Categories
Corps émotionnel Corps psychique

Quelles sont les habitudes sournoises qui augmentent le stress et les troubles anxieux ?

« Même si tu avances lentement, tu es toujours plus rapide que celle qui reste sur son canapé. »

Inconnu

Le stress et l’anxiété peuvent trouver leur cause dans la sédentarité.

La sédentarité, concerne plus de 70% de la population qui passe plus de huit heures assis chaque jour.

Et 95% des Français seraient menacé par une vie trop sédentaire.

Avec l’augmentation du télétravail et donc des temps de transports en moins, la sédentarité ne va que croitre au fil du temps avec toutes les conséquences sur la santé.

Un mode de vie sédentaire :

La sédentarité n’a jamais été synonyme de bonne santé.

On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Mais il n’y a pas que ça.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Des spécialistes ont analysé comment l’activité physique et les comportements sédentaires sont liés à la santé mentale et comment leurs changements influencent la façon dont les gens pensent, ressentent et perçoivent le monde. Et les résultats sont éloquents…

Santé mentale :

Le manque d’activité physique augmente les risques de dépression.

Comme nous l’explique le docteur Tchaïkovski, « la sédentarité favorise la survenue de troubles du sommeil mais aussi de dépression ou d’anxiété »

Le télétravail réduit encore l’activité physique de 32% ce qui tend à accroitre le stress, l’anxiété et les dépressions.

Rester assis·e, une habitude sournoise :

L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens

Des solutions simples :

Une méta-analyse portant sur 40 études indique que l’activité physique régulière favorise une meilleure gestion du stress et une diminution de l’anxiété. Les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien que les personnes moins actives.

J’ai pu faire ce constat moi-même lors du confinement, où le fait de ne pouvoir bouger à ma guise avait fait augmenter une nervosité depuis longtemps disparue dans ma vie.

Pour pallier à cet état, j’avais donc mis en place une séance de course à pied quotidienne autour de chez moi, en plus des séances d’étirements et de relaxation.

Si vous travaillez assis-e :

  • Toutes les heures (en mettant un minuteur), levez-vous, étirez-vous et marchez en sautant sur place.
  • Buvez régulièrement
  • Si vous le pouvez allez prendre l’air à la fenêtre où faites comme les fumeurs, allez, vous aérer !! Et oui, le fait de fumer oblige à bouger, … Alors si heureusement vous ne fumez pas, allez, vous aussi prendre l’air.
  • A cela, bien sûr, ajoutez une à deux séances de sport par semaine qui mette votre corps en mouvement.

Conclusion :

En cas de vie sédentaire et quelque soit votre vie (travail, domicile, retraite), penser à bouger, à s’aérer et s’hydrater améliorera sensiblement les troubles de l’humeur, le stress et l’anxiété.

https://www.grazia.fr/lifestyle/sport/teletravail-voici-combien-de-temps-vous-devriez-faire-du-sport-par-jour-pour-rester-en-bonne-sante-selon-les-scientifiques-94538.html#item=1
https://www.marieclaire.fr/sedentarite-dangers-sante,1365080.asp#:~:text=Les%20cons%C3%A9quences%20de%20l’inactivit%C3%A9,d%C3%A9pression%20ou%20d’anxi%C3%A9t%C3%A9%22.
https://blogue.physioextra.ca/fr/les-bienfaits-de-lexercice-sur-la-sante-mentale
https://www.limousin-sport-sante.fr/L-ACTIVITE-PHYSIQUE-et-LA-SEDENTARITE

Categories
Non classé

Comment et pourquoi faire taire votre mental ?

“Le mental voit tantôt le bien, tantôt le mal, mais la vision de la Vérité ne voit que le bien.”

Arnaud Desjardin [1]

Les effets du mental sur la santé

Et oui, ce n’est pas juste pour le plaisir.

Mais, faire taire votre mental c’est économiser 60% de votre énergie, c’est retrouver le sommeil, c’est sortir de vos addictions et du stress permanent.

C’est également arrêter d’avoir peur avant d’avoir mal comme dirait un de mes amis.

En effet, votre mental est le roi de l’anticipation négative.

Je vous dis tout dans cet article.

Votre mental vous manipule

Vous connaissez cette petite voix qui vous dit que vous n’allez pas y arriver, que vous êtes trop ceci ou pas assez cela ?

Que vous pourriez faire mieux, que vous n’êtes pas à la hauteur, que les autres sont mieux que vous ou doivent penser des choses sur vous ?

Cette petite voix qui vous dit qu’il va y avoir une catastrophe ?

Que le bonheur ne peut pas durer, que c’est trop beau pour être vrai ?

C’est ainsi qu’à l’époque où j’étais Stressée et un « tantinet » négative et extrêmement anxieuse, cette petite voix ne s’arrêtait jamais.

En effet, je ruminais mes peurs pour moi, pour les autres.

C’est pourquoi, le film que je me faisais était très négatif en général.

Tapie dans l’ombre cette petite voix attendait le moment où j’allais passer à l’action pour me faire, au mieux douter, voire trébucher ou au pire, carrément me paralyser.

A cause de cette petite voix, fruit de votre éducation, de votre conditionnement et de votre vision du monde, vous êtes à minima en sous régime par rapport à votre potentiel, au pire, complètement à côté de votre vie.

Pourquoi vous ne pouvez tuer votre mental ?

L’idée de tuer cette petite voix, ce qu’on appelle dans ce cas le mental, est donc tentante.

On l’assomme à coup de somnifères ou d’antidépresseurs.

On tente de l’étourdir avec des sensations fortes ou de l’alcool, de la nourriture… Rien n’y fait.

Le mental résiste. Il est bien entraîné. Conditionné depuis l’enfance, il est prêt pour le combat.  

Apprivoisez votre mental au lieu de vouloir le faire taire

Et si vous faisiez de votre mental un outil formidable ?  (Il l’est bien pour d’autres, pourquoi pas pour vous).

Et au lieu de le bâillonner ou de l’assassiner, que diriez vous plutôt de l’apprivoiser, afin qu’il devienne votre fidèle allié ?

En l’apprivoisant plutôt qu’en le tuant, vous serez déjà plus réaliste : il est impossible de ne plus se servir de son mental en réalité, et puis… qui a envie de devenir un être décérébré ?

Les conseils pour le calmer

Pour commencer calmer le mental par des méthodes corporelles classiques : massage, respiration, sport, yoga, danse, etc….

Ça vous aidera à prendre du recul, parfois beaucoup.

Même si ça ne changera pas votre comportement en profondeur. Pour réussir sur le long terme, vous pouvez aller plus loin :

  • Pour cela, je vous propose d’être vigilant-e au contenu de vos pensées. Bien sûr, il ne s’agit pas de surveiller chacune de vos pensées, vous en faites défiler des milliers et des milliers.

Arrêtez juste celles qui vous font mal ou vous freinent.

  • Utilisez les bons mots pour dire les bonnes choses. Par exemple dire « je me sens nulle » à la place de « je suis nulle », vous condamne beaucoup moins.

Être nulle c’est embêtant, très invalidant et juste impossible.

Verbaliser « Je me sens nulle » au lieu de vous condamner à l’être, vous permettra d’explorer cette sensation, et de la faire évoluer.

  • Ne mettez pas d’amplificateur sur vos difficultés : dès que vous racontez ou que vous vous racontez que « C’est affreux, épouvantable, horrible, terrible, dingue !!!!! » , vous vous plombez littéralement.

Vous forcez la négativité de votre pensée et augmentez en même temps le volume de vos émotions qui elles, activent des comportements automatiques (compulsion, blocage, fermeture…) qui vous nuisent.

Une chose peut être triste, ennuyeuse, ou gênante sans être catastrophique.

Quand vous évoquez quelque chose qui vous perturbe, vous avez toujours intérêt à le verbaliser de manière assez neutre.

Et ainsi ne pas vous laisser emporter par la vague.

  • Arrêtez le cinéma : quand on se fait des films (ça va mal se passer, c’est sûr, il va y avoir une catastrophe, cette collègue ne me sourit jamais, c’est sûr elle me déteste…) ce sont rarement des films où vous avez le beau rôle. Ce sont rarement des films positifs.

Vous ne pouvez jamais prédire comment les choses vont se passer.

Vous perdez donc beaucoup d’énergie à vous dire que « c’est sûr, votre patron va vous virer parce qu’il vous convoque» (en fait il veut peut être vous confier une mission, vous poser une question, qui sait ? Vous augmenter ?)

 « Votre fils va rater son bac parce qu’il ne bosse pas assez» (il ne travaille pas comme vous aimeriez mais qui sait, il a peut être des ressources et une super mémoire), 

« Vous n’y arriverez jamais » (c’est pas parce que vous n’y arrivez pas encore que vous n’y arriverez jamais).

Quand à faire des films sur le passé : « si j’avais passé tel diplôme, si je n’avais pas plaqué mon petit ami de l’époque, si ma mère avait été différente… », là aussi vous l’aurez compris, c’est très consommateur d’énergie et ne vous sert à rien.

  • Apprivoisez votre tension : L’outil que je vais vous proposer ici ne date pas d’hier : c’est la magnifique prière de Marc-Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien: la prière de la sérénité.

Elle est utilisée aujourd’hui partout à travers le monde par les groupes d’anonymes qui luttent contre leur dépendance et elle les aide à mieux gérer leur anxiété et donc à mieux diriger leur mental. En voici un extrait :

Mon Dieu donne-moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je ne peux changer.
Donne-moi le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.

Le texte complet est magnifique, et bien sûr, il ne s’agit pas de prier le Dieu d’une religion en particulier si cela ne vous inspire pas, mais bien de contacter la partie de vous qui sait : votre sagesse intérieure.

S’appliquer à soi-même cette demande permet déjà de prendre la distance avec de nombreuses situations.

Permet surtout de remplacer le disque rayé du négatif par ce disque là, qui lui, vous apportera beaucoup de justesse. (Vous pouvez vous répéter ces phrases en boucle pour occuper votre mental le temps de prendre du recul).

La règle devient alors simple :

  • Vous ne pouvez pas changer une situation ? Acceptez là ou confiez là à d’autres.
  • Vous avez le pouvoir de faire changer une situation ? Allez-y, un pas après l’autre, un jour après l’autre, même en tremblant.

Petit à petit vous arrêterez de vous battre contre les moulins à vent et votre mental s’apaisera.

Au début cela vous demandera de l’attention (donc un peu d’énergie), mais avec de l’entraînement et la force de l’habitude vous y parviendrez.

Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est un cercle vertueux.

Conclusion :

Si vous ne savez pas, par où commencer, ni comment vous y prendre?Faites-vous aider.

D’autres ont réussi ce que vous voulez réussir : Observez-les, apprenez d’eux, demandez leur de vous enseigner, inspirez vous et petit à petit, vous trouverez votre propre style.

Votre mental est fait pour vous aider à élaborer les projets que lui dicte votre cœur (ceux qui vous nourrissent et vous animent). Ce n’est pas parce que vous ne savez pas encore l’utiliser correctement que ce n’est pas faisable.

[1] citation : http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=mental
[2] texte inspiré de Rose Marie Richon, créatrice de réconciligne. Décédée en 2017

Categories
Corps psychique Corps spirituel

Octobre Rose : Et si on agissait avant la survenue du cancer ?

« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie. »

Citation de Maxalexis ; Le fleuve de la vie (2014)

Octobre Rose

Tous les ans octobre prend la couleur rose afin de lutter contre le cancer du sein.

Au cours de mes 30 ans de carrière en tant que manipulatrice en radiologie médicale, j’ai eu l’occasion de réaliser environ 1000 mammographies. 

Pour chacune d’elle il y avait un questionnaire fait aux patientes. 

Au fil des années et avec mon intérêt pour les médecines alternatives et holistiques, j’ai pris le temps de poser quelques questions supplémentaires et de tenir (pour moi), des statistiques sur les liens entre le développement des cancers du sein et l’histoire de vie des patientes.

Ce que j’ai constaté, c’est le lien dans 85 à 90% du temps entre un choc émotionnel et la découverte du cancer.

Ces chocs contrairement à ce que l’on pourrait croire n’étaient pas nécessairement des événements de vie désagréable. 

J’ai certes relevé :

  • les divorces,
  • deuil du conjoint,
  • départ des enfants ou
  • maladie d’un enfant ou petit enfant. 
  • Mais aussi le fait de marier sa fille ou de devenir grand-mère.

Pourquoi certaines personnes dans ces situations développent un cancer et pas d’autres ?

Je ne saurais répondre à cette question qui reste aussi sans réponse de la part de la médecine. 

Par contre, le progrès est justement l’acceptation sur le plan médical de la cause émotionnelle qui a pendant très longtemps été rejetée. 

Cette cause peut aussi remontée à l’histoire de la petite enfance et dans le lien mère/enfant… C’est ce qui ressort des personnes présentant un cancer du sein et venues faire un suivi en plus de leurs soins médicaux. 

Important de libérer ces chocs qui ont créés une empreinte dans les cellules et qui active à plus ou moins long terme la « mal à dit ». 

Que nous dit le décodage biologique ? [1]

Grand stress pour l’intégrité du nid (foyer) en rapport avec les enfants ou le conjoint en fonction du côté.

Au sens figuré, le sein est le cœur, la partie intérieure et intime d’une chose. Le nid du petit.

Il représente la chaleur, l’affection, l’amour maternel.

Les pathologies des seins touchent prioritairement les mamans « super women » pour leurs enfants en voulant tout leur donner pour être une parfaite bonne mère.

Apparait quand le lâcher prise s’opère.

et la bioanalogie ? [2]

La fonction première du sein est de nourrir la descendance.

La peur et le stress envers ses enfants entraine un stress qui augmente la masse pour mieux nourrir.

En fonction de la localisation :

  • Invitation à intégrer que ce n’est pas ce que je FAIS pour mes enfants qui est nourrissant, mais de ce que je SUIS.
  • Invitation à cesser de vouloir un lien pour « nourri » l’autre.

Ce qui veut dire que le cancer survient APRES que le choc ou le comportement s’arrête. D’où l’intérêt de comprendre et de libérer émotionnellement pour éviter ce déclenchement.

Quelles autres causes possibles sont explorées en naturopathie ?

Sur le plan physique :

Les cycles menstruels, eux même en lien avec les émotions mais également l’alimentation. 

Le fait d’avoir pris un contraceptif oral très jeune. Ce qui est le cas des femmes qui avaient 16 ou 17 ans dans les années 80, où l’amour libre était associée à cette liberté de la femme sans risque de grossesse. 

Sur le plan émotionnel :

Les chocs en rapport avec la maternité et le couple. Et le lien entre la mère et l’enfant. Donc en tant qu’enfant (séquelle de traumatisme) ou en tant que mère (en rapport avec son ou ses enfants).

Quels aliments éviter quand on souffre d’un cancer du sein ?

Lorsqu’un cancer du sein est là où que les cycles sont perturbés, il est important de faire attention à tous les aliments pouvant augmenter les troubles. 

Aliments dit œstrogènes like. 

  • Comme le soja,
  • les graines de lins,
  • ou la sauge. 

Conclusion :

S’occuper de Soi, comprendre ses fonctionnements, sortir des traumatismes de vie de son histoire personnelle, arrêter de reproduire toujours les mêmes comportements, vivre enfin en paix à l’intérieur et la joie au cœur.

C’est le chemin que j’ai décidé de suivre AVANT de sombrer dans une maladie au delà des douleurs chroniques (physiques et émotionnelles) que je supportais depuis de longues années.

Le fruit de cette expérience de vie, des formations que j’ai suivi me permet aujourd’hui de vous apporter cette aide que j’ai reçu.

Et même si la « mal à dit » est là, il n’est pas trop tard pour entamer le chemin du mieux être.


Voilà bon octobre rose et toute ma compassion à vous toutes, femmes qui avez traversé ou qui traversez cette épreuve de vie.


Souhaitant que cet article vous ait aidé d’une certaine façon.

[1] : Biodico de Bernard Tihon – [2] : Bioanalogie de Jean Philippe Brébion
Categories
Corps émotionnel Corps psychique Corps spirituel

9 gestes gentils qui diminuent le stress

Dans notre société, et surtout en tant de crise, le repli sur soi entraine un individualisme qui gagne du terrain.  Ce repli entraine du stress et du mal être intérieur.

Il suffit de peu de choses pour faire changer la tendance. Un geste simple peut rendre une relation plus humaine et rendre à son tour plus serein-e.

Un geste simple pour moins de stress.

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »

Voltaire

I- Sourire

Avoir le sourire en donnant le sourire. Un geste simple pour moins de stress.

Quand vous souriez, vous sécrétez de la sérotonine et des endorphines qui vont vous faire du bien.

Mais surtout, vous amènerez aussi le sourire sur les lèvres des personnes que vous croiserez.

Le sourire fait baisser la garde aux craintifs et améliore les relations.

Même si certaines situations peuvent être agaçantes, en gardant le sourire cela passe mieux.

Un sourire vrai, se fait avec la bouche, mais surtout avec les yeux et le cœur ouvert.

Sentir le sourire en Soi, dans chacune de ses cellules. Sourire de tout son être.

Ce qui le transforme en un geste précieux pour Soi et pour les autres.

Quand vous souriez, votre cerveau ne sait à qui vous le faites et il répond chimiquement au geste imprimé (sourire) par la bonne sécrétion d’hormone.

Sourire dans la rue vous permettra de bien commencer votre journée et contaminera les gens qui vous croiseront. Peut-être même que certains passeront une meilleure journée grâce à vous. 

Et puis sourire, apporte une nouvelle expression à votre visage, qui en vieillissant vous donnera cet air de bienveillance en opposition à certains visages fermés par l’adversité.

II- Pardonner ce que l’on ne peut changer

D’un point de vue étymologique, le pardon provient du latin perdonare et désigne l’action de « donner complètement ».

C’est une démarche intérieure plus qu’extérieure. Et le comprendre permet de rendre ce don surtout à soi-même pour remettre de la paix au cœur.

Bien-sûr, certaines personnes sont moins rancunières que d’autres, mais quoiqu’il arrive, c’est un chemin qui demande un certain apprentissage. 

Pardonner est avant tout un chemin pour Soi, avant d’être un chemin pour l’autre. Il y a des choses que l’on peut estimer pardonnable et d’autres dont on se dit que non, on ne pourra jamais.

Apprendre à donner son pardon pour des petites choses et peu à peu, vous saurez pardonner les blessures plus profondes. 

Ces blessures profondes, les pardonner c’est s’en libérer. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’exprimer à la personne qu’on lui pardonne ce qui dans son comportement ou attitude ne peut l’être (viol – agression etc…).

Toutefois, faire cette démarche intérieure de pardon envers la conscience plus élevée en la personne, vous apportera à Vous une paix.

Au quotidien, l’idéal est de se demander pardon avant de se coucher pour les petits comportements désagréables que vous avez eu envers vous-même ou envers l’autre, afin de commencer une nouvelle journée sans rancœur (qui rend le cœur rance). 

Pardonner c’est aussi, permettre à son corps de se libérer des poids énergétiques émotionnels qui l’encombrent.

Un geste simple pour moins de stress.

III- Visiter une personne seulesolitude

On a tous dans notre entourage une grand-mère, un voisin ou une amie qui souffre de solitude. 

Lors du 1er confinement, j’ai pris ce temps d’aller visiter mes vieilles voisines et cela leur a fait autant de bien que j’ai pu en recevoir en retour.

Un coup de téléphone ou une visite de temps en temps pour prendre des nouvelles.

Passer 5 minutes pour s’assurer que la personne va bien.

Lui proposer votre aide (pas en se positionnant en sauveur), en lui disant de vous appeler quand elle en a besoin (pour une course ou autre si elle est en incapacité de le faire).

 Voir la joie de la personne vous comblera

IV- Faire un don

Les associations sont nombreuses et il y a toujours au moins un sujet qui nous touche et pour lequel nous aimerions faire quelque chose.

Ces associations d’aident à l’autre (sans abri – enfants maltraités – enfants malades – cancer – aide à l’étranger, donner son sang etc…) ont besoin de soutient et faire un don, c’est donner avec le cœur ce qui vous tient à cœur.

En gardant en tête l’esprit de gratuité.

Si vous signez votre chèque en pensant à vos déductions des impôts, cela mettra une ombre au tableau.

Donner à une œuvre c’est déjà choisir le pourquoi et à qui vous souhaitez donner.

C’est un acte de charité dans le sens d’être charitable et aimable.

(Personnellement mon choix c’est porté sur les villages d’enfants En France, car la maltraitance des enfants me touche l’ayant vécue moi-même).

V- Donner du temps à ses enfants

La journée touche à sa fin et on a hâte de voir les enfants couchés pour prendre un peu de temps pour soi.

Mais voilà, eux aussi ne vous ont pas vu de la journée et ils ont comme tous les enfants besoin de vous.

Leur donner ces moments si précieux est aussi vous donner pour vous ! 

Cela renforcera la confiance entre vous et vos enfants. Ils seront certains de trouver chez vous un véritable réconfort. 

Dans votre emploi du temps, il y a le temps Chronos de l’horloge et le temps Kairos.

Ce temps Kairos est celui de la qualité de vie, c’est le temps du don, de la confiance en soi de l’estime de Soi.

Et si vos enfants sont des adultes, cela reste des moments privilégiés pour eux et vous.

Accueillir leurs soucis, leurs bonheurs, leurs confidences et entretenir cette complicité qui fait chaud au cœur.

Et un geste simple pour moins de stress.

VI- Ecouter de façon active

Tous les jours, une collègue vous confie ses galères et ses soucis.

Bien sûr, il y a des personnes qui se raconte tous les jours uniquement parce qu’elles ont besoins de vider « leur poubelles » et de se regonfler à bloque au niveau énergétique.

Alors parfois vous pensez à autre chose ou à ce que vous avez à faire ou à établir le programme de vos prochaines vacances pendant qu’elle se lamente.

Façon de vous échapper de la misère de l’autre et de ne pas avoir l’impression de perdre votre temps.

En écoutant vraiment ce qu’elle a à dire au-delà de la plainte et en lui demandant de quoi elle a besoin, et/ou dans quelle mesure vous pouvez l’aider ; vous saurez si c’est juste de la plainte ou si elle est en détresse.

Votre empathie la touchera et vous pourrez l’aider. Elle ira mieux et n’aura plus ce besoin de le se lamenter tous les jours.

VII- Faire des compliments

On a plus souvent tendance à critiquer qu’à faire des compliments. 

Complimentez votre enfant quand il fait un effort ou un progrès mais aussi quand il rate.

Et oui, en évitant de critiquer, de dévaloriser ou de « punir » la faute mais au contraire en focalisant sur ce qui a raté en aidant à améliorer par votre soutient lui permettra de trouver la confiance en Soi.

Et pour vous, une plus grande sérénité face à l’échec de cet enfant.

Complimentez votre collègue pour sa une nouvelle coupe de cheveux, complimentez le cuisinier qui vous a régalé au restaurant, complimentez votre conjoint gratuitement ! 

Complimenter est une façon de montrer sa gratitude et de nourrir des relations.

La vie devient tout de suite beaucoup plus positive. 

VIII- Rendre service dans la rue

Dans la rue ou le métro, c’est chacun pour soi !

Mais cette maman qui lutte pour monter sa poussette dans les escaliers, cette personne mal-voyante ou se voyageur qui semble désorienté, on peut les aider.

Et ils vous seront plus reconnaissants que vous ne le pensez. 

Il est fort à parier que ceux qui vous verront seront touchés et feront de même à la prochaine occasion.

C’est ce que l’on appelle l’effet papillon.

IX- Être courtois au volant

S’il y a un endroit où l’agacement et l’agressivité sont légion, c’est bien dans sa voiture.

Sur la route, la courtoisie est une valeur en voie d’extinction. Au lieu de klaxonner pour une demi-seconde après que le feu soit passé au vert, patientez le temps de 3 respirations.

Dans les bouchons ? Souriez à vos compagnons de galère au lieu de râler.

 Vous serez vous-même plus détendu et le temps vous semblera moins long.

Tous ces petits gestes, sont autant de pépites pour cultiver l’abondance et le bonheur à l’intérieur de Soi, en le faisant rayonner dans le monde.

Conclusion :

Gérer son stress et vivre avec sérénité passe aussi par tous nos gestes et comportements du quotidien.

Expérimenter ces quelques conseils et voir son cœur se remplir de joie!!

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=sourire

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=pardonner

Categories
Alimentation Corps émotionnel

Sucre et addiction

Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n’adoucit plus.

Proverbe chinois

En 30 ans la consommation de sucre a augmenté de 46 % dans le monde.

Qu’est-ce qui nous fait consommer autant de sucre ?

Le sucre est tout d’abord associé au plaisir gustatif.

Avec la chasse au gras dans les années 80 pour lutter contre le développement des maladies cardio-vasculaires, les produits se sont allégés en gras mais enrichi en sucre.

Il s’en est suivie une explosion de l’obésité

Le sucre est-il vraiment aussi addictif que la cocaïne ?

Et bien oui, il agit sur les mêmes circuits notamment ceux de la sécrétion de dopamine.

La dopamine stimule le circuit de la récompense et donc du plaisir.

Notre cerveau est friand de dopamine pour son bon fonctionnement.

Il cherche donc toutes les solutions pour en obtenir et manger plaisir en est une.

Quand nous consommons trop de sucre nous entraînons un dérèglement de la sécrétion de dopamine.

Ce qui a pour résultat, la résistance à la leptine (hormone de la satiété) et à l’insuline. 

Quand nous mangeons normalement, la leptine provoque un arrêt de la dopamine.

Ce qui amène une satiété, donc moins envie de continuer à manger un aliment qui nous ferait plaisir. 

Or le sucre prend le contrôle de ce système de récompense et cela peut se traduire par des envies irrépressibles de produits sucrés. 

Chez les enfants obèses il a été constater que leur système de récompense alimentaire est plus développé ce qui les prédisposerait à ressentir de fortes envies de sucre. 

Une autre hormone entre en jeu dans les mécanismes d’addiction au sucre, c’est la sérotonine. 

Cette hormone améliore le moral et la consommation de sucre stimule la production de sérotonine ce qui contribue à la sensation de bien-être. 

Cela amène une meilleure énergie, nous rend plus sociable et moins triste. 

Notre cerveau et notre corps ont besoin de glucose le carburant, et la sensation de plaisir nous amène à le rechercher. 

C’est un mécanisme de survie.

Quelle est l’influence du sucre sur le contrôle de l’appétit ? 

L’excès de fructose que l’on trouve dans les sodas peut créer indirectement une résistance à la leptine hormone de satiété. 

Le fructose est également le sucre des fruits.

Toutefois quand nous consommons des fruits entiers, la sécrétion de leptine se fait normalement. 

Il faut comprendre que le sucre et les corps gras sont moins rassasiant que les protéines et les fibres.

Or ces dernières sont plus présentes dans les vrais aliment peu transformés.

Alors que les sucres et matières grasses se retrouvent en grande quantité dans les produits industriel ou soda. 

Nous avons tous remarqué que nous pouvons manger des bonbons ou des chips sans pouvoir s’arrêter même si l’on n’a plus faim. 

Conclusion :

Plus nous consommons une alimentation vraie et naturelle, non transformée, moins l’envie de manger sucré s’impose et par conséquent moins le risque d’addiction arrive. 

Si malgré une alimentation équilibrée, naturelle et variée, une addiction au sucre s’installe, il est important de chercher quelle en est la source émotionnelle. 

Réf Anthony fardet :  ingénieur agronome spécialisé dans la science des aliments et la nutrition.
Categories
Corps émotionnel Thérapies alternatives

Fleurs de Bach et Emotions

L’âme souhaite jouer sa symphonie sur le clavier d’un piano, mais constate que ce dernier est désaccordé. Les élixirs floraux sont des accordeurs de piano.

Edward Bach

Dans la pratique de la naturopathie, l’objectif est de trouver les causes des déséquilibres…Et de les ramener à l’équilibre.

Dans ces conditions, il est donc parfois nécessaire quand ces causes sont d’origines émotionnelles ou traumatiques de pouvoir le faire rapidement. Les Fleurs de Bach sont une des possibilités pour aider à cet équilibre.

Pour rappel nos émotions sont classées en 4 grandes classes :

  • Peur
  • Colère
  • Joie
  • Tristesse.

Les deux premières sont en rapport avec nos instincts de survie.

Les deux suivantes expriment la vie en nous.

Face à une situation émotionnelle perturbante, et qu’il est difficile de se remettre à l’équilibre, un atout est l’utilisation des Fleurs de Bach.

C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de me former de façon approfondie (au-delà des cours reçus en naturopathie) il y a 4 ans et d’explorer l’art de ces fleurs depuis.

Mais avant de les développer, revenons à son créateur.

Histoire des fleurs : [1]

Elles ont été mises au point par le Docteur Edward Bach qui bien qu’homme de sciences fût un grand sensitif ce qui le complétait merveilleusement pour aider ses patients.

De fait, il concevait la médecine, comme la nature de manière simple et exempt de remède nocif.

Il cherchait donc de quoi soulager autant le corps que l’esprit, car il ne dissociait pas le corps du mental, convaincu que : « toute maladie avait sa source dans le psychisme. »

En conséquence, il reprochait d’ailleurs à la médecine de se concentrer sur la maladie et de négliger la personnalité du malade, en appliquant à tous ceux qui souffraient du même mal, le même traitement, ce qui réussissait à l’un et échouait chez l’autre.

Et ceci en raison de l’histoire de chacun-e, puisque chacun-e est unique.

De plus, ceci avait pour résultat de soulager le symptôme sans résoudre le mal en profondeur.

Bactériologiste puis homéopathe, il avait établi le rapport étroit entre la maladie chronique et l’intoxication intestinale.

C’est ainsi qu’il mit en évidence 7 groupes de bacilles (bactéries) et par observation les mis en correspondance avec 7 types de personnalités humaines différentes en fonction de l’expression du visage, du comportement, des dispositions mentales etc…

Plus tard, il explore ensuite l’utilisation des plantes et uniquement les non toxiques.

Grâce à son intuition très développée et selon ses dires [2] ; il sentait la vibration des fleurs dans la paume de sa main, ainsi que ses propriétés et son effet sur le corps.

Edward Bach découvrit ainsi les 38 fleurs qui correspondent à 38 états d’esprits négatifs courants chez l’homme.

En raison d’une maladie, il mourut peu de temps après la découverte de ses fleurs. Il avait 50 ans et était dans une certaine pauvreté, ne demandant pas d’honoraire à ses patients.

Préparation des fleurs :

Il existe 2 méthodes pour préparer les fleurs.

Méthode au soleil :

Les fleurs sont mises dans de l’eau et laissées au soleil. Puis l’eau est filtrée et mélangée à du Brandy pour la conservation.

Méthode par ébullition :

Les fleurs sont mises à bouillir dans de l’eau puis quand le liquide est refroidi, il est mis en bouteille avec de l’eau de vie.

Je préfère la 1ère méthode qui préserve le vibratoire de la plante et sera amplifié par l’action du soleil.

Les fleurs et leurs caractéristiques :[1]

Les 38 fleurs sont classées dans 7 familles en fonction des émotions.

Le nom des fleurs est en Anglais, ainsi nommées par Edward Bach.

1ère famille : La peur

Il existe différentes sortent de peurs. Edward Bach a donc déterminé une fleur spécifique selon la sorte de peur. En voici un résumé :

  • Rock Rose : La fleur de la peur dans une situation, avec grande frayeur : accident – annonce d’une maladie etc…
  • Mimulus : Peur de tout ce qui peut arriver de mauvais dans sa vie. Donc des peurs identifiées dans la vie courante.
  • Cherry plum : Peur de perdre la raison par surmenage.
  • Aspen : peur vague, non identifiée mais qui angoisse sans raison apparente.

2ème Famille : L’incertitude

Dans cette famille, le manque de confiance en soi, l’incertitude d’être capable de… ou d’y arriver, l’indécision ont été regroupées. En voici un résumé :

  • Cerato : Manque de confiance pour passer à l’action.
  • Scleranthus : Indécision entre deux choses. Vertiges
  • Gorse : pour la grande désespérance en la vie
  • Hornbeam : manque de force pour porter le fardeau.
  • Wild oat : indécision de son avenir

3ème famille : Pas assez d’intérêt dans le présent

Dans cette famille, on trouve le manque de connexion à la réalité, la fuite intérieure, vie dans le passé. En voici un résumé :

  • Clématis : pour les rêveurs ou endormis, sans interet pour la vie.
  • Honeysuckle : vécu dans la nostalgie du passé
  • Wild rose : résignation et fatalisme du vécu et glisse dans la vie sans bouger.
  • Olive : épuisé par la souffrance et ne peut plus avancer
  • White Chestnut : rumination permanente et négatives
  • Mustard : mélancolie et désespoir dans raison.
  • Chestnut Bud : Va d’échec en échec sans se remettre en cause par schémas répétitifs.

4ème famille : La solitude

Qu’elle soit subie ou volontaire. En voici un résumé :

  • Water violet : Introverti, enfermé tranquille dans sa tour.
  • Impatiens : difficulté à tolérer les lenteurs et préfère travailler seul.
  • Heather : ne supporte pas la solitude et toujours en recherche de quelqu’un pour ne pas être seul.

5ème famille : Hypersensibilité

Aux pensées, aux influences, aux idées. En voici un résumé :

  • Agrimony : Cache sa sensibilité derrière le masque du jovial
  • Centaury : Impossibilité de dire non.
  • Walnut : influençable aux opinions extérieures aux dépens des siennes
  • Holly : Jalousie – suspicion – désir de vengeance

6ème famille : Abattement – Désespoir

Dans cette famille on va retrouver : La déprime, la dépression, le mal être existentiel. En voici un résumé :

  • Larch : auto dévalorisation et procrastination.
  • Pine : Auto-critique et recherche de perfection jamais satisfaite.
  • Elm : déprime par excès de charge à faire.
  • Sweet Chestnut : Angoisse insupportable
  • Star of Bethlehem : grande détresse en cas de choc émotionnel important.
  • Willow : Plainte intérieure permanente.
  • Oak : Guerrier-e qui va au bout du bout de l’effort
  • Crab apple : recherche de purification par anxiété.

7ème Famille : Souci excessif du bien-être d’autrui

Cette dernière famille va retrouver tous les sauveurs qui ne peuvent se retenir de vouloir aider…Même quand on ne leur a pas demandé.

  • Chicory : Dépendance affective avec soin exagéré aux autres.
  • Vervain : souci de convaincre que leurs idées sont les meilleures.
  • Vine : Sure de Soi et pense que les autres devraient faire comme eux.
  • Beech : Intolérance à l’injustice et ce qui est mal avec souci de rétablir dans la perfection
  • Rock water : strict dans sa façon de vivre quitte à se refuser de la joie.

Utilisation des Fleurs :

On trouve dans le commerce les 38 fleurs préparées en teinture alcooliques [3] ou en macérat sans alcool (les fleurs de l’atlas).

Il est possible de prendre 1 seule fleur en fonction d’une problématique émotionnelle ou d’utiliser des mélanges du commerce pour des problématiques tel que le sommeil ou les urgences.

L’élixir d’urgence a été mis au point par Edward Bach à la suite d’un accident de noyade. Il est à utiliser et à avoir sur soi quand il y a une situation émotionnelle perturbante à remettre à l’équilibre dans l’instant.

Les fleurs de Bach sont aussi un art dans leur utilisation.

De sorte que lorsqu’on veut remettre à l’équilibre des humeurs ou émotions récurrentes il est conseillé de faire appel à des personnes formées aux fleurs et qui sauront vous proposer des mélanges personnalisés en fonction de la problématique émotionnelle de l’instant.

En effet, certaines situations de vie tel que le deuil, un changement de vie ( retraite, déménagement, départ des enfants etc…) peuvent entrainer des perturbations émotionnelles, où un mélange personnalisé en fonction de sa personnalité, de son histoire et de son ressenti aura beaucoup plus d’effet qu’un simple mélange tout prêt.

Les fleurs de Bach sont très utiles aussi dans les addictions et dans les traumatismes émotionnels récents et/ou anciens.

C’est pour cela que lors de libérations émotionnelles des traumatismes que je pratique en séance, j’aime bien conseiller un mélange personnalisé qui permettra au corps dans sa globalité de retrouver un équilibre et complètera harmonieusement la séance.

Ceci en couplant dans le mélange les fleurs en rapport avec l’émotion mais aussi celle qui définit la personnalité de la personne.

En effet, certaines fleurs sont le reflet de traits de personnalités au-delà des états d’esprits ou des émotions.

En conclusion :

Les fleurs de Bach sont donc une alternative puissante et naturelle pour remettre à l’équilibre tout votre être dans sa globalité et harmoniser le corps, les émotions, le mental et l’esprit.

Sa pratique, bien que simple reste un art dans son affinement et son utilisation personnalisé.

[1] guérison par les fleurs ; Docteur Edward Bach. Edition Nouvelle Imprimerie Labellery à Clamecy
[2] The médical discoveries of Edward Bach : Nora Week. Edité par C/W Daniel Compagnie Ltd England
[3] laboratoires copmed : code prescripteur A77999
Categories
Emotions

Hypersensible ? Un test pour le savoir.

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire

Gustave Flaubert

Hypersensibilité qu’est-ce que c’est ?

L’hypersensibilité n’est autre chose qu’une sensibilité plus exacerbée que la moyenne.

Elle peut être à l’origine d’un dérèglement du système ortho et para sympathique, sans pour autant avoir un rapport avec une problématique « psychiatrique ».

Selon les statistiques, entre environ 15 et 20% de la population mondiale en est touchée.

L’hypersensibilité est en rapport avec une véritable susceptibilité à des stimuli d’ordre sensorielle (bruits, odeurs, lumière, etc), ou émotif.

Qualifiée d’une éponge émotionnelle, cette personne est souvent dépassée par l’intensité de ses émotions. Néanmoins, elle se voit dotée de qualités et aptitudes très précieuses, comme l’empathie, l’intuition, la créativité, la capacité à résoudre des problèmes, etc.

Apprendre à la reconnaître et gérer les émotions, l’hypersensibilité pourrait être un véritable don naturel.

L’hypersensibilité comme trait personnel a fait l’objet d’études au début des années 90 par le psychologue Elaine Aron. On peut citer à titre d’exemple le célèbre Ces gens qui ont peur d’avoir peur. écrit par elle.

Comment savoir si on est hypersensible – test :

Dr. Aron a également contribué au diagnostic de l’hypersensibilité en élaborant un test de 25 questions/affirmations, lesquelles servent à diagnostiquer une personne sensible.

Vous pouvez le découvrir ci-dessous. Si vous répondez par Oui à la majorité, vous pourriez considérer ceci comme un signe de votre hypersensibilité.

  • Je suis fort sensible à des stimuli sensoriels intenses.
  • Je suis conscient des nuances subtiles de mon environnement.
  • Je suis affecté par l’humeur des autres.
  • Je suis très sensible à la douleur.
  • Durant les journées chargées, j’ai besoin de me retirer dans mon lit, à l’intérieur d’une pièce sobre ou autre endroit intimiste, de façon à pouvoir me soulager de la stimulation.
  • Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine.
  • Je suis facilement agressé par des lumières vives, odeurs fortes, tissus grossiers ou des sirènes approchantes.
  • J’ai une vie intérieure riche et complexe.
  • Les bruits forts me dérangent.
  • Je suis souvent profondément touché par les arts ou la musique.
  • Parfois, mon système nerveux s’épuise à tel point que j’ai besoin de m’isoler.
  • Je suis quelqu’un de consciencieux.
  • Je sursaute facilement.
  • Je m’énerve lorsque j’ai plusieurs choses à faire en peu de temps.
  • Lorsque les gens se sentent mal à l’aise dans un environnement physique, j’anticipe ce qui doit être fait, afin d’améliorer leur confort (changer l’éclairage/ le siège, etc.)
  • Je suis agacé lorsqu’on me fait faire trop de choses à la fois.
  • Je fais tout mon possible pour éviter de commettre des erreurs ou de manquer à mes engagements.
  • J’essaye d’éviter les films/émissions violents.
  • Je deviens agité lorsque plusieurs choses se passent autour de moi.
  • La faim me fait perdre la tête et perturbe ma concentration ou humeur.
  • Les changements dans ma vie me secouent.
  • Je remarque et apprécie les goûts, les odeurs, les sons ou les œuvres d’art fins et délicats.
  • J’organise ma vie, de façon à éviter les situations perturbantes et accablantes.
  • Lorsque je dois rivaliser avec d’autres personnes ou être observé pendant l’exécution d’une tâche, je deviens si nerveux et tremblant que je m’en tire beaucoup moins bien que je ne l’aurais fait autrement.
  • Quand j’étais enfant, mes parents et/ou mes professeurs semblaient me considérer comme sensible et timide.

Symptômes de l’hypersensibilité

Voici également une liste de symptômes et de caractéristiques propres à la personne hypersensible pour mieux détailler son comportement.

Les traits les plus communs d’une personne hypersensible

Vous êtes très empathique

Les personnes hypersensibles possèdent une grande capacité à ressentir les sentiments, les besoins, les insécurités des autres. La science a même prouvé que ce type de personnes ont des neurones miroirs plus actifs, lesquels sont responsables de la compréhension des émotions des autres. 

L’inconvénient à cette disposition à comprendre les gens autour, emmènerait parfois à faire s’oublier pour les autres.

Vous aimez à la réflexion

Pareil à toute personne hypersensible, vous fonctionnez mieux lorsque vous avez le temps et l’espace de réfléchir avant de répondre. Vous saisissez les nuances et vous êtes capable de faire des liens et de déchiffrer des informations complexes.

Les hypersensibles ont tendance à réagir plus vigoureusement à des situations variées. La puissance de ces états affectifs fait souvent croire la personne sensible qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. Ceci mène à un retrait et à de longues années passées à nier ces sentiments sans voir les bénéfices.

Lorsque trop pressé, vous bloquez

L’approche d’une date limite pour l’exécution d’un projet est la fin du monde pour vous.

Si vous trouvez ces situations trop accablantes, essayez de mieux gérer votre temps, afin d’éviter une surstimulation.

Vous êtes à l’aise dans votre tête

Le monde intérieur des hypersensibles est très riche et vibrant. Ces personnes font alors preuve d’originalité et sont dotées d’une pensée extrêmement créative.

En même temps, cette même qualité vous pousse à trop réfléchir et analyser ce qui arrive autour de vous. De là, une tendance à l’autocritique impitoyable.

Les critiques vous blessent

Les hypersensibles sont également très susceptibles à des commentaires négatifs à leur propos. Dans le but d’éviter les critiques, ils s’infligeraient de travailler jusqu’à l’épuisement.

Vous êtes de nature indécise

Eh oui, la personne hypersensible a du mal à prendre des décisions, de peur de se tromper. Mais encore, puisqu’elle est bien consciente des conséquences que ses décisions pourraient avoir sur les autres, de même que la façon dont elles peuvent être perçues.

Vous êtes sensible aux détails

Vous avez le sens aigu du détail et vous remarquez même le plus infime changement dans une situation ou une personne. Ceci vous rend notamment très perspicace et soucieux aux problèmes des autres.

Du coup, vous vous liez vraiment facilement d’amitiés. Attention pourtant car parfois, votre méticulosité pourrait tourner en perfectionnisme excessif.

Vous respirez la gentillesse

Ce n’est pas rare pour vous de recevoir des compliments pour votre gentillesse, courtoisie et votre conscience morale.

Néanmoins, vous vous faites facilement irriter par des collègues « difficiles » qui ne partagent pas les mêmes traits ou valeurs.

Vous aimez trouver des solutions aux problèmes

Votre dévouement et engagement vous font un excellent membre de l’équipe.

Attentifs à leur environnement, les hypersensibles sont capables de détecter et gérer des conflits, d’atténuer des problèmes et d’identifier de nouvelles opportunités.

Vous pleurez facilement

Les personnes hypersensibles sont assez susceptibles et trouvent leurs limites aisément dépassées.

Le plus souvent, l’épuisement émotionnel se manifeste sous forme de larmes. Il est très important de savoir que même si vous êtes capable de gérer vos émotions efficacement, il ne faut pas avoir honte de lâcher quelques larmes de temps en temps.

Vous préférez travailler seul-e

Les personnes hypersensibles ont de l’attrait naturel pour les environnements de travail où ils peuvent contrôler les stimuli externes – calme, luminosité, désencombrement de l’espace de travail. Elles préfèrent alors travailler à domicile plutôt qu’à l’intérieur d’un bureau à aire ouverte.

Vous cherchez un sens

Les hypersensibles sont motivés par des facteurs intrinsèques (comme le fait de trouver du plaisir dans leur travail) plutôt que des facteurs externes (comme l’argent et le prestige). Vous êtes le type de personne qui recherche son véritable vocation, plutôt que d’accepter un emploi uniquement pour le salaire.

Inspiré d’un texte de Gabrielle Lambert
Categories
Corps émotionnel Corps physique

Nerf vague Le régulateur de votre bien être

Nous sommes régit par deux systèmes nerveux dits « autonome » ou « automatique ».

Le système (ortho)sympathique et le système parasympathique.

système nerveux sympathique prépare le corps à une activité physique intense alors que le système nerveux parasympathique détend le corps en inhibant les fonctions à haute énergie.

Le système nerveux (ortho)sympathique est un accélérateur avec pour chimie principale l’adrénaline et le cortisol.

Le système parasympathique est le frein du système sympathique. Il a pour chimie, l’ocytocine et la noradrénaline.

Le système parasympathique est gouverné par un nerf bien spécifique 

Le nerf vague ou pneumogastrique.

Il est aussi appelé nerf 10.

Contrairement aux autres nerfs sortant du cerveau, c’est le seul qui ne fonctionne pas par pair.

Il est unique, toutefois, il se divise en deux branches asymétriques.

1ère, La branche à gauche qui passe sous la crosse de l’aorte pour remonter dans le cou et actionner les cordes vocales, le pharynx et les muscles du larynx.

Il permet aux cordes vocales de se contracter et de se relâcher. Il commande aussi la tension et la longueur des cordes vocales.

Il maintient les cordes vocales ouvertes lors de la respiration et fermée pendant un cri, la toux, le rire, les pleurs, les vomissements et la phonation.

2ème, La branche droite descend dans les profondeurs. Il passe par l’œsophage, le cœur, l’estomac, le foie, les viscères.

Il informe le cerveau du ressenti d’une action, de la sensibilité et de l’excitabilité perçue par l’organe cible.

Il est « l’homme à tout faire » du système nerveux et le « chef d’orchestre » du système nerveux parasympathique..

Il est très sensible au stress qui va le bloquer et interrompre les actions automatiques de notre corps notamment au niveau de la respiration, du rythme cardiaque apaisant et de la digestion.

Les fonctions du nerf vague :

– Sensation cutanée, Température et humidité des oreilles

– Sensation de la pression au touché

Avaler sans faire de fausse route

– Régit les cordes vocales (une voix rauque et monotone dénote d’un mauvais tonus vagal).

– Contrôle la respiration profonde et lente (quand nous sommes stressé, la respiration est plus courte et accélère, il vient remettre l’équilibre)

– Régule la fréquence cardiaque et évite les emballements cardiaques

– Permet le péristaltisme intestinal et la bonne progression du bol alimentaire (en cas de stress, le rythme cardiaque accélère et la digestion s’arrête)

– maintient la pression sanguine au plus bas et évite ainsi l’hypertension dû à la prise de pouvoir du système orthosympathique

Régit les 500 fonctions du foie :

         – vidange de la vésicule biliaire

         – Transport des informations vers le foie et du foie vers les organes cibles

         – contrôle la production de la bile et des selles biliaires (qui éliminent les toxines par les selles)

         – gère la sensation de faim et de satiété

         – Informe de la quantité suffisante de glucides, lipides et protéines (en cas de stress, cette information ne passe plus ce qui augmente la prise de poids, d’où l’intérêt de manger dans le calme et de mastiquer les aliments pour informer de la satiété).

– Gère la quantité de sucre sanguin et insuline

D’où l’importance de calmer son stress pour « protéger son foie »

Réactions corporelles dues au blocage du nerf vague lors d’un stress :

En cas de stress il y a sécrétion d’adrénaline et de cortisol au niveau des surrénales afin de mettre le corps en activité intense.

Il est dans ces cas-là, hors de question pour le corps que d’autres fonctions « non essentielles » si considéré qu’il y a danger puissent se faire.

L’activation du système nerveux orthosympathique, va donc bloquer le nerf vague (système nerveux parasympathique).

  • Gorge nouée
  • Voie altérée
  • Bouche sèche
  • Nœud au niveau du plexus solaire
  • Augmentation des sucs gastriques – brulure estomac
  • Accélération cardiaque – respiration rapide et courte
  • Arrêt du péristaltisme et de la digestion
  • Arrêt de la fabrication de bile
  • Augmentation de la glycémie sanguine

En cas de stress chronique, on peut comprendre qu’il y ait :

– Des tensions au niveau du larynx, qui entraine des douleurs musculo-tendineuses avec gène à la déglutition.

– Des altérations de la voix par manque de lubrification de salive et contraction de la position fermée et/ou ouverte des cordes vocales

– Des palpitations avec arythmie

– Des essoufflements ou sensation d’oppression dans la poitrine

– Des reflux oeso-gastriques et ulcère en conséquence

– Colopathie et ballonnement.

– Alternance de diarrhée et constipation

– Chute du système immunitaire. Car lorsque nous avons la peur au ventre, nous bloquons l’action du nerf vague.

Cela va entrainer à la longue un dérèglement du nerf vague et du système para sympathique par sur activité du système orthosympathique.

Le malaise vagal :

Le malaise vagal survient consécutivement à une baisse de la pression artérielle, associée à une baisse du rythme cardiaque. Cette baisse de tension peut être provoquée par un déséquilibre entre les systèmes nerveux orthosympathique et parasympathique.

Lors d’un malaise vagal, c’est le nerf vague qui, sous le choc par exemple d’une émotion forte, ralenti l’activité cardiaque brutalement. La pression artérielle chute et l’oxygène circule alors au ralenti, y compris vers le cerveau, ce qui provoque le malaise qui peut aller jusqu’à la perte de connaissance.

Ce malaise impressionnant n’a rien de dangereux en soi. Il montre par contre à quel point le système autonome est déséquilibré et fragilisé par un stress chronique ou des traumatismes anciens.

Activer le nerf vague et calmer le stress :

  • Vous masser le long du cou le long des artères carotides pour relâcher les tensions.
  • Le chant qui va détendre les muscles du larynx et les cordes vocales
  • La cohérence cardiaque qui apporte une synchronisation entre le rythme cardiaque et la respiration. 5 minutes deux fois par jour.
  • Éviter toute stimulation extérieur (bruits, lumières, …),
  • Veiller à un bon apport de magnésium – calcium (régulation cardiaque)
  •  Prendre des infusions de passiflore -mélisse – verveine – tilleul

Conclusion :

Comme vous le voyez, le fonctionnement de cette belle machine qu’est notre corps est complexe.

C’est pourquoi, même s’il est efficace de calme le système orthosympathique et de permettre d’activer le système parasympathique et que le nerf vague puisse faire son travail …. Il reste important de comprendre au dela du soulagement POURQUOI, il y a un dérèglement de ce système de survie.

La naturopathie peut vous y aider, en cherchant les causes au-delà du corps physique.

Pour rappel, la santé La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. (OMS)

Extrait en parti du livre de Jean Abitbol : Le pouvoir de la voix
Categories
Corps émotionnel Corps physique Corps psychique Stress-émotions

Comment se reposer vraiment ?

Pour véritablement se reposer, il ne suffit pas seulement de dormir plus et de faire une diète.

Pour récupérer de plusieurs mois éprouvants aussi bien physiquement que psychologiquement, corps et cerveau ont besoin de trois types de repos différents.

Ces 3 sortes de repos sont en correspondance avec les membres de votre équipe intérieure. Chacun ayant ses propres besoins pour récupérer de l’énergie.

1-Le repos social

Même si nous adorons voir du monde, parler, échanger et être avec nos amis, cela nécessite une sollicitation de la part de notre corps et de notre cerveau.

Sans qu’on s’en aperçoive cela peut être fatigant.

Chaque interaction sociale nécessite une attention soutenue, à la fois aux autres, à ce qu’ils disent, à leur langage corporel, mais aussi aux nôtres.

Pourquoi ?

Parce qu’on peut ne pas se sentir complètement à l’aise et rester dans le contrôle.

« En tant qu’humain, on interagit avec nos congénères avec le plus haut degré d’intentionnalité, même si on en a peu conscience au quotidien.

Ce qui nous fait adopter parfois une posture sociale, on est attentif à son comportement, ce qui fait que nous sommes toujours en état d’alerte»[1]

Cela est d’autant plus fatigant quand nous sommes dans un bar ou un restaurant ou tout autre environnement bruyant. Qu’il soit personnel ou professionnel.

Que faire pour se reposer socialement ?

Prendre du temps pour soi seul-e

 « Être seul et ne rien faire est le moment par excellence où notre attention n’est pas détournée sur l’autre. On pourra alors baisser sa garde et faire le tri dans nos pensées, nos émotions, et évacuer celles qui nous épuisent » [1]

S’entourer de personnes qui nous font du bien et de se couper de celles qui nous épuisent.

Les premières peuvent aider à nous ré-énergiser.

« Il faut seulement 21 millième de seconde pour qu’une émotion passe d’un individu. à un autre. Ce qui signifie que dès qu’on est en interaction avec quelqu’un, on attrape ses émotions. Si ce sont des personnes bénéfiques, aux pensées positives, elles vont nous aider à nous réguler et nous apaiser émotionnellement. » [2]

2- Le repos émotionnel

Les émotions rythment nos journées mais ne sont pas sans conséquences.

« Certaines sont énergivores : quand elles s’invitent au mauvais moment, avec une trop grande occurrence, quand elles ne sont pas justifiées… Tout cela provoque une chimie pesante qui demande beaucoup d’énergie au cerveau et au corps pour les évacuer »[2]

L’alimentation joue également un rôle primordial dans la régulation de nos émotions. « Il y a un dialogue constant entre le cerveau « du bas », notre intestin, et le cerveau « du haut ». Ce que l’on mange a une incidence sur certaines zones du cerveau, et notamment celles qui contrôlent nos émotions »[2]

Des aliments trop transformés, ou plus généralement la «malbouffe», rendent plus difficiles la digestion, créent eux-aussi des angoisses factices et obligent le cerveau à travailler davantage.

Que faire pour se reposer émotionnellement ?

Changer d’air, et de se placer dans un espace calme et relaxant

 « Le cerveau, qui a une très grande capacité d’adaptation, va entrer en résonnance avec l’environnement serein autour de nous et naturellement baisser son niveau d’anxiété. »[2]

Adopter une alimentation plus légère et équilibrée tout au long de l’année.

Cela soulagera le corps et le cerveau en permettant une meilleure sécrétion de la sérotonine au niveau des intestins

3- Le repos sensoriel

On a tendance à l’oublier mais l’utilisation de nos sens, et surtout de l’ouïe, fait travailler notre cerveau sans arrêt.

  • Bruits de la ville,
  • klaxons,
  • conversations autour de nous,
  • notifications de messages reçus sur téléphone ou ordinateur.

Toutes ces « stimulations permanentes forment une surcharge cognitive et peuvent être une source de fatigue» [3].

Autant de sons permanents et nuisibles à long terme

« Diminution du système immunitaire, perturbation du système cardio-vasculaire, tout le système para-sympathique est malmené alors que c’est justement cette partie du système nerveux qui nous aide à nous reposer»[3]

Que faire pour se reposer sensoriellement ?

Faire des pauses silencieuses au cours de la journée.

« Dans tout système biologique, une phase d’activité est associée à une phase de régénération. Le cerveau n’échappe à la règle : il a fondamentalement besoin de moments de silence pour se régénérer » [3].

Se promener dans un parc,

S’isoler dans une pièce calme sans son téléphone, plusieurs minutes chaque jour est déjà un bon moyen de se reposer.

On peut également opter pour quelques minutes de sons qui poussent le cerveau à sécréter des hormones du bien-être.

Veiller à une bonne qualité de sommeil.

 « Le sommeil lent profond est le plus récupérateur, physiquement et émotionnellement. » [1]

Le sommeil profond étant la phase de récupération nerveuse et corporelle pour se régénérer.

Pour atteindre ce sommeil profond, il est essentiel de réduire le niveau d’anxiété.

[1] Laure Verret, maître de conférences en neurosciences à l’Université de Toulouse.
[2] La Contagion émotionnelle, de Christophe Haag, Éd. Albin Michel, 2019, p464
Christophe Haag est aussi professeur à l’EMLyon.

[3] Michel le Van Quyen est l’auteur de Cerveau et Silence, Éd. Flammarion, 2017, p256
Extrait de l’article paru dans madame figaro : Les trois types de repos dont le corps et le cerveau ont besoin https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/vacances-les-trois-types-de-repos-dont-corps-et-cerveau-ont-besoin-230721-197521