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Sucres cachés : 17 aliments dont on ne se méfie pas

La consommation des sucres cachés augmente d’année en année.

Nous sommes actuellement entre 17 et 35 kilos par personne et par an .

Ce qui nous échappe est la consommation des sucres dont nous ne soupçonnons pas forcément la présence dans nos aliments.

Bien sur ces aliments sont industriels et transformés.

Dans un précédent article, je vous avais parlé du poison que représente le sucre (article ICI)

Voici 17 aliments contenant des sucres cachés et qui sont consommés de façon courante :

1- Le pain de mie :

Il contient entre 6 à 10g/100g de sucres cachés

Le pain de mie classique en contient environ 6% et le pain de mie sans croute 10%.

Les sucres y sont ajoutés pour accélérer l’activité des levures de panification et donner la couleur dorée qui nous attire.

Mon conseil :

Il est préférable de consommer du pain de boulangerie qui ne contient pas de sucre ajouté. Par contre favoriser la consommation de pain complet ou seigle ou autre pain à farine le plus complète possible. En effet le pain blanc augmente le taux d’insuline et agit comme du sucre.

2- Les sauces tomates :

En fonction de sa nature ; concentré ou coulis, il faut compter entre 5 et 13g/100g.

Le ketchup quant à lui atteint les 20g/100g. On comprend l’engouement des enfants.

C’est plus qu’une crème anglaise à 17g/100g.

L’ajout de sucre dans la sauce tomate permet de réduire l’acidité naturelle de la tomate.

L’inconvénient est que l’acide de la tomate, ajoutée à l’acide du sucre va augmenter votre terrain en acidité grand facteur de tendinites et douleurs articulaires.

Mon conseil :

si c’est possible privilégier les sauces tomates maisons qui peuvent être faites à partir de tomates fraiches quand c’est la saison (été) et de tomates pelées en conserve …  Dont vous aurez vérifié la non teneur en sucre ajouté.

Il existe aussi des cubes de tomates surgelés sans sucre ajouté.

3- Les céréales du petit déjeuner :

De nombreux reportages (Arte) nous ont fait découvrir la teneur en sucre des céréales du petits déjeuner, qui peuvent aller jusqu’à 50g/100g.

Et même les céréales dites minceur contiennent en moyenne 17g/100g !!

Le sucre est utilisé pour relever le gout fade des céréales avec un agréable goût sucré et également pour leur donner leur belle couleur.

Mon conseil :

si vous aimez les céréales au petit déjeuner, privilégier les flocons d’avoines sans sucre ajouté. Ils tiendront la satiété sur plus longtemps et apporteront des fibres. Vous pouvez les coupler avec des fruits secs pour plus de saveur.

4- Les barres de céréales :

Très utilisées lors des balades, randonnées ou pour les gouters des enfants, sont de vraies bombes à sucre.

Entre 35 à 45g/100g de sucres cachés

ce qui en fait un aliment à éviter au maximum. Le sucre ajouté permet de cacher les goûts parfois amer des protéines ajoutées.

Mon conseil :

il existe des barres de céréales faites à partir de pâte de fruits ou d’oléagineux qui seront plus énergétique sur le long terme lors d’une activité sportive.

Toutefois, ce sont des aliments à consommer avec une extrême modération car restant très caloriques.

5- Les yaourts allégés en matières grasses :

Les produits laitiers allégés sont de grands pourvoyeurs d’acidité et ont montré sur le long terme leur effet délétère par rapport à un produit laitier entier.

La mode de « l’allégé » a été bien ancré pour « faire maigrir » mais aussi pour des raisons purement économiques.

En effet un litre de lait entier frais juste bouilli et consommé en l’état rapporte beaucoup moins qu’un litre de lait que l’on aura écrémé… Donc récupéré la crème. Cette crème elle aussi débarrassée au maximum de sa graisse pour faire du beurre. Reste ce que l’on appelait autrefois le petit lait qui aujourd’hui est vendu en lait écrémé. Extrêmement acide et non digeste. Et avec lequel on fabrique les yaourts.

Il est facile de comprendre qu’un litre de lait brut vendu 1.5€ à 2€ rapporte moins qu’un litre de lait écrémé + la crème + le beurre que l’on aura extrait de ce litre de base.

Et pour corriger l’acidité des yaourts et notamment des allégés, il est ajouté en moyenne 4.5g/100g de sucre.

Un yaourt nature sans sucre non allégé contient finalement moins de sucre qu’un yaourt allégé avec 3.5g/100g de sucre

Mon conseil :

Soit faire vos yaourts avec du lait entier – Soit consommer des yaourts et fromage blanc plus gras et donc moins sucré. Dans tous les cas, la valeur d’un yaourt par jour est suffisante.

6- Les fondants au chocolat :

Les desserts comme les fondants au chocolats ou tarte tatin industrielle en portion unique contiennent en moyenne 35g/100g de sucres ajoutés.

Ce qui en fait des desserts extrêmement sucrés et addictifs.

Mon conseil :

A consommer avec modération et préférer un ou deux carrés de chocolat brut noir en guise de dessert.

7- Le nutella :

Quasi un inconditionnel dans beaucoup de placard, le nutella est une « bombe » de sucre et de graisse issu de la palme.

Sa teneur en sucre est de 55g/100g. Ce qui fait qu’une tartine de nutella atteint vite 5 à 10g de sucre soit l’équivalent de 1 à 3 sucres en morceaux par tartine.

Mon conseil :

Utiliser exceptionnellement pour se faire plaisir. Trouver d’autres pâtes à tartiner moins riches en sucres.

8- Les jus de fruits :

Les jus de fruits industriels ajoutent du sucre au sucre naturel du fruit. Et la teneur moyenne est d’environ 9g/100g de sucre ajouté.

Le sucre des fruits est du fructose… qui se digère dans le foie. Or les sucres ajoutés sont du glucose qui vont entrainer une sécrétion d’insuline immédiate et une augmentation de sucre dans le sang.

Mon conseil :

Privilégier les fruits frais à hauteur d’un par jour. En effet les jus de fruits même maison demandent plusieurs fruits. Il est donc prudent de ne pas excéder plus d’un petit verre dans ce cas au risque de développer la maladie du foie gras (stéatose hépatique).

9- Les gnocchis :

Aliments adorés des enfants car faciles à manger mais qui contiennent 37g/100g de sucre ajouté.

Ceci pour faciliter la tenue et la saveur des gnocchis ainsi que leur conservation. Si du ketchup est ajouté, on obtient une assiette extrêmement sucrée.

Mon conseil :

Les faire soi-même ou revenir à la purée maison.

10- Surimi :

Fait à partir de miette de poisson et reconstitué en batônnets, les surimis pour gagner en saveur, couleur rosée et conservation ont des sucres ajoutés.

Ils contiennent en moyenne 12g/100g de sucres cachés.

En effet, pour des raisons économiques, les industriels ont eu l’idée de développer les surimis à partir des restes sur les poissons une fois les filets enlevés. Ceci semble juste pour éviter le gaspillage, mais n’est pas sans conséquence sur la teneur en sucre.

Mon conseil :

Eviter les aliments poissons reconstitués et privilégier les poissons en filets ou entier.

11- La bière :

La teneur en sucre de la bière n’est pas encore obligatoire sur les étiquettes et pourtant c’est une boisson qui en contient jusqu’à 10g/100g de sucre.

Ceci pour accélérer l’action des levures et aussi pour donner une couleur plus ambrée et une saveur plus douce en fonction de l’effet désiré.

Mon conseil :

Consommation exceptionnelle.

12- Le café aromatisé :

Le sucre ajouté dans ces boissons peut aller jusqu’à 45g/100g.

Ce qui reviendrait à mettre 11 cuillères à café de sucre ….Dans son café !!

Mon conseil :

Si vous ne pouvez-vous passer de café, rester sur un traditionnel non aromatisé.

13- Les boissons lactées au chocolat :

Ce sont des boissons au lait aromatisé au cacao et avec des sucres ajoutés.

Pour une portion de 230ml , il y a en moyenne 12g de sucre, soit 3 morceaux de sucre pour un mug.

Mon conseil :

Réserver le lait aux enfants en prenant de la matière brut et ajouter une cuillère de chocolat en poudre…qui contient aussi du sucre mais en quantité plus modérée.

14- Le thé Glacé :

Pour le rendre agréable, il est aromatisé avec du sirop de glucose ou de canne.

Il peut contenir jusqu’à 35g pour un mug de 230ml. Soit la valeur de 9 morceaux de sucre par tasse.

Mon conseil :

Préparez vous un thé glacé maison avec du thé, des feuilles de menthes ou de mélisse fraiches et pour augmenter la saveur, un peu de citron.

15- Les fruits en conserve :

A la différence des fruits au naturel qui sont sans sucre ajoutés, les fruits en conserve industriels sont cuits et conservés dans un sirop de sucre.

La proportion du sirop est de 50g/100g de sucre.

Mon conseil :

Pour vos salades de fruits privilégier les fruits de saison et frais.

16- Le jambon :

Bien que faible, l’ajout de sucre est en moyenne de 1.3g/100g

Le sucre donne sa belle couleur rose au jambon, évitant l’oxydation qui lui donnerait une couleur verte à marron… moins vendeur.

Mon conseil :

Privilégier les jambons de qualité supérieur et/ou Bio en vérifiant dans tous les cas la teneur en sucre. Certaines marques sont sans sucre ajouté…Vérifier tout de même les additifs en compensation.

Dans tous les cas, la consommation de jambon doit être limité à une fois par semaine pour éviter de manger trop industriel.

17- Les légumes et soupes en conserves :

La teneur en sucre, bien que faible entre 2 et 5g/100g, représente 1% de sucre ajouté industriellement.

Ceci pour augmenter la saveur et la conservation des aliments.

Mon conseil :

Privilégier les légumes frais ou surgelé. Les soupes maisons ou surgelées évitent l’ajout de sucres et autres additifs.

Conclusion :

Les sucres ajoutés sont dans beaucoup d’aliments comme vous pouvez le constater avec ces 17 aliments.

Pour aller plus loin, je vous invite a aussi bien regarder les aliments bios et vegan qui sont très riches en sucre pour compenser les protéines animales qui ne sont pas ajouter.

Comme exemple, les chips de betteraves qui sont certes moins grasses que les chips de pomme de terre mais qui sont 3 fois plus riches en sucre. Donc caleront moins bien la faim et donneront un pic d’insuline entrainant le besoin de manger plus rapidement.

Depuis que l’on a dit dans les années 70 de manger moins gras à cause du cholestérol, nous avons modifié notre alimentation et c’est le sucre qui a été privilégié.

Et dans le même temps, bizarrement on a vu s’installer l’obésité qui atteint en Europe jusqu’à 59% des adultes et près d’un enfant sur 3.

Le sucre fait grossir, augmente le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaire et ceci beaucoup plus que les aliments dits gras… A consommer aussi avec mesure et conscience.

Source :

https://docteurbonnebouffe.com/aliments-contenant-sucres-caches/
https://www.planetoscope.com/sucre-cacao/471-consommation-de-sucre-en-france.html
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lobesite-est-desormais-epidemique-en-europe-alerte-loms-1404530#:~:text=Selon%20les%20derni%C3%A8res%20donn%C3%A9es%20disponibles,d%C3%A9c%C3%A8s%20annuels%20dans%20la%20r%C3%A9gion.
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Corps émotionnel Corps psychique

Les symptômes du Burn-out ?

« Ce ne sont pas les événements qui perturbent les hommes, mais l’idée qu’ils s’en font »

Epictète

Dans un précédent article j’ai abordé mon expérience personnelle sur les symptômes du Burn-out que j’ai vécu et des solutions naturelles que j’ai mises en place pour en sortir. (article en cliquant ici).

Aujourd’hui, je voudrais aller un peu plus loin dans la compréhension des symptômes du burn out, afin de vous aider à le voir et le sentir arriver.

Selon les sondages 86 des salariés souffrent de stress soit environ 3 personnes sur 4.

Les femmes seraient plus touchées que les hommes en raison des doubles journées et des condition plus précaires.

100 000 personnes ont été touchées par l’épuisement professionnel [1]

Définition du burn-out :

Il s’agit d’un état de fatigue extrême, physique et psychique, provoquée par le stress professionnel.

C’est un processus évolutif, tant physique (la fatigue) que psychique (la dépression), et non pas un état plus ou moins stable. [2]

Toutefois, par expérience, il est fort possible de souffrir des symptômes du burn-out sans pour autant devenir dépressif. Mais simplement en donner l’apparence en raison de l’état de fatigue extrême. [0]

Comment repérer les facteurs de risques ? [3]

Les exigences liées au travail :

  • Surcharge de travail,
  •  Rythmes de travail,
  • Contraintes de délais,
  •  Travail dans l’urgence,
  • Déséquilibre entre les objectifs et les moyens donnés

Les exigences émotionnelles :

  • Travail sous pression en raison des délais
  • Le manque d’autonomie et de marge de manœuvre
  • Les mauvais rapports sociaux et les mauvaises relations de travail
  • Les conflits de valeur et le travail empêché
  • Harcèlement ou menace de la hiérarchie

L’insécurité de la situation de travail :

  • Changements organisationnels,
  • Télétravail non désiré,
  • Incertitude sur l’avenir du travail

Caractéristiques liées à l’individu :

  • Importance primordiale donnée au travail (sens et valeurs véhiculées)
  • Engagement poussé à l’extrême
  • Conscience professionnelle trop élevée et une réelle difficulté à déléguer.

Les symptômes du Burn out ou SEP (syndrome d’épuisement professionnel)

1 – dérèglements cognitifs :

Les 1ers troubles visibles sont :

  • l’altération de la pensée, du calcul, de l’attention et de la mémoire ainsi qu’une perte de créativité.
  •  Difficulté de prendre des décisions et de passer d’une tache à une autre.

Ceci due à la destruction de 20% des synapses (connections nerveuses) en raison de l’inondation de l’ensemble des organes par le cortisol.

C’est aussi là , qu’il est important d’entendre ces signes, car l’altération du système nerveux reste sur une période très longue après le burn out et une sensibilité accrue au stress s’installe sur le long terme. [0]

2- Troubles émotionnels :

L’épuisement ressenti entraine une perte de contrôle qui peut se manifester par :

  • des peurs,
  • des crises de larmes,
  • des tensions,
  • de l’irritabilité.

3- Déséquilibres physiques :

  • Insomnie ou difficulté à dormir,
  • tensions musculaires avec des crampes,
  • variation du poids (sous poids ou surpoids selon sa physiologie),
  • maux de tête,
  • nausées,
  • vertiges.

4- Effets relationnels :

  • Repli sur soi avec isolement et sensation de ne pas être compris par son entourage.
  • Risque addictif (tabac, alcool, nourriture, jeux vidéo, tranquillisants).
  • Déconnexion des problématiques de son entourage.
  • Baisse de motivation pour son travail, dévalorisation, perte de sens de son travail.

Quand j’ai eu le déclenchement, J’ai été prise de vertiges, de nausées et d’une incapacité à tenir debout.

J’avais atteint le stade ultime de l’épuisement physique et psychique et je me suis écroulée avec incapacité de me relever physiquement pendant 3 semaines.

Je m’étais aussi amaigris de 4kg, ayant cette tendance à manger mes réserves en cas de stress chronique. [0]

Comment sortir du burn out :[0]

La réparation d’un Burn out (SEP) passe par sa reconnaissance en tant que tel, ceci intérieurement mais aussi d’un point de vue professionnelle [4]

Je vous partage ici mon expérience personnelle et professionnelle en tant que naturopathe.

  • Me reposer pour récupérer physiquement de la fatigue.
  • Prendre le temps de dormir, de nettoyer mon corps de toutes les pollutions dues au stress en revoyant mon alimentation et en faisant une cure de detox assez poussée.
  • Pratiquer des bains très chauds pour bruler les toxines. En effet, du fait de l’affaiblissement je n’avais plus de chaleur corporelle, ce qui empêchait de brûler normalement les toxines.
  • Chercher le lien programmant dans mon histoire personnelle pour l’éliminer (en libération émotionnelle, technique énergétique que je pratique pour aider à éliminer les chocs de vie)
  • Comprendre que je n’étais pas victime de mon histoire, ni de la situation présente, mais que j’avais ma part de responsabilité en n’ayant pas confronté mes supérieurs, mais esquivé les coups comme je l’avais fait 26 ans plutôt.
  • Constater que je n’étais pas pour autant en « dépression » car mes envies d’évoluer et de progresser sur mon chemin étaient bien là.
  • Prendre la décision que je n’avais pas prise 26 ans plutôt… couper les ponts et changer radicalement de travail.

J’ai donc quitté mon ancien métier et je suis partie vers ce que la vie m’appelait à mettre en place en développant mon activité de naturopathe et de vous aider depuis 2014.

  • J’ai refusé toute médication chimique pour garder ma lucidité et comprendre dans mon corps et ma psyché les tenants et aboutissants de ce que je vivais.
  • Fait un travail personnel de pardon envers les personnes, aussi bien celles de la situation présente que celle de la situation passée. Ceci pour éliminer toute rancœur ou ressentiments négatifs qui n’auraient fait qu’aggraver l’état de stress et risqué l’état de dépression.

Comme vous le voyez, c’est un processus qui englobe tout votre être intérieur. Soin du corps physique et émotionnel – Mise en action en écoutant son cœur – maitrise de soi et de ses pensées par « reprogrammation intérieure » du mental.

Est-ce que le corps oubli les symptômes du Burn out ?

Il faut comprendre que lorsqu’on a eu un Burn out, pour le corps c’est un nouveau programme qu’il vient d’enregistrer.

Ce programme est que vous êtes capable d’aller à l’épuisement avant de réagir.

Depuis 2014 j’observe un phénomène assez troublant mais qui me rappelle très bien à l’ordre.

Tous les ans au mois de mars (ce qui correspond au mois de l’écroulement de mon corps), je suis prise de vertiges dès que je force trop.

Voici les effets constatés en mars :

2015 et 2016, très prise par la mise en œuvre de mon activité je n’ai pas pris la peine d’être vigilante.

Puis en 2017, un nouvel abus de ma part à la même période a recréé le phénomène à minima heureusement, comme un avertissement.

En 2020, suite au décès de ma sœur en janvier, le phénomène c’est reproduit en mars.

Sur 2022, l’accompagnement en fin de vie de ma belle-mère qui est survenu à cette période m’a demandé beaucoup de prudence.

Et en 2023, l’accompagnement en fin de vie de ma mère là aussi en mars. Les symptômes ont été très violent. Heureusement j’ai veillé à mon équilibre et j’ai surtout alerté mes proches et pris du repos au maximum pour garder l’équilibre. Mais je n’ai pu empêché l’épuisement en mai.

Quand je suis fatiguée, et surtout autour de début mars, je prends le temps de me reposer et de prendre quelques jours de vacances.

Notre corps reste fragile face à la pression après un Burn-out et c’est normal car pour lui, qui ne voit que notre survie, nous avons mis cette vie si précieuse en danger pour des choses qui n’en valaient peut-être pas tant la peine.

Conclusion :

Les symptômes du Burn out ne sont pas à négliger et surtout s’il y a pression de vie ou professionnelle.

Si vous avez déjà été sujet à un Burn out, il est encore plus important de prendre soin de Soi, car quoique l’on fasse, cela a crée une fragilité nerveuse (comme le dérèglement d’un instrument de musique délicat). Il est donc nécessaire d’écouter les signes avant-coureurs et de se mettre dans sa bulle et au repos le temps de récupérer.

[0] notes personnelles : corinne allemoz
[1] rapport de l’académie nationale de médecine publié en février 2016
 [2] encyclopédie médicale
[3] classification de la recherche des études et des statistiques (DARES- rapport Gollac)
[4] déclaration accident de travail avec aide de la CFE-CGC – Déclaration dans le cadre des maladies professionnelles par procédure devant le comité régional de prévention des risques professionnels (CRRMP)
[5] Dr Pierre Jean Thomas Lamotte neurologue et auteur de : la maladie n’est pas un hasard. : https://www.youtube.com/watch?v=UFlFBZf81aw
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Corps émotionnel Corps psychique

Etes-vous esclave de la dictature du temps ?

« Que de temps perdu à gagner du temps »

Paul Morand

Y-a-t-il plusieurs temps ?

Y aurait-il plusieurs approches du Temps ? Certaines seraient-elles bénéfiques alors que d’autres seraient néfastes ? D’où vient cet axiome que « le temps, c’est de l’argent » ? [1]

Comment notre rapport au Temps entraine insidieusement une rupture envers notre vraie nature ?

Notre nature est branchée sur les rythmes de notre biologie et non sur la cadence de l’horloge mécanique.

Histoire de l’horloge :[1]

L’horloge mécanique a été inventée en 1656.

Elle a remplacé les chandelles graduées, servant surtout pour connaitre l’heure des prières.

Grâce à l’horloge, l’homme s’est senti libéré en ayant la capacité de gérer son temps.

Organiser ses affaires, puis y mettre un facteur : l’argent…le temps c’est de l’argent…et voilà la société capitaliste et la révolution de l’horloge.

1748 : l’économie commence à dépendre de la cadence de l’horloge.

1884 : création des fuseaux horaires de la planète.

L’heure mondiale est fixée et peu importe le rythme naturel de la planète.

1890 : les débuts des voyages en train obligent à changer d’heure, et il est ainsi crée l’heure du chemin de fer.

En 1976 s’ajoute le changement d’heure à l’automne et au printemps.

Aujourd’hui : Internet libère l’horloge en permettant de faire des achats..à toute heure et ainsi repousser les limites des choses à faire dans un créneau temps donné.

Avec des délais de livraisons en 24h….Ce qui rend la patience de plus en plus difficile, et d’augmenter le besoin de satisfaire les désirs trop vite assouvis.

Ceci a une conséquence directe sur nos temps de sommeil.

En effet, nous dormons 2 heures de moins par jour qu’au 19ème siècle.

Chronos, la cadence chronophage. 

Nous vivons depuis 1 siècle une accélération du temps et cela avec encore plus d’intensité depuis le développement d’internet, où toute question trouve une réponse instantanée.

Quand j’étais enfant (années 70), nous avions une 2CV, il nous fallait pour partir dans le midi, deux jours de voyages (la 2cv contenait 5 personnes, avait la galerie pleine à bloc et une remorque….Et ne pouvait de ce fait dépasser les 50Km/H).

Aujourd’hui, les voitures sont plus puissantes, même si les routes sont limitées en vitesse.

Et entre mon enfance et aujourd’hui, le temps de travail a diminué.

Nous devrions avoir de plus en plus de temps et pourtant le constat est que nous en avons de moins en moins.

Pourquoi ? parce que nous voulons l’optimiser.

C’est oublier Kaïros

Le temps de la qualité où l’idée n’est pas de mettre un maximum de choses dans un minimum de temps. 

Ou de courir pour en gagner ou encore pour garder son timing ou gagner sa compétition. 

Non, kairos est le temps qui prend son temps. 

De prendre le temps de goûter l’immobilisme, le silence et de se rendre compte, tous les sens en alertes que nous sommes simplement vivants. 

D’écouter son cœur battre dans la poitrine, de suivre le chemin de sa respiration, de sentir le vent dans ses cheveux, de regarder le paysage et la beauté du monde, de s’émerveiller du rire d’un enfant. 

Ce temps du rythme qui nous rend la liberté d’être. 

Oui, je dis souvent que je n’ai pas de temps…. Mais peut-être est-ce justement parce que je me donne cette permission de sortir de la cadence de l’horloge et de profiter de ces ins-temps de creux dans le gruyère de mon temps !! 

Comment s’adapter entre Chronos et Kaïros ?

L’indispensable agenda qui bien gérer avec les rythmes de travail et de pause, donne une structure à notre inconscient peureux de ce vide de temps, qu’il assimile à la mort. 

Espaces propices pourtant à la création et à l’imagination. Et qui ouvre d’autres espaces d’où viennent les meilleures inspirations.

Différence entre rythme et cadence ?

Le rythme est une répétition avec des écarts. Ce n’est donc pas une précision et exactitude absolue.

Une danse à 4 temps n’a pas le même rythme, qu’une cohérence cardiaque sur 5 temps.

La cadence est une répétition sans écart. Donc précision en fonction de ce qu’indique l’horloge.

Une horloge a précisément 60 sec/minute.

Un rythme peut avoir 55 sec/minute ou 65 sec/minute.

La cadence va à l’encontre de notre nature qui est faite pour le rythme.

En 1970 un cadre traitait 1000 messages/an

Aujourd’hui il traite 30 000 messages/an.

Ce qui entraine un surmenage sous-estimé et des conséquences directes sur la soi-disant flexibilité du temps.

La liberté du temps ?

Depuis quelques années, il a été mis en place dans beaucoup d’entreprise « les horaires flexibles ».

Cette flexibilité fait croire aux horaires libres et pourtant crée une emprise encore plus grande sur le salarié qui a tendance à travailler plus longtemps.

Pourquoi ?

Parce que notre inconscient a horreur du vide.

En faisant croire que nous avons plus de temps avec la flexibilité des horaires, cela entraine une pression car on remplit ce « vide artificiel » de choses à faire, surestimées par rapport au temps de telle ou telle tâche.

Cette surestimation, va entrainer à son tour un surinvestissement ou de la culpabilité si on ne remplit pas ce vide.

Et l’absence de cadre horaire va induire des sentiments de redevabilité ou de culpabilité si on part avant d’autres collègues par exemple.

La conséquence étant l’épuisement, la démotivation, le burn out.

Qu’est ce qui nous vole notre temps ?

Nous-même. Car nous ne sommes pas prêts à renoncer à tout ce qu’on peut faire, surtout dans une société qui tend vers l’expansion et non la réduction.

Beaucoup de gens se culpabilisant de prendre une pause, vont utiliser une addiction pour se la permettre (la pause cigarette a été une des miennes pendant bien des années).

Cela peut être d’aller fumer (pause en faisant quelque chose d’accepter socialement), ou de prendre un café.

Toutefois, ces mêmes pauses au lieu d’être des temps hors du temps, se retrouvent à leur tour sous une autre addiction …. Les messages sur les portables.

Ces pauses artificielles empêchent elles aussi des occupations qui bloquent le fait d’être juste présent à ce temps de l’instant présent.

Horloge interne ?

Il existe pourtant un autre temps que celui de l’horloge…Le temps des rythmes naturels.

Ce temps naturel est le propre de notre corps qui fonctionne selon des rythmes qui lui sont nécessaire à son bon fonctionnement.

Par exemple, vous avez peut-être remarqué que même si vous voulez faire une grasse matinée, vous allez vous réveiller à une certaine heure qui est à peu près toujours la même.

Si on ne respecte pas son temps de sommeil et qu’on s’éloigne de son rythme naturel alors on prend le risque d’augmenter le burn out ou les infarctus.

Le corps n’a pas d’horloge. Il a un rythme.

Un rythme est un temps occupé, séparé par des espaces de rien.

Contrer la flexibilité du temps :

Ces espaces de riens sont les trous du gruyère. Plus d’écarts et d’élasticité entre deux tâches.

Pour que la flexibilité soit supportable, il est nécessaire de créer des « rituels » d’ancrages pour notre corps dans sa globalité.

Ces rituels de rien (les trous de l’emmental) sont des espaces où vous permettez à votre corps de se poser réellement.

Cela peut être aussi des pratiques qui calme le flot des pensées comme :

  • La méditation
  • Le tai chi chuan
  • Le qi cong
  • La relaxation.

Ces pratiques permettent de regagner de l’énergie, de se connecter à la slow attitude et de redonner une densification au temps.

Également des pauses siestes de 10 à 20 minutes.

Ces siestes ont le grand intérêt, pour que le corps assimile ce qu’il a fait le moment juste avant et de libérer de la place dans la circulation neuronale et ainsi permettre une meilleure attention et concentration à la reprise de l’activité.

Toutes les heures se poser 1 à 2 minutes, juste en fermant les yeux et gouter ce bonheur simple et gratuit du temps pour soi.

Travailler en fonction de ses rythmes propres.

Certain-es sont plus du matin et d’autres du soir. Utiliser ce potentiel personnel pour travailler en fonction de son rythme biologique, en demandant à commencer plus tôt ou plus tard en fonction de son rythme et de finir plus ou moins tôt le soir par exemple.

Conclusion :

Alors vivre en cadence avec le tic-tac ? ou prendre le temps de rien en y mettant un PLEIN de présence à Soi ?

Un temps sans penser, sans s’agiter inutilement.

Juste écouter son corps, sa respiration, regarder le monde qui nous entoure, écouter les oiseaux, câliner un enfant, serrer un arbre dans ses bras et sentir son écorce contre soi.

Gouter la saveur de sa salive.

Un temps à ÊTRE, garant de notre santé globale, tant physique, émotionnelle que psychique.

[1] : article librement inspiré d’un article sur le temps de HYM.MEDIA tiré du « Courrier international » N° 1370, du 02 au 08 février 2017, interview de Karl Heinz Geissler, chercheur en Temps, professeur en pédagogie économique. Co-fondateur en 2002 de la « Société Allemande pour une politique du Temps » qui milite pour une approche consciente du Temps, il dirige aussi un institut de conseil en Temps et a écrit une douzaine de livres sur notre rapport au Temps, tous inédits en Français.      Par Laurent Fendt
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Corps psychique Corps spirituel

Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et de la spiritualité

« La connaissance de soi est notre capacité de suivre le courant de la vie et de vivre le moment présent, tel qu’il est, en le considérant comme juste, quel que soit ce qu’il est. »

Corinne Allemoz

Le nouveau paradigme de la connaissance de Soi est un état d’être qui permet la diminution de la douleur, de la frustration et du stress.

La spiritualité découle de la connaissance de Soi par les 4 portes de notre être.

Ce que les Polynésiens appellent OKI

C’est-à-dire tout est juste et bien.

1ère porte : Le nouveau paradigme de La connaissance de Soi du corps physique

C’est prendre connaissance de ses tensions, de sa posture corporelle, de son expression et de la conscience de son corps. (voir l’article détente corporelle pour gagner en bien-être)

Nous sommes les seules personnes qui ne nous voyons pas ou que très rarement à part le matin ou le soir devant notre miroir.

Nous n’avons donc bien souvent qu’une perception subjective de nous-mêmes, de notre expression, de notre tenue corporelle. Et nos sensations corporelles sont souvent muettes à différents endroits.

En prendre conscience, sentir sa détente corporelle et vivre avec cette détente au quotidien, qui donne un message à notre corps dans sa globalité.

Ce message est : Tout va bien.

Du coup nos émotions sont branchées sur « tout va bien ».

Notre mental peut difficilement sortir ces films dramatiques ou d’horreur, et notre état d’esprit lui, peut garder sa sérénité.

Un autre paramètre au niveau du corps physique est l’art alimentaire. 

En effet une alimentation trop grasse ou trop sucrée va induire la sécrétion de certains neurotransmetteurs qui augmentent les tensions et le stress. (article si votre microbiote influençait vos émotions)

2ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de Soi du corps émotionnel :

Prendre du recul par rapport à ses émotions, les accueillir et les reconnaître pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire le besoin qu’elles signalent comme étant en déséquilibre.

Vivre les situations avec compréhension et conscience, telles qu’elles sont et non telles que nous les voudrions. Et ainsi remettre l’harmonie en Soi.

Cette maîtrise émotionnelle favorisera une détente corporelle qui à nouveau bloquera le mental dans ses films d’horreur et dramatique. Et permettra à notre état d’esprit de garder sa sérénité.

L’alimentation en art de vivre, ajoutée à la compréhension et à l’écoute de ses émotions permettront la sécrétion de sérotonine qui se fait dans l’estomac. Ainsi que d’autres hormones du bien-être. 

L’estomac étant lui-même le carrefour de nos émotions dans le plexus solaire.

3ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de soi du corps mental :

Cela va consister à l’apaiser, le calmer et transformer les films d’horreur et dramatique en films comiques et optimistes.

Apaiser son mental passe par des pratiques telles que la détente et la conscience corporelle ou la méditation (article la méditation au service de votre bien-être).

C’est une véritable reprogrammation de son état mental de pensées, par rapport au vécu. (article : changer le négatif en positif.)

En fonction de son histoire de vie et des traumatismes vécus certaines empreintes fortes entraînent des conditionnements et des croyances face à des situations désagréables.

Ces conditionnements entraînent des comportements, qui souvent culpabilisent ou font s’autocritiquer après coup.

Sortir de ses empreintes traumatiques est aussi une forme de reprogrammation du mental et de ses mécanismes automatiques. (article chocs émotionnels et traumatisme)

Décrypter ses croyances limitantes, ses messages contraignants, ses présupposés et ses déclencheurs émotionnels permettent de changer le catalogue de référence illusoire du mental. (Atelier : Sortir de ses imprégnations).

4ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et la voie de l’esprit.

Cette voie ou voix qui peut enfin s’exprimer et prendre sa pleine puissance quand les précédentes thématiques ont commencé à être équilibrées.

C’est monter un nouvel étage.

  • La cave étant l’endroit, des conditionnements automatiques
  • Le rez-de-chaussée, les réactions sensorielles du corps physique.
  • Le premier étage le ressenti émotionnel et les réactions sensorielles, du corps émotionnel.
  • Le deuxième étage, la maîtrise des pensées, et de l’imagination. En fonction des conditionnements de la cave et de l’hypersensibilité du premier étage et du rez-de-chaussée.
  • Enfin le dernier étage est comme une tour de contrôle intuitive, qui aborde le monde avec un autre niveau de lecture.

Tout notre être (physique, émotionnel, mental, conscience) étant UN, il voyage à tous les étages et souvent en même temps.

La cave de l’inconscient étant très reliée à ce qui se passe au deuxième étage des pensées.

Le dernier étage de la conscience étant très relié à ce qui se passe au rez-de-chaussée du corps physique et au premier étage des émotions.

Cette connaissance de soi par la voie de l’esprit, ou éveil de sa conscience, que l’on appelle aussi chemin de la spiritualité, permet de comprendre les fonctionnements des étages inférieurs en sortant de tout jugement ou de dualité, et ainsi comprendre enfin, ce qui nous anime et la raison d’être de notre vie.

C’est notre processus d’évolution énergétique. Processus ultime de notre éveil à la vie au-delà de la simple survie matérielle.

Eveil à une vie vécue dans le réel, hors de tout jugement ou préjugés. Une vie en paix et en harmonie avec chacun des membres de notre équipe intérieure.

« La connaissance de soi c’est Vivre sa spiritualité au quotidien dans l’exploration de sa réelle nature, en passant par ses sens, son imagination, ce qui est agréable ou désagréable pour soi. » [1]

De la douleur à la connaissance de Soi, une réaction en chaine :

Le corps physique perçoit les choses de façon sensorielle.

Il fait chaud, il fait froid, il voit, ou il entend. Ce qui créer une sensation de serrement ou d’expansion.

Cette information, va créer un ressenti au niveau du corps émotionnel, agréable ou désagréable afin de remettre à l’équilibre.

Si le curseur sensoriel est équilibré (Article : nerf vague régulateur de votre bien-être), l’information du corps émotionnel vers le cerveau sera transmise, avec une mise en action appropriée.

Si ce curseur sensoriel est hyperactif et qu’au niveau émotionnel l’histoire de vie a augmenté cette hypersensibilité (article : hypersensibilité qualité ou défaut), l’information transmise sera équivalente à celle émise par un haut-parleur.

Ce qui va créer une mise en activité automatique de défense ou d’attaque.

Exemple: Le mode automatique de réaction est l’agressivité.

On vous annonce que votre enfant s’est blessé en faisant une mauvaise manœuvre.

Au lieu de montrer votre inquiétude réelle à l’enfant, la réaction instinctive sera de le disputer de ne pas avoir fait attention.

Cette réaction excessive, sensorielle, émotionnelle et réactionnelle est proportionnelle à l’histoire de vie, et au mécanisme instinctif que l’on porte en soi.

Équilibrer notre nerf vague (article : avez-vous une bonne hygiène émotionnelle ?)  qui est la corde sensible de notre instrument de musique intérieur passe donc par un rééquilibrage sensoriel, émotionnel, réactionnel, mental et spirituel.

Conclusion :

Passer de la douleur à la connaissance de soi n’est donc pas seulement de méditer, de pratiquer certaines activités corporelles ou une alimentation équilibrée ponctuellement, mais de créer un art de vivre pour l’appliquer à chaque minute.

Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et de la spiritualité c’est simplement vivre la pleine présence de ses pensées, de ses émotions, de son regard sur la vie.

Sentir son corps en équilibre.

Equilibrer la base qu’est l’hygiène de vie (alimentation, activité physique, sommeil), en veillant à aborder la vie, telle qu’elle est, et non telle qu’on voudrait qu’elle soit (déformation du mental).

Juste tirer la leçon de tout ce qui est vécu pour grandir et croitre avec des racines profondes et solides.

Et ainsi vivre avec les hauts et les bas, les pieds bien ancrés et la tête dans les étoiles, mais avec l’esprit au centre.

Harmoniser notre équipe intérieure et simplement être heureux-ses

[1] Mika Denissot : Sould in the mind
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Corps émotionnel Corps psychique

Quelles sont les habitudes sournoises qui augmentent le stress et les troubles anxieux ?

« Même si tu avances lentement, tu es toujours plus rapide que celle qui reste sur son canapé. »

Inconnu

Le stress et l’anxiété peuvent trouver leur cause dans la sédentarité.

La sédentarité, concerne plus de 70% de la population qui passe plus de huit heures assis chaque jour.

Et 95% des Français seraient menacé par une vie trop sédentaire.

Avec l’augmentation du télétravail et donc des temps de transports en moins, la sédentarité ne va que croitre au fil du temps avec toutes les conséquences sur la santé.

Un mode de vie sédentaire :

La sédentarité n’a jamais été synonyme de bonne santé.

On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Mais il n’y a pas que ça.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Des spécialistes ont analysé comment l’activité physique et les comportements sédentaires sont liés à la santé mentale et comment leurs changements influencent la façon dont les gens pensent, ressentent et perçoivent le monde. Et les résultats sont éloquents…

Santé mentale :

Le manque d’activité physique augmente les risques de dépression.

Comme nous l’explique le docteur Tchaïkovski, « la sédentarité favorise la survenue de troubles du sommeil mais aussi de dépression ou d’anxiété »

Le télétravail réduit encore l’activité physique de 32% ce qui tend à accroitre le stress, l’anxiété et les dépressions.

Rester assis·e, une habitude sournoise :

L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens

Des solutions simples :

Une méta-analyse portant sur 40 études indique que l’activité physique régulière favorise une meilleure gestion du stress et une diminution de l’anxiété. Les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien que les personnes moins actives.

J’ai pu faire ce constat moi-même lors du confinement, où le fait de ne pouvoir bouger à ma guise avait fait augmenter une nervosité depuis longtemps disparue dans ma vie.

Pour pallier à cet état, j’avais donc mis en place une séance de course à pied quotidienne autour de chez moi, en plus des séances d’étirements et de relaxation.

Si vous travaillez assis-e :

  • Toutes les heures (en mettant un minuteur), levez-vous, étirez-vous et marchez en sautant sur place.
  • Buvez régulièrement
  • Si vous le pouvez allez prendre l’air à la fenêtre où faites comme les fumeurs, allez, vous aérer !! Et oui, le fait de fumer oblige à bouger, … Alors si heureusement vous ne fumez pas, allez, vous aussi prendre l’air.
  • A cela, bien sûr, ajoutez une à deux séances de sport par semaine qui mette votre corps en mouvement.

Conclusion :

En cas de vie sédentaire et quelque soit votre vie (travail, domicile, retraite), penser à bouger, à s’aérer et s’hydrater améliorera sensiblement les troubles de l’humeur, le stress et l’anxiété.

https://www.grazia.fr/lifestyle/sport/teletravail-voici-combien-de-temps-vous-devriez-faire-du-sport-par-jour-pour-rester-en-bonne-sante-selon-les-scientifiques-94538.html#item=1
https://www.marieclaire.fr/sedentarite-dangers-sante,1365080.asp#:~:text=Les%20cons%C3%A9quences%20de%20l’inactivit%C3%A9,d%C3%A9pression%20ou%20d’anxi%C3%A9t%C3%A9%22.
https://blogue.physioextra.ca/fr/les-bienfaits-de-lexercice-sur-la-sante-mentale
https://www.limousin-sport-sante.fr/L-ACTIVITE-PHYSIQUE-et-LA-SEDENTARITE

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Corps psychique Corps spirituel

Octobre Rose : Et si on agissait avant la survenue du cancer ?

« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie. »

Citation de Maxalexis ; Le fleuve de la vie (2014)

Octobre Rose

Tous les ans octobre prend la couleur rose afin de lutter contre le cancer du sein.

Au cours de mes 30 ans de carrière en tant que manipulatrice en radiologie médicale, j’ai eu l’occasion de réaliser environ 1000 mammographies. 

Pour chacune d’elle il y avait un questionnaire fait aux patientes. 

Au fil des années et avec mon intérêt pour les médecines alternatives et holistiques, j’ai pris le temps de poser quelques questions supplémentaires et de tenir (pour moi), des statistiques sur les liens entre le développement des cancers du sein et l’histoire de vie des patientes.

Ce que j’ai constaté, c’est le lien dans 85 à 90% du temps entre un choc émotionnel et la découverte du cancer.

Ces chocs contrairement à ce que l’on pourrait croire n’étaient pas nécessairement des événements de vie désagréable. 

J’ai certes relevé :

  • les divorces,
  • deuil du conjoint,
  • départ des enfants ou
  • maladie d’un enfant ou petit enfant. 
  • Mais aussi le fait de marier sa fille ou de devenir grand-mère.

Pourquoi certaines personnes dans ces situations développent un cancer et pas d’autres ?

Je ne saurais répondre à cette question qui reste aussi sans réponse de la part de la médecine. 

Par contre, le progrès est justement l’acceptation sur le plan médical de la cause émotionnelle qui a pendant très longtemps été rejetée. 

Cette cause peut aussi remontée à l’histoire de la petite enfance et dans le lien mère/enfant… C’est ce qui ressort des personnes présentant un cancer du sein et venues faire un suivi en plus de leurs soins médicaux. 

Important de libérer ces chocs qui ont créés une empreinte dans les cellules et qui active à plus ou moins long terme la « mal à dit ». 

Que nous dit le décodage biologique ? [1]

Grand stress pour l’intégrité du nid (foyer) en rapport avec les enfants ou le conjoint en fonction du côté.

Au sens figuré, le sein est le cœur, la partie intérieure et intime d’une chose. Le nid du petit.

Il représente la chaleur, l’affection, l’amour maternel.

Les pathologies des seins touchent prioritairement les mamans « super women » pour leurs enfants en voulant tout leur donner pour être une parfaite bonne mère.

Apparait quand le lâcher prise s’opère.

et la bioanalogie ? [2]

La fonction première du sein est de nourrir la descendance.

La peur et le stress envers ses enfants entraine un stress qui augmente la masse pour mieux nourrir.

En fonction de la localisation :

  • Invitation à intégrer que ce n’est pas ce que je FAIS pour mes enfants qui est nourrissant, mais de ce que je SUIS.
  • Invitation à cesser de vouloir un lien pour « nourri » l’autre.

Ce qui veut dire que le cancer survient APRES que le choc ou le comportement s’arrête. D’où l’intérêt de comprendre et de libérer émotionnellement pour éviter ce déclenchement.

Quelles autres causes possibles sont explorées en naturopathie ?

Sur le plan physique :

Les cycles menstruels, eux même en lien avec les émotions mais également l’alimentation. 

Le fait d’avoir pris un contraceptif oral très jeune. Ce qui est le cas des femmes qui avaient 16 ou 17 ans dans les années 80, où l’amour libre était associée à cette liberté de la femme sans risque de grossesse. 

Sur le plan émotionnel :

Les chocs en rapport avec la maternité et le couple. Et le lien entre la mère et l’enfant. Donc en tant qu’enfant (séquelle de traumatisme) ou en tant que mère (en rapport avec son ou ses enfants).

Quels aliments éviter quand on souffre d’un cancer du sein ?

Lorsqu’un cancer du sein est là où que les cycles sont perturbés, il est important de faire attention à tous les aliments pouvant augmenter les troubles. 

Aliments dit œstrogènes like. 

  • Comme le soja,
  • les graines de lins,
  • ou la sauge. 

Conclusion :

S’occuper de Soi, comprendre ses fonctionnements, sortir des traumatismes de vie de son histoire personnelle, arrêter de reproduire toujours les mêmes comportements, vivre enfin en paix à l’intérieur et la joie au cœur.

C’est le chemin que j’ai décidé de suivre AVANT de sombrer dans une maladie au delà des douleurs chroniques (physiques et émotionnelles) que je supportais depuis de longues années.

Le fruit de cette expérience de vie, des formations que j’ai suivi me permet aujourd’hui de vous apporter cette aide que j’ai reçu.

Et même si la « mal à dit » est là, il n’est pas trop tard pour entamer le chemin du mieux être.


Voilà bon octobre rose et toute ma compassion à vous toutes, femmes qui avez traversé ou qui traversez cette épreuve de vie.


Souhaitant que cet article vous ait aidé d’une certaine façon.

[1] : Biodico de Bernard Tihon – [2] : Bioanalogie de Jean Philippe Brébion
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Emotions

Hypersensible ? Un test pour le savoir.

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire

Gustave Flaubert

Hypersensibilité qu’est-ce que c’est ?

L’hypersensibilité n’est autre chose qu’une sensibilité plus exacerbée que la moyenne.

Elle peut être à l’origine d’un dérèglement du système ortho et para sympathique, sans pour autant avoir un rapport avec une problématique « psychiatrique ».

Selon les statistiques, entre environ 15 et 20% de la population mondiale en est touchée.

L’hypersensibilité est en rapport avec une véritable susceptibilité à des stimuli d’ordre sensorielle (bruits, odeurs, lumière, etc), ou émotif.

Qualifiée d’une éponge émotionnelle, cette personne est souvent dépassée par l’intensité de ses émotions. Néanmoins, elle se voit dotée de qualités et aptitudes très précieuses, comme l’empathie, l’intuition, la créativité, la capacité à résoudre des problèmes, etc.

Apprendre à la reconnaître et gérer les émotions, l’hypersensibilité pourrait être un véritable don naturel.

L’hypersensibilité comme trait personnel a fait l’objet d’études au début des années 90 par le psychologue Elaine Aron. On peut citer à titre d’exemple le célèbre Ces gens qui ont peur d’avoir peur. écrit par elle.

Comment savoir si on est hypersensible – test :

Dr. Aron a également contribué au diagnostic de l’hypersensibilité en élaborant un test de 25 questions/affirmations, lesquelles servent à diagnostiquer une personne sensible.

Vous pouvez le découvrir ci-dessous. Si vous répondez par Oui à la majorité, vous pourriez considérer ceci comme un signe de votre hypersensibilité.

  • Je suis fort sensible à des stimuli sensoriels intenses.
  • Je suis conscient des nuances subtiles de mon environnement.
  • Je suis affecté par l’humeur des autres.
  • Je suis très sensible à la douleur.
  • Durant les journées chargées, j’ai besoin de me retirer dans mon lit, à l’intérieur d’une pièce sobre ou autre endroit intimiste, de façon à pouvoir me soulager de la stimulation.
  • Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
  • Je suis facilement agressé par des lumières vives, odeurs fortes, tissus grossiers ou des sirènes approchantes.
  • J’ai une vie intérieure riche et complexe.
  • Les bruits forts me dérangent.
  • Je suis souvent profondément touché par les arts ou la musique.
  • Parfois, mon système nerveux s’épuise à tel point que j’ai besoin de m’isoler.
  • Je suis quelqu’un de consciencieux.
  • Je sursaute facilement.
  • Je m’énerve lorsque j’ai plusieurs choses à faire en peu de temps.
  • Lorsque les gens se sentent mal à l’aise dans un environnement physique, j’anticipe ce qui doit être fait, afin d’améliorer leur confort (changer l’éclairage/ le siège, etc.)
  • Je suis agacé lorsqu’on me fait faire trop de choses à la fois.
  • Je fais tout mon possible pour éviter de commettre des erreurs ou de manquer à mes engagements.
  • J’essaye d’éviter les films/émissions violents.
  • Je deviens agité lorsque plusieurs choses se passent autour de moi.
  • La faim me fait perdre la tête et perturbe ma concentration ou humeur.
  • Les changements dans ma vie me secouent.
  • Je remarque et apprécie les goûts, les odeurs, les sons ou les œuvres d’art fins et délicats.
  • J’organise ma vie, de façon à éviter les situations perturbantes et accablantes.
  • Lorsque je dois rivaliser avec d’autres personnes ou être observé pendant l’exécution d’une tâche, je deviens si nerveux et tremblant que je m’en tire beaucoup moins bien que je ne l’aurais fait autrement.
  • Quand j’étais enfant, mes parents et/ou mes professeurs semblaient me considérer comme sensible et timide.

Symptômes de l’hypersensibilité

Voici également une liste de symptômes et de caractéristiques propres à la personne hypersensible pour mieux détailler son comportement.

Les traits les plus communs d’une personne hypersensible

Vous êtes très empathique

Les personnes hypersensibles possèdent une grande capacité à ressentir les sentiments, les besoins, les insécurités des autres. La science a même prouvé que ce type de personnes ont des neurones miroirs plus actifs, lesquels sont responsables de la compréhension des émotions des autres. 

L’inconvénient à cette disposition à comprendre les gens autour, emmènerait parfois à faire s’oublier pour les autres.

Vous aimez à la réflexion

Pareil à toute personne hypersensible, vous fonctionnez mieux lorsque vous avez le temps et l’espace de réfléchir avant de répondre. Vous saisissez les nuances et vous êtes capable de faire des liens et de déchiffrer des informations complexes.

Les hypersensibles ont tendance à réagir plus vigoureusement à des situations variées. La puissance de ces états affectifs fait souvent croire la personne sensible qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. Ceci mène à un retrait et à de longues années passées à nier ces sentiments sans voir les bénéfices.

Lorsque trop pressé, vous bloquez

L’approche d’une date limite pour l’exécution d’un projet est la fin du monde pour vous.

Si vous trouvez ces situations trop accablantes, essayez de mieux gérer votre temps, afin d’éviter une surstimulation.

Vous êtes à l’aise dans votre tête

Le monde intérieur des hypersensibles est très riche et vibrant. Ces personnes font alors preuve d’originalité et sont dotées d’une pensée extrêmement créative.

En même temps, cette même qualité vous pousse à trop réfléchir et analyser ce qui arrive autour de vous. De là, une tendance à l’autocritique impitoyable.

Les critiques vous blessent

Les hypersensibles sont également très susceptibles à des commentaires négatifs à leur propos. Dans le but d’éviter les critiques, ils s’infligeraient de travailler jusqu’à l’épuisement.

Vous êtes de nature indécise

Eh oui, la personne hypersensible a du mal à prendre des décisions, de peur de se tromper. Mais encore, puisqu’elle est bien consciente des conséquences que ses décisions pourraient avoir sur les autres, de même que la façon dont elles peuvent être perçues.

Vous êtes sensible aux détails

Vous avez le sens aigu du détail et vous remarquez même le plus infime changement dans une situation ou une personne. Ceci vous rend notamment très perspicace et soucieux aux problèmes des autres.

Du coup, vous vous liez vraiment facilement d’amitiés. Attention pourtant car parfois, votre méticulosité pourrait tourner en perfectionnisme excessif.

Vous respirez la gentillesse

Ce n’est pas rare pour vous de recevoir des compliments pour votre gentillesse, courtoisie et votre conscience morale.

Néanmoins, vous vous faites facilement irriter par des collègues « difficiles » qui ne partagent pas les mêmes traits ou valeurs.

Vous aimez trouver des solutions aux problèmes

Votre dévouement et engagement vous font un excellent membre de l’équipe.

Attentifs à leur environnement, les hypersensibles sont capables de détecter et gérer des conflits, d’atténuer des problèmes et d’identifier de nouvelles opportunités.

Vous pleurez facilement

Les personnes hypersensibles sont assez susceptibles et trouvent leurs limites aisément dépassées.

Le plus souvent, l’épuisement émotionnel se manifeste sous forme de larmes. Il est très important de savoir que même si vous êtes capable de gérer vos émotions efficacement, il ne faut pas avoir honte de lâcher quelques larmes de temps en temps.

Vous préférez travailler seul-e

Les personnes hypersensibles ont de l’attrait naturel pour les environnements de travail où ils peuvent contrôler les stimuli externes – calme, luminosité, désencombrement de l’espace de travail. Elles préfèrent alors travailler à domicile plutôt qu’à l’intérieur d’un bureau à aire ouverte.

Vous cherchez un sens

Les hypersensibles sont motivés par des facteurs intrinsèques (comme le fait de trouver du plaisir dans leur travail) plutôt que des facteurs externes (comme l’argent et le prestige). Vous êtes le type de personne qui recherche son véritable vocation, plutôt que d’accepter un emploi uniquement pour le salaire.

Inspiré d’un texte de Gabrielle Lambert
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Corps émotionnel Corps physique

Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Le Papillon est le symbole de la métamorphose, de la transformation, du changement vers ce qu’il y a de plus élevé.

Il nous enseigne à transformer consciemment nos vies, de laisser nos désirs se réaliser, et de créer de nouvelles situations pour améliorer le quotidien.

 

La thyroïde marque le lien entre les racines profondes de l’individu qui nourrissent ses désirs et sa réalisation.

 

L’eau est l’expression de notre potentiel ancestral, elle porte la mémoire de nos aïeuls. Ce potentiel vital est au service de l’évolution de l’individu.

La forme de papillon de la thyroïde prend alors tout son sens, le terrestre (chenille) permet à l’individu de s’élever vers sa transformation (papillon).

 

 

Introduction :

 

La glande thyroïde est un organe en forme de papillon situé au-dessous du larynx. En général la glande pèse 30g.

Dans le domaine de l’énergétique, elle porte le nom de palais de la croissance car elle joue un rôle fondamental dans le développement de l’individu.

D’abord dans la croissance osseuse dans l’enfance puis dans sa réalisation à l’âge adulte.

 

Rôle et fonctionnement de la thyroïde :

 

Les hormones thyroïdiennes régulent:

  • L’utilisation d’oxygène et l »activité du métabolisme basal.
  • Le métabolisme cellulaire
  • La croissance et le développement.

 

L’ iode est indispensable à la thyroïde. On l’apporte par l’eau ou certains aliments.

 

La thyroïde secrète 2 hormones dites peptides :

  • la thyroxine ou t4
  • la triiodothyronine ou t3.

2 autres organes exercent une action sur la thyroïde

 

L’hypophyse : produit une hormone qui stimule la thyroïde. La TSH.

La TSH permet à son tour la production des hormone thyroïdiennes t3 et t4.

 

L’hypothalamus : produit la TRH qui régule la sécrétion de la TSH.

Lorsque le taux d’hormones thyroïdiennes diminuent, l’hypothalamus secrète la TRH, qui stimule l’hypophyse pour libérer la TSH, qui va stimuler à son tour les t3 et t4, ce qui rétablit le taux sanguin normal

 

 

Ainsi les hormones thyroïdiennes régulent l’expression de la vie en nous 

 

En excès le système est hyper-sollicité et épuise ses réserves, en insuffisance l’individu s’effondre et devient apathique.

 

Causes :

Toutes les pathologies de la thyroïde sont mises en lien avec une difficulté de croissance, d’ordre physique, émotionnel ou psychique.

  • Un changement dans son environnement,
  • un bouleversement émotionnel,
  • un stress chronique,
  • un déséquilibre métabolique ou alimentaire
  • Un manque d’activité physique
  • Peu ou pas de temps de pause.
  • Mauvaise hygiène de sommeil

et tout peut se détraquer.

 

Dimension énergétiques et émotionnelles :

Ces deux paramètres jouent un rôle majeur sur l’équilibre de la thyroïde.

Cette glande appartient à la famille des glandes hormonale ET humorale.

Les humeurs faisant références autant aux liquides qu’au humeurs émotionnelles.

La thyroïde appartient au chakra de la gorge, premier niveau énergétique en lien avec le mental. Il parle des premières étapes de l’évolution de l’enfant par son expression et son identité.

Dans la lecture énergétique, les troubles thyroïdiens ont toujours pour origine une problématique liée à l’expression de soi.

Elle peut être physique si l’individu a été brimé à un moment de son existence.

Elle peut être d’ordre psychique si l’individu s’interdit de réaliser des projets de vie parce qu’il ne s’en pense pas capable ou n’a pas assez de temps ou s’auto sabote.

 

Il est donc nécessaire de prendre en compte autant l’aspect et les causes physiques, qu’émotionnelles et énergétique dans la démarche de rééquilibrage de la thyroïde.

 

 

Les principales maladies de la thyroïde sont :

L’hypothyroidie : 

qui se caractérise par une diminution de la production de t3 et t4.

Causes :

  • Traitement de la maladie de Basdow
  • Stress chronique
  • Carences alimentaires
  • Épuisement nerveux
  • Chocs émotionnels violents et récurrents
  • Exposition radioactive.

 

Les symptômes :

  • Manque d’énergie et de la fatigue.
  • Frilosité
  • Gain de poids
  • Ralentissement cardiaque
  • Irritabilité avec possible état dépressif.
  • Constipation.
  • Peau pale et sèche.
  • Perte de cheveux
  • Pertes de mémoire et difficultés à se concentrer
  • Règles irrégulière et /ou très abondantes.
  • Voix plus grave et enrouée.
  • Apparition d’un goitre.

 

Diagnostic :

  • La prise de sang avec un dosage des t3, t4 et TSH est nécessaire si plusieurs des symptômes décrit sont ressentis.

 

Évolution :

  • Si les dosages sont déséquilibrés il est nécessaire de surveiller et de suivre un traitement.
  • La prise en charge précoce permet de se diriger vers des solutions naturelles en rééquilibrant les causes et des compléments alimentaires qui stimulent la thyroïde.

Toutefois la surveillance médicale reste indispensable pour vérifier l’évolution.

 

L’hyperthyroidie:

Production excessive des hormones thyroïdiennes.

État de feu général.

Causes :

  • Stress Chronique
  • Maladie de Basedow
  • Nodules thyroïdien
  • Inflammation de la thyroïde de nature infectieuse ou autre
  • Prise de médicament riches en iode (hypotenseurs)
  • Trouble du fonctionnement de l’hypophyse.
  • Course contre la montre

 

Symptômes :

  • Palpitations cardiaque
  • Augmentation de la transpiration et bouffées de chaleur.
  • Tremblements.
  • Insomnie
  • Saute d’humeur
  • Nervosité
  • Selles fréquentes
  • Faiblesse musculaire
  • Souffle court
  • Perte de poids
  • Diminution, voir arrêt des règles
  • Sensibilité au niveau des yeux.

 

Diagnostic :

  • À la prise de sang on constate une baisse de TSH et une augmentation de la t4.

 

Traitements :

  • Anti thyroïdien empêchant la production excessive de nouvelles hormones.
  • Traitement à l’iode actif pour détruire une partie de la glande et ainsi réduire la sécrétion d’hormones.

 

Ces traitements entraînent le risque de faire apparaître une hypothyroïdie.

Une hyperthyroïdie non descellée peut par effondrement entraîner une hypothyroïdie, c’est pourquoi il est plus fréquent de parler d’hypothyroïdie.

 

Décodage biologique :

Mettre des mots sur les maux. Le décodage biologique permet une approche plus subtile et pourtant assez parlante de l’évolution des maux de la vie et leur sens sur la compréhension que notre corps essaye d’exprimer.

Thyroide :

La principale fonction de la thyroïde est de réguler le métabolisme cellulaire de base, d’être le carburateur, l’accélérateur au niveau des combustions cellulaires.

  • Nécessité de fuir au plus vite pour échapper au prédateur.
  • Conflit de na pas recracher le morceau assez vite.
  • Puisque mes seules possibilités physiques ne me permettent pas de réussir, il faudrait que je trouve une autre solution plus performante en terme de rapidité.
  • Impuissance de ne pas pouvoir agir assez vite face à un danger qui vient sur moi.
  • J’en suis incapable vu que j’ai tellement d’autre choses à faire.
  • Conflit lié à l’accélération ou au ralentissement du temps.
  • Conflit de non reconnaissance de ma vie. Il y a quelque chose en moi que mon clan ne reconnait pas.
  • J’ai le droit de vivre à la condition que….
  • Conflit de ne pas être né dans le bon sexe.

 

Hyperthyroidie :

  • Il faut aller plus vite, le temps manque. Je ne peux rien faire alors que c’est urgent.

 

Hypothyroidie :

  • Il faut ralentir, le temps va trop vite.
  • Compte tenu du résultat terrible que je redoute du fait que j’ai été trop vite, il faut ralentir à tout prix l’éxecution des choses.

Tout en gardant la capacité de ré-accélérer vite si nécessaire pour faire face à de nouveaux dangers (nodules froids ou goitre).

 

 

Les solutions naturelles :

 

  • Apporter à l’organisme les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organe.
  • Économiser l’organe en évitant de trop le stimuler en particulier s’il est déjà fragilisé.

 

En cas de stress chronique et d’épuisement du système nerveux, c’est la thyroïde qui prendra le relais pour tenir le coup.

Le risque c’est son épuisement à moyen terme.

Ralentir son rythme de vie :

Arrêtons de courir après le temps, en ayant toujours l’impression d’être toujours débordé. Cela sur-stimule notre thyroïde.

  • Réalisez de mini-pauses régulières.
  • Prenez le temps de vous poser 5 minutes toutes les heures avec des respirations calme et régulières.
  • Faire une sieste flash de 10 minutes après le déjeuner.
  • Gérer son emploi du temps en prévoyant ces temps de pause.
  • Prioriser les choses indispensables et oublier les urgences des autres.

 

Contact avec la nature :

  • Une promenade dans la nature régulièrement.
  • Du jardinage ou marcher pieds nus dans l’herbe.
  • Le simple contact des pieds avec la terre permet de recharger nos batteries intérieures et d’éliminer les charges positives (electricité statique) qui sur-électrisent notre organisme et épuisent nos réserves glandulaires.

Il existe des tapis de décharge pour les personnes régulièrement sur ordinateur.

 

Alimentation spécifique

A vérifier avec votre médecin si vous prenez un traitement style levothyrox

Pour produire les hormones thyroïdiennes la thyroïde à besoin d’une quantité suffisante d’oligo aliments.

Notamment d’iode, zinc et sélénium.

  • Iode : poissons de mer, huîtres, algues, sel de table.
  • Sélénium : huître, thon, noix du Brésil
  • Zinc: fruits de mer, surtout les huîtres, le bœuf, le foie.

 

Attention à l’iode en fonction de votre morphologie.

Si les embruns du grand large vous apportent sommeil et sérénité ; alors l’iode est faites pour vous. Si au contraire cela vous énerve et vous rend irritable, il sera nécessaire de limiter les aliments iodés.

 

Les aliments à éviter :

Certains aliments empêchent ou perturbent la fabrication des hormones thyroïdiennes en empêchant l’iode d’entrer dans la thyroïde ou en interférant avec l’enzyme qui permet de fixer l’iode à la tyrosine.

Si vous avez un dérèglement de la thyroïde il est donc préférables d’éviter :

  • Les crucifères (choux, brocolis, épinards, navets, rutabagas)
  • Certains féculents (mais, haricot lima, graines de lin, patates douces, pusses de bambou, cacahuète, racine de manioc).
  • Les aliments à base de soja : tofu, tempech, edmame, lait de soja et tout produits « lacté » de soja).
  • Certains fruits : pêches, poires, fraises.

Attendre 4h avant toute absorption de calcium ou aliment assimilé et de fer qui eux aussi diminuent l’absorption de la thyroxine.

Le fait de cuire ces aliments aide à réduire l’enzyme perturbatrice. Si vous devez consommer ces aliments, faites les cuire.

En cas hyperthyroïdie : les excitants comme le café, le thé, les sodas (coca) sont à proscrire.

 

Exercice physique à moduler :

Si vous êtes atteint d’hypothyroïdie, une pratique sportive va aider à remuscler et stimuler la baisse du métabolisme.

  • La marche
  • la natation d’intensité modérée

En cas hyperthyroïdie une activité sportive relaxante, tel que :

  • le tai-chi,
  • le qi-cong,
  • le pilate,
  • le strethching,
  • le yoga

 

Les compléments alimentaires :

Il est possible aussi d’aider l’organisme avec l’aide de compléments alimentaires qui devront toutefois être pris en fonction de chaque individu et de son état et avec beaucoup de prudence, en cas de traitement médicamenteux.

Le conseil de votre médecin ou l’aide en naturopathie en accord avec votre médecin peut dans ce cas être envisagé.

 

Conclusion :

Une bonne gestion :

  • de ses rythmes de vie,
  • de sa vie émotionnelle,
  • des temps de pauses,
  • un sommeil régulier,
  • une activité physique adaptée
  • un contact régulier avec la nature,
  • une alimentation spécifique et équilibrée
  • une diminution de prise de stimulants

aura une influence très positive sur des troubles thyroïdiens naissant.

 

 

référence :
  • dictionnaire abrégé du sens des maux : Bernard Tihon
  • Ostéopathie énergétique : par david sayag
  • Comment soutenir sa thyroide : jean brice thivent (magazine neosanté)
  • Naturopathie et pnns : corinne allemoz
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Que faire quand on a envie de rien ?

 Il faut entretenir la vigueur du corps pour conserver celle de l’esprit.

 Vauvenargues 

 

Introduction :

Au cœur de l’hiver et avec l’arrivée réelle et bénéfique du froid nous sentons en nous cette envie de rien qui s’installe.

Le froid et l’hiver sont pourtant des périodes bénéfiques car comme les plantes nous avons besoin de refaire descendre notre sève intérieure pour mieux nous fortifier et renaître en pleine forme au printemps.

 

Evidemment cette descente de sève, a un petit inconvénient dans notre société hyperactive et qui ne respecte plus les saisons…. C’est que nous nous retrouvons avec une bonne flemme et pas du tout envie de courir ou de nous agiter.

Epoque de l’année aussi, où les rhumes, gastro, lendemain des fêtes et fatigue que cette descente de sève entraîne, nous porte plutôt à vouloir nous « cocooner ».

 

Alors comment traverser cette période hivernale en gardant son énergie, sa vitalité tout en permettant à notre corps ce moment de pose et de retour à soi ?

Voici mes conseils pour vous ressourcer en douceur tout en respectant votre hygiène de vie globale… sans chocolat !!

 

Conseil n°1 : Reposez-vous

A cette époque de l’année la nature tourne au ralenti.  Comme elle, couchez-vous de bonne heure et dormez peut-être un peu plus que d’habitude. Vous ne vous en sentirez que mieux.

 

Le sommeil est bénéfique à notre équilibre et bien-être global.

Vous pouvez s’il n’est pas toujours là lire l’article complet écrit à ce sujet ci-dessous :

Sommeil la moitié de la santé.

 

 

Conseil n°2 : Mangez et buvez chaud :

Quand on est d’un naturel frileux manger du cru ou froid peut perte difficile.

 

Voici une petite recette pour garder les vitamines du cru tout en mangeant chaud:

  • dans un bol, émincez des crudités et couvrez les avant de les déguster d’un bouillon de légumes (un bouillon cube bio dilué dans l’eau peut faire l’affaire).
  • Dégustez de suite, vous garderez les bienfaits du cru, en vous réchauffant.

 

La soupe « classique » de légumes peut aussi être ajoutée aux crudités.

Côté boissons, usez et abusez des tisanes : alternez la tisane de thym (pour renforcer votre immunité) et celle de romarin (pour aider votre foie et vous tonifier).

Vous pouvez aussi boire des tisanes tonifiantes et dépuratives que vous trouverez facilement en magasin bio.

 

Conseil n°3 : Pensez à la vitamine C: 

Si vous ne souffrez pas d’insuffisance rénale, d’excès de fer et que vous ne prenez pas de médicaments pour le cœur, allez-y!

Choisissez une vitamine C de bonne qualité (l’acérola en magasin bio est souvent très bien) et prenez en 1 g / jour (ça peut paraître beaucoup mais les quantités qu’on vous conseille officiellement sont insuffisantes. Sous réserve d’une vitamine C de bonne qualité et si vous n’avez pas les problèmes de santé cités plus haut).

Ce qui ne gâche rien, la vitamine C améliore le métabolisme des graisses : il ne faudrait pas s’en priver.

 

Conseil n°4 : Réchauffez-vous:

  • Bouillottes,
  • Bains chauds (suivis d’une douche fraîche),
  • Sauna,
  • Hammam,
  • Sport, tout est bon pour vous réchauffer.

 

Je vous rappelle que si votre corps est à 37° en moyenne, quand on est de nature frileux, il est plutôt aux alentours de 36.5°c.

Or, votre foie et vos reins filtrent à 41°… En hiver ils peinent. Couvrez-vous bien et offrez-leur de la chaleur.

Il y a une époque pas si lointaine après tout, où il était courant de mettre des ceintures de flanelles autour de la taille pour maintenir nos organes au chaud. Une autre bonne façon de garder sa chaleur corporelle avec du polaire autour de la taille par exemple.

 

Conseil n°5 :  stretching et/ou auto massages 

Si vous n’avez pas envie de sortir pour faire du sport, faites des étirements doux ou des auto massages

Cela préparera vos muscles pour le moment où vous serez prête à vous remettre en mouvement.

Vous pouvez aussi essayer des sports doux comme :

  • le Qi cong,
  • le yoga,
  • le pilate,
  • le tai chi
  • le wutao

 

Toutes ces disciplines allient étirement et renforcement musculaire tout en douceur et font chauffer le corps en permettant la circulation énergétique.

 

Si vous appliquez ces 5 conseils durant deux à trois semaines, les frimas de février ne seront rien pour vous et vous serez plus fort(e) pour tenir l’hiver en pleine vitalité.

 

Et pour donner un coup de pouce supplémentaire je vous invite à relire l’article sur les bienfaits de la positivité  en cliquant ICI.