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Bien-être physique et mental : L’importance des rituels pour la santé

Et si les rituels étaient indispensables à notre santé physique et mental ?

Les rituels sont-ils bons pour la santé ?

Bien que l’on n’en soit pas toujours conscient notre vie est jalonnée de rituels.

Et s’ils étaient indispensables à notre bien-être physique et mental ?

Ainsi, les rituels jouent un rôle souvent méconnu dans notre vie quotidienne. Ils se manifestent sous diverses formes dans les habitudes quotidiennes ou les moments que nous créons pour enrichir notre existence.

Cependant, ils prennent racine dès notre enfance, à travers des jeux, des gestes réconfortants ou des traditions familiales et religieuses.

C’est pourquoi, en grandissant, bon nombre d’entre nous délaissent ces pratiques ou les exécutent sans y penser.

Enfin, dans une société occidentale où la signification se perd, le sens sacré des rituels peut redonner vie à nos cœurs.

Les rituels occupent une place cruciale dans nos vies, favorisant la santé physique et mentale, en contribuant à l’évolution de l’humanité.

Egalement, ils trouvent aussi leur sens dans la préservation de la Terre.

Il est essentiel de distinguer rite et rituel.

Les rites sont des pratiques établies par l’ordre, qu’il soit religieux, traditionnel ou familial. Or, les rituels en sont l’exécution, trouvant leur origine dans le mot « rituales libri », le livre des rites.

« Le rituel est une mise en scène consciente du rite. Il est chargé de symbolisme et, de ce fait, il constitue un langage plein de sens. Ce langage est nécessaire pour passer de l’individuel au collectif, tout en préservant l’essence du rite »(1).

Tout aspect de l’humanité est un « langage » en soi. Et, les rituels en sont un exemple concret, imprégné de culture, de société, d’archétypes et de significations pour l’inconscient.

Par ailleurs, là où les repères se dissipent et de nouveaux besoins émergent, les pratiques rituelles peuvent contribuer à notre vie spirituelle contemporaine, même sans adhérer à des croyances religieuses spécifiques. (2)

Ainsi, les rituels que nous pouvons instaurer sont des outils bienfaisants pour nos liens sociaux dans une société en constante transformation.

Un peu d’histoire

C’est pourquoi, l’histoire révèle que depuis toujours, les êtres humains ont cherché à expliquer leurs origines, le cosmos, les mystères de la vie, de la mort et de la nature en se raccrochant à des rituels et à des croyances.

« Les rites et les rituels relient les êtres humains autour de compréhensions, de représentations et d’intentions partagées. De ce fait, ils apaisent et ils soudent les communautés humaines. Ils constituent le socle sur lequel naissent et croissent les civilisations. Relier c’est religare en latin. Ainsi, par nécessité biologique, les rites et les rituels ont participé à l’apparition des grandes religions »(1),

Cependant, les rituels ont aussi une dimension laïque, s’exprimant par les commémorations, des nominations ou des événements sociaux.

Ainsi, les rituels sacralisent des valeurs, appartiennent à une identité collective et contribuent au maintien d’une société stable et harmonieuse.

Même à un niveau plus intime, nous pouvons créer des rituels à travers des anniversaires, des repas en famille. Ces moments sont propices à la joie, à la proximité entre les individus et à la communion. Les rituels confèrent à nos actions quotidiennes un aspect répétitif, et leur absence peut générer un sentiment de malaise.

Dans la société actuelle, les rituels sont éclipsés par leur association à la religion, ce qui dissuade leur pratique. Ils sont également affectés par les « rituels de consommation » equi en affectent la signification et le caractère sacré.

Les rituels contemporains

Malgré ces obstacles, de nombreux rituels persistants, apportant un bien-être physique grâce à divers facteurs.

Certains rituels sont méconnus, tels que les concerts, les événements sportifs, les carnavals ou la gay pride.

En effet, des groupes, comme les adeptes du CrossFit aux États-Unis, intègrent des rituels dans des moments clés de la vie. Allant jusqu’à célébrer les mariages et les funérailles. De même, des communautés artistiques ritualisent l’adhésion à travers des épreuves diverses.

« L’étude de ces communautés m’a appris que nous construisons aujourd’hui des vies de sens et de connexion. Toutefois l’improvisation au fur et à mesure a ses limites. Nous avons besoin d’aide pour ancrer et enrichir ces pratiques »(3)).

Pourquoi créons-nous des rituels sans en avoir toujours conscience ? Quelle est l’importance de renouer avec le sacré ?

Les rituels ont survécu à travers les siècles parce qu’ils offrent bien plus qu’une simple réponse à nos besoins de sens. Ils répondent à une multitude de besoins humains, individuels et sociaux. Ils apaisent, renforcent le sentiment d’appartenance à une communauté, et maintiennent l’harmonie au sein d’un groupe uni.

Répondre à des besoins


La pratique des rituels répondent à un grand nombre de besoins essentiels humains, qu’ils soient individuels ou sociaux.

Les rituels apaisent, aident à se sentir en confiance au sein d’un groupe et une harmonie, ce qui est rassurant.

« Besoin de sacraliser des moments de vie, des événements marquants, des personnes inspirantes, des valeurs essentielles »(1). Mais aussi « besoin de se souvenir, de commémorer. Besoin de marquer et de célébrer des changements d’âge, de statut ou d’état », ou moyens de révéler son appartenance. De briser l’isolement social, de répondre à un besoin de connexion en renforçant son lien aux autres.

Les rituels peuvent également contribuer à prévenir la surpression émotionnelle, entraînant ainsi les compensations néfastes. Par exemple, des rituels de soulagement du stress peuvent aider à comprendre et à résoudre les besoins sous-jacents de manière plus saine.

Le regard de la science dans l’observation des rituels ?

La science apporte également des éclairages sur les bienfaits physiologiques des rituels.

Lorsque nous ressentons de l’inquiétude, un danger ou un sentiment profond d’insécurité, notre cortex cingulaire antérieur s’active et provoque une réaction en chaîne.

Les amygdales cérébrales génèrent des signaux d’alerte qui se manifestent par de l’anxiété.

« les glandes surrénales sont alors stimulées, ce qui a pour effet d’augmenter la sécrétion de cortisol et de noradrénaline, deux hormones qui participent à la réaction de stress et préparent le corps à se défendre face aux manques de prédictibilité de l’environnement »(1), et « lorsque le cortex cingulaire antérieur s’active, il est urgent de l’apaiser ».

Les rituels offrent un cadre structuré, répétitif et social, caractérisé par les niveaux de stress et activant des mécanismes de relaxation. Ceci favorisant ainsi le bien-être.

Enfin, les rituels de santé, jouent un rôle essentiel dans la préservation de notre équilibre physique.

La régularité de ces habitudes renforce notre corps et stimule notre esprit. Cela favorise l’adaptation à des stress contrôlés, conformément à la loi de l’hormèse.

« Selon la loi de l’hormèse, lorsque le corps est exposé à un stress intense mais progressif dans un environnement contrôlé, avec un repos suffisant, il s’adapte et progresse. À l’inverse, en restant dans un confort permanent, le corps et le mental régressent »(5)

Par exemple, prendre des bains glacés dans un cadre rituel précis renforce le système immunitaire et réduit les maladies inflammatoires.

De nombreuses routines sont ainsi conseillées du lever jusqu’au coucher. En passant par les repas et les moments d’activité physique ou de méditation ; les assimiler au quotidien est source d’équilibre.




Se relier aux traditions et en créer de nouvelles


Une forme de ralentissement, avec un temps de silence et de recueillement intérieur apporte un sentiment de deconnexion.

Ces temps qui peuvent être de 1 à 5 minutes où le temps d’une journée pour Soi, sont des temps d’équilibre et de santé.

« pour créer un lien avec nous-mêmes, nous permettant de nous reposer des autres. Pour certaines personnes, ce moment est leur bain du dimanche soir. Pour d’autres, il s’agit d’un long jogging solitaire »(2).

Cela permet à la fois de créer du sens pour nous, mais aussi d’une manière plus subtile, de se relier à un champ énergétique.

Finalement, c’est la pratique qui crée le chemin de compréhension. Les rituels s’inscrivent dans la matière de nos étapes spirituelles comme autant de balises éclairantes.

En ces temps difficiles, ils sont efficaces énergétiquement et créent un réenchantement, en passant par notre « petit » monde personnel. Et, telle la rivière, avec nos cellules emplies de joie et d’espoir, va rejoindre l’océan du monde.

Conseils pour créer ses rituels


Les rituels sont des points d’ancrage qui marque des temps de vie ou des pauses nécessaires.

Ils peuvent être :

  • des symboles,
  • des prières,
  • des mantras,
  • des mandalas,
  • des temps créatifs qui donne un sens.
  • Temps de méditation
  • Réunion familiale ou entre amis pour des évènements précis
  • Des moments d’écriture introspective
  • Des retraites

Instaurer ces temps de rituels c’est permettre à la physiologie de nos cellules de trouver un équilibre.

Et ainsi de vivre avec un alignement du corps et de l’esprit.

Sources :
(1) Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain, Thierry Janssen, éd. Guy Trédaniel, 2023.
(2) Casper Ter Kuile enseignat. enseignant-chercheur à Harvard, spécialisé dans les rituels.
(3) Ludovic Richer: historien des rites
(4) Pierre-Yves Albrecht : anthropologie et thérapeute
(5) Dounia Valentie et Jérôme Boulenger « alchimistes du vivant », auteurs d’un livre sur les rituels de santé(3),

Article inspiré de :

https://www.inexplore.com/articles/rituels-bons-sante-indispensable-reenchanter-vie-bienfaits-traditions-reliance-intention-culture-pratique?actId=ebwp0YMB8s2xYgJQKFrKJ9UcvuQDVN7alUaprjO3SW_VhkhoadmwrAvxVOoF3gE_&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=503149
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Corps émotionnel Corps spirituel

10 facteurs de santé sérénité

Il faut apprendre la sérénité au milieu de l’activité, et être vibrante de vie au repos.

Gandhi

I- Avoir une bonne hygiène alimentairealimentation sérénité

Une alimentation saine est une alimentation équilibrée, mesurée, variée, et naturelle apporte la sérénité.

Equilibrée dans les différentes catégories alimentaires : sucre, gras, protéines, vitamines, oligo éléments, minéraux.

Variée : Dans chaque catégorie, amener de la diversité de saison.

Mesurée : les quantités sont primordiales.

Naturelle : Afin de protéger au maximum son corps des polluants, il est conseillé de manger le plus possible bio et local.

II- Une activité physique régulière :activité physique sérénité

Est-il besoin de transpirer si on préfère les disciplines douces ? Non.

Le plus important dans une activité physique est de trouver la sienne.

Tout mouvement pour le corps est bon et indispensable à la bonne circulation des fluides et au maintien musculo-squelettique.

III- Un bon sommeil :sommeil sérénité

Un sommeil réparateur, donne de la vitalité et permet la zen attitude avec sérénité.

La fatigue à tendance à faire baisser le moral pour nous obliger à nous reposer.

IV- Cultiver la cool attitude :sérénité attitude

Tout en se respectant et en posant nos limites ; il n’est pas question ici de tout donner pour se faire aimer.

La cool attitude, c’est être conciliant, facile à vivre et souple dans les situations de la vie quotidienne.

C’est avoir une organisation sans surcharge et sans pression.

V- Avoir des plaisirs simples :plaisirs sérénité

Est-il nécessaire de dépenser des sommes folles pour prendre du plaisir ?

Une promenade dans la nature en famille ou en solitaire amène beaucoup  de joie.

Un pique nique au bord d’un lac ou d’un plan d’eau.

Une balade en ville un jour de printemps…

VI- Une vie sociale remplie :

L’être humain n’est pas un solitaire par nature.

Un de ses besoins fondamentaux est la relation, le contact.

Cultiver des amitiés, des réseaux de relations dans les domaines de votre vie qui vous passionne, permet le partage et la joie.

VII- Garder une âme d’enfant :

Qu’est ce qu’une âme d’enfant ?

C’est la faculté de s’émerveiller de tout : un chant d’oiseau, un lever de soleil, le rire d’un enfant….

C’est garder en soi cette envie de voir la vie comme un jeu et de jouer dans tout ce que l’on fait.

C’est la soif d’apprendre de nouvelles choses et d’éveiller sa curiosité.

C’est laisser libre cours à vos émotions, cette faculté à les vivre dans l’instant présent et de passer de l’une à l’autre sans culpabilité ou raisonnement.

VIII- Garder le sens de l’humour :

Dans les situations perturbantes, prendre du recul, observer avec gaité et ne pas hésiter à cultiver l’auto dérision bienveillante.

La vie est-elle si sérieuse au fond ?

IX- Avoir la volonté d’être heureux :

Prendre du recul sur les évènements.

Ne pas les ressasser de façon destructive.

X- Voir le monde avec sérénité :

Quelque soit la problématique que l’on rencontre :

  • prendre du recul,
  • analyser sans interprétation ou jugement,
  • considérer qu’il y a plusieurs solutions possibles
  • faire le choix qui sera le plus bénéfique sans douter.

Je vous souhaite tout le bonheur du monde😍… petite vidéo en cliquant ici

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Atelier en présentiel

Prenez soin de vous lors des Soirées Bien-Être et Zen de la Saison 2023-2024

« ZenFlow : Ateliers de pratiques corporelles pour libérer le stress et cultiver l’harmonie intérieure »

Ici et Maintenant, S’accorder une pause le temps d’un soir

Offrez vous une pause bien méritée le temps d’une soirée unique dédiée à votre bien-être.

Rejoignez nous pour un moment de détente, de décompression et de retour au calme intérieur.

1 jeudi par mois de 18h30 à 20h

Ces ateliers ont pour objectif de vous offrir un moment privilégié où vous pourrez vous ressourcer et vous reconnecter à vous-même.

Le temps d’un soir, moment de décompression et de retour au calme intérieur dans la détente et l’instant présent.

Sortir du stress et de la pression quotidienne

Atelier ouvert à tous et toutes, pouvant être suivi ponctuellement au gré de ses envies ou de ses disponibilités.

Apprendre ou réapprendre par la pratique à recharger sa batterie intérieure et ainsi conserver une bonne vitalité dans un quotidien mouvementé à tous les plans.

Respiration – relaxation – méditation – reconnexion à soi – Voyage et bains sonores.

Se laisser porter par la détente et le bien-être intérieur

  • Sortez du stress et de la pression quotidienne.
  • Apprenez à vous détendre et à trouver le bien-être intérieur.
  • Renforcez votre vitalité pour faire face aux défis du quotidien.

10 places seulement par soirée

Dates :

  • Jeudi 14 septembre 2023
  • Jeudi 12 octobre 2023
  • Jeudi 09 novembre 2023
  • Jeudi 07 décembre 2023
  • Jeudi 11 janvier 2024
  • Jeudi 01 février 2024
  • Jeudi 07 mars 2024
  • Jeudi 04 avril 2024
  • Jeudi 25 avril 2024
  • Jeudi 23 mai 2024
  • Jeudi 13 juin 2024

Lieu et Horaires :

Les jeudis de 18h30 à 20h

Salle Dacheville 137 av Jean Jaures 93470 COUBRON

Me contacter :

En partenariat avec l’association Rester debout.

Au forum des associations de COUBRON le Samedi 9 septembre 2023

Tel : 07 88 25 94 68

Mail : allemoz.corinne@gmail.com

 Pour répondre aux questions :

  1. Quels types de pratiques corporelles seront évoqués lors des ateliers ZenFlow ?
    • Lors des ateliers ZenFlow, nous explorerons différentes pratiques corporelles telles que la danse consciente, les exercices de respiration, la méditation en mouvement, et bien plus encore. Chaque séance sera unique et variée pour vous offrir une expérience holistique.

  1. Dois-je avoir une expérience préalable dans les pratiques corporelles pour participer ?
    • Absolument pas ! Les ateliers ZenFlow sont ouverts à tous. Notre objectif est de créer un espace où chacun-e peut se sentir à l’aise et progresser à son propre rythme.
  2. Quels sont les avantages de participer aux ateliers ZenFlow ?
    • Les ateliers ZenFlow vous permettent de libérer le stress, d’améliorer votre souplesse et votre équilibre, de renforcer votre conscience corporelle, et de cultiver une plus grande harmonie intérieure. Vous découvrirez également des outils pratiques pour gérer le stress au quotidien et favoriser votre bien-être global.
  3. Quels vêtements ou équipements dois-je apporter aux ateliers ?
    • Il est recommandé de porter des vêtements confortables et amples qui vous permettent de bouger librement. Prévoyez également d’apporter votre propre tapis ou une serviette pour les exercices au sol. Nous fournissons tout autre équipement nécessaire pour les pratiques spécifiques.
  4. Puis-je participer ponctuellement aux ateliers ou dois-je m’engager pour toute la saison ?
    • Vous avez la possibilité de participer aux ateliers ZenFlow de manière ponctuelle en fonction de vos envies et disponibilités. Vous pouvez choisir de vous inscrire à chaque séance individuelle, sans obligation de vous engager pour toute la saison.
    • Il est aussi possible d’adhérer toute l’année pour n’en manquer aucun.

Me contacter :

En partenariat avec l’association Rester debout.

Au forum des associations de COUBRON le Samedi 9 septembre 2023

Tel : 07 88 25 94 68

Mail : allemoz.corinne@corinne

TARIFS :

Atelier sans abonnement : 20€ par atelier, soit : 220€ pour la saison

Atelier avec adhésion annuelle : 15€ par atelier soit : 165€ pour la saison

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Atelier en présentiel

Atelier : Sortir de vos imprégnations 9 mars 2024

Un atelier pour vous aider à comprendre certains de vos mécanismes saboteurs.

Et en sortir grandit grâce à une exploration sensorielle et créative.

Un atelier pour vous aider à sortir des imprégnations qui empêchent d’être Soi même au quotidien.

Ouvert à tous et toutes celles qui souhaitez aller de l’avant et sortir de vos schémas répétitifs.

Très complémentaire à l’enseignement de la transmission vibratoire® pour aller plus loin. (1)

Réservé à 10 personnes

Qu’est ce que les imprégnations?

Ce sont toutes ces perceptions dans votre vécu au quotidien qui enclenchent une attitude et/ou comportement toxique.

Cela peut être :

  • Ne pas savoir dire « non », de peur de blesser.
  • Ne pas s’empêcher de manger pour compenser quand le moral n’est pas là.
  • Ne pas arriver à faire les choses et laisser filer.
  • De courir tout le temps ou de se mettre la pression pour faire les choses.
  • Toutes les croyances qui vous limitent.
  • Tous les messages dits contraignants qui vous empêchent d’être vous même, car gravés dans votre corps comme dans le marbre.

Et bien d’autres encore…. Que je vous propose de découvrir et surtout de Vous Libérer.

Au travers de divers « jeux » et « tests » vous comprendrez mieux vos fonctionnements instinctifs.

Ainsi, vous pourrez les repérer dans votre vie quotidienne.

Et en changer pour enfin vivre avec votre réalité du moment et non plus avec de vieux logiciels obsolètes.

Vous repartirez avec votre carnet de pratiques et des outils pour approfondir chez vous.

Si vous êtes intéressé(e)s, ne tardez pas à revenir vers moi pour vous inscrire.

Renseignements utiles :

Samedi 16 mars 2024 de 9h30 à 17h30

Lieu : 14 avenue des libellules 77270 VILLEPARISIS

Tarif : 90€ avec un déjeuner partagé

Me contacter : 07 88 25 94 68 ou par mail : allemoz.corinne@gmail.com

(1) Enseignement de la transmission vibratoire® dont je suis formatrice : https://www.corinne-allemoz.fr/enseignement-de-la-transmission-vibratoire-2/
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Atelier en présentiel

Atelier clé de naissance samedi 27 avril 2024 Evolution

Atelier clé de naissance d’approfondissement de vos fonctionnements intérieurs.

Ils seront abordés en dualité ou en conscience.

Cet atelier clé de naissance est issu des travaux de Jean Philippe Brébion (1);

Et je vous propose de venir l’explorer de façon simple et ludique.

Ouvert à tous et toutes celles qui souhaitez aller de l’avant et sortir des schémas répétitifs et ainsi créer de nouvelles habitudes de vie en comprenant le sens de votre vie.

Cet atelier est évolutionnaire et il est préférable d’avoir participé à l’atelier empreinte et clé de naissance pour accéder à celui-ci.

Réservé à 10 personnes

Votre clé de naissance

Grâce à ces dates qui sont propres à chacun-e vous pourrez déterminer votre clé de naissance et ainsi comprendre ce qui oriente votre vie.

Et ainsi expérimenter dans votre vie, ce qui vous apporte la paix et ce qui est à accomplir et faire évoluer.

Dans cet atelier clé de naissance, nous verrons ensemble le lien entre votre clé de naissance et tous les autres nombres de l’arbre vus ensembles dans les autres ateliers..

Par ailleurs, ces liens seront détaillés personnellement pour chacun d’entre vous de façon ludique et créative.

Vous repartirez avec votre carnet de pratiques et des outils pour approfondir chez vous.

Si vous êtes intéressé(e)s, ne tardez pas à revenir vers moi pour vous inscrire.

Renseignements utiles :

Samedi 27 avril de 9h30 à 17h30

Lieu : 14 avenue des libellules 77270 VILLEPARISIS

Tarif : 90€ avec un déjeuner partagé

Me contacter : 07 88 25 94 68 ou par mail : allemoz.corinne@gmail.com

(1) Atelier extrait de l’enseignement de Philippe et Sylvie BREBION dont j’ai reçu la formation et l’enseignement.

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Alimentation

Sucres cachés : 17 aliments dont on ne se méfie pas

La consommation des sucres cachés augmente d’année en année.

Nous sommes actuellement entre 17 et 35 kilos par personne et par an .

Ce qui nous échappe est la consommation des sucres dont nous ne soupçonnons pas forcément la présence dans nos aliments.

Bien sur ces aliments sont industriels et transformés.

Dans un précédent article, je vous avais parlé du poison que représente le sucre (article ICI)

Voici 17 aliments contenant des sucres cachés et qui sont consommés de façon courante :

1- Le pain de mie :

Il contient entre 6 à 10g/100g de sucres cachés

Le pain de mie classique en contient environ 6% et le pain de mie sans croute 10%.

Les sucres y sont ajoutés pour accélérer l’activité des levures de panification et donner la couleur dorée qui nous attire.

Mon conseil :

Il est préférable de consommer du pain de boulangerie qui ne contient pas de sucre ajouté. Par contre favoriser la consommation de pain complet ou seigle ou autre pain à farine le plus complète possible. En effet le pain blanc augmente le taux d’insuline et agit comme du sucre.

2- Les sauces tomates :

En fonction de sa nature ; concentré ou coulis, il faut compter entre 5 et 13g/100g.

Le ketchup quant à lui atteint les 20g/100g. On comprend l’engouement des enfants.

C’est plus qu’une crème anglaise à 17g/100g.

L’ajout de sucre dans la sauce tomate permet de réduire l’acidité naturelle de la tomate.

L’inconvénient est que l’acide de la tomate, ajoutée à l’acide du sucre va augmenter votre terrain en acidité grand facteur de tendinites et douleurs articulaires.

Mon conseil :

si c’est possible privilégier les sauces tomates maisons qui peuvent être faites à partir de tomates fraiches quand c’est la saison (été) et de tomates pelées en conserve …  Dont vous aurez vérifié la non teneur en sucre ajouté.

Il existe aussi des cubes de tomates surgelés sans sucre ajouté.

3- Les céréales du petit déjeuner :

De nombreux reportages (Arte) nous ont fait découvrir la teneur en sucre des céréales du petits déjeuner, qui peuvent aller jusqu’à 50g/100g.

Et même les céréales dites minceur contiennent en moyenne 17g/100g !!

Le sucre est utilisé pour relever le gout fade des céréales avec un agréable goût sucré et également pour leur donner leur belle couleur.

Mon conseil :

si vous aimez les céréales au petit déjeuner, privilégier les flocons d’avoines sans sucre ajouté. Ils tiendront la satiété sur plus longtemps et apporteront des fibres. Vous pouvez les coupler avec des fruits secs pour plus de saveur.

4- Les barres de céréales :

Très utilisées lors des balades, randonnées ou pour les gouters des enfants, sont de vraies bombes à sucre.

Entre 35 à 45g/100g de sucres cachés

ce qui en fait un aliment à éviter au maximum. Le sucre ajouté permet de cacher les goûts parfois amer des protéines ajoutées.

Mon conseil :

il existe des barres de céréales faites à partir de pâte de fruits ou d’oléagineux qui seront plus énergétique sur le long terme lors d’une activité sportive.

Toutefois, ce sont des aliments à consommer avec une extrême modération car restant très caloriques.

5- Les yaourts allégés en matières grasses :

Les produits laitiers allégés sont de grands pourvoyeurs d’acidité et ont montré sur le long terme leur effet délétère par rapport à un produit laitier entier.

La mode de « l’allégé » a été bien ancré pour « faire maigrir » mais aussi pour des raisons purement économiques.

En effet un litre de lait entier frais juste bouilli et consommé en l’état rapporte beaucoup moins qu’un litre de lait que l’on aura écrémé… Donc récupéré la crème. Cette crème elle aussi débarrassée au maximum de sa graisse pour faire du beurre. Reste ce que l’on appelait autrefois le petit lait qui aujourd’hui est vendu en lait écrémé. Extrêmement acide et non digeste. Et avec lequel on fabrique les yaourts.

Il est facile de comprendre qu’un litre de lait brut vendu 1.5€ à 2€ rapporte moins qu’un litre de lait écrémé + la crème + le beurre que l’on aura extrait de ce litre de base.

Et pour corriger l’acidité des yaourts et notamment des allégés, il est ajouté en moyenne 4.5g/100g de sucre.

Un yaourt nature sans sucre non allégé contient finalement moins de sucre qu’un yaourt allégé avec 3.5g/100g de sucre

Mon conseil :

Soit faire vos yaourts avec du lait entier – Soit consommer des yaourts et fromage blanc plus gras et donc moins sucré. Dans tous les cas, la valeur d’un yaourt par jour est suffisante.

6- Les fondants au chocolat :

Les desserts comme les fondants au chocolats ou tarte tatin industrielle en portion unique contiennent en moyenne 35g/100g de sucres ajoutés.

Ce qui en fait des desserts extrêmement sucrés et addictifs.

Mon conseil :

A consommer avec modération et préférer un ou deux carrés de chocolat brut noir en guise de dessert.

7- Le nutella :

Quasi un inconditionnel dans beaucoup de placard, le nutella est une « bombe » de sucre et de graisse issu de la palme.

Sa teneur en sucre est de 55g/100g. Ce qui fait qu’une tartine de nutella atteint vite 5 à 10g de sucre soit l’équivalent de 1 à 3 sucres en morceaux par tartine.

Mon conseil :

Utiliser exceptionnellement pour se faire plaisir. Trouver d’autres pâtes à tartiner moins riches en sucres.

8- Les jus de fruits :

Les jus de fruits industriels ajoutent du sucre au sucre naturel du fruit. Et la teneur moyenne est d’environ 9g/100g de sucre ajouté.

Le sucre des fruits est du fructose… qui se digère dans le foie. Or les sucres ajoutés sont du glucose qui vont entrainer une sécrétion d’insuline immédiate et une augmentation de sucre dans le sang.

Mon conseil :

Privilégier les fruits frais à hauteur d’un par jour. En effet les jus de fruits même maison demandent plusieurs fruits. Il est donc prudent de ne pas excéder plus d’un petit verre dans ce cas au risque de développer la maladie du foie gras (stéatose hépatique).

9- Les gnocchis :

Aliments adorés des enfants car faciles à manger mais qui contiennent 37g/100g de sucre ajouté.

Ceci pour faciliter la tenue et la saveur des gnocchis ainsi que leur conservation. Si du ketchup est ajouté, on obtient une assiette extrêmement sucrée.

Mon conseil :

Les faire soi-même ou revenir à la purée maison.

10- Surimi :

Fait à partir de miette de poisson et reconstitué en batônnets, les surimis pour gagner en saveur, couleur rosée et conservation ont des sucres ajoutés.

Ils contiennent en moyenne 12g/100g de sucres cachés.

En effet, pour des raisons économiques, les industriels ont eu l’idée de développer les surimis à partir des restes sur les poissons une fois les filets enlevés. Ceci semble juste pour éviter le gaspillage, mais n’est pas sans conséquence sur la teneur en sucre.

Mon conseil :

Eviter les aliments poissons reconstitués et privilégier les poissons en filets ou entier.

11- La bière :

La teneur en sucre de la bière n’est pas encore obligatoire sur les étiquettes et pourtant c’est une boisson qui en contient jusqu’à 10g/100g de sucre.

Ceci pour accélérer l’action des levures et aussi pour donner une couleur plus ambrée et une saveur plus douce en fonction de l’effet désiré.

Mon conseil :

Consommation exceptionnelle.

12- Le café aromatisé :

Le sucre ajouté dans ces boissons peut aller jusqu’à 45g/100g.

Ce qui reviendrait à mettre 11 cuillères à café de sucre ….Dans son café !!

Mon conseil :

Si vous ne pouvez-vous passer de café, rester sur un traditionnel non aromatisé.

13- Les boissons lactées au chocolat :

Ce sont des boissons au lait aromatisé au cacao et avec des sucres ajoutés.

Pour une portion de 230ml , il y a en moyenne 12g de sucre, soit 3 morceaux de sucre pour un mug.

Mon conseil :

Réserver le lait aux enfants en prenant de la matière brut et ajouter une cuillère de chocolat en poudre…qui contient aussi du sucre mais en quantité plus modérée.

14- Le thé Glacé :

Pour le rendre agréable, il est aromatisé avec du sirop de glucose ou de canne.

Il peut contenir jusqu’à 35g pour un mug de 230ml. Soit la valeur de 9 morceaux de sucre par tasse.

Mon conseil :

Préparez vous un thé glacé maison avec du thé, des feuilles de menthes ou de mélisse fraiches et pour augmenter la saveur, un peu de citron.

15- Les fruits en conserve :

A la différence des fruits au naturel qui sont sans sucre ajoutés, les fruits en conserve industriels sont cuits et conservés dans un sirop de sucre.

La proportion du sirop est de 50g/100g de sucre.

Mon conseil :

Pour vos salades de fruits privilégier les fruits de saison et frais.

16- Le jambon :

Bien que faible, l’ajout de sucre est en moyenne de 1.3g/100g

Le sucre donne sa belle couleur rose au jambon, évitant l’oxydation qui lui donnerait une couleur verte à marron… moins vendeur.

Mon conseil :

Privilégier les jambons de qualité supérieur et/ou Bio en vérifiant dans tous les cas la teneur en sucre. Certaines marques sont sans sucre ajouté…Vérifier tout de même les additifs en compensation.

Dans tous les cas, la consommation de jambon doit être limité à une fois par semaine pour éviter de manger trop industriel.

17- Les légumes et soupes en conserves :

La teneur en sucre, bien que faible entre 2 et 5g/100g, représente 1% de sucre ajouté industriellement.

Ceci pour augmenter la saveur et la conservation des aliments.

Mon conseil :

Privilégier les légumes frais ou surgelé. Les soupes maisons ou surgelées évitent l’ajout de sucres et autres additifs.

Conclusion :

Les sucres ajoutés sont dans beaucoup d’aliments comme vous pouvez le constater avec ces 17 aliments.

Pour aller plus loin, je vous invite a aussi bien regarder les aliments bios et vegan qui sont très riches en sucre pour compenser les protéines animales qui ne sont pas ajouter.

Comme exemple, les chips de betteraves qui sont certes moins grasses que les chips de pomme de terre mais qui sont 3 fois plus riches en sucre. Donc caleront moins bien la faim et donneront un pic d’insuline entrainant le besoin de manger plus rapidement.

Depuis que l’on a dit dans les années 70 de manger moins gras à cause du cholestérol, nous avons modifié notre alimentation et c’est le sucre qui a été privilégié.

Et dans le même temps, bizarrement on a vu s’installer l’obésité qui atteint en Europe jusqu’à 59% des adultes et près d’un enfant sur 3.

Le sucre fait grossir, augmente le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaire et ceci beaucoup plus que les aliments dits gras… A consommer aussi avec mesure et conscience.

Source :

https://docteurbonnebouffe.com/aliments-contenant-sucres-caches/
https://www.planetoscope.com/sucre-cacao/471-consommation-de-sucre-en-france.html
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lobesite-est-desormais-epidemique-en-europe-alerte-loms-1404530#:~:text=Selon%20les%20derni%C3%A8res%20donn%C3%A9es%20disponibles,d%C3%A9c%C3%A8s%20annuels%20dans%20la%20r%C3%A9gion.
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Les symptômes du Burn-out ?

« Ce ne sont pas les événements qui perturbent les hommes, mais l’idée qu’ils s’en font »

Epictète

Dans un précédent article j’ai abordé mon expérience personnelle sur les symptômes du Burn-out que j’ai vécu et des solutions naturelles que j’ai mises en place pour en sortir. (article en cliquant ici).

Aujourd’hui, je voudrais aller un peu plus loin dans la compréhension des symptômes du burn out, afin de vous aider à le voir et le sentir arriver.

Selon les sondages 86 des salariés souffrent de stress soit environ 3 personnes sur 4.

Les femmes seraient plus touchées que les hommes en raison des doubles journées et des condition plus précaires.

100 000 personnes ont été touchées par l’épuisement professionnel [1]

Définition du burn-out :

Il s’agit d’un état de fatigue extrême, physique et psychique, provoquée par le stress professionnel.

C’est un processus évolutif, tant physique (la fatigue) que psychique (la dépression), et non pas un état plus ou moins stable. [2]

Toutefois, par expérience, il est fort possible de souffrir des symptômes du burn-out sans pour autant devenir dépressif. Mais simplement en donner l’apparence en raison de l’état de fatigue extrême. [0]

Comment repérer les facteurs de risques ? [3]

Les exigences liées au travail :

  • Surcharge de travail,
  •  Rythmes de travail,
  • Contraintes de délais,
  •  Travail dans l’urgence,
  • Déséquilibre entre les objectifs et les moyens donnés

Les exigences émotionnelles :

  • Travail sous pression en raison des délais
  • Le manque d’autonomie et de marge de manœuvre
  • Les mauvais rapports sociaux et les mauvaises relations de travail
  • Les conflits de valeur et le travail empêché
  • Harcèlement ou menace de la hiérarchie

L’insécurité de la situation de travail :

  • Changements organisationnels,
  • Télétravail non désiré,
  • Incertitude sur l’avenir du travail

Caractéristiques liées à l’individu :

  • Importance primordiale donnée au travail (sens et valeurs véhiculées)
  • Engagement poussé à l’extrême
  • Conscience professionnelle trop élevée et une réelle difficulté à déléguer.

Les symptômes du Burn out ou SEP (syndrome d’épuisement professionnel)

1 – dérèglements cognitifs :

Les 1ers troubles visibles sont :

  • l’altération de la pensée, du calcul, de l’attention et de la mémoire ainsi qu’une perte de créativité.
  •  Difficulté de prendre des décisions et de passer d’une tache à une autre.

Ceci due à la destruction de 20% des synapses (connections nerveuses) en raison de l’inondation de l’ensemble des organes par le cortisol.

C’est aussi là , qu’il est important d’entendre ces signes, car l’altération du système nerveux reste sur une période très longue après le burn out et une sensibilité accrue au stress s’installe sur le long terme. [0]

2- Troubles émotionnels :

L’épuisement ressenti entraine une perte de contrôle qui peut se manifester par :

  • des peurs,
  • des crises de larmes,
  • des tensions,
  • de l’irritabilité.

3- Déséquilibres physiques :

  • Insomnie ou difficulté à dormir,
  • tensions musculaires avec des crampes,
  • variation du poids (sous poids ou surpoids selon sa physiologie),
  • maux de tête,
  • nausées,
  • vertiges.

4- Effets relationnels :

  • Repli sur soi avec isolement et sensation de ne pas être compris par son entourage.
  • Risque addictif (tabac, alcool, nourriture, jeux vidéo, tranquillisants).
  • Déconnexion des problématiques de son entourage.
  • Baisse de motivation pour son travail, dévalorisation, perte de sens de son travail.

Quand j’ai eu le déclenchement, J’ai été prise de vertiges, de nausées et d’une incapacité à tenir debout.

J’avais atteint le stade ultime de l’épuisement physique et psychique et je me suis écroulée avec incapacité de me relever physiquement pendant 3 semaines.

Je m’étais aussi amaigris de 4kg, ayant cette tendance à manger mes réserves en cas de stress chronique. [0]

Comment sortir du burn out :[0]

La réparation d’un Burn out (SEP) passe par sa reconnaissance en tant que tel, ceci intérieurement mais aussi d’un point de vue professionnelle [4]

Je vous partage ici mon expérience personnelle et professionnelle en tant que naturopathe.

  • Me reposer pour récupérer physiquement de la fatigue.
  • Prendre le temps de dormir, de nettoyer mon corps de toutes les pollutions dues au stress en revoyant mon alimentation et en faisant une cure de detox assez poussée.
  • Pratiquer des bains très chauds pour bruler les toxines. En effet, du fait de l’affaiblissement je n’avais plus de chaleur corporelle, ce qui empêchait de brûler normalement les toxines.
  • Chercher le lien programmant dans mon histoire personnelle pour l’éliminer (en libération émotionnelle, technique énergétique que je pratique pour aider à éliminer les chocs de vie)
  • Comprendre que je n’étais pas victime de mon histoire, ni de la situation présente, mais que j’avais ma part de responsabilité en n’ayant pas confronté mes supérieurs, mais esquivé les coups comme je l’avais fait 26 ans plutôt.
  • Constater que je n’étais pas pour autant en « dépression » car mes envies d’évoluer et de progresser sur mon chemin étaient bien là.
  • Prendre la décision que je n’avais pas prise 26 ans plutôt… couper les ponts et changer radicalement de travail.

J’ai donc quitté mon ancien métier et je suis partie vers ce que la vie m’appelait à mettre en place en développant mon activité de naturopathe et de vous aider depuis 2014.

  • J’ai refusé toute médication chimique pour garder ma lucidité et comprendre dans mon corps et ma psyché les tenants et aboutissants de ce que je vivais.
  • Fait un travail personnel de pardon envers les personnes, aussi bien celles de la situation présente que celle de la situation passée. Ceci pour éliminer toute rancœur ou ressentiments négatifs qui n’auraient fait qu’aggraver l’état de stress et risqué l’état de dépression.

Comme vous le voyez, c’est un processus qui englobe tout votre être intérieur. Soin du corps physique et émotionnel – Mise en action en écoutant son cœur – maitrise de soi et de ses pensées par « reprogrammation intérieure » du mental.

Est-ce que le corps oubli les symptômes du Burn out ?

Il faut comprendre que lorsqu’on a eu un Burn out, pour le corps c’est un nouveau programme qu’il vient d’enregistrer.

Ce programme est que vous êtes capable d’aller à l’épuisement avant de réagir.

Depuis 2014 j’observe un phénomène assez troublant mais qui me rappelle très bien à l’ordre.

Tous les ans au mois de mars (ce qui correspond au mois de l’écroulement de mon corps), je suis prise de vertiges dès que je force trop.

Voici les effets constatés en mars :

2015 et 2016, très prise par la mise en œuvre de mon activité je n’ai pas pris la peine d’être vigilante.

Puis en 2017, un nouvel abus de ma part à la même période a recréé le phénomène à minima heureusement, comme un avertissement.

En 2020, suite au décès de ma sœur en janvier, le phénomène c’est reproduit en mars.

Sur 2022, l’accompagnement en fin de vie de ma belle-mère qui est survenu à cette période m’a demandé beaucoup de prudence.

Et en 2023, l’accompagnement en fin de vie de ma mère là aussi en mars. Les symptômes ont été très violent. Heureusement j’ai veillé à mon équilibre et j’ai surtout alerté mes proches et pris du repos au maximum pour garder l’équilibre. Mais je n’ai pu empêché l’épuisement en mai.

Quand je suis fatiguée, et surtout autour de début mars, je prends le temps de me reposer et de prendre quelques jours de vacances.

Notre corps reste fragile face à la pression après un Burn-out et c’est normal car pour lui, qui ne voit que notre survie, nous avons mis cette vie si précieuse en danger pour des choses qui n’en valaient peut-être pas tant la peine.

Conclusion :

Les symptômes du Burn out ne sont pas à négliger et surtout s’il y a pression de vie ou professionnelle.

Si vous avez déjà été sujet à un Burn out, il est encore plus important de prendre soin de Soi, car quoique l’on fasse, cela a crée une fragilité nerveuse (comme le dérèglement d’un instrument de musique délicat). Il est donc nécessaire d’écouter les signes avant-coureurs et de se mettre dans sa bulle et au repos le temps de récupérer.

[0] notes personnelles : corinne allemoz
[1] rapport de l’académie nationale de médecine publié en février 2016
 [2] encyclopédie médicale
[3] classification de la recherche des études et des statistiques (DARES- rapport Gollac)
[4] déclaration accident de travail avec aide de la CFE-CGC – Déclaration dans le cadre des maladies professionnelles par procédure devant le comité régional de prévention des risques professionnels (CRRMP)
[5] Dr Pierre Jean Thomas Lamotte neurologue et auteur de : la maladie n’est pas un hasard. : https://www.youtube.com/watch?v=UFlFBZf81aw
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Comment améliorer le stress au travail ?

« Ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit. Apprends-leur la danse. »

Proverbe indien

Le stress au travail est devenu un sujet sensible pour beaucoup. Comment améliorer le stress au travail dans un quotidien parfois/souvent perturbant ?

La conjoncture actuelle n’est pas propice à la sérénité …Et encore moins à la motivation au travail.

Augmentation de la productivité avec des délais de plus en plus raccourcis et souvent des moyens supprimés qui élèvent le taux de stress des salariés.

Dans cet article je vous propose quelques pistes pour pouvoir y faire face.

Voyons d’abord quelques chiffres :

44 % des salariés présentent une détresse psychologique en 2023, soit +3% par rapport à 2022. [1]

Et six salariés sur 10 pensent qu’atteindre la retraite en bonne santé est très compromis, voir ne pourront pas travailler jusque-là. [1]

Les femmes seraient plus touchées par le stress que les hommes, notamment en raison de leur condition parfois précaire et de l’inégalité hommes-femmes qui perdure.

Les causes principales évoquées sont : 

  • Une charge de travail trop lourde,
  • Des délais et des consignes ou des exigences clients compliquées à satisfaire,
  • Des objectifs difficiles à atteindre,
  • Un rythme trop soutenu, des incertitudes sur son avenir dans l’entreprise

Au quotidien, une foule d’autres d’événements peut avoir lieu et représenter une source potentielle de stress.

Ce qui va être en rapport avec l’augmentation est très souvent en rapport avec la sensibilité de la personne et la façon de percevoir et d’interpréter les événements vécus.

Une personne sensible, qui se demande toute la journée pourquoi son patron ne lui a pas dit bonjour, et une autre qui ne l’aura même pas remarqué, la réalité est la même, mais sa perception est différente.

Le stress est avant tout une question de ressenti et de perméabilité : il s’insinue s’il a de la place ! Si la peur de ne pas y arriver gouvernent votre quotidien, il y a fort à parier que le stress est omniprésent dans votre vie.

La spirale du stress peut se résumer ainsi : on stresse, ce qui entraine une difficulté à dormir, donc de la fatigue et une diminution de la concentration, donc moins d’efficacité. Avec la fatigue arrive la dévalorisation, puis la déprime ce qui augmente encore plus le stress.

Or, les troubles d’anxiété généralisée peuvent entraîner une dépression ou un burn-out, s’ils ne sont pas traités à temps.

Pour éviter d’en arriver là, il est donc nécessaire d’identifier sous quelle forme le stress se traduit dans son propre organisme et dans sa psyché.

Les signes étant variable d’un individu à l’autre : 

  • Perte ou prise de poids,
  • Hyperactivité
  • Fatigue chronique et insomnie,
  • Tensions musculaires et articulaires
  • Troubles digestifs (souvent dus aux compensations alimentaires pour tenir le coup)

Comment améliorer le stress au travail ? Et surtout quand on est hypersensible ?

Être ancré dans la réalité.

Garder objectivité et sang-froid.

Pour être moins stress, il est donc nécessaire de faire preuve de recul et de revisiter ses idées reçues, croyances limitantes et autres limitations construites par rapport à ces paramètres de perceptions (exigence de perfection, besoin d’être aimé, etc.)

Les clés pour vivre plus sereinement au travail, quand on est sensible au stress ?

1- La règle d’or est l’organisation.

La surcharge de travail arrivant en tête des facteurs de stress pour 64 % des cadres français (source : sondage AFP-ISGP).

Quand il y a surcharge, il y a pression et pour essayer de s’en sortir, le réflexe est de se mettre la « tête dans le guidon ».

Bien souvent, le résultat est contre-productif. Il est donc préférable de s’arrêter quelques minutes et de se poser les bonnes questions.

Est-ce que la tâche en cours est bien la prioritaire ?

Est-ce que ce que je fais aujourd’hui est urgent ou peut attendre un autre jour dans la semaine au profit d’une tâche vraiment urgente ?

Ce temps d’arrêt sera bénéfique, permettra des ajustements éventuels et fera gagner en efficacité… et en sérénité.

2- Avoir une bonne hygiène de vie

Si vous savez que vous avez une faible résistance au stress, il est indispensable d’avoir une bonne hygiène de vie.

Pour tenir le coup, il est tentant de se réfugier dans différentes addictions illusoires.

  • le café,
  • la cigarette,
  • l’alcool
  • Le grignotage (salé ou sucré)

Et souvent plus le stress augmente, plus leur consommation augmente. Je me souviens encore des années où café-clope étaient mes soupapes, sans me rendre compte que cela augmentait ma fatigue !!

La raison ?

Passant par les circuits de la récompense dans le cerveau, ces substances apportent bien-être et apaisement (ou coup de fouet) immédiat.

Pourtant, ce sont des faux amis qui, sur le long terme, agressent et oxydent l’organisme qui sera ainsi moins résistant face au stress et donc aux maladies (rhumes etc…) par baisse du système immunitaire.

Pour remédier à cela :

  • Avoir une alimentation équilibrée

Une alimentation qui vous donne de la vitalité et surtout grâce aux oméga 3 et vitamines, de la sérénité.

  • Octroyez-vous des moments de détente (prendre un bain, lire un livre, se promener, etc.).

Ces moments sont primordiaux quand on vit à 100 à l’heure, pour se retrouver Soi avec Soi.

  • Faites de l’activité physique

Le sport est bénéfique pour lutter contre le stress. Il diminue les tensions, abaisse la pression artérielle élevée en cas de stress et participe à l’équilibre global de l’organisme. Libérant des endorphines, il procure bien-être et délassement. Contrairement aux excitants, il n’a pas d’effet(s) secondaire(s).  

Selon sa personnalité l’activité sportive pratiquée sera « speed » ou « slow ».

Pour les speeds qui ont besoin de se défouler :

  • Course à pied
  • Salle de sport
  • Sports co (badminton – Ping Pong)
  • Natation

Pour les « slow » qui en ont assez de courir :

  • Le Qi Cong
  • Le Tai chi
  • Le yoga

Activités qui permettent de dénouer les tensions musculaires et articulaires et apaisent l’esprit.

Cumuler les deux sortes (speed et slow) est un bon équilibre.

  • Revoir son état d’esprit et ses croyances.

Souvent la perception que nous avons des situations est plus vecteur de stress que la situation en elle-même.

Oui, on peut vous demander une tâche qui vous parait une montagne…Et c’est peut-être le cas.

Et bien, comme en randonnée, faire un pas à la fois et surtout faire Au Mieux…Car à la perfection nul n’est tenu.

  • Relativiser.

C’est toujours facile à dire. Plus complexe à faire en Soi. Mais franchement quelque soit le travail qu’on peut vous demander…Si on vous apprend tout à coup qu’un de vos proches a eu un accident…Est-ce que votre travail, là, dans l’instant sera aussi important que la minute précédente ?

Non bien sur…Et bien relativiser c’est ça. Est-ce que cela est vital!!

3- Stage en gestion du stress

Effectuer un stage en gestion du stress peut être bénéfique.

Cela permet notamment de faire le point sur sa situation, d’apprendre des techniques de relaxation, de réaliser des exercices de respiration mais aussi d’échanger avec d’autres personnes qui sont dans le même cas, ce qui permet de dédramatiser et de briser la solitude, qui a pour effet d’augmenter le stress…

4- Apprendre à dire NON :

Pour certaines personnes, dire « NON » est un vrai défi.

Par gentillesse ou par peur d’être rejeté, le « NON » peut être difficile à prononcer mais cela a souvent des conséquences négatives génératrices de stress :

  • Surcharge de travail anormale,
  • Sentiment d’injustice,
  • Dévalorisation de soi

Pour apprendre à dire « Non », commencez par prendre conscience de toutes les fois où vous dites « oui » par automatisme, alors que votre petite voix intérieure elle dit « non ».

Puis instaurer la réponse différée : si un collègue vous demande quelque chose, dites-lui que vous allez réfléchir à sa demande. Cela vous évitera d’être dans le refus et l’opposition directe.

Au fil des semaines, observez les changements :

  • Votre charge de travail s’allège ?
  • Vous n’êtes plus préposée aux tâches ingrates des autres ?
  • Vous avez arrêté les heures sup’ pour boucler les dossiers des collègues ?
  • Vous êtes sur la bonne voie…

Et si rien n’y fait ?

Si malgré tout :

  • vous n’arrivez plus à faire face,
  • si vous n’arrivez plus à vous détendre,
  • à vous organiser un tant soit peu,
  • à trouver des plages de respiration où des sources de satisfaction dans votre travail,

vous êtes peut-être en proie au burn-out.

Cet état est à prendre au sérieux car plus il s’installe, plus il est difficile de s’en sortir. 

Le repérer ou écouter vos proches qui le verront avant vous est important.

En 2014, quand je me suis écroulée par des mois de pressions où j’ai voulu tenir et tenir encore, je n’ai pas voulu écouter les signes…Bien sensibles dans mon corps pourtant.

L’aide d’un spécialiste, à commencer par son médecin généraliste, est indispensable.

Un arrêt de travail sera prescrit pour permettre à l’organisme et au cerveau de se reposer.

Un temps de repos nécessaire pour faire le point sur ses priorités afin de mieux repartir ensuite.

Puis, se faire accompagner afin de dénouer le nœud des croyances, traumatismes, habitudes et comportements qui augmentent l’hypersensibilité au stress.

Revoir son alimentation dans sa globalité.

Apprendre à respecter son corps dans ses rythmes au lieu de la cadence (cf article temps).

[1] : https://www.leparisien.fr/economie/sante-au-travail-la-detresse-psychologique-augmente-encore-chez-les-salaries-09-03-2023-SLPYA7HL6FHX3FVWK3WAXYNSZA.php
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Etes-vous esclave de la dictature du temps ?

« Que de temps perdu à gagner du temps »

Paul Morand

Y-a-t-il plusieurs temps ?

Y aurait-il plusieurs approches du Temps ? Certaines seraient-elles bénéfiques alors que d’autres seraient néfastes ? D’où vient cet axiome que « le temps, c’est de l’argent » ? [1]

Comment notre rapport au Temps entraine insidieusement une rupture envers notre vraie nature ?

Notre nature est branchée sur les rythmes de notre biologie et non sur la cadence de l’horloge mécanique.

Histoire de l’horloge :[1]

L’horloge mécanique a été inventée en 1656.

Elle a remplacé les chandelles graduées, servant surtout pour connaitre l’heure des prières.

Grâce à l’horloge, l’homme s’est senti libéré en ayant la capacité de gérer son temps.

Organiser ses affaires, puis y mettre un facteur : l’argent…le temps c’est de l’argent…et voilà la société capitaliste et la révolution de l’horloge.

1748 : l’économie commence à dépendre de la cadence de l’horloge.

1884 : création des fuseaux horaires de la planète.

L’heure mondiale est fixée et peu importe le rythme naturel de la planète.

1890 : les débuts des voyages en train obligent à changer d’heure, et il est ainsi crée l’heure du chemin de fer.

En 1976 s’ajoute le changement d’heure à l’automne et au printemps.

Aujourd’hui : Internet libère l’horloge en permettant de faire des achats..à toute heure et ainsi repousser les limites des choses à faire dans un créneau temps donné.

Avec des délais de livraisons en 24h….Ce qui rend la patience de plus en plus difficile, et d’augmenter le besoin de satisfaire les désirs trop vite assouvis.

Ceci a une conséquence directe sur nos temps de sommeil.

En effet, nous dormons 2 heures de moins par jour qu’au 19ème siècle.

Chronos, la cadence chronophage. 

Nous vivons depuis 1 siècle une accélération du temps et cela avec encore plus d’intensité depuis le développement d’internet, où toute question trouve une réponse instantanée.

Quand j’étais enfant (années 70), nous avions une 2CV, il nous fallait pour partir dans le midi, deux jours de voyages (la 2cv contenait 5 personnes, avait la galerie pleine à bloc et une remorque….Et ne pouvait de ce fait dépasser les 50Km/H).

Aujourd’hui, les voitures sont plus puissantes, même si les routes sont limitées en vitesse.

Et entre mon enfance et aujourd’hui, le temps de travail a diminué.

Nous devrions avoir de plus en plus de temps et pourtant le constat est que nous en avons de moins en moins.

Pourquoi ? parce que nous voulons l’optimiser.

C’est oublier Kaïros

Le temps de la qualité où l’idée n’est pas de mettre un maximum de choses dans un minimum de temps. 

Ou de courir pour en gagner ou encore pour garder son timing ou gagner sa compétition. 

Non, kairos est le temps qui prend son temps. 

De prendre le temps de goûter l’immobilisme, le silence et de se rendre compte, tous les sens en alertes que nous sommes simplement vivants. 

D’écouter son cœur battre dans la poitrine, de suivre le chemin de sa respiration, de sentir le vent dans ses cheveux, de regarder le paysage et la beauté du monde, de s’émerveiller du rire d’un enfant. 

Ce temps du rythme qui nous rend la liberté d’être. 

Oui, je dis souvent que je n’ai pas de temps…. Mais peut-être est-ce justement parce que je me donne cette permission de sortir de la cadence de l’horloge et de profiter de ces ins-temps de creux dans le gruyère de mon temps !! 

Comment s’adapter entre Chronos et Kaïros ?

L’indispensable agenda qui bien gérer avec les rythmes de travail et de pause, donne une structure à notre inconscient peureux de ce vide de temps, qu’il assimile à la mort. 

Espaces propices pourtant à la création et à l’imagination. Et qui ouvre d’autres espaces d’où viennent les meilleures inspirations.

Différence entre rythme et cadence ?

Le rythme est une répétition avec des écarts. Ce n’est donc pas une précision et exactitude absolue.

Une danse à 4 temps n’a pas le même rythme, qu’une cohérence cardiaque sur 5 temps.

La cadence est une répétition sans écart. Donc précision en fonction de ce qu’indique l’horloge.

Une horloge a précisément 60 sec/minute.

Un rythme peut avoir 55 sec/minute ou 65 sec/minute.

La cadence va à l’encontre de notre nature qui est faite pour le rythme.

En 1970 un cadre traitait 1000 messages/an

Aujourd’hui il traite 30 000 messages/an.

Ce qui entraine un surmenage sous-estimé et des conséquences directes sur la soi-disant flexibilité du temps.

La liberté du temps ?

Depuis quelques années, il a été mis en place dans beaucoup d’entreprise « les horaires flexibles ».

Cette flexibilité fait croire aux horaires libres et pourtant crée une emprise encore plus grande sur le salarié qui a tendance à travailler plus longtemps.

Pourquoi ?

Parce que notre inconscient a horreur du vide.

En faisant croire que nous avons plus de temps avec la flexibilité des horaires, cela entraine une pression car on remplit ce « vide artificiel » de choses à faire, surestimées par rapport au temps de telle ou telle tâche.

Cette surestimation, va entrainer à son tour un surinvestissement ou de la culpabilité si on ne remplit pas ce vide.

Et l’absence de cadre horaire va induire des sentiments de redevabilité ou de culpabilité si on part avant d’autres collègues par exemple.

La conséquence étant l’épuisement, la démotivation, le burn out.

Qu’est ce qui nous vole notre temps ?

Nous-même. Car nous ne sommes pas prêts à renoncer à tout ce qu’on peut faire, surtout dans une société qui tend vers l’expansion et non la réduction.

Beaucoup de gens se culpabilisant de prendre une pause, vont utiliser une addiction pour se la permettre (la pause cigarette a été une des miennes pendant bien des années).

Cela peut être d’aller fumer (pause en faisant quelque chose d’accepter socialement), ou de prendre un café.

Toutefois, ces mêmes pauses au lieu d’être des temps hors du temps, se retrouvent à leur tour sous une autre addiction …. Les messages sur les portables.

Ces pauses artificielles empêchent elles aussi des occupations qui bloquent le fait d’être juste présent à ce temps de l’instant présent.

Horloge interne ?

Il existe pourtant un autre temps que celui de l’horloge…Le temps des rythmes naturels.

Ce temps naturel est le propre de notre corps qui fonctionne selon des rythmes qui lui sont nécessaire à son bon fonctionnement.

Par exemple, vous avez peut-être remarqué que même si vous voulez faire une grasse matinée, vous allez vous réveiller à une certaine heure qui est à peu près toujours la même.

Si on ne respecte pas son temps de sommeil et qu’on s’éloigne de son rythme naturel alors on prend le risque d’augmenter le burn out ou les infarctus.

Le corps n’a pas d’horloge. Il a un rythme.

Un rythme est un temps occupé, séparé par des espaces de rien.

Contrer la flexibilité du temps :

Ces espaces de riens sont les trous du gruyère. Plus d’écarts et d’élasticité entre deux tâches.

Pour que la flexibilité soit supportable, il est nécessaire de créer des « rituels » d’ancrages pour notre corps dans sa globalité.

Ces rituels de rien (les trous de l’emmental) sont des espaces où vous permettez à votre corps de se poser réellement.

Cela peut être aussi des pratiques qui calme le flot des pensées comme :

  • La méditation
  • Le tai chi chuan
  • Le qi cong
  • La relaxation.

Ces pratiques permettent de regagner de l’énergie, de se connecter à la slow attitude et de redonner une densification au temps.

Également des pauses siestes de 10 à 20 minutes.

Ces siestes ont le grand intérêt, pour que le corps assimile ce qu’il a fait le moment juste avant et de libérer de la place dans la circulation neuronale et ainsi permettre une meilleure attention et concentration à la reprise de l’activité.

Toutes les heures se poser 1 à 2 minutes, juste en fermant les yeux et gouter ce bonheur simple et gratuit du temps pour soi.

Travailler en fonction de ses rythmes propres.

Certain-es sont plus du matin et d’autres du soir. Utiliser ce potentiel personnel pour travailler en fonction de son rythme biologique, en demandant à commencer plus tôt ou plus tard en fonction de son rythme et de finir plus ou moins tôt le soir par exemple.

Conclusion :

Alors vivre en cadence avec le tic-tac ? ou prendre le temps de rien en y mettant un PLEIN de présence à Soi ?

Un temps sans penser, sans s’agiter inutilement.

Juste écouter son corps, sa respiration, regarder le monde qui nous entoure, écouter les oiseaux, câliner un enfant, serrer un arbre dans ses bras et sentir son écorce contre soi.

Gouter la saveur de sa salive.

Un temps à ÊTRE, garant de notre santé globale, tant physique, émotionnelle que psychique.

[1] : article librement inspiré d’un article sur le temps de HYM.MEDIA tiré du « Courrier international » N° 1370, du 02 au 08 février 2017, interview de Karl Heinz Geissler, chercheur en Temps, professeur en pédagogie économique. Co-fondateur en 2002 de la « Société Allemande pour une politique du Temps » qui milite pour une approche consciente du Temps, il dirige aussi un institut de conseil en Temps et a écrit une douzaine de livres sur notre rapport au Temps, tous inédits en Français.      Par Laurent Fendt