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Emotions

Hypersensible ? Un test pour le savoir.

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire

Gustave Flaubert

Hypersensibilité qu’est-ce que c’est ?

L’hypersensibilité n’est autre chose qu’une sensibilité plus exacerbée que la moyenne.

Elle peut être à l’origine d’un dérèglement du système ortho et para sympathique, sans pour autant avoir un rapport avec une problématique « psychiatrique ».

Selon les statistiques, entre environ 15 et 20% de la population mondiale en est touchée.

L’hypersensibilité est en rapport avec une véritable susceptibilité à des stimuli d’ordre sensorielle (bruits, odeurs, lumière, etc), ou émotif.

Qualifiée d’une éponge émotionnelle, cette personne est souvent dépassée par l’intensité de ses émotions. Néanmoins, elle se voit dotée de qualités et aptitudes très précieuses, comme l’empathie, l’intuition, la créativité, la capacité à résoudre des problèmes, etc.

Apprendre à la reconnaître et gérer les émotions, l’hypersensibilité pourrait être un véritable don naturel.

L’hypersensibilité comme trait personnel a fait l’objet d’études au début des années 90 par le psychologue Elaine Aron. On peut citer à titre d’exemple le célèbre Ces gens qui ont peur d’avoir peur. écrit par elle.

Comment savoir si on est hypersensible – test :

Dr. Aron a également contribué au diagnostic de l’hypersensibilité en élaborant un test de 25 questions/affirmations, lesquelles servent à diagnostiquer une personne sensible.

Vous pouvez le découvrir ci-dessous. Si vous répondez par Oui à la majorité, vous pourriez considérer ceci comme un signe de votre hypersensibilité.

  • Je suis fort sensible à des stimuli sensoriels intenses.
  • Je suis conscient des nuances subtiles de mon environnement.
  • Je suis affecté par l’humeur des autres.
  • Je suis très sensible à la douleur.
  • Durant les journées chargées, j’ai besoin de me retirer dans mon lit, à l’intérieur d’une pièce sobre ou autre endroit intimiste, de façon à pouvoir me soulager de la stimulation.
  • Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
  • Je suis facilement agressé par des lumières vives, odeurs fortes, tissus grossiers ou des sirènes approchantes.
  • J’ai une vie intérieure riche et complexe.
  • Les bruits forts me dérangent.
  • Je suis souvent profondément touché par les arts ou la musique.
  • Parfois, mon système nerveux s’épuise à tel point que j’ai besoin de m’isoler.
  • Je suis quelqu’un de consciencieux.
  • Je sursaute facilement.
  • Je m’énerve lorsque j’ai plusieurs choses à faire en peu de temps.
  • Lorsque les gens se sentent mal à l’aise dans un environnement physique, j’anticipe ce qui doit être fait, afin d’améliorer leur confort (changer l’éclairage/ le siège, etc.)
  • Je suis agacé lorsqu’on me fait faire trop de choses à la fois.
  • Je fais tout mon possible pour éviter de commettre des erreurs ou de manquer à mes engagements.
  • J’essaye d’éviter les films/émissions violents.
  • Je deviens agité lorsque plusieurs choses se passent autour de moi.
  • La faim me fait perdre la tête et perturbe ma concentration ou humeur.
  • Les changements dans ma vie me secouent.
  • Je remarque et apprécie les goûts, les odeurs, les sons ou les œuvres d’art fins et délicats.
  • J’organise ma vie, de façon à éviter les situations perturbantes et accablantes.
  • Lorsque je dois rivaliser avec d’autres personnes ou être observé pendant l’exécution d’une tâche, je deviens si nerveux et tremblant que je m’en tire beaucoup moins bien que je ne l’aurais fait autrement.
  • Quand j’étais enfant, mes parents et/ou mes professeurs semblaient me considérer comme sensible et timide.

Symptômes de l’hypersensibilité

Voici également une liste de symptômes et de caractéristiques propres à la personne hypersensible pour mieux détailler son comportement.

Les traits les plus communs d’une personne hypersensible

Vous êtes très empathique

Les personnes hypersensibles possèdent une grande capacité à ressentir les sentiments, les besoins, les insécurités des autres. La science a même prouvé que ce type de personnes ont des neurones miroirs plus actifs, lesquels sont responsables de la compréhension des émotions des autres. 

L’inconvénient à cette disposition à comprendre les gens autour, emmènerait parfois à faire s’oublier pour les autres.

Vous aimez à la réflexion

Pareil à toute personne hypersensible, vous fonctionnez mieux lorsque vous avez le temps et l’espace de réfléchir avant de répondre. Vous saisissez les nuances et vous êtes capable de faire des liens et de déchiffrer des informations complexes.

Les hypersensibles ont tendance à réagir plus vigoureusement à des situations variées. La puissance de ces états affectifs fait souvent croire la personne sensible qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. Ceci mène à un retrait et à de longues années passées à nier ces sentiments sans voir les bénéfices.

Lorsque trop pressé, vous bloquez

L’approche d’une date limite pour l’exécution d’un projet est la fin du monde pour vous.

Si vous trouvez ces situations trop accablantes, essayez de mieux gérer votre temps, afin d’éviter une surstimulation.

Vous êtes à l’aise dans votre tête

Le monde intérieur des hypersensibles est très riche et vibrant. Ces personnes font alors preuve d’originalité et sont dotées d’une pensée extrêmement créative.

En même temps, cette même qualité vous pousse à trop réfléchir et analyser ce qui arrive autour de vous. De là, une tendance à l’autocritique impitoyable.

Les critiques vous blessent

Les hypersensibles sont également très susceptibles à des commentaires négatifs à leur propos. Dans le but d’éviter les critiques, ils s’infligeraient de travailler jusqu’à l’épuisement.

Vous êtes de nature indécise

Eh oui, la personne hypersensible a du mal à prendre des décisions, de peur de se tromper. Mais encore, puisqu’elle est bien consciente des conséquences que ses décisions pourraient avoir sur les autres, de même que la façon dont elles peuvent être perçues.

Vous êtes sensible aux détails

Vous avez le sens aigu du détail et vous remarquez même le plus infime changement dans une situation ou une personne. Ceci vous rend notamment très perspicace et soucieux aux problèmes des autres.

Du coup, vous vous liez vraiment facilement d’amitiés. Attention pourtant car parfois, votre méticulosité pourrait tourner en perfectionnisme excessif.

Vous respirez la gentillesse

Ce n’est pas rare pour vous de recevoir des compliments pour votre gentillesse, courtoisie et votre conscience morale.

Néanmoins, vous vous faites facilement irriter par des collègues « difficiles » qui ne partagent pas les mêmes traits ou valeurs.

Vous aimez trouver des solutions aux problèmes

Votre dévouement et engagement vous font un excellent membre de l’équipe.

Attentifs à leur environnement, les hypersensibles sont capables de détecter et gérer des conflits, d’atténuer des problèmes et d’identifier de nouvelles opportunités.

Vous pleurez facilement

Les personnes hypersensibles sont assez susceptibles et trouvent leurs limites aisément dépassées.

Le plus souvent, l’épuisement émotionnel se manifeste sous forme de larmes. Il est très important de savoir que même si vous êtes capable de gérer vos émotions efficacement, il ne faut pas avoir honte de lâcher quelques larmes de temps en temps.

Vous préférez travailler seul-e

Les personnes hypersensibles ont de l’attrait naturel pour les environnements de travail où ils peuvent contrôler les stimuli externes – calme, luminosité, désencombrement de l’espace de travail. Elles préfèrent alors travailler à domicile plutôt qu’à l’intérieur d’un bureau à aire ouverte.

Vous cherchez un sens

Les hypersensibles sont motivés par des facteurs intrinsèques (comme le fait de trouver du plaisir dans leur travail) plutôt que des facteurs externes (comme l’argent et le prestige). Vous êtes le type de personne qui recherche son véritable vocation, plutôt que d’accepter un emploi uniquement pour le salaire.

Inspiré d’un texte de Gabrielle Lambert
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Corps émotionnel Corps physique

Nerf vague Le régulateur de votre bien être

Nous sommes régit par deux systèmes nerveux dits « autonome » ou « automatique ».

Le système (ortho)sympathique et le système parasympathique.

système nerveux sympathique prépare le corps à une activité physique intense alors que le système nerveux parasympathique détend le corps en inhibant les fonctions à haute énergie.

Le système nerveux (ortho)sympathique est un accélérateur avec pour chimie principale l’adrénaline et le cortisol.

Le système parasympathique est le frein du système sympathique. Il a pour chimie, l’ocytocine et la noradrénaline.

Le système parasympathique est gouverné par un nerf bien spécifique 

Le nerf vague ou pneumogastrique.

Il est aussi appelé nerf 10.

Contrairement aux autres nerfs sortant du cerveau, c’est le seul qui ne fonctionne pas par pair.

Il est unique, toutefois, il se divise en deux branches asymétriques.

1ère, La branche à gauche qui passe sous la crosse de l’aorte pour remonter dans le cou et actionner les cordes vocales, le pharynx et les muscles du larynx.

Il permet aux cordes vocales de se contracter et de se relâcher. Il commande aussi la tension et la longueur des cordes vocales.

Il maintient les cordes vocales ouvertes lors de la respiration et fermée pendant un cri, la toux, le rire, les pleurs, les vomissements et la phonation.

2ème, La branche droite descend dans les profondeurs. Il passe par l’œsophage, le cœur, l’estomac, le foie, les viscères.

Il informe le cerveau du ressenti d’une action, de la sensibilité et de l’excitabilité perçue par l’organe cible.

Il est « l’homme à tout faire » du système nerveux et le « chef d’orchestre » du système nerveux parasympathique..

Il est très sensible au stress qui va le bloquer et interrompre les actions automatiques de notre corps notamment au niveau de la respiration, du rythme cardiaque apaisant et de la digestion.

Les fonctions du nerf vague :

– Sensation cutanée, Température et humidité des oreilles

– Sensation de la pression au touché

Avaler sans faire de fausse route

– Régit les cordes vocales (une voix rauque et monotone dénote d’un mauvais tonus vagal).

– Contrôle la respiration profonde et lente (quand nous sommes stressé, la respiration est plus courte et accélère, il vient remettre l’équilibre)

– Régule la fréquence cardiaque et évite les emballements cardiaques

– Permet le péristaltisme intestinal et la bonne progression du bol alimentaire (en cas de stress, le rythme cardiaque accélère et la digestion s’arrête)

– maintient la pression sanguine au plus bas et évite ainsi l’hypertension dû à la prise de pouvoir du système orthosympathique

Régit les 500 fonctions du foie :

         – vidange de la vésicule biliaire

         – Transport des informations vers le foie et du foie vers les organes cibles

         – contrôle la production de la bile et des selles biliaires (qui éliminent les toxines par les selles)

         – gère la sensation de faim et de satiété

         – Informe de la quantité suffisante de glucides, lipides et protéines (en cas de stress, cette information ne passe plus ce qui augmente la prise de poids, d’où l’intérêt de manger dans le calme et de mastiquer les aliments pour informer de la satiété).

– Gère la quantité de sucre sanguin et insuline

D’où l’importance de calmer son stress pour « protéger son foie »

Réactions corporelles dues au blocage du nerf vague lors d’un stress :

En cas de stress il y a sécrétion d’adrénaline et de cortisol au niveau des surrénales afin de mettre le corps en activité intense.

Il est dans ces cas-là, hors de question pour le corps que d’autres fonctions « non essentielles » si considéré qu’il y a danger puissent se faire.

L’activation du système nerveux orthosympathique, va donc bloquer le nerf vague (système nerveux parasympathique).

  • Gorge nouée
  • Voie altérée
  • Bouche sèche
  • Nœud au niveau du plexus solaire
  • Augmentation des sucs gastriques – brulure estomac
  • Accélération cardiaque – respiration rapide et courte
  • Arrêt du péristaltisme et de la digestion
  • Arrêt de la fabrication de bile
  • Augmentation de la glycémie sanguine

En cas de stress chronique, on peut comprendre qu’il y ait :

– Des tensions au niveau du larynx, qui entraine des douleurs musculo-tendineuses avec gène à la déglutition.

– Des altérations de la voix par manque de lubrification de salive et contraction de la position fermée et/ou ouverte des cordes vocales

– Des palpitations avec arythmie

– Des essoufflements ou sensation d’oppression dans la poitrine

– Des reflux oeso-gastriques et ulcère en conséquence

– Colopathie et ballonnement.

– Alternance de diarrhée et constipation

– Chute du système immunitaire. Car lorsque nous avons la peur au ventre, nous bloquons l’action du nerf vague.

Cela va entrainer à la longue un dérèglement du nerf vague et du système para sympathique par sur activité du système orthosympathique.

Le malaise vagal :

Le malaise vagal survient consécutivement à une baisse de la pression artérielle, associée à une baisse du rythme cardiaque. Cette baisse de tension peut être provoquée par un déséquilibre entre les systèmes nerveux orthosympathique et parasympathique.

Lors d’un malaise vagal, c’est le nerf vague qui, sous le choc par exemple d’une émotion forte, ralenti l’activité cardiaque brutalement. La pression artérielle chute et l’oxygène circule alors au ralenti, y compris vers le cerveau, ce qui provoque le malaise qui peut aller jusqu’à la perte de connaissance.

Ce malaise impressionnant n’a rien de dangereux en soi. Il montre par contre à quel point le système autonome est déséquilibré et fragilisé par un stress chronique ou des traumatismes anciens.

Activer le nerf vague et calmer le stress :

  • Vous masser le long du cou le long des artères carotides pour relâcher les tensions.
  • Le chant qui va détendre les muscles du larynx et les cordes vocales
  • La cohérence cardiaque qui apporte une synchronisation entre le rythme cardiaque et la respiration. 5 minutes deux fois par jour.
  • Éviter toute stimulation extérieur (bruits, lumières, …),
  • Veiller à un bon apport de magnésium – calcium (régulation cardiaque)
  •  Prendre des infusions de passiflore -mélisse – verveine – tilleul

Conclusion :

Comme vous le voyez, le fonctionnement de cette belle machine qu’est notre corps est complexe.

C’est pourquoi, même s’il est efficace de calme le système orthosympathique et de permettre d’activer le système parasympathique et que le nerf vague puisse faire son travail …. Il reste important de comprendre au dela du soulagement POURQUOI, il y a un dérèglement de ce système de survie.

La naturopathie peut vous y aider, en cherchant les causes au-delà du corps physique.

Pour rappel, la santé La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. (OMS)

Extrait en parti du livre de Jean Abitbol : Le pouvoir de la voix
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Alimentation Corps émotionnel Corps psychique

Pourquoi malgré vos efforts vous ne maigrissez pas ?

Introduction :

Prendre du poids peut avoir beaucoup de causes. Ce qui explique la difficulté à perdre du poids quand la surcharge est installée.

La cause principale est toujours mise sur l’alimentation et sa façon de manger.

Et force est de reconnaître que lorsqu’on se met au régime on perd du poids…. En tout cas momentanément…. car à l’arrêt du régime, on le reprend, souvent en pire.

Voyons donc ensemble les différents paramètres en cause la difficulté à perdre du poids.

I- Trop de régimes :

Selon les conclusions de l’INSERM et l’Anses [1] et [2]:

« Un des inconvénients majeurs des régimes amaigrissants semble être… la prise de poids ! Une expertise scientifique de l’Anses montre que la restriction calorique et les déséquilibres alimentaires entraînés par au moins quinze régimes populaires et très diffusés auprès du grand public, sont associés à une reprise de poids.

En outre, l’expertise pointe du doigt des risques pour la santé osseuse, le système cardiovasculaire et les reins, ainsi que la possibilité de perturbations psychologiques de type anorexie/boulimie en cas de régime très strict. « 

Pourquoi ?

Parce que le corps réagit contre l’insuffisance forcée de calories.

La privation du corps entraîne une absence de plaisir qui est vécue comme un Stress …Or le stress EST facteur de prise de poids, chez les personnes qui prennent facilement.

Ce stress du à la restriction, va entraîner une réaction qui favorise le stockage en vue d’une nouvelle période de restriction et une économie des dépenses énergétiques pour garder ce stock…. ce qui explique la reprise à l’arrêt des régimes.

Mon conseil  :

  • Abandonner les régimes et intégrer une alimentation équilibrée en art de vivre.

II- Les carences nutritionnelles :

Les protéines qui calent la faim 

Les protéines sont essentielles au bon fonctionnement de votre organisme. Et souvent elles ne sont pas consommées avec un apport suffisant ou mal appropriées pour certaines.

Les protéines augmentent votre métabolisme de base[3]. Donc vous donne plus d’énergie pour votre vitalité en favorisant la masse musculaire

Le métabolisme de base correspond aux besoins « inévitables » de votre organisme : il ne peut fonctionner correctement sans cette énergie.

Il s’agit de l’énergie minimale dont a besoin l’organisme pour survivre au repos, c’est à dire l’énergie demandée pour assurer des fonctions basiques comme la respiration, la digestion, le fonctionnement du cerveau, le maintien de la température du corps…

  • Et plus vous avez de muscles, plus vous libérez de calorie (énergie) au repos.
  • Le sport favorise aussi la prise de masse musculaire, donc aide à bruler les calories.
  • Les protéines permettent la fabrication de la sérotonine.
  • La sérotonine contrôle l’appétit ET l’humeur.

Un signe qui montre le manque de sérotonine est l’attirance pour les aliments sucrés en fin d’après-midi.

Mon conseil  :

  • Si vous souhaitez maigrir, veillez au bon apport de votre portion protéique par jour.

Pour plus d’information sur les protéines, je vous invite à lire l’article :

Les protéines : quelle importance pour votre corps?

  • Pratiquez de l’activité physique pour utiliser ces protéines en créant de la masse musculaire.
  • Une aide est le Griffonia L-5-http [4]

III – Le bon gras qui aide à maigrir :

Contrairement à une idée reçue le gras est aussi utile, même et surtout dans les processus d’amaigrissement. Et notamment les oméga 3 EPA-DHA, que l’on trouve dans les poissons gras tels que saumons ou sardines.

Votre cerveau est composé à 80% de gras. S’il en manque, cela entraîne :

  • baisse de moral,
  • de concentration,
  • fringales, qui sont souvent compensées par le sucre.

Les oméga 3 ont aussi une action anti-inflammatoire. On sait aujourd’hui le lien entre inflammation de l’organisme et prise de poids.

Et pour finir, les oméga 3 fluidifient les membranes de nos cellules, ce qui favorise les échangent indispensable dans la perte de poids.

Mon conseil :

  • Consommer des oméga 3 de toutes natures : Poissons riches, noix, amandes…
  • Ne négligez pas l’apport en matière grasse de votre alimentation.

Je vous invite à lire l’article sur les omégas 3 pour en savoir plus à ce sujet :

Les oméga 3 : colza et oléagineux

IV- La vitamine D pour la satiété :

Selon une étude de 2019, la vitamine D augmente le taux de leptine. La leptine étant une hormone qui régule l’appétit.

Là encore les aliments riches en oméga 3 sont souvent riches en vitamines D.

Mon conseil :

Vous en trouverez aussi dans les avocats, l’huile, les œufs, le beurre non pasteurisé, les noix, les poissons gras, les brocolis, les lentilles, les graines de courges…ET le soleil.

V- Les erreurs alimentaires à éviter :

Les muesli et jus de fruits au petit déjeuner :

Ces produits contiennent en moyenne 50% de sucre ajouté, soit 15g de sucre, ce qui correspond à plus de 30% des apports recommandés chaque jour.

Les jus de fruits contiennent 11g de fructose (sucre du fruit) pour 100ml, soit l’équivalent d’un soda.

La différence réside dans la façon qu’à l’organisme de les digérer, mais cet apport trop grand entrainera une transformation en graisse.

Il en est de même pour les smoothies, qui contiennent pour un verre entre 5 à 6 fruits ce qui revient à une concentration en sucre très élevée.

Les sucres cachés :

D’autres aliments industriels sont fait avec des sucres ajoutés, tels que :

  • Les soupes,
  • Le steak haché tout prêt ou surgelé
  • Les conserves
  • Les plats cuisinés.

Ce sucre votre cerveau en raffole. Quand vous mangez du sucre, il sécrète de la dopamine, l’hormone du plaisir en suivant le circuit de la récompense.

D’où les envies de sucres quand on est fatigué, en blues ou stressés ou que l’on cherche un « câlin ».

Les industriels ont bien compris le processus et se servent du sucre autant comme d’un conservateur et pour relever le gout…que pour nous rendre addictifs à leurs produits.

Sucre : ce poison que l’on aime tant

VI- Les autres causes possibles :

Résistance à l’insuline :

Souvent quand on veut perdre du poids, on compense avec l’aspartame qui donne le gout sucré.

Or, il est prouvé maintenant que la prise de soda light ou d’aspartame en poudre enclenche la sécrétion d’insuline (le cerveau est trompé et ne sait pas que ce n’est pas du sucre). Or un des rôles de l’insuline est de stocker le sucre …en graisse.

Son rôle majeur étant au départ de réguler la quantité de sucre dans le sang et nous éviter soit une hypoglycémie, soit une épilepsie si en excès.

Après un repas riche en sucre, il y a trop de sucre dans le sang. L’insuline sécrétée par le pancréas, va donc permettre l’ouverture (car c’est la clé de nos cellules) des cellules pour absorber ce sucre et ramener l’équilibre au niveau sanguin.

Une autre partie de ce sucre sera stocké en graisse pour les besoins énergétiques.

A force d’être sollicitées par l’insuline sans rien apporter… ce qui est le cas en cas de prise d’aspartame, la cellule devient « sourde » et s’installe une résistance à l’insuline. Il en est de même si elle est « gavée » de sucre.

Le pancréas va donc en sécréter encore plus pour se faire entendre et permettre de garder le taux de sucre sanguin stable (question de survie). L’inconvénient est le stockage du sucre en graisse accrue, notamment au niveau du ventre.

De plus ce taux élevé d’insuline empêche la leptine de donner la sensation de satiété… ce qui donne l’impression d’avoir faim même en ayant mangé.

90% des personnes en surpoids et 25% des personnes en poids normal, souffrent d’une hyper-insulisme et/ou résistance à l’insuline.

Mon conseil  :

  • Limitez le sucre au maximum dans votre alimentation.
  • Ne vous gavez pas de fruits.
  • Si vous avez des fringales quand vous consommez du sucre (pâtes, riz pomme de terre compris) et/ou des fruits alors demandez à votre médecin un dosage de l’insuline sanguin ainsi que des indices HOMA et QUICKI ? Ces derniers permettant de mesurer la résistance à l’insuline et au pré diabète.[5]

Glande thyroïde au ralenti :

Cette glande agit sur l’ensemble de l’organisme grace aux hormones qu’elle fabrique (T3 et T4).

Elles agissent notamment sur la gestion du poids.

Si la thyroïde ne fonctionne pas assez, l’ensemble de votre organisme en sera affecté et les autres glandes synthétiseront des hormones à niveaux trop bas. Ceci correspond à une hypothyroïdie.

Il est alors difficile de maigrir dans cette situation.

En effet ces hormones thyroïdiennes produisent de la chaleur, contrôlent vos dépensent énergétiques, régulent vos systèmes digestifs et cardio-vasculaire ainsi que votre système nerveux central.

Enfin, elles harmonisent les hormones sexuelles tant essentielles à une bonne qualité de vie.

Près de la moitié des hypothyroïdies passent inaperçues et toucherait même 85% de la population.

Mon conseil :

  • Un test simple vous permet de faire votre propre évaluation.

Il vous suffit de prendre votre température au lever durant 4 jour (au début du cycle menstruel de préférence si vous êtes réglée), sans avoir bu d’alcool la veille sur ces 4 jours.

Cette température doit être supérieure à 36°7c.

Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Un microbiote déséquilibré :

Votre microbiote est constitué de deux grandes familles de bactéries.

Elles constituent environ 90 à 95% de la population totale.

Les firmicutes une des deux familles, augmentent l’extraction de l’énergie dans les résidus alimentaires et favorise ainsi le stockage des graisses.

Ces bactéries abritent sur leurs parois des composants provoquant une résistance à l’insuline avec augmentation de sa sécrétion.

A l’inverse, certaines souches de probiotiques comme le « lactobacillus gasseri » permettent la réduction de graisse.

Mon conseil :

  • Une cure de probiotiques peut aider à retrouver un bon équilibre de la flore intestinale en cas de difficulté à perdre du poids.

Et si votre microbiote influençait vos émotions ?

Conclusion :

Comme vous pouvez le voir, cela ne se réduit pas seulement à l’alimentation.

Vous êtes un être dans sa globalité et équilibrer tous ces paramètres sont nécessaires.

  • Alimentation
  • Sommeil
  • Activité physique
  • Calme intérieur
  • Flore intestinale

Ceci permettant d’éviter le dérèglement de vos dosages hormonaux.

Cela demande un « apprentissage » qui est proposé en un réglage alimentaire approprié en naturopathie.

En un bilan de vitalité globale permettant d’explorer tous ces paramètres et vous aider par un suivi approfondit sur le long terme afin de trouver VOTRE équilibre bien-être.

Si vous souhaitez commencer par l’exploration de votre alimentation de façon poussée et en toute autonomie, j’ai créé une plateforme en ligne dans cet objectif…. Que l’on veuille juste garder la ligne ou l’affiner.

Vous trouverez les informations sur cette page :

sources :

[1] : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/nutrition-et-sante

[2] : https://www.anses.fr/fr/content/r%C3%A9gimes-amaigrissants-des-pratiques-%C3%A0-risques

[3] : https://www.calculersonimc.fr/autres-calculs/metabolisme-de-base.html#resultat

[4] : https://www.copmed.fr/fr/equilibre-nerveux-cerebral-stress-sommeil-emotions/72-griffonia-l-5-htp.html

[5] : https://www.cbm25.fr/dictionnaires-des-analyses-homa-test-de-sang_1357

[6] : article écrit à partir d’extraits des cahiers de la santé naturelles de Copmed et de mon expérience de naturopathe et formatrice au programme national nutrition santé : PNNS.

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Corps psychique Corps spirituel

La méditation au service de notre bien être

Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.

Bouddha.

Introduction :

La vie occidentale est source de stress et de déséquilibre permanent. [1]

Les personnes stressées qui vivent une impression de menace chronique, fabriquent trop de cortisol et peu à peu leur anxiété se transforme en dépression [2]

La base de notre pyramide de bien-être repose sur 4 piliers fondamentaux à notre sérénité et notre vitalité. Cette base représente pour notre inconscient quand elle est en équilibre le départ vers une possibilité d’évolution personnelle se référant à la pyramide des besoins de Maslow.

Ces 4 piliers sont :

Dans les moments d’épreuves ou les moments difficiles nécessitant d’accepter de perdre la maîtrise de sa vie, la méditation accompagne et nous soutient en permettant à notre corps de maîtriser nos émotions .

Les effets néfastes du stress :

Plus on est en état de stress, de peurs, d’anxiété ou de dépression, plus les effets sur notre corps s’accentuent entraînant un déséquilibre sur les bases de notre vitalité.

  • Manque de sommeil ou sommeil de mauvaise qualité et non réparateur (article ICI)
  • Changement des comportements alimentaires (compulsions, anorexie, boulimie, augmentation des quantités). (article ICI)
  • Démotivation à toute activité physique ou sportive avec diminution de plus en plus intense de bouger (Article ICI)
  • Augmentation des états de stress avec une accentuation de plus en plus accrue des 3 autres paramètres ci-dessus. (article ICI)

Pour aider à pallier durablement cet état d’être et ainsi cultiver le calme intérieur, la pratique de la méditation est de plus en plus encouragée par le monde médical.

« Méditer régulièrement peut apaiser et revitaliser profondément les personnes stressées ». [2]

Une étude publiée en 2015 [3], montre que méditer en pleine conscience est plus efficace que l’effet placebo pour lutter contre la douleur.

Les chercheurs encouragent une pratique régulière pour apprendre à se maîtriser physiquement et émotionnellement.

Ceci est d’autant plus vrai pour toutes les personnes dont le terrain naturel est psycho émotionnel [6]. Ce qui est notamment le cas des hypersensibles (article ICI).

Pourquoi méditer :[5]

  • Prendre soin de soi et de son mental
  • Vivre pleinement le moment présent
  • Se vivre mieux tout en acceptant ses équilibres et ses déséquilibres.
  • Entraîner son mental et retrouver la sérénité

« Apprendre à méditer pour vivre pleinement chaque instant, et non plus exister comme en pilote automatique »

Petit BamBou

Les bienfaits de la méditation :

Il a été démontré que la méditation participe à l’amélioration de beaucoup de paramètres de notre santé globale, tels que :

  • Le ralentissement du vieillissement cellulaire
  • Amélioration de l’attention et de la concentration
  • Diminution des maladies auto-immunes
  • Diminution des états de la dépression
  • La gestion des émotions
  • Augmentation de la créativité
  • Augmentation des performances cognitives et scolaires
  • Diminution des troubles anxieux.
  • Diminution des fringales
  • Amélioration du sommeil et de la vitalité globale.

Ces effets sont désormais mesurables par différentes études faites sur les patients qui ont essayés [2].

Comment méditer :

Il existe différentes formes de méditations.

  • Silencieuse
  • En musique
  • Guidée par une voie sur différentes thématiques
  • Mental-waves (qui utilise les fréquences de notre cerveau pour l’apaiser [4]

Apprendre à se mettre en mode « reset », c’est-à-dire en étant aligner au niveau de nos 3 corps ; mental – émotionnel et physique peut se faire rapidement grâce à une respiration maîtriser et volontaire.

Importance de la respiration en méditation :

La respiration est une des seules choses que nous pouvons maîtriser sur notre système automatique.

La respiration volontaire ou autre technique comme la cohérence cardiaque sont une base fondamentale pour la gestion des émotions.

Maîtriser sa respiration dans les événements du quotidiens permet dans l’instant de rester centré face à un danger ou une montée d’angoisse.

Apaiser le corps pour apaiser l’esprit.

En effet, le stress enclenche une hyperventilation spontanée. La reprise de contrôle sur la respiration va permettre de corriger la pression en dioxyde de carbone (CO2) et prévenir ainsi l’emballement de la panique.

La méditation guidée :

Cette forme de méditation est très intéressante quand on débute la méditation.

Elle permet d’apprendre progressivement à se poser, à respirer en conscience et surtout grâce à la guidance par la voie de ne pas s’échapper dans les pensées incessantes de notre mental ou tout simplement de s’endormir sur place.

Il existe aujourd’hui des sites ou des applications que l’on peut mettre sur son portable et qui propose des thèmes de méditations pour toutes les situations de la vie de l’enfance à l’âge adulte et aux séniors. [5]

Je l’utilise personnellement depuis plusieurs années et cela m’a même aidé une année à me préparer mentalement pour une randonnée de 16 jours à défaut d’être préparée suffisamment physiquement. Cette préparation mentale a fait ensuite ses preuves lors de la randonnée ou les difficultés sont passées de façon sereines et positives.

La méditation mental-waves :

Cette forme de méditation utilise des musiques basées sur nos fréquences cérébrales (article ICI).

Elle peut aussi allier la cohérence cardiaque qui est une respiration sur 5 temps.

Voici ci-dessous deux liens de cette forme de méditation à la fois apaisante et active.

Cohérence cardiaque avec musique wave :

Méditation mental-wave

J’aime utiliser ces méditations quand j’ai eu besoin de beaucoup de concentration ou après des séances individuelles de naturopathie parfois éprouvante en fonction des problématiques évoquées.

Également en cas de fatigue accrue par trop d’activités quotidiennes.

La méditation silencieuse :

Cette pratique de méditation est recommandée quand on a un peu plus d’expérience de la méditation.

Elle demande d’y aller progressivement en commençant par 5 minutes, puis 10 minutes, puis 20 minutes à 30 minutes voir plus.

Au bout de 20 minutes après une certaine agitation cérébrale, il y a un calme qui s’installe d’un seul coup et met dans un état de pleine conscience qui permet de se connecter à son cerveau droit et à son intuition.

Cette pratique méditative aide à :

  •  Laisser les idées arriver.
  • Se connecter à une certaine intuition.
  • Lâcher prise
  • Retrouver la paix et le calme de façon profonde
  • Également pour envoyer des intentions positives (amour, paix dans le monde…)

J’utilise cette méditation pour me mettre en route le matin. Quand je veux développer un projet et que tout se bouscule dans ma tête par un foisonnement d’idées.

Cette forme de méditation permet de ramener le calme et de clarifier les choses. Et ensuite, de travailler avec une parfaite efficacité en ayant des « flash » sur la conception du projet et sa mise en œuvre, ceci avec une efficacité accrue.

Conclusion :

Méditer à donc plusieurs avantages aussi bien sur le mental, sur l’état émotionnel que sur la détente corporelle qu’elle engendre.

Cette technique est une vraie thérapie en elle-même tout en servant d’atout à une meilleure vitalité quotidienne.

J’ai commencé personnellement la pratique de la méditation à la suite d’un burn out, et progressivement cela m’a aidé en parallèle des autres pratiques d’hygiène de vie globale instaurées dans ma vie pour en sortir sans aucun médicament.

Ref :
  • [1] Eric Garnier Sinclair (technologie et méditation – Taichi mag n°10)
  • [2] Christine Barois : psychiatre et auteure de « pas besoin d’être tibétain pour méditer ». Editions Solar.
  • [3] Etude publiée dans la revue scientifique : The journal neuroscience
  • [4] Alex Miche : chercheur dans les états modifiés de conscience et créateur de musiques thérapeutiques.
  • [5] Site internet petit Bambou : https://www.petitbambou.com/fr/
  • [6] test Bionalys des laboratoires Copmed, m’envoyer un mail pour connaitre votre terrain.
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Corps émotionnel Corps physique

Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Le Papillon est le symbole de la métamorphose, de la transformation, du changement vers ce qu’il y a de plus élevé.

Il nous enseigne à transformer consciemment nos vies, de laisser nos désirs se réaliser, et de créer de nouvelles situations pour améliorer le quotidien.

 

La thyroïde marque le lien entre les racines profondes de l’individu qui nourrissent ses désirs et sa réalisation.

 

L’eau est l’expression de notre potentiel ancestral, elle porte la mémoire de nos aïeuls. Ce potentiel vital est au service de l’évolution de l’individu.

La forme de papillon de la thyroïde prend alors tout son sens, le terrestre (chenille) permet à l’individu de s’élever vers sa transformation (papillon).

 

 

Introduction :

 

La glande thyroïde est un organe en forme de papillon situé au-dessous du larynx. En général la glande pèse 30g.

Dans le domaine de l’énergétique, elle porte le nom de palais de la croissance car elle joue un rôle fondamental dans le développement de l’individu.

D’abord dans la croissance osseuse dans l’enfance puis dans sa réalisation à l’âge adulte.

 

Rôle et fonctionnement de la thyroïde :

 

Les hormones thyroïdiennes régulent:

  • L’utilisation d’oxygène et l »activité du métabolisme basal.
  • Le métabolisme cellulaire
  • La croissance et le développement.

 

L’ iode est indispensable à la thyroïde. On l’apporte par l’eau ou certains aliments.

 

La thyroïde secrète 2 hormones dites peptides :

  • la thyroxine ou t4
  • la triiodothyronine ou t3.

2 autres organes exercent une action sur la thyroïde

 

L’hypophyse : produit une hormone qui stimule la thyroïde. La TSH.

La TSH permet à son tour la production des hormone thyroïdiennes t3 et t4.

 

L’hypothalamus : produit la TRH qui régule la sécrétion de la TSH.

Lorsque le taux d’hormones thyroïdiennes diminuent, l’hypothalamus secrète la TRH, qui stimule l’hypophyse pour libérer la TSH, qui va stimuler à son tour les t3 et t4, ce qui rétablit le taux sanguin normal

 

 

Ainsi les hormones thyroïdiennes régulent l’expression de la vie en nous 

 

En excès le système est hyper-sollicité et épuise ses réserves, en insuffisance l’individu s’effondre et devient apathique.

 

Causes :

Toutes les pathologies de la thyroïde sont mises en lien avec une difficulté de croissance, d’ordre physique, émotionnel ou psychique.

  • Un changement dans son environnement,
  • un bouleversement émotionnel,
  • un stress chronique,
  • un déséquilibre métabolique ou alimentaire
  • Un manque d’activité physique
  • Peu ou pas de temps de pause.
  • Mauvaise hygiène de sommeil

et tout peut se détraquer.

 

Dimension énergétiques et émotionnelles :

Ces deux paramètres jouent un rôle majeur sur l’équilibre de la thyroïde.

Cette glande appartient à la famille des glandes hormonale ET humorale.

Les humeurs faisant références autant aux liquides qu’au humeurs émotionnelles.

La thyroïde appartient au chakra de la gorge, premier niveau énergétique en lien avec le mental. Il parle des premières étapes de l’évolution de l’enfant par son expression et son identité.

Dans la lecture énergétique, les troubles thyroïdiens ont toujours pour origine une problématique liée à l’expression de soi.

Elle peut être physique si l’individu a été brimé à un moment de son existence.

Elle peut être d’ordre psychique si l’individu s’interdit de réaliser des projets de vie parce qu’il ne s’en pense pas capable ou n’a pas assez de temps ou s’auto sabote.

 

Il est donc nécessaire de prendre en compte autant l’aspect et les causes physiques, qu’émotionnelles et énergétique dans la démarche de rééquilibrage de la thyroïde.

 

 

Les principales maladies de la thyroïde sont :

L’hypothyroidie : 

qui se caractérise par une diminution de la production de t3 et t4.

Causes :

  • Traitement de la maladie de Basdow
  • Stress chronique
  • Carences alimentaires
  • Épuisement nerveux
  • Chocs émotionnels violents et récurrents
  • Exposition radioactive.

 

Les symptômes :

  • Manque d’énergie et de la fatigue.
  • Frilosité
  • Gain de poids
  • Ralentissement cardiaque
  • Irritabilité avec possible état dépressif.
  • Constipation.
  • Peau pale et sèche.
  • Perte de cheveux
  • Pertes de mémoire et difficultés à se concentrer
  • Règles irrégulière et /ou très abondantes.
  • Voix plus grave et enrouée.
  • Apparition d’un goitre.

 

Diagnostic :

  • La prise de sang avec un dosage des t3, t4 et TSH est nécessaire si plusieurs des symptômes décrit sont ressentis.

 

Évolution :

  • Si les dosages sont déséquilibrés il est nécessaire de surveiller et de suivre un traitement.
  • La prise en charge précoce permet de se diriger vers des solutions naturelles en rééquilibrant les causes et des compléments alimentaires qui stimulent la thyroïde.

Toutefois la surveillance médicale reste indispensable pour vérifier l’évolution.

 

L’hyperthyroidie:

Production excessive des hormones thyroïdiennes.

État de feu général.

Causes :

  • Stress Chronique
  • Maladie de Basedow
  • Nodules thyroïdien
  • Inflammation de la thyroïde de nature infectieuse ou autre
  • Prise de médicament riches en iode (hypotenseurs)
  • Trouble du fonctionnement de l’hypophyse.
  • Course contre la montre

 

Symptômes :

  • Palpitations cardiaque
  • Augmentation de la transpiration et bouffées de chaleur.
  • Tremblements.
  • Insomnie
  • Saute d’humeur
  • Nervosité
  • Selles fréquentes
  • Faiblesse musculaire
  • Souffle court
  • Perte de poids
  • Diminution, voir arrêt des règles
  • Sensibilité au niveau des yeux.

 

Diagnostic :

  • À la prise de sang on constate une baisse de TSH et une augmentation de la t4.

 

Traitements :

  • Anti thyroïdien empêchant la production excessive de nouvelles hormones.
  • Traitement à l’iode actif pour détruire une partie de la glande et ainsi réduire la sécrétion d’hormones.

 

Ces traitements entraînent le risque de faire apparaître une hypothyroïdie.

Une hyperthyroïdie non descellée peut par effondrement entraîner une hypothyroïdie, c’est pourquoi il est plus fréquent de parler d’hypothyroïdie.

 

Décodage biologique :

Mettre des mots sur les maux. Le décodage biologique permet une approche plus subtile et pourtant assez parlante de l’évolution des maux de la vie et leur sens sur la compréhension que notre corps essaye d’exprimer.

Thyroide :

La principale fonction de la thyroïde est de réguler le métabolisme cellulaire de base, d’être le carburateur, l’accélérateur au niveau des combustions cellulaires.

  • Nécessité de fuir au plus vite pour échapper au prédateur.
  • Conflit de na pas recracher le morceau assez vite.
  • Puisque mes seules possibilités physiques ne me permettent pas de réussir, il faudrait que je trouve une autre solution plus performante en terme de rapidité.
  • Impuissance de ne pas pouvoir agir assez vite face à un danger qui vient sur moi.
  • J’en suis incapable vu que j’ai tellement d’autre choses à faire.
  • Conflit lié à l’accélération ou au ralentissement du temps.
  • Conflit de non reconnaissance de ma vie. Il y a quelque chose en moi que mon clan ne reconnait pas.
  • J’ai le droit de vivre à la condition que….
  • Conflit de ne pas être né dans le bon sexe.

 

Hyperthyroidie :

  • Il faut aller plus vite, le temps manque. Je ne peux rien faire alors que c’est urgent.

 

Hypothyroidie :

  • Il faut ralentir, le temps va trop vite.
  • Compte tenu du résultat terrible que je redoute du fait que j’ai été trop vite, il faut ralentir à tout prix l’éxecution des choses.

Tout en gardant la capacité de ré-accélérer vite si nécessaire pour faire face à de nouveaux dangers (nodules froids ou goitre).

 

 

Les solutions naturelles :

 

  • Apporter à l’organisme les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organe.
  • Économiser l’organe en évitant de trop le stimuler en particulier s’il est déjà fragilisé.

 

En cas de stress chronique et d’épuisement du système nerveux, c’est la thyroïde qui prendra le relais pour tenir le coup.

Le risque c’est son épuisement à moyen terme.

Ralentir son rythme de vie :

Arrêtons de courir après le temps, en ayant toujours l’impression d’être toujours débordé. Cela sur-stimule notre thyroïde.

  • Réalisez de mini-pauses régulières.
  • Prenez le temps de vous poser 5 minutes toutes les heures avec des respirations calme et régulières.
  • Faire une sieste flash de 10 minutes après le déjeuner.
  • Gérer son emploi du temps en prévoyant ces temps de pause.
  • Prioriser les choses indispensables et oublier les urgences des autres.

 

Contact avec la nature :

  • Une promenade dans la nature régulièrement.
  • Du jardinage ou marcher pieds nus dans l’herbe.
  • Le simple contact des pieds avec la terre permet de recharger nos batteries intérieures et d’éliminer les charges positives (electricité statique) qui sur-électrisent notre organisme et épuisent nos réserves glandulaires.

Il existe des tapis de décharge pour les personnes régulièrement sur ordinateur.

 

Alimentation spécifique

A vérifier avec votre médecin si vous prenez un traitement style levothyrox

Pour produire les hormones thyroïdiennes la thyroïde à besoin d’une quantité suffisante d’oligo aliments.

Notamment d’iode, zinc et sélénium.

  • Iode : poissons de mer, huîtres, algues, sel de table.
  • Sélénium : huître, thon, noix du Brésil
  • Zinc: fruits de mer, surtout les huîtres, le bœuf, le foie.

 

Attention à l’iode en fonction de votre morphologie.

Si les embruns du grand large vous apportent sommeil et sérénité ; alors l’iode est faites pour vous. Si au contraire cela vous énerve et vous rend irritable, il sera nécessaire de limiter les aliments iodés.

 

Les aliments à éviter :

Certains aliments empêchent ou perturbent la fabrication des hormones thyroïdiennes en empêchant l’iode d’entrer dans la thyroïde ou en interférant avec l’enzyme qui permet de fixer l’iode à la tyrosine.

Si vous avez un dérèglement de la thyroïde il est donc préférables d’éviter :

  • Les crucifères (choux, brocolis, épinards, navets, rutabagas)
  • Certains féculents (mais, haricot lima, graines de lin, patates douces, pusses de bambou, cacahuète, racine de manioc).
  • Les aliments à base de soja : tofu, tempech, edmame, lait de soja et tout produits « lacté » de soja).
  • Certains fruits : pêches, poires, fraises.

Attendre 4h avant toute absorption de calcium ou aliment assimilé et de fer qui eux aussi diminuent l’absorption de la thyroxine.

Le fait de cuire ces aliments aide à réduire l’enzyme perturbatrice. Si vous devez consommer ces aliments, faites les cuire.

En cas hyperthyroïdie : les excitants comme le café, le thé, les sodas (coca) sont à proscrire.

 

Exercice physique à moduler :

Si vous êtes atteint d’hypothyroïdie, une pratique sportive va aider à remuscler et stimuler la baisse du métabolisme.

  • La marche
  • la natation d’intensité modérée

En cas hyperthyroïdie une activité sportive relaxante, tel que :

  • le tai-chi,
  • le qi-cong,
  • le pilate,
  • le strethching,
  • le yoga

 

Les compléments alimentaires :

Il est possible aussi d’aider l’organisme avec l’aide de compléments alimentaires qui devront toutefois être pris en fonction de chaque individu et de son état et avec beaucoup de prudence, en cas de traitement médicamenteux.

Le conseil de votre médecin ou l’aide en naturopathie en accord avec votre médecin peut dans ce cas être envisagé.

 

Conclusion :

Une bonne gestion :

  • de ses rythmes de vie,
  • de sa vie émotionnelle,
  • des temps de pauses,
  • un sommeil régulier,
  • une activité physique adaptée
  • un contact régulier avec la nature,
  • une alimentation spécifique et équilibrée
  • une diminution de prise de stimulants

aura une influence très positive sur des troubles thyroïdiens naissant.

 

 

référence :
  • dictionnaire abrégé du sens des maux : Bernard Tihon
  • Ostéopathie énergétique : par david sayag
  • Comment soutenir sa thyroide : jean brice thivent (magazine neosanté)
  • Naturopathie et pnns : corinne allemoz
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Corps émotionnel Corps spirituel

Fréquence vibratoire et bien-être sans stress

 

Parfois dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous. Des humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d’onde, ou dans la même illusion.

Agnès Ledig (Juste avant le bonheur)

 

 

Et vous, sur quelle fréquence vibrez-vous ?

 

Le vibratoire fait partie intégrante de notre vie. Et tout notre corps répond à ces fréquences diverses qui nous traversent au quotidien.

Notre cerveau lui-même en fonction de nos activités vibre sur des fréquences différentes.

 

Le son et la fréquence des sons ont une influence directe sur notre bien-être et/ou notre mal-être.

Pour imager cela, voici des liens vers deux séquences de musiques. [1]

Par sa sonorité provoque soit une sensation de malaise, d’angoisse et de vertiges :

 

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=AVBIziFmMmk&feature=youtu.be

 

Soit une sensation de bien être et d’harmonie avec paix et joie intérieure, en harmonisant les deux hémisphères de notre cerveau :

 

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=faWCDdMYw4c&feature=youtu.be

 

 

Dans notre corps, la science utilise beaucoup de méthodes pour mesurer les fréquences que nous émettons et notamment au niveau cérébral :

  • Electro-encéphalogramme
  • Rythme cardiaque
  • Tension artérielle
  • Tension musculaire
  • Température de la peau
  • Test de l’attention.

 

La fréquence est comme pour les émissions de radios, une émission d’ondes qui permet de recevoir une information.

 

On divise les ondes cérébrales en 5 catégories, selon leur niveau de fréquence.

 

Ces ondes émises à des fréquences différentes dans notre cerveau, nous permettent donc de recevoir des informations différentes pour notre corps.

  • Ondes Gamma
  • Ondes Beta
  • Ondes Alpha
  • Ondes Theta
  • Ondes Delta

 

1- Ondes Gamma :

Elles ont une fréquence en 50 et 100Hz. C’est la plus haute fréquence que peut émettre (à ce jour découvert) notre cerveau.

C’est un état de pleine conscience.

Cette fréquence permet (grâce aux expériences faites sur des singes, en observant les vibrations qu’ils émettaient en fonction des sollicitations proposées), la cognition, soit la capacité d’apprentissage, et la conscience des événements et des objets qui nous entourent , de traiter l’information reçue et le stockage de cette information dans notre mémoire.

 

Les ondes Gamma favorisent :

  • La créativité
  • Le dynamisme mental
  • L’attention et la coordination
  • Le développement du potentiel cérébral
  • La suppression des blocages psychologiques.

 

Stimuler nos ondes Gamma permet d’améliorer toutes ces capacités (expérience réalisée sur des enfants de 6 à 17 ans et qui ont vus leurs résultats scolaires s’améliorer).

 

Pour ce faire voici un lien qui permet cette stimulation grâce à une musique émettant cette fréquence :

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=smnFGMjGFP4

 

2- Ondes Beta :

Elles ont une fréquence entre 12 et 27 Hz. Ce sont aussi des ondes de pleine conscience.

Ces ondes sont présentes quand nous sommes dans un parfait état d’éveil et en pleine possession de nos moyens (physiques et psychologiques). C’est l’état mental dans lequel nous sommes en journée.

Elles sont directement liées à ce que nous sommes en train de faire, de penser, ou de ressentir.

Un manque d’activité de ces ondes peut provoquer des troubles émotionnels pouvant aller jusqu’à la dépression, l’insomnie ou l’hyperactivité.

Elles peuvent être aussi liés à des états d’excitation forte. Certains médicaments réduisant l’hyper activité, mettent le cerveau sur la fréquence Beta.

 

Leur stimulation améliore :

  • La concentration
  • L’apprentissage
  • La mémorisation
  • La résolution de problèmes
  • Le passage à l’action
  • La réduction de l’état de fatigue

 

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=HA6nSQawROM

 

3- Les ondes Alpha :

Elles ont une fréquence entre 8 et 12 Hz. Elles sont émises quand nous sommes éveillés et détendus.

Un état de détente et de calme intérieur génère des ondes Alpha. Elles peuvent donner une sensation de flottement.

Elles sont révélatrices d’un état d’esprit créatif.

 

Ces ondes réduisent :

  • Le stress et l’anxiété
  • Soulage les douleurs
  • Améliore la mémoire

 

Elles favorisent :

  • La relaxation
  • La détente
  • Les pensées calmes et positives
  • La visualisation mentale
  • Le soulagement des douleurs (chronique ou passagères)

 

Cette fréquence est atteinte en état méditatif. Dès que nous fermons les yeux les ondes Alpha apparaissent t commencent à se répandre dans le cortex cérébral.

 

Ce mécanisme de détente fait aussi partie du processus de relaxation avant l’endormissement.

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=5VI78Q27RaI

 

4- Les ondes Theta

Elles ont une fréquence entre 3 et 8 Hz. Elles sont émises quand nous sommes détendus et en état de sommeil léger.

Elles sont liées à la relaxation et aux premiers stades de sommeil.

 

Elles favorisent :

  • La méditation profonde
  • Les rêves
  • L’état hypnotique
  • La diminution du stress et de l’anxiété
  • La maîtrise des peurs et des réactions émotionnelles excessives

 

La stimulation de ces ondes nous mettent dans un état d’hypnose qui permet de réduire l’anxiété, mais permettent aussi une meilleure plasticité cérébrale, un meilleur sommeil. Leur émission correspondant à l’état 1 du sommeil, dit sommeil léger.

 

Un état méditatif zen permet l’émission de ces ondes Theta.

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=z8T0sq4cdSc

 

5- Les ondes Delta :

Elles ont une fréquence entre 0.2 et 3 Hz. Elles sont émises quand nous sommes en état de sommeil profond.

Elles sont émises aux stades 3 et 4 du sommeil.

 

La stimulation par ces ondes de très basses fréquences ont permis de constater une amélioration :

  • Des migraines (14 migraines sur 15 après une stimulation de 5 minutes)
  • De l’anxiété (+26.3% d’amélioration)
  • Une meilleure qualité de sommeil et une réduction sensible de la sensation de fatigue.
  • Une augmentation du système immunitaire
  • La récupération mentale et physique

 

Stimuler ces ondes quand nous sommes éveillés a montré des avantages supplémentaires de détente et de relaxation et le soulagement de certains types de douleurs.

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=yb5mIZm5bcQ

 

Conclusion :

La découverte des ondes cérébrales est assez récente, toutefois l’entrainement du cerveau existe au travers des chants, de la musique, des tambours depuis des millénaires.

Les scientifiques tels que Tesla ont montré que tout est vibration et que tout ce qui nous entoure est énergie vibratoire.

 

Pour aller plus loin :

Il existe sur internet des musiques qui permettent de se mettre sur différentes fréquences et que j’utilise quand je ressens le besoin de ré-harmoniser mon corps et mon cerveau.

Grâce à la fréquence d’une musique, il est possible de se mettre en résonance avec nos cellules et de permettre ainsi une sécrétion hormonale apaisante et relaxante ou stimulante en fonction de nos besoins du moment.

 

Une expérience sur les végétaux avait montré que la musique de Mozart accélérait la croissance des plantes qui « l’écoutait » vibratoirement bien sûr.

Il en est de même pour nous. En nous branchant sur les différentes fréquences vibratoires de notre corps, nous changeons notre chimie intérieure.

 

Une musique comme celle, ci-dessous, qui émet une musique à une fréquence de 432Hz, va permettre la sécrétion d’endorphine, et de sérotonine, et ainsi diminuer le stress et l’anxiété.

 

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=5Fq1Q-jGw08

Cette fréquence de 432Hz étant celle de notre planète.

 

Il existe des fréquences encore plus hautes comme celle de l’amour par exemple qui nous fait vibrer à 528Hz quand nous sommes dans un état d’amour, et influence là encore notre chimie interne. C’est une fréquence qui a une véritable influence sur nos cellules et notre ADN.

 

                Lien : https://www.youtube.com/watch?v=SNykLYJYles

 

Bonnes Résonances et bien-être à vous.

 

Ref :
[1] Alex michel : tout savoir sur les ondes cérébrales – pouvoir énergétique – les fréquences sacrées
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Alimentation

Un hiver avec vitalité et énergie sans surpoids

L’hiver est le temps du réconfort, de la bonne nourriture, du contact avec une main bienveillante et d’une conversation près du feu : il est le temps de la maison.

Edith Sitwell

 

Avec l’arrivée de l’hiver et des fêtes de fin d’année, il est difficile de rester en forme. Plutôt envie de rester au chaud au coin du feu, de grignoter pour se faire du bien ou encore de profiter des fêtes et de ses repas en famille sans limites.

Ceci a souvent pour conséquences, des infections, des rhumes, ….. et quelques kilos en plus sur la balance.

Pour vous aider à passer un hiver avec sérénité et vitalité, voici mes astuces :

 

Astuce numéro 1 : Manger des protéines

Les protéines ne sont pas stockées par notre organisme et il est donc nécessaire d’en apporter suffisamment à notre corps en prenant des protéines de très bonne qualité.

En quantité suffisante et qui respecte l’environnement tant de l’animal que du végétal. En effet, il n’est pas nécessaire de se gaver de protéines pour garder la ligne. Au contraire cela fatigue et encrasse le corps quand elles sont consommées en excès.

Longue à digérer, elles permettent une meilleure satiété et boost le métabolisme en prenant soin de votre système immunitaire.

 

Astuce numéro 2 : Eviter de terminer son assiette à tout prix

Nous jetons en moyenne 20 kilos de déchets alimentaires par personne et par an.

Manger en trop grande quantité, en plus de faire grossir, oblige l’organisme à amener plus d’énergie sur la digestion ce qui au début de l’hiver empêche l’organisme de mettre son énergie sur la défense des infections.

Prévoir ses menus pour éviter le gaspillage et surtout la bonne quantité dans l’assiette permet de lutter contre le surpoids et le gaspillage.

 

 

Astuce numéro 3  : Manger des amandes

Excellente pour apporter de la satiété et grâce à ces micronutriments et une meilleure défense de notre organisme. Toutefois en petite quantité, et sans grignotage permanent.

Riche en fibres et en protéines rassasiantes, anti-cholestérol, plein de micronutriments :

  • calcium
  • magnésium
  • vitamine E, elles sont plus intéressantes que des chips ou petits gâteaux.

Toutefois elles renferment 50 % de lipides il est donc conseillé de ne pas dépasser 20 à 30 grammes par jour.

 

Astuce numéro 4 : Manger plus qu’une salade au déjeuner 

On croit bien faire en prenant une salade plutôt qu’un repas mais l’intérêt n’est pas si évident.

Les salades peuvent être pauvre en féculents ou en protéines et donc peu rassasiantes.

Cela peut entraîner un grignotage 2h après le repas

Il est donc préférable d’équilibrer son repas avec un mélange légumes(crus et cuits)/ féculents et une protéine.

Ce qui évitera baisse d’énergie et du système immunitaire.

 

 Astuce numéro 5 : Eviter les produits transformés 

Même s’ils facilitent la vie, ils sont plus riches en sucre, en gras, en additif et en sel.

Composants qui amènent ;

  • surpoids
  • rétention d’eau
  • encrasse l’organisme et ont donc un impact néfaste sur le système immunitaire.

 

Astuce numéro 6 : Eviter les produits allégés 

Les produits allégés souvent trop dépourvus de matières grasses sont enrichis en sucre. Ils sont nettement plus acides et contiennent souvent plus d’additif.

Conséquences on a tendance à en manger deux fois plus pour se rassasier et leur digestion devient difficile du fait de leur acidité.

Cette acidité encrasse l’organisme et diminue le système immunitaire ce qui rend le terrain plus propice à la propagation des bactéries.

 

 

Astuces numéro 7 : Eviter des sodas light

Quand on boit un soda light le cerveau enregistre la saveur sucrée.

Mais comme il n’y a rien qui arrive dans le sang, une envie de sucre apparaît une heure après. Ceci entraîne des variations d’hyper et hypoglycémies successives qui épuise le pancréas et le système immunitaire.

 

Boire ce type de boisson entretien l’attirance pour le sucre et des études ont montré qu’elles augmentent le risque de diabète.

L’acidité des sodas en règle générale favorise là encore un terrain propice aux infections et une baisse du système immunitaire.

 

 

Astuce numéro 8 : Espacer les repas festifs

 

Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles leur cortège de repas qui se succèdent sur une semaine.

Cette succession, plus l’effet groupe augmente automatiquement les quantités dans l’assiette qui entraîne souvent une prise de poids pendant les fêtes et également une recrudescence des rhumes, gastro et autres maladies infectieuses.

 

Maladies souvent associées à la saison, mais les gros repas fatiguent aussi l’organisme et favorisent le développement bactérien cause plus juste de ces infections par chute de vitalité du système immunitaire.

 

 

Astuce numéro 9 : Sauter un déjeuner avant un gros dîner 

Même si on est invité pour un gros dîner il est important pour ne pas risquer de compenser et de manger plus, de prendre un déjeuner léger.

Prendre son déjeuner normalement permettra d’éviter une surcharge au dîner avec une digestion plus lourde dans la nuit source de fatigue et de baisse d’énergie.

Mieux vaut dans ce cas, éviter le petit déjeuner du lendemain matin pour laisser le temps au corps de finir cette digestion plus importante que d’habitude.

 

Astuce numéro 10 : Ne pas dormir suffisamment 

Le manque de sommeil favorise le surpoids par augmentation de sécrétion de la ghreline,  hormone de l’appétit et moins de leptine hormone de la satiété.

Il est donc important d’avoir au moins 7 heures de sommeil.

Il est possible de compléter avec des micro-sieste de 10 minutes.

 

 

Astuce numéro 11 :  Expérimenter et ne pas croire tout ce qu’on vous dit

On se laisse facilement influencer par les messages publicitaires, les bons conseils des amis, le dernier régime à la mode où ce qu’on lit dans un article blog ( même le mien que vous êtes en train de lire),

Toute personne étant unique ce qui marche avec l’un(e) peut ne pas forcément marcher avec l’autre.

 

Notre corps sait se faire comprendre, il est donc important d’être à son écoute et à l’écoute des sensations que nous procure les aliments.

 

Si la prise de tel aliment nous ballonne ou cet autre nous fait prendre du poids ou cet autre nous épuise car trop dur à digérer, il est important d’écouter ses sensations et de les bannir de notre alimentation ou peut être de le manger différemment.

 

Un bilan alimentaire peut aider à déterminer ces troubles et leurs causes.

Bon appétit et très bon hiver

 

 

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Changer ses habitudes sans effort et sans stress

 » C’est dans la facilité que se niche la clé de la félicité ».

                                                                      Olliver Pourriol

Pourquoi faudrait-il toujours faire des efforts immenses pour faire la moindre chose?

Notre société oblige à un train d’enfer en permanence.

Société, où l’illusion de la performance nous fait perdre notre vraie nature. Où il est nécessaire pour être au top, dès le réveil, de se greffer 3 têtes, 5 paires de bras et autant de paires de jambes.

Travail, maison, enfants…tout est sujet de pressions et de stress qui finissent par nous épuiser au lieu de nous amener sur l’objectif visé…. le « vivre mieux”.

Et pourquoi, nous mettons-nous ce stress?

On pourrait appeler ça, le syndrome « du bon élève » ou croire qu’efficacité rime avec pression, stress et souffrance.

Et pourtant, en parallèle on nous vante de plus en plus la “zen attitude” (moi la première avec les articles que j’écris) en art de vivre.

Des collections de livres sortent tous les mois en librairie…et pourtant on n’a jamais vu autant de stress, de “burn-out”, de dépressions, de mal-être.

Dans une société qui met ses habitants sous pression, telle que dans une cocotte-minute, rien d’étonnant que le stress augmente dans les statistiques et que les arrêts de travail se multiplient.

Aussi, qu’il s’agisse des conseils que je vous donne régulièrement pour éviter la montée du stress. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI )

Ou encore tous ceux en lien avec l’alimentation et ses facteurs sur le stress intérieur. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI)

Les clés que proposent Ollivier Pourriol et que je voudrais partager avec vous aujourd’hui, associées à mes astuces de vie pour une vie sereine vous apporteront des outils qui je l’espère pourront vous aider.

1- Nul besoin de tout changer [1]:

Est-il besoin de tout jeter au vent dans sa vie?  De changer de travail, de conjoint, d’existence, d’alimentation de façon globale et radicale, de se mettre au sport intensif ?

Tout çà parce qu’on se sent mal dans sa peau ou dans son quotidien?

Vouloir une telle transformation nécessiterait des efforts incommensurables : repartir de zéro…cela parait insurmontable.

La meilleure façon de changer est d’abord de continuer à rester soi-même.

 » Pas de besoin de grands projets, de grandes résolutions » [1] de début d’année, de printemps, de rentrée, que de toute façon, nous ne tenons pas plus de 8 jours.

Suivre son penchant naturel, c’est mettre en place des changements par petites touches, par-ci, par-là.

Voici quelques exemples de mon quotidien :

Alimentation :

Ayant souffert des intestins pendant de longues années, il a bien fallu que je change mes habitudes.

Cela s’est fait progressivement en fonction de mes recherches et des formations.

Aujourd’hui, je veille à cuisiner moi-même mes repas. Pour autant, je n’ai pas le temps d’acheter du frais tous les jours.

J’achète donc mes aliments en grandes quantités et je congèle.

J’ai trouvé des commerçants locaux et/ou soucieux de l’environnement sur mon marché, ça aide pour avoir une meilleure qualité et préserver l’environnement.

Ménage :

A une époque, j’étais tellement “accro” à mon ménage que mon mari, m’avait décerné  » un plumeau d’or »!!

Aujourd’hui, j’ai divisé par 4 mon temps de ménage et cela n’a rien à voir avec le fait que nous ne sommes plus avec nos (grands) enfants à la maison… c’est juste que j’ai décidé de ne plus faire tout, tous les jours.

Travail :

Oui, j’ai fait un virage à 360°, mais si je compte mon nombre d’heures  » travaillées », par rapport à l’époque où j’étais salariée il a été multiplié par 1.5.

Aujourd’hui, la différence est que je ne travaille plus...j’Œuvre, ce qui est nettement différent. Eh oui, je suis très prise, mais je me sens épanouie tous les jours.

Enfants :

Je n’en ai plus (présent à la maison), mais à l’époque où ils étaient plus jeunes, une chose qui me faisait économiser du temps, du stress et de l’énergie…était de les mettre à contribution pour aider aux tâches de la maison.

Ils y ont été habitués dès l’âge de …2 ans!! Eh oui, leur père, leur avait appris à mettre leur linge au sale.. Plus grands ils ont eu d’autres responsabilités…

Quand ils ont été ados, pour eux c’était acquis, et nous n’avons jamais eu de « crises » pour leur non-participation.

Aujourd’hui, ils sont grands, autonomes et vivent leurs vies. Leur retour est qu’ils nous remercient de leur avoir permis d’acquérir cette autonomie par l’aide qu’ils ont contribué à donner à la maison.

2- Avancer sans se retourner [1] :

Bien souvent quand on se lance dans un projet, on s’interroge, on doute, on revient en arrière.

Surtout quand les proches s’en mêlent en vous disant que vous avez fait une erreur….. Il est des fois nécessaire d’aller au bout de ses erreurs pour savoir si c’en est!!

Tourner en rond dans sa tête augmente la pression et le stress. Cela devient de la souffrance mentale.

La solution : tracez votre route, sans vous retourner. Avancez un pas à la fois en gardant confiance en vous.

Cultiver l’imperfection permet de faire le pas suivant. Oui, mes articles ont souvent des fautes…

Quand j’ai pris la décision à la suite de mon “burn-out” de changer de travail et de demander une rupture conventionnelle, j’ai demandé à mon employeur de garder la chose secrète tant que cela ne serait pas effectif.

Je ne voulais pas entendre les commentaires pessimistes et peureux de mes collègues, qui auraient pu me faire changer d’avis… et j’ai bien fait, car quand cela fut officiel, je les ai entendus ces commentaires, mais je ne pouvais plus revenir en arrière assiégée par le doute.

Aujourd’hui, oui il y a des jours difficiles. Mais je continue de regarder devant. De me lever chaque matin en sachant que le choix que j’ai fait, me permet d’être alignée avec ce que je veux donner aux autres et au monde.

Et oui, cela allège ma vie et ma sérénité intérieure.

3- Diviser la difficulté [1]:

Que ce soit au travail ou à la maison, les tâches sont parfois lourdes, répétitives et contraignantes.

La clé : morceler chaque étape.

Quelques exemples qui me simplifient la vie :

Travail :

Quand j’œuvre sur un projet, je commence par en voir les grandes lignes. Puis je le mets en étapes. Et si celles-ci me semblent encore trop grandes, je les redécoupe encore en plus petites.

Pour cela, mon arme absolue est…mon agenda ! … car toute étape se réalise si on lui a laissé un espace-temps suffisant pour ce faire.

Alimentation :

Là encore, comme j’ai consacré du temps certains jours à congeler en grandes quantités, j’ai toujours de quoi faire dans le congélateur. Ainsi, les jours où le temps ne se prête pas pour faire à dîner…je pioche dans celui-ci et vive la cuisson en vapeur douce [2]. Ce qui permet de limiter grandement le temps passé dans la cuisine.

Ménage :

J’y consacre un peu de temps : 15 minutes en moyenne par jour. Pour cela, je fais un truc par-ci par- là, chaque jour. En général le matin avant de commencer ma journée.

Cela permet aussi de progresser dans tout ce que la vie nous amène avec moins de stress.

4- Accepter le destin [1]:

Dernière notion qui peut paraître être la plus difficile.

Accepter ce qui n’est pas sous notre contrôle ou la bêtise que nous ne pouvons pas réparer est parfois compliqué et source de stress.

Vivre les regrets du passé, de tout ce qu’on n’a pas fait, ou qu’on aurait dû faire…revient encore à la souffrance mentale.

« Parfois, il faut accepter ce qui nous arrive« [1].

Quand j’ai fait mon “burn-out”, c’était à la suite d’un « harcèlement ».

Si j’étais restée dans la non-acceptation de ce fait. Si j’avais considéré que j’étais une victime, que c’était « dégueulasse » de vivre çà alors que je n’y étais pour rien… En plus d’un “burn-out”, j’aurais probablement fini avec une dépression sévère.

Alors j’ai accepté, que oui cela m’arrivait, que oui, ce n’était pas juste, mais que rien n’arrive au hasard dans la vie. Que cette vie a toujours un dessein ou une idée derrière la tête (Ah bon, la vie n’a pas de tête ? Allez savoir!!).

J’ai pu transformer ce qui était une catastrophe professionnelle en une magnifique opportunité pour me diriger vers celle que Je suis et aider du mieux possible toute personne qui en a besoin et peut-être vous-même en train de lire cet article.

Oui cela demande de s’adapter avec souplesse à ce qui nous arrive. Mais quelle joie quand, après avoir lâché prise…nous pouvons repartir avec facilité vers ce qui est notre vie. Ce n’est pas de la résignation mais de la lucidité.

 » Certes nous décidons des choses en êtres libres, mais une fois que cela est fait, le mieux est d’accepter la situation comme si elle nous était envoyée par le destin et ne dépendait plus de nous ». [1]

On accepte alors d’avoir un travail qui ne soit pas satisfaisant, si on ne peut le quitter. De ne pas avoir le mari (ou la femme) idéal(e), d’avoir des enfants qui ne font pas tout ce que l’on voudrait, d’avoir une maison qui ne reluise pas de propreté, d’avoir mangé un plat industriel ou choisi un restaurant finalement pas si sympa sur la qualité des produits…

On commence alors à apprécier les choses autrement, et c’est cela qui nous rend…Heureux et léger!!

[1] « l’art francais de réussir sans forcer » Ollivier Pourriol
[2] le vitaliseur de Marion https://www.vitaliseurdemarion.fr/officiel/
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Comment sortir de vos addictions ?

Proverbe indien :

 » Un esprit occupé est un esprit malade, un esprit lent est un esprit sain, un esprit immobile, est un esprit divin. »

Aujourd’hui je voudrais aborder avec vous le piège de l’addiction.

Parmi vous, qui n’a pas été piégé à un moment ou un autre dans une addiction ?

Que cette addiction soit comportementale (TV, portable,tabac etc…), alimentaire (compulsion pour se soulager) ou travail (en excès) ?

Pour cela, je vais m’inspirer pour vous aider, de ma propre expérience en terme d’addiction (j’en ai eue 2 à résoudre).

Au fil des années, je me suis trouvée piégée dans plusieurs états d’esprits négatifs sur la vie.

Ces considérations et état d’esprit , m’ont amené à ma 1ère addiction …. le tabac.

Cette première addiction a été issue de mon manque de confiance en moi, de mes peurs intérieures pour le monde extérieur, du manque de valorisation de mes actions (sanction par les notes, les critiques etc…).

Au départ, fumer me donnait bonne contenance en public, m’a permis de me faire « accepter » dans un groupe (dans les années 80 c’est quand tu ne fumais pas que tu étais marginal).

Car être acceptée et reconnue était très important pour moi.

Je n’avais pas encore intégrer la chose la plus fondamentale qui soit :

la reconnaissance vient de soi et pas des autres.

 Il m’a fallu 25 ans pour vaincre cette addiction au tabac. Et deux prises de conscience.

La 1ère fut la découverte de mon corps grâce au  tai chi.

Comprendre que mon corps « croyait en moi » si je prenais « soin de lui ».

La 2ème fut la prise de conscience qu’ une addiction comportementale ou alimentaire est souvent en rapport avec un appel au secours de notre corps qui vous pousse aux excès pour que vous preniez conscience de ses besoins.

Cette prise de conscience je la dois à Yannick Noah un matin dans ma voiture.

J’allais travailler et il était interviewé. Il a fait une remarque sur le fait que souvent quand on allait fumer, c’est que l’on avait besoin de se POSER et de prendre l’air.

Et oui, mon VRAI BESOIN derrière cette addiction à la cigarette était de me mettre en PAUSE.

Depuis ce jour, j’ai pu arrêter de fumer tout net.

Bien sur, j’ai eu besoin de quelques plantes au début, mais depuis 2009 c’est une addiction qui est abolie de ma vie.

Ma 2ème addiction est directement issu de mon éducation.

Il s’agit du travail.

J’ai grandi avec des parents pour qui le travail représentait non seulement un moyen de subsistance mais également la seule chose valable dans la vie.

Mes parents ont toujours eus du mal « à joindre les 2 bouts ».

Ils ont été confrontés à beaucoup de « catastrophes » dans leur vie, qui leur ont montrés qu’il fallait toujours avoir  » de l’argent devant soi » ou « de côté ».

Ces 2 expressions montrent bien des attitudes comportementales, issus de leur enfance respective difficile. Surtout issues de la guerre qu’ils ont vécus enfants et où ils ont connus les privations et la difficulté de leurs parents à leur donner le necessaire.

De plus, pour mes parents et la famille en général, travailler dur (à l’école puis dans le milieu professionnel) faisait de soi quelqu’un de bien, pas un fainéant.

Cet état m’a donc fait longtemps penser que si je me donnais à fond dans ce que j’ entreprenais, je serai  un « bon » être humain, et que je serais aimée encore mieux.

Je me suis donc, dans chacun de mes postes salariés donné à fond, au point de ne pas comprendre que cela devenait excessif et me faisait obtenir le résultat inverse ; soit manque de considération et de reconnaissance.

Je cherchais à prouver « ma valeur personnelle »

J’ai mis longtemps à prendre conscience que cette attitude cachait les sentiments non résolus de mon enfance, et me permettait de cacher ma tristesse intérieure.

Cette addiction est-elle résolue aujourd’hui ?

Oui … et non!!

NON, car ne pas me surcharger de travail est un chemin intérieur quotidien, pour me donner l’espace et le temps libre dont j’ai besoin.

Et que ce sentiment de « valeur personnelle » est encore lié bien souvent à la peur du manque familial. (si je manque, je n’ai pas de valeur…etc…)

Oui, car transformer cette « peur » sous jacente en amour intérieur quotidien et en joie, équilibre cette valeur, et je n’ai plus rien à prouver.

Oui, dans le sens où je suis toujours quelqu’un qui va au bout des choses, mais cette fois-ci en conscience, ce qui transforme le défaut dû aux croyances, en une qualité pour avancer sur mon chemin.

Ceci me permet de me respecter,

Je m’autorise à me poser, je tiens compte de  tous les aspects de ma vie (matérielle, émotionnelle, amoureuse et spirituelle) et je reste centrée sur l’essentiel...le sens de ma vie.

De plus, mon travail de naturopathe, me permet de grandir chaque jour, par le choix de consacrer ma vie à aider les autres sur le chemin de la santé sereine.

Mon conseil :

Pour vous aider à sortir de vos addictions, posez-vous un instant et répondez pour vous à ces questions :

Pourquoi, j’ai cette addiction ?

De quoi ai-je véritablement besoin ?

Se serait comment pour moi si je n’avais plus cette addiction ?

Je vous souhaite une excellente réflexion.