilement irriter par des collègues « difficiles » qui ne partagent pas les mêmes traits ou valeurs.

Vous aimez trouver des solutions aux problèmes

Votre dévouement et engagement vous font un excellent membre de l’équipe.

Attentifs à leur environnement, les hypersensibles sont capables de détecter et gérer des conflits, d’atténuer des problèmes et d’identifier de nouvelles opportunités.

Vous pleurez facilement

Les personnes hypersensibles sont assez susceptibles et trouvent leurs limites aisément dépassées.

Le plus souvent, l’épuisement émotionnel se manifeste sous forme de larmes. Il est très important de savoir que même si vous êtes capable de gérer vos émotions efficacement, il ne faut pas avoir honte de lâcher quelques larmes de temps en temps.

Vous préférez travailler seul-e

Les personnes hypersensibles ont de l’attrait naturel pour les environnements de travail où ils peuvent contrôler les stimuli externes – calme, luminosité, désencombrement de l’espace de travail. Elles préfèrent alors travailler à domicile plutôt qu’à l’intérieur d’un bureau à aire ouverte.

Vous cherchez un sens

Les hypersensibles sont motivés par des facteurs intrinsèques (comme le fait de trouver du plaisir dans leur travail) plutôt que des facteurs externes (comme l’argent et le prestige). Vous êtes le type de personne qui recherche son véritable vocation, plutôt que d’accepter un emploi uniquement pour le salaire.

Inspiré d’un texte de Gabrielle Lambert