Maitriser notre système de pensée.

Cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant

Charles Maurice Talleyrand

Nos pensées, en fonction de leur positivité ou négativité, entrainent des chocs et des tensions qui épuisent notre corps.

Ces tensions, sont souvent le point de départ du mal être, de mauvaises habitudes comportementales, posturales ou alimentaires.

Maitriser notre système de pensée permet de se sentir moins fatigué, plus serein-e face aux chocs de la vie.

Comment maitriser nos pensées ?

Il existe des lois fondamentales, connues de tout le monde.
Le Dr Pierre-Noël Delatte [1] les a appelées :  » les 5 règles d’or ».

Quelles sont ces 5 règles d’or ?

  • Arrêter de stresser
  • Arrêter de ressasser
  • Arrêter de culpabiliser
  • Se protéger des gens négatifs
  • Vivre l’instant présent.

Plus facile à dire qu’à faire me direz vous.
Nous allons voir qu’il existe des moyens, simple, le tout est d’y penser quand vous vous retrouver dans l’un de ces 5 points

Règle n°1 : Arrêter de  stresser.

Pour ne pas stresser, il faut relativiser.
Est-ce que la situation que je vis à un impact grave sur ma réalité ?
Si je ne suis pas serein-e, contrarié-e, la moindre mauvaise nouvelle ou évènement qui m’agace sera source de stress.

Une petite technique quand arrive une situation stressante :
Se poser la question : Est-ce que j’y penserai encore dans 5 ans?

Ex : je suis dans les embouteillages ou les transports et une panne vont m’empêcher d’arriver à l’heure au travail.

2 solutions :
Soit : je m’agite, je rouspète.
Soit : je me pose la question : est-ce que dans 5 ans (en précisant la date par rapport au jour de l’évènement), je penserai encore à cet évènement?
Si la réponse est non, autant que je respire un bon coup et que je prenne mon mal en patience.
Cela n’empêche pas de prévenir mon travail de ce contre temps.

Pour toute situation, on va donc essayer de résoudre la situation, mais avec calme et sans stress.

Quand vous vous posez la question précisez bien la date, pour être en conscience, et permettre d’éliminer le côté stressant de l’affaire.

Règle n°2 : Arrêter de  ressasser.

Dès que l’on focalise sur un problème celui-ci ne peut trouver sa solution.

Notre mental prend toute la place et plus aucun message ne passe.

Nous n’avons plus de mémoire, plus d’intuition, plus aucun contact avec notre subconscient et notre inconscient.

Einstein disait à ses collègues d’arrêter de chercher des solutions. Lui fasse à un problème où ses collègues cherchaient une solution pendant une heure…Lui, passait une heure à se poser des questions. Et il avait souvent la réponse.

Prendre du recul, se poser des questions sur la justesse de ce qui tourne en boucle, arrête bien souvent le phénomène.

Pour cela il est nécessaire de faire le vide dans votre tête. :
Avant de dormir :
Fermer les yeux ; respirer tranquillement en se concentrant sur la respiration.
Laisser la paix vous envahir.

Souvent les solutions viennent d’elles mêmes quand on ne s’y attache plus.

« La nuit porte conseil ».

Il en est de même pour ce qui est passé ; rien ne sert de ressasser sans cesse, en se disant que l’on aurait pu faire ceci ou cela. On ne peut changer ce qui est.
Le risque est juste de s’épuiser.

Règle n°3 : Arrêter de culpabiliser.

Depuis que nous sommes petits, nous avons été mis dans la culpabilité pour nous faire avancer.

Quand un enfant fait une bêtise, le premier réflexe est de le disputer, de lui reprocher sa maladresse ou autre.
Or, pour éviter la culpabilité, il est préférable de se focaliser sur notre responsabilité.

Ex : un enfant casse une assiette. Au lieu de le disputer stérilement, lui donner balai et pelle pour réparer sa maladresse.
Ceci amène une énergie positive à l’enfant.

Assumer nos erreurs nous mets en phase avec l’énergie positive.
Être accuser d’une faute ou s’auto-accuser d’une faute nous mets dans la négativité.

Toute notre éducation est basée sur la notion de faute ; dans les devoirs, dans les actions malheureuses.

Vous rameniez une mauvaise note ? La punition était assurée.

Que faire pour arrêter de culpabiliser ?
Posez-vous la question : Ai-je voulu faire du mal ?

Si la réponse est non; refusé cette culpabilité.

La vie est une succession de leçons à apprendre.
Pour les intégrer, il est normal de faire des erreurs.
Ce sont grâce à elles que nous évoluons.

C’est lorsque nous considérons nos erreurs comme des fautes que nous culpabilisons et cela empêche d’apprendre ce que la vie nous propose d’intégrer comme leçon.

Cela n’empêche nullement de prendre sa responsabilité dans les erreurs que nous faisons.
Se mettre en action pour réparer son erreur enlève la culpabilité.

Règle n°4 : se protéger des gens négatifs.

Toute personne malheureuse ou agressive nous charge en énergie négative.

Comment se protéger sans pour autant s’enfermer chez soi seul à triple tour ?

Utiliser un écran de protection

La pensée est de l’énergie. Notre cerveau est un ordinateur.
Il suffit donc de programmer l’ordinateur avec nos pensées.

Mais pour cela il faut demander.

Astuce :
Vous êtes face à quelqu’un qui vous agresse (verbalement).

Inspirez lentement, bloques la respiration et formulez mentalement :

Je demande l’installation de mon bouclier ou pare feu ou armure à votre choix.

Cet écran sans vous rendre indifférent à la personne, vous protège de sa négativité.

Il est important de mettre cet écran en conscience (respiration), car en mode automatique votre cerveau ne l’assimilera pas.

Règle n°5 : vivre à l’instant présent

En physique on parle d’espace temps.
Quand nous sommes dans notre espace temps nous sommes connectés à nous même.

Quand nous sommes déconnectés nous sommes privés de nous même et de notre énergie.

L’espace temps est le présent.

Le passé n’existe plus, rien ne sert de s’y attarder inutilement (ressasser).

  • Nostalgie
  • Regrets
  • Rancunes
  • Remords
  • Colère

Autant d’émotions qui nous maintiennent dans la négativité et le mal être.

Le futur n’existe pas encore, rien ne sert donc de stresser inutilement (relativiser).
Rien ne sert de se passer à l’avance le film d’un évènement à venir, il y a de forte chance que cette fiction, ne ressemble en rien à ce que nous aurons prévu.

C’est une perte d’énergie.

Notre mental est notre pire ennemi autant que notre meilleur ami. Tout dépend comment nous le programmons.

Il nous fait toujours imaginer le pire. A la moindre annonce d’un évènement négatif nous voyons déjà la catastrophe à l’horizon.

La seule chose sur laquelle nous avons une prise est notre présent ; le ici et maintenant.
Il faut donc gérer un problème le jour où il arrive et non en imaginant qu’il puisse se produire.

Aller dans le futur est bien sur utile, pour mettre en place des projets et donner un sens à sa vie. Mais cela est une projection constructive, qui donne un but.

Ce but toutefois, n’est pas sous notre contrôle et il faut donc revenir au présent pour mettre en place les étapes qui nous permettrons de l’atteindre.

Quand une pensée négative nous atteint, la contrer immédiatement par une pensée positive.

Alors la moulinette à pensée s’arrête, nous nous détendons, nous envisageons des solutions constructives.

Être dans la positivité, nous maintient en bonne santé.

Être dans la positivité, maintient les autres en bonne santé, car nous sommes tous reliés.

Conclusion :

  • 1- je  stresse : est-ce que j’y penserai encore dans 5 ans ?
  • 2- je ressasse : je prends du recul et je vide ma tête en respirant. Je me pose les bonnes questions.
  • 3- je culpabilise : je me responsabilise et j’entre en action pour ajuster mes erreurs.
  • 4- je me protège des gens négatifs : je demande mon bouclier.
  • 5- je vis l’instant présent : dans mes actions quotidiennes sans envisager systématiquement le pire ou revenir sur ce que je ne peux changer.

Sources : [1] : Dr Pierre-Noël DELATTE : 5 points, un point c’est tout !

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