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PROTÉINES : évitez les excès

Évitez les excès de protéines

repas courgette crevette

Les êtres humains préfèrent aller à leur perte plutôt que de changer d’habitude.
Léon Tolstoï

 

Introduction :

Dans l’article précédent :

                     Protéines, quelle importance pour notre corps

J’ai abordé les généralités sur les protéines, leur rôle, leur source, leur consommation.

Aujourd’hui, je vais vous apprendre à calculer votre consommation et vous montrer les conséquences des protéines en excès.

consommation proteine

Comment calculer sa consommation journalière ? [1]

La quantité de protéines par jour :

Voici quelques petits calculs :

Adulte :

Votre poids x 0.8 = Ag de protéine par jour.

Exemple :

Un adulte de 50kg x 0.8 = 40g de protéines par jour.

Cette valeur représente la valeur brute de protéine et non le poids en aliment à consommer.

La valeur en aliments :

A (g de protéine = 40 dans notre exemple) x 4 = Bg d’aliments protéiques par jour.

Si je reprends notre exemple :

40 x 4 = 160 g d’aliments protéiques.

Les apports protéiques dans l’alimentation :

 

protéines animales

20g pure =

protéines végétales

20g pure =

Gruyère   65g
Camembert   85g
Fromage de brebis   85g
Fromage de chèvre 105g
Fromage blanc 20% 250g
Yaourt nature demi E 4pièce
Lait vache demi E 50cl
Œufs coque 3pièce
Amandes   85g
Noix 155g
Noisettes 180g
Tofu 160g
Yaourt de Soja 6pieces
Pois chiches 225g
Haricots blancs cuits 230g
Lentilles cuites 240g
Saucisson sec   75g
Jambon 115g
Pâté de campagne 125g
Bifteck de Bœuf   70g
Blanc poulet   90g
Saumon vapeur   85g
Cabillaud 105g
Pomme de terre 1kg
Haricots Verts cuits 1.5kg
Riz blanc ou complet 850g
Pain 220g
Pâtes complètes 385g
Pâtes blanches 500g

Dans l’exemple précédent :

1 personne de 50kg, consomme 40g de protéines pures soit 160 d’aliments protéiques :

Cela peut représenter pour la journée :

2 œufs – 1 escalope de poulet de 80g – 2 tranches de pains de 40g – 1 portion d’haricots verts.

Vous pouvez voir que cela est très vite atteint.

Quelles valeurs pour les enfants et les personnes âgées ?

grands parents enfants

Les enfants sont en pleine croissance. Leurs besoins sont donc supérieurs à ceux de l’adulte par rapport à leur poids.

On prendra :

Le poids x 1 = Ag protéine/jour

A x 4 = Bg aliments protéiques/jours

Le calcul est le même pour les personnes âgées, qui ont plus de besoins en raison de la destruction cellulaire dues au vieillissement.

Quelles conséquences si l’on consomme trop de protéines ?

excès de protéines

Quand nous mangeons, les protéines sont « détricotées » dans l’estomac avec des enzymes qui va les réduire.

Dans l’intestin grêle cette réduction va se poursuivre.

Les acides aminés sont acheminés dans le foie par le sang.

Celui-ci va répartir les quantités absorbées en fonction des besoins.

L’excédent sera transformé en acide urique et éliminé par les reins.

Quand le foie et les reins sont saturés, l’acide urique est dirigés vers les muscles et les articulations ce qui entraîne :

  • Crise de goutte
  • Arthrose
  • Douleurs articulaires
  • Lombalgies par excès de toxines
  • Douleurs musculaires.

En répartissant la quantité de protéine journalière sur plusieurs repas on évite donc la saturation de l’organisme.

A la condition bien sur de ne pas en consommer en excès  sur chaque repas.

Quel lien entre la consommation de sucre et la dégénérescence des protéines ?

La glycation est le processus par lequel les molécules de sucre se fixent sur les protéines, les lipides ou les acides aminés.

Ces produits de glycation sont responsables de la rigidité et de la forme anormale de certaines protéines.

Ce processus de glycation est normal avec l’âge.

Par contre un excès de protéines et un excès de glucides dans l’alimentation accélère le processus.

Certaines protéines glyquées favorisent la production de radicaux libres qui endommagent les tissus, les graisses les autres protéines et même l’ADN [2]

Les cellules ont du mal à supprimer les protéines défectueuses, dites mal pliées.

La prolifération de ces protéines entraînerait des maladies comme :

  •  Alzheimer
  • Diabète de type 2
  • Athérosclérose
  • Cataracte.

Pour détecter la glycation, il faut mesurer le taux d’hémoglobine glyquée.

Elle permet d’avoir une idée du taux de sucre moyen dans le sang sur une période de 3 mois

Un taux de HbA1c  > 6% augment le risque de :

  • Diabète
  • Maladie coronarienne
  • AVC
  • Atrophie du cerveau
  • Dépression.

Conclusion :

Une consommation de viande et autres produits protéiques en trop grand proportion est irréfutable dans les processus de dégénérescences.

Car lorsque l’on augmente sa consommation de viande, c’est souvent une suralimentation globale qui est constatée.[1]

Pour votre santé adopté une alimentation équilibrée et mesurée.

Références :
[1]Robert Masson : diététique de l’expérience et autres articles.
[2]David Permulter : ces glucides qui menacent notre cerveau.

 

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Evacuer votre stress : les 3 clés d’une vie sereine

[vc_row][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1054″ img_size= »300 × 300″ style= »vc_box_outline »][/vc_column][vc_column width= »3/4″][vc_column_text]

Le stress permet d’aller plus vite, mais la détente permet d’aller plus loin.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

« Évacuer votre stress : les 3 clés d’une vie sereine

sans douleurs  »

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

  • Pourquoi les douleurs entraînent du stress et le stress des douleurs ?
  • Pourquoi l’alimentation peut être responsable de douleurs, surpoids et de stress ?
  • Pourquoi le mode « non-stop » entraîne douleurs et stress ?

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Autant de questions auxquelles je vous propose de répondre de façon concrète, lors de la conférence – atelier que j’organise le mercredi 14 septembre de 19h à 21h à Coubron (93)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Nous verrons ensemble comment:

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Détecter vos tensions corporelles et vous en libérer.

Nous n’avons pas toujours conscience que les postures que nous adoptons entraînent douleurs articulaires et tensions.

 

– Ne plus être en mode « non stop ».

La course contre la montre toute la journée, aussi bien au travail qu’à la maison, entraîne un stress autant physique que psychique. Stress qui à son tour engendre douleurs articulaires, troubles digestifs, prise ou perte de poids.

 

– Définir votre alimentation alliant plaisir et vitalité.

Nos comportements et habitudes alimentaires peuvent elles aussi entraîner un stress, avec là encore les conséquences vues plus haut.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Vous rêvez de vivre sans stress et sans douleur ?

Venez me rejoindre à cette conférence gratuite où vous repartirez avec des outils concrets.

 [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »1055″ img_size= »1240 × 1754″ alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Vous ne pouvez participer à cette conférence ?

Vous avez des questions sur une problématique qui vous stress ?

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N’hésitez pas à demander un appel découverte gratuit.

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Comment perdre du poids avant la rentrée ?

Le futur dépend de ce que vous faites aujourd’hui.

                                                                                 Gandhi

 

3 astuces pour perdre le poids superflu des vacances.

L’été est toujours un moment de l’année où les kilos s’accumulent sans prévenir.

Notre héritage génétique nous programme à préparer l’hiver.

Et oui, à une époque très lointaine nous faisions des réserves pour passer l’hiver tout comme les animaux.

Dans notre société d’abondance, cette nécessité n’a plus de raison d’être, mais notre corps ne le sait pas.

Alors comment retrouver la ligne avant la rentrée et la garder ?

Voici 3 astuces qui vont vous aider à gérer .

 

Astuces n°1 : Diminuer les quantités.

Eh oui, pendant les vacances nous n’avons pas toujours la maîtrise de ce qui est mis dans notre assiette.

L’essentiel est donc de retrouver un équilibre, en revenant à des quantités « normales ».

Comment faire ?

Prenez une assiette à dessert de couleur ou en grès de préférence.

Les 2 assiettes ci-dessous ont exactement la même quantité d’aliments.

La 1ère est de taille normale et à fond blanc. La 2ème est une assiette à dessert en grès.

Que voyez-vous visuellement ?

Que la seconde est plus remplie. Or il y a exactement la même quantité dans les 2 assiettes. Pour faire cette expérience, je n’ai fait que transvaser le contenu de la 1ère dans la 2ème.

Voilà comment tromper votre cerveau et amener la satiété beaucoup plus vite.

 

Astuce n°2 : Mastiquer.

La mastication a un rôle très important dans la digestion.

Elle permet notamment à nos papilles de ressentir la satiété.

Un proverbe chinois dit :

 » Tout aliment solide doit être avalé liquide.

Tout aliment liquide doit être avalé solide »

Vous l’aurez compris même l’eau devrait être mastiquée afin d’être bien assimilée.

 

Astuce n°3 : Faire des jours de diètes.

Quand on rentre de vacances et que l’on a fait des excès, le corps a besoin de temps pour récupérer et faire le ménage.

Faire des diètes ou des jeunes pour les plus courageux est un bon moyen de le lui permettre.

Vous pouvez faire des diètes avec soupes ou des jus de légumes frais, surtout s’il fait chaud.

Voici une recette de jus detox, que vous pouvez faire soit à la centrifugeuse, soit à l’extracteur.

Pour 50 cl de jus, mélanger :

30cl de carottes

10cl de betterave crue avec les fanes

10cl de concombre

Pour une journée de diète : Boire 3 verres de 30cl dans la journée.

Mastiquer chaque gorgée.

Profitez de cette journée de detox pour vous reposer !

 

Conclusion :

Voilà, 3 astuces qui je l’espère vous aideront à retrouver la ligne avant la rentrée.

Bien entendue, ces astuces fonctionnent si toute l’année vous prenez soin de vous et de votre corps.

L’alimentation a son importance, mais un mode de vie équilibré dans tous les domaines est le meilleur garant de votre santé.

 

Au plaisir de vous aider.

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Protéines, quelle importance pour votre corps ?

Il faut chercher à mieux manger, mais il faut le faire avec l’intelligence du mental et celle du cœur .

                                                                                               Christian Brun

Les protéines, qu’est ce que c’est ?

Les protéines sont de grosses briques, composées de 20 acides aminés.

Il existe 8 acides aminés dits essentiels car ils ne peuvent être fabriqués par l’organisme… on doit donc les trouver dans l’alimentation.

A quoi servent les protéines ?

Les protéines sont les matériaux de construction de l’organisme et représente tout ce qui « fonctionne » dans le corps humain :

  • Les os sont faits de protéines, charpente de votre corps.
  • La constitution de la  masse musculaire est faite grâce aux protéines.
  • La croissance est favorisée par les protéines.
  • Le système immunitaire dépend d’un bon apport en protéines.
  • L’ADN est formé de chaines d’acides aminés.
  • Elles régulent les différentes fonctions de l’organisme et protègent des infections.
  • Elles permettent la synthèse des neurotransmetteurs permettant le passage de l’influx nerveux (électricités) entre les cellules nerveuses, jusqu’au cerveau  ou les muscles.
  • Les neuromédiateurs sont aussi synthétisés à partir d’acides aminés (la dopamine par exemple qui gère plaisir, désir, motivation mémoire et compréhension).

 

Quels sont les 8 acides aminés essentiels ?

– Lysine                                                              – Leucine

– Tryptophane                                                  – Thréonine

– Methionine                                                    – Isoleucine

– Valine                                                             – Phénylalanine

[1]

Où les trouve-t-on ?

Dans les produits animaux :

  • Volaille,
  • Bœuf
  • Œufs,
  • Fromage,
  • Mouton,
  • Porc,
  • Produits laitiers,
  • Poissons.

Les produits d’origines animales apportent aussi :

  • La vitamine B12 indispensable à la formation des globules rouges.
  • Du fer de bonne qualité d’assimilation.
  • Des omégas 3 dans les poissons gras ou dans les viandes élevées à la luzerne.

Dans les produits végétaux :

  • Céréales,
  • Légumineuses,
  • Oléagineux,
  • Légumes.

Toutefois dans les aliments d’origines végétales, les briques de protéines ne sont pas complètent.

Elles ne contiennent pas les 8 acides aminés essentiels.

Leur qualité est moindre et peut être inflammatoire notamment dans les céréales avec des protéines comme le gluten  ou les lectines [2].

Même chose pour les légumineuses qui ont une digestibilité compliquée.

Acides aminés des céréales et oléagineux :

  • Tryptophane
  • Méthionine
  • Cystine

Acides aminés des légumineuses

  • Thréonine
  • Lysine
  • Isoleucine

Il faut donc les associées judicieusement pour ne pas avoir de carences.

Comment consommer des protéines de qualité ?

Avec l’élevage et l’agriculture intensifs, il est de plus en plus difficile de consommer de bons aliments et notamment des protéines de qualité.

Les animaux élevés au maïs, se retrouvent avec une chair grasse et riche en sucre.

Les végétaux forcés ont des structures moléculaires déformées.

La solution :

Privilégier les filières bios ou bleu blanc cœur , qui garantissent des viandes élevées dans le respect animal avec une alimentation riche en herbe et luzerne, qui augmente la teneur en oméga 3.

Egalement ces types d’élevages évitent les antibiotiques au profit des traitements comme la phytothérapie ou l’homéopathie.

Pour les œufs : vérifier le 1er chiffre sur le code.

0 = bio.

Même chose pour les aliments d’origine végétale, qui auront des protéines de plus grandes qualités en filières bio ou raisonnées.

Si elles sont complètes, le bio s’impose pour éviter les pesticides.

Quelle quantité de protéines doit-on consommer ?

Vous pourriez dire que consommer des protéines bios revient cher.

Mais si vous consommez les bonnes quantités, cela est tout à fait économique.

Le problème de notre société est que nous consommons beaucoup trop de protéines, ce qui encrasse l’organisme.

La répartition dans l’assiette représente environ 15% du bol alimentaire.

Quand consommer des protéines ?

Il est préférable et recommandé de consommer les protéines sur plusieurs repas.

En effet, le corps ne sait pas stocker les acides aminés en trop.

Il va donc prendre ce dont il a besoin au moment de la digestion.

Dans le prochain article, je vous expliquerai comment calculer les quantités exactes de protéines à consommer chaque jour, en fonction de votre physiologie.

Je vous donnerai également le rapport entre protéines pures et aliments protéiques.

Pour finir, je vous donnerai les conséquences des excès protéiques sur l’organisme .

A tout bientôt

 

[1] Robert Masson : Diététique de l’expérience.
[2] La lectine est une protéine reconnaissant une séquence spécifique de résidus glucidiques. C’est donc une globuline membranaire qui se lie spécifiquement aux glucides. Elles interviennent dans la reconnaissance et l’adhérence cellulaires.

 

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Et si le gluten vous tapait sur le système nerveux?

Quand on lit la composition de certains aliments, prier avant les repas prend tout son sens…

                                                                                                         Anonyme

Dans les 2 articles précédents, j’ai abordé le sucre et les glucides dans l’alimentation et leur répercussion sur le système nerveux.

 

Mais au niveau de certains glucides comme les céréales, il y a un autre facteur très inflammatoire : le gluten.

 

En effet si votre organisme supporte mal le gluten, cela va entrainer des troubles métaboliques [1] et digestifs, jouant un rôle dans le dysfonctionnement neurologique.

 

Qu’est ce que le gluten ?

C’est un terme qui désigne les protéines que l’on trouve dans certaines céréales:

  • le blé,
  • le seigle,
  • l’avoine,
  •  l’orge,
  • le grand épeautre.

Sur le plan technologique, le gluten possède des propriétés qui le rendent indispensable dans certains procédés de fabrication, notamment en boulangerie. Il contribue à la levée de la pâte et confère au pain et aux produits boulangers des qualités spécifiques : élasticité, moelleux, volume…

 

 

Pourquoi devenons-nous intolérant au gluten ?

L’agriculture moderne a délaissé depuis longtemps l’exploitation naturelle des cultures au profit de « l’intensif ».

Suivant les régions du monde et durant des milliers d’années, les céréales ont été la base de notre nourriture. Le blé, l’orge, l’avoine, le seigle, le riz… autrefois sauvages, elles présentaient une très grande variabilité génétique mais ceux-ci furent très vite réduits par l’autopollinisation dans les champs puis par la sélection des espèces par l’Homme.

C’est ainsi que les céréales mutantes tendent à se multiplier dans les zones cultivées, au détriment des céréales ordinaires : le gluten a fait son apparition dans notre « pain quotidien » ! [2]

Aujourd’hui ces variétés sont 40 fois plus riches en gluten que les variétés sauvages primitives.

 

 

Comment le gluten agit sur notre organisme ?

Les protéines de gluten les plus nocives sont les glutamines et les gliadines.

Le gluten agit comme une colle au niveau de l’intestin, empêchant la dégradation et l’absorption des nutriments.

Ces résidus pâteux crées l’inflammation et affole le système immunitaire.

Au niveau cérébral cette inflammation entraîne la sécrétion de cytokines [5] qui attaquent le cerveau.

Chez les sujets atteints de Parkinson, Alzheimer, Sclérose en plaque, autisme ; un taux élevé de cytokine inflammatoire est toujours constaté [4].

 

 

Quand suspecter une intolérance au gluten ?

Près de  40% de la population ne métabolise pas correctement le gluten.

 

Le gluten est reconnu depuis longtemps comme un allergène/antigène majeur.

Il déclenche en tant qu’antigène une réaction immunitaire qui aboutit à une réaction inflammatoire chronique avec une atteinte des tissus. Les lésions tissulaires progressent au cours du temps, jusqu’à la destruction complète des villosités intestinales.[2]

 

Chez les personnes intolérantes au gluten, tout se passe comme si le système immunitaire ne pouvait plus assumer ses fonctions naturelles.

 

Les signes d’une intolérance :

  • Anémies (le niveau de fer redevient très vite normal lors de la suppression du gluten)
  • Troubles du sommeil,
  • Modifications de la vie sexuelle,
  • Constipation,
  • Diarrhée,
  • Gaz intestinaux,
  • Maladie de Crohn,
  • Régulations de la température corporelle,
  • Ralentissement des mouvements péristaltiques.

 

En cas de doute, demandez à votre médecin un examen de dépistage.

 

 

Comment le gluten agit sur le cerveau ?

Le gluten se dégrade dans l’estomac pour former un mélange de polypeptides (grosses molécules de protéines) capables de franchir la barrière hémato-encéphalique [6] et de se fixer sur les récepteurs cérébraux de la morphine, ce qui provoque la sensation de plaisir et de dépendances aux viennoiseries, gâteaux et autres produits industriels enrichis en gluten [4].

 

Le cerveau n’a pas de récepteur de la douleur, donc pas de réaction à l’inflammation.

Cette inflammation augmente la production de radicaux libres, augmentant le stress oxydatif :  » la rouille au niveau de cellules ».

 

Une alimentation riche en glucides et sucres associées au gluten va entrainer une réaction inflammatoire [3] surtout au niveau du cerveau.

Cette inflammation cérébrale va entrainer :

  • Dépression (52% des cas),
  • Hyperactivité,
  • Epilepsie,
  • Sclérose en plaque,
  • Alzheimer,
  • Autisme [4],
  • Effets sur la mémoire et l’apprentissage,
  • Problèmes d’écriture, problèmes scolaires,
  • Dyslexie

 

 

Où trouve-t-on du gluten en dehors des céréales ?

Le gluten est l’un des additifs alimentaire le plus répandu :

  • Fromages à tartiner,
  • Margarines,
  • Sauces,
  • Jus de viandes,
  • Produits d’hygiène.

 

 

 

Comment limiter l’inflammation  en générale et cérébrale en particulier ?

 

  • Un apport de graisse oméga 3 : noix, colza, poissons gras, bourrache…

Vitamines anti-oxydante :

  • Vitamine C : cassis – orange – choux – tomates. Jus de myrtille -poivron -brocoli – kiwi.
  • Vitamine A : Foie – Carottes – patates douces – beurre – tomates – jaune d’œuf – endives -brocolis – épinards – persil.
  • Vitamine E : Huile de germe de blé –  huile de tournesol – graines de tournesol – amandes – beurre de cacahuète – patate douce – asperges – épinards – avocat.
  • Vitamine D : Harengs – saumon – sardine – anchois – noix – beurre de baratte crue.

Zinc : Huitre – steak – germe de blé – graine de potiron – noix du brésil – jaune d’œuf.

 

Utiliser des céréales à faible teneur en gluten :

  • Riz,
  • Mais,
  • Petit épeautre [7]

 

Annexes :
[1]Le métabolisme est l’ensemble des réactions chimiques se produisant au sein de l’organisme, et par lesquelles certaines substances s’élaborent (anabolisme), ou se dégradent (catabolisme).
[2]www.intolerancegluten.com
[3] L’inflammation est une réaction de protection normale du corps. Quand l’inflammation devient chronique le danger s’installe pour le corps.
[4] Ces glucides qui menacent notre cerveau : Dr David Perlmuter.
[5]Les cytokines sont des molécules constituées à la fois de glucides et de protéines. Certaines sont produites naturellement par certains types de globules blancs et sont capables de communiquer entre elles pour générer des réactions globales. D’autres ont des actions dans la lutte contre les phénomènes inflammatoires, ou de diminution des mécanismes de défense de l’organisme.
[6]La barrière hémato-encéphalique est un groupement de cellules qui bloque le sang au niveau du cerveau, afin d’en réguler son flux. Elle assure également un rôle de protection du système nerveux central contre des agents pathogènes, des toxines et certaines hormones présents dans le sang.
[7]Le petit épeautre est une variété ancienne de blé qui a très peu changé au fil des siècles. Son gluten est de ce fait mieux assimilé.

 

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Sucres lents – Sucres rapides : vérités et légendes.

La conscience est probablement ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie.

                                                                                             Pierre Rabhi

 

Dans l’article précédent : « Sucre, ce poison que l’on aime tant », nous avons vu l’effet délétère du sucre sur l’organisme.

 

Les sucres se retrouvent également dans les féculents, les céréales, les fruits et les légumes.

Le glucose est la forme simplifiée du sucre ; il est le carburant de notre organisme.

 

 

Sucre lent – sucre rapide : quelle différence ?

Un sucre rapide, dès son absorption va déclencher une augmentation du taux de sucre sanguin.

Cette augmentation provoque un déséquilibre de l’homéostasie [1].

Ce déséquilibre va entrainer une sécrétion rapide d’insuline pour ramener le taux de sucre sanguin à l’équilibre.

 

Un sucre lent, ne provoque pas ce pic et est donc absorbé tout en douceur par l’organisme, sans provoquer de déséquilibre.

 

 

Déséquilibre sanguin du taux de sucre : Quelle conséquence pour la santé ?

Notre corps ne peut supporter les déséquilibres au risque de déclencher une maladie.

Un excès de sucre va déclencher une inflammation au niveau cellulaire [2].

Les conséquences :

  • Inflammations articulaires et digestives.
  • Colon irritable.
  • Maladie de Crohn.
  • Surpoids et obésité.
  • Insomnie.
  • Maux de tête.
  • Troubles de l’humeur.
  • Anxiété.
  • Dépression.
  • Autisme.
  • TDAH (hyperactivité).

Les cellules gavées vont diminuées leurs récepteurs à insuline ce qui entraîne une résistance.

Les cellules ne se nourrissent plus. Le glucose reste dans le sang. L’insuline augmente pour réguler et rétablir l’équilibre.

Ce cercle vicieux entraîne :

  • Diabète.
  • Cécité.
  • Maladies cardio-vasculaires.

 

 

Céréales et féculents : ces sucres pas si lents.

Les glucides (sucres) considérés comme rapides ont un index glycémique élevé [3] = IG.

L’IG est élevé quand  il est supérieur à 50.

Plus l’IG est élevé, plus la glycémie sanguine augmente rapidement au moment de l’ingestion de l’aliment.

Les glucides à IG élevés font le plus grossir.

Ces glucides à IG élevés sont :

  • Les céréales : farine T45 (pain blanc)  = IG 85 – farine complète = IG 50.
  • Céréales du petit déjeuner : corn flakes = IG 85 – riz soufflé = IG 95.
  • Le riz : blanc = IG 60  – Riz complet  = IG 50.
  • Pomme de terre : frite = IG 95 – purée = IG 90 – cuite dans sa peau = IG 65.

Vous l’aurez compris plus une céréale ou un féculent est raffiné, plus son IG augmente et devient un sucre rapide.

 

 

Les vrais sucres lents :

Sont bien sur, les aliments à IG bas ; soient compris entre 0 et 50.

On les trouve dans :

  • Les légumes = IG compris entre 0 et 30.
  • Les légumineuses (haricots, lentilles..) = IG moyen 40.
  • Certains fruits  (abricots, fraises, cerises) = IG à 30.

Cet IG peut varier en fonction de la consommation (cuisson ou cru) de ces aliments.

La carotte crue par exemple à un IG à 35 et passe à IG 85 quand cuite à l’eau.

Ce qui fait l’IG bas de ces aliments est leur teneur en fibres et en eau.

Comme l’organisme doit détricoter les fibres et absorber l’eau, le sucre mettra plus de temps à être absorbé et le sera donc progressivement.

 

 

Fruits – Jus de fruits : source principale de Fructose.

Les féculents, céréales et légumineuses sont des sucres complexes.

Ils sont composés de saccharose = mélange de glucose et fructose.

Les fruits, le miel et certaines céréales comme le maïs sont des sucres à fructose.

Un soda : 80Kcal de glucose pour 33 ml sera digéré par les cellules avec l’insuline.

Un jus de pomme (sans sucre ajouté) : 80Kcal de fructose pour 33 ml sera digéré par le foie.

 

De la même façon que les cellules, quand le foie est débordé, il transforme le fructose en graisse ce qui entraine la stéatose hépatique = maladie du foie gras.

Le foie gras se fabrique d’ailleurs, par gavage de maïs très riche en fructose!!

 

De plus, même si le fructose a une IG basse = 20, et n’a pas d’effet immédiat sur la glycémie et le taux d’insuline, il sera au fil du temps une cause de résistance à l’insuline due à sa transformation en glucose seul sucre assimilable par l’organisme.

Il entraînera également du surpoids par stockage, sous forme de graisses [4].

 

 

Conclusion :

Plus nous consommons de sucre, quelque soit sa forme, plus nous intimons l’ordre à notre organisme de le transformer en graisses.

Ces graisses s’accumulent dans nos muscles et dans notre foie.

Une consommation de 4 légumes et + ou – 1 fruit est donc la juste mesure.

Pour les céréales et féculents, les préférés complets et en quantité très limités.

 

[1] Homéostasie : Processus de régulation par lequel l’organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l’organisme) entre les limites des valeurs normales.
[2] : Dr David Perlmutter : ces glucides qui menacent notre cerveau.
[3] L’index glycémique est un critère de classement des aliments contenant des glucides, basé sur leurs effets sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion.
[4] : Gary Tombes : Pourquoi on grossit.
[3] : Dr David Perlmutter : ces glucides qui menacent notre cerveau.
[4] : Gary Tombes : Pourquoi on grossit.

 

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Alimentation

Sucre : Ce poison que l’on aime tant

Votre corps est votre maison, on ne peut pas l’abattre ni la reconstruire, c’est pourquoi il est important de l’entretenir pour ne pas la voir se délabrer.

Dr David Perlmuter

Histoire du sucre [1]

Avant le moyen âge, le sucre était un aliment complètement inconnu.

Il apparaît à la cour au retour des croisades.

Les Arabes ayant découvert la canne à sucre en Inde au X°s.

La consommation du sucre commence au XVI°s lors des 1ères plantations de canne à sucre au Brésil par les Portugais.

Au XIX°s, la révolution industrielle et l’embargo sur la canne permet le développement du sucre de betterave.

C’est l’explosion.

Le sucre envahit tout : pâtisserie ; boulangerie ; limonades ; bonbons.

De la prospérité à la catastrophe sanitaire :

Au XIX°s, être obèse était signe de richesse et de réussite bourgeoise.

Il faudra attendre les années 1990 pour se rendre compte de l’ampleur de la catastrophe du sucre sur notre santé.

Dès les années 60 aux Etats Unis, des mises en garde contre le sucre sont lancées, sans résultat auprès des industriels.

Aujourd’hui en France, la consommation moyenne par habitant est de 39Kg et de 79Kg aux USA.

Le sucre aussi puissant que la cocaïne [2] :

Lorsque nous consommons du sucre, il se produit un déséquilibre au niveau sanguin.

Ce qui entraîne une décharge d’insuline ; hormone qui régule le sucre dans le sang ; par le pancréas, afin de rétablir l’équilibre.

Ce pic d’insuline, va provoquer une chute trop brutale du taux de sucre dans le sang, ce qui entraîne une hypoglycémie compensatrice.

Cette hypoglycémie donne la sensation d’un « coup de pompe », avec anxiété, angoisse, fatigue, baisse de l’activité cérébrale.

La réaction va donc être de consommer à nouveau du sucre pour retrouver la « pêche ».

Le cercle vicieux est lancé.

Que se passe-t-il dans notre corps ?

L’insuline, en abaissant le taux de sucre l’envoi vers les cellules pour le stocker et le consommer.

Gavées, les cellules le transforment en graisse ce qui provoque l’obésité.

De plus, elles entrent en résistance pour ne plus supporter ce gavage et ferment leur porte à l’insuline.

Le sucre reste dans le sang : c’est le diabète.

Les inconvénients du sucre sur notre organisme [4]

L’augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang), inhibe certains neurotransmetteurs comme :

  • La sérotonine (hormone du bien-être)
  • La noradrénaline (hormone régulatrice des émotions)
  • GABA (calme le stress neuronal)
  • La synthèse des vitamines du groupe B (régulatrices du système nerveux).
  • Diminution du magnésium (bon fonctionnement du système nerveux et du foie).
  • Stimulation de la production de molécules contenant de l’oxygène (réactions inflammatoires qui durcissent et rétrécissent les artères du corps et au niveau cérébral : c’est l’athérosclérose).

Vous comprenez pourquoi il a un rôle majeur dans le dérèglement de vos humeurs.

Sortir de ce cercle vicieux 

Un arrêt progressif des sucres consommés va rétablir l’harmonie dans le corps.

Si vous êtes « accros », cela sera un peu compliqué au début mais très bénéfique sur le long terme.

Surveillez les étiquettes des produits que vous achetez :

  • Sirop de glucose
  • Fructose
  • Saccharose
  • Maltose

Sont les différents noms que vous pouvez trouver pour nommer le sucre.

Si vous finissez votre repas par un dessert sucré, préférez des noix, noisettes ou amandes à la place.

La dépendance s’estompe au bout de quelques jours et la vitalité revient vite.

Les différents sucres [3]

A éviter au maximum :

  • Sucre blanc de betterave : En raison des lavages subit lors de sa fabrication, il est dépourvu de minéraux et de vitamines. Il est très hyperglycémiant.

Un peu moins mauvais :

  • Sucre roux de canne : lui aussi est lavé et donc sans intérêt nutritionnel

Avec modération :

  • Vergeoise: Issu du sucre de betterave mais moins lavé donc plus riche en minéraux (calcium, fer, potassium, vitamine B). Elle est acceptable mais son pouvoir hyperglycémiant doit la faire consommer avec modération. On la trouve surtout dans le nord de la France.

A consommer seul car l’acide formique qu’il contient inhibe la digestion des aliments ingérés en sa présence. Très hyperglycémiant car riche en glucose 1 cuillère à café par jour suffit.

  • Le miel : Sucre naturel fabriqué par les abeilles, il est riche en vitamines A, C , E, B. Aussi potassium, magnésium, calcium, fer. Son goût varie en fonction des fleurs.

Le plus acceptable bien qu’hyperglycémiant comme les autres :

  • Sucre complet de canne : Vient du broyage et de la déshydratation de la canne à sucre. Son goût rappelle le caramel et la réglisse. Riche en vitamines du groupe B et en minéraux : potassium, magnésium, calcium, phosphore, fer.

Conclusion [4]

Il ne faut pas attendre que votre maison tombe en ruine pour envisager la réparation, sinon la seule solution est de l’abattre et de tout reconstruire.

Réduire votre consommation de sucre c’est préserver votre maison du diabète, de l’athérosclérose, d’Alzheimer, de Parkinson, de la Sclérose en plaque et des maladies cardio-vasculaires.

Dans un prochain article nous verrons  les autres sucres, ceux dits lents.

[1]Pierre Dockès : Le sucre et les larmes.
[2] Jean Claude Dupuis (article sur le net)
[3] Michel Dogna (article sur le net)
[4] Dr David Perlmuter : Ces glucides qui menacent notre cerveau.
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Corps émotionnel Corps physique Corps psychique Corps spirituel

9 clés pour sortir du traumatisme

 La patience et le temps sont deux  guerriers très puissants.

                                                                     Léon Tolstoï

 

 

Les 9 clés qui permettent de sortir du traumatisme.

Nous avons vus dans les articles précédents que les chocs émotionnels entraînent des traumatismes , qui sont renforcés par des habitudes toxiques.Le traumatisme n’est pas une fatalité. En sortir c’est relancer nos physiologies de vie.

En 9 clés que nous allons explorer maintenant.

 

1ère clé : Comprendre la physiologie du traumatisme .

 

  •  Action de survie permanente non justifiée.
  •  Réaction biologiques irrationnelles.

La résistance au changement exprime un besoin de sécurité.

Instaurer de nouvelles habitudes en s’en donnant la permission et devenir acteur de sa vie.

 

Exemple : Vous présentez des crises d’angoisse avec douleurs chroniques ou troubles digestifs.

  • Vos symptômes dirigent à 15%, vous êtes encore à l’écoute de votre corps.
  • Vos symptômes dirigent à 85% vous n’avez plus le contrôle.

Vous allez donc faire des choix :

  •  Médicaments (cache le symptôme).
  •  Victime (habitude toxique)
  •  Relation d’écoute et de compréhension de votre corps (changement des habitudes)

Pour aller vers le 3ème choix, voici la 2ème clé.

 

2ème clé : Comprendre la physiologie de votre corps 

Quand on comprend comment on fonctionne, on est plus à l’écoute.

Se réapproprier son corps, c’est prendre le mal à la racine.

 

Retourner dans son corps s’est comme rentrer à la maison :

  •  Etape affective.
  •  Le ressentir.
  •  L’aimer.
  •  En faire son allier.

Votre corps est la seule chose que vous ne pouvez pas changer dans votre vie.

 

Prendre soin de son corps apporte :

  •  Nouvelles connexions nerveuses qui vont changer votre façon d’être.
  •  Modification de votre système nerveux.
  •  Le changement des habitudes en positif, change les perspectives d’avenir.

Le sens de votre vie est interne.

Votre corps est votre boussole.

 

Comment retrouver son corps :

  •  Soulager ses tensions avec des massages ou soins.
  •  Réharmoniser corps-esprit avec la méditation par exemple.
  •  Faire un bilan de vos habitudes tous les mois, voir ce qui aggrave et ce qui améliore.
  •  Changer son alimentation – son activité physique – ses rythmes de vie et de sommeil.

Ce qui nous amène à la 3ème clé qui est toujours en rapport avec votre corps.

 

3ème clé : Apprendre à respirer .

La respiration est l’outil le plus accessible pour gérer le stress et retrouver le calme intérieur.

Quand il y a un choc ou un stress, nous avons vus dans les articles précédents que cela entraînait une mise en action du corps.

  •  Tension musculaire.
  •  Augmentation du rythme cardiaque.
  •  Respiration courte.

En cas de traumatisme, cet état reste permanent.

Il faut donc rétablir une harmonisation respiratoire consciente.

Progressivement le corps va comprendre qu’il n’y a  plus de danger et s’apaiser de lui-même.

 

4ème clé : Être attentif aux signaux de votre corps.

Reprenez les rennes de votre attention.

C’est le remède absolu contre l’anxiété.

Quand il y a stress chronique, le corps cherche à l’extérieur le danger.

Si vous êtes attentifs à ces signes en amenant votre attention sur autre chose comme de nouvelles habitudes, les signaux cessent.

Quand il y a angoisse des habitudes toxiques comme fumer, manger, boire, s’évader dans les jeux vidéos, la tv … s’installent.

 

Acquérir de nouvelles habitudes et de nouveaux rituels

Changer cette angoisse en habitudes constructives qui apportent un  bien-être permanent.

  • Respirer.
  • Se poser.
  • Visualiser des choses agréables.
  • Ecrire.
  • Lire des lectures qui font grandir et positiver….
  • Exercices physiques de détente.
  • Tai chi, Qi cong, Yoga…

 

 

5ème clé  : Se centrer sur l’instant présent 

 

  •  Se focaliser sur ce que vous pouvez contrôler.
  •  Ne plus ruminer le passé.
  •  Ne pas se faire de film catastrophe de l’avenir.

 

Quand on souffre de traumatisme du à un choc passé, il faut donc résoudre le problème dans votre présent.

  • Comprendre vos besoins.
  • Lister les solutions.
  • Planifier et s’organiser étape par étape.
  • Faire des projets (maigrir, retrouver le gout de vivre, changer de métier)

Ce centrer sur le présent détruit les blocages du passé.

Pour cela bien sur, il faut sortir de la victimisation .

 

 

6ème clé : Se responsabiliser 

Cela enlève la culpabilité et permet de retrouver l’amour de soi.

Se responsabiliser est accepter de se mettre en route en étant conscient que :

  • L’erreur est humaine.
  • Accepter d’être vulnérable.
  • Prendre des risques (calculés bien sur, il ne s’agit pas de se jeter dans le vide sans parachute).
  • Apprendre de ses erreurs.
  • Construire sa nouvelle vie.
  • Développer sa confiance en soi.

Devenir : Qui vous êtes.

 

 

7ème clé : Choisir ses fréquentations 

Cette clé ainsi que les 2 dernières sont plus faites pour aider à maximiser vos chances de réussites.

Quand vous souffrez d’un traumatisme et que vous vous entourez de gens toujours en train de se plaindre sur votre dos, cela aggrave votre état d’être en vous persuadant que l’on ne peut rien faire.

 

Cette pollution est contagieuse.

Par contre vous entourer de personnes qui ont su sortir de là et qui ont fait un cheminement de guérison est également contagieux et vous aide à changer votre regard sur les possibles.

Ces choix de fréquentation peuvent être sous plusieurs formes :

  • Personnes.
  • Lectures.
  • Activités créatives ou sportives.
  • Environnement professionnel.
  • Loisirs.
  • Alimentation.
  • Environnement naturel.

Tout ce dont vous vous entourez pour changer votre regard sur le monde dans le sens positif vous rend positif.

De la même manière la 8ème clé renforce votre changement.

 

8ème clé : Ecoutez vos rêves 

Toutes ces idées, ces images que vous envoient votre corps et votre intuition :

  • Inspiration.
  • Connaissance de soi.
  • Orientation.
  • Façon d’évoluer.

Plus on est souple au niveau de l’esprit, plus on développe sa créativité.

Et enfin la 9ème et dernière clé.

 

9ème clé : Demander de l’aide 

Tout ce processus est facile et en même temps très difficile à mettre en place seul.

  • Déterminer où est le problème.
  • Comment commencer,
  • Par quel bout prendre le problème.

Le plus difficile est souvent de demander de l’aide, car cela suppose de faire confiance à l’autre, alors que justement, les autres sont la projection de ceux qui vous ont trahis ou fait du mal.

 

Reconnaître que l’on a besoin les uns des autres est un premier pas vers la guérison.

Certes, vous ne serez jamais sûr de tomber sur la bonne personne, mais ne  renoncez pas et ne retourner pas dans votre grotte à attendre.

 

Sortir à la lumière et avancer sur son chemin.

L’aide permet juste d’être guider pour retrouver santé et sérénité dans toutes les situations.

 

La guérison c’est aller au delà :

  • Des symptômes de votre corps.
  • Reprendre la souveraineté de votre être intérieur.
  • Grandir et évoluer sur le chemin de votre vie.

 

Dans chaque situation problématique :

  • Quels choix, quelle action je mets en place?
  • Quelles priorités à suivre maintenant?
  • Comment mettre en pratique sur le long terme?

 

Observez vos problématiques actuelles, quelles soient physiques ou émotionnelles :

  • Comment agissez-vous habituellement?
  • Comment pouvez-vous agir différemment?

 

 

Conclusion :

Oui la vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais avancer sans peur est la clé du bonheur.

 

 

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Corps émotionnel

Les habitudes qui renforcent les traumatismes.

Les êtres humains préfèrent souvent aller à leur perte, plutôt que de changer leurs habitudes

                                                                     Léon Tolstoï.

 

Les habitudes qui renforcent les traumatismes.

Dans l’article précédent, nous avons vus que les chocs émotionnels qui ne sont pas résolus se transforment traumatismes.

 

Ces traumatismes engendrent des habitudes que l’on pense adaptées et qui sont en fait des réactions de défenses erronées.

 

Pour guérir du traumatisme, il ne suffit pas de s’immuniser ou de l’effacer.

Pour guérir du traumatisme il faut se reconstruire une vie meilleure.

La qualité de notre vie dépend de 2 facteurs :

  • Ce qui est sous notre contrôle.
  • Ce qui n’est pas sous notre contrôle.

 

Ce qui est sous notre contrôle :

  • Nos habitudes constructives.
  • Nos habitudes toxiques.

Devenir conscient de nos habitudes toxiques permet de sortir du traumatisme, car se sont elles qui le renforce.

 

1- Auto persuasion :

Croire que le choc émotionnel est la cause de notre souffrance (accident, décès d’un proche, enfance etc…)

C’est la croyance la plus toxique.

Oui un choc émotionnel est douloureux, mais c’est la transformation en traumatisme qui crée la souffrance.

Quand nous perdons un proche, oui c’est douloureux, mais si nous acceptons cet état de fait, le deuil se fait et cela ne laisse pas de traumatisme.

Par contre, si nous n’acceptons pas, il s’installe le traumatisme avec les signes que nous avons vus dans l’article précédent.

 

L’auto persuasion, nous laisse par terre, avec la non volonté de se relever et de rester une victime.

Prendre conscience que c’est soi-même que l’on fait souffrir et accepter de se relever apporte la guérison.

 

 

2- Le faire comme si :

C’est se convaincre que l’on va bien alors que l’on va mal.

On a essayé de se relever plusieurs fois sans y parvenir, alors on reste par terre sans bouger et on renonce.

Exemple : renoncer à l’amour car on a le cœur brisé, mais en se persuadant qu’on n’en a pas besoin et en souffrir quand même.

Ou sombrer dans la dépression après un licenciement.

 

Pour regagner son vrai pouvoir, il faut devenir conscient que oui, on ne va pas si bien que çà, mais que ce qui compte est de se reprendre en main et que l’on peut avancer même si la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

 

3- La fuite :

C’est vivre dans l’illusion active, en ignorant les problèmes ou en étant en sur-analyse de tout.

Au niveau du corps cela entraîne les maladies psychosomatiques  :

  • Surpoids.
  • Douleurs musculaires, articulaires.
  • Troubles nerveux et digestifs  etc…

Au niveau mental, ignorer le moment présent et vivre dans l’illusion du passé ou de l’avenir.

 

Cela entraîne des comportements tels que :

  • Dépendance toxiques (tabac, alcool, drogue, jeux etc…)
  • Sacrifice de soi au service des autres (s’oublier ce qui revient à mettre un masque à oxygène à quelqu’un en oubliant de le faire pour soi)

Réapprendre la présence à soi et vivre dans l’instant présent aide à la résolution de la fuite.

 

 

4- Démission :

Attitude passive, le laisser tomber.A ne pas confondre avec le lâcher prise qui est complètement différent.

 

Laisser tomber :

Abandonner le pouvoir de contrôler ce qui est contrôlable dans sa vie.

 

Lâcher prise :

Renoncer à vouloir contrôler ce qui ne l’est pas (vouloir ramener un amour perdu ou un être cher).

 

La démission n’est pas forcément volontaire et en prendre conscience peut aider à en sortir.

  • Je ne suis pas à ma place.
  • Je suis écœuré.
  • Ce que je fais ne m’intéresse plus.

La motivation est comme un muscle, si on le travaille il s’accroit, si on ne bouge pas il s’atrophie.

 

Reprendre le contrôle sur ce qu’on peut faire et éventuellement se faire aider car c’est un cheminement.

 

5- L’isolement :

 

Se cacher ou s’isoler en cas de danger peut sauver la vie.

Mais quand cela devient une habitude cela devient délétère.

 

Exemple; lors d’un deuil, il est normal de s’isoler momentanément, mais si on fait durer, on sombre.

 

S’isoler c’est aussi éviter les situations difficiles. Or les situations difficiles sont celles qui permettent de grandir et d’évoluer.

La encore demander de l’aide peut aider si l’isolement est trop profond.

 

6- Les dépendances :

Le système nerveux est conditionné vers un système de valeur de gains (qualité et sens de la vie).

Toute action comportementale est enregistrée par notre système nerveux autonome sous forme de gain ou de perte.

Il y a 2 sortes de gains.

  • Immédiat.
  • Différé.

Il est souvent plus facile de vouloir un résultat tout de suite que de laisser faire le temps avec persévérance et patience.

Exemple : on veut maigrir.

On fait un régime pour maigrir vite ce qui nous satisfait sur le court terme. Mais  quand le résultat immédiat est acquis on lâche.

Pourquoi ?

Parce qu’on entre en conflit avec son corps en lui mettant une pression du vite fait. On entre alors dans la frustration et on se jette sur la nourriture pour compenser.

Il faut du temps à notre corps pour changer.

La guérison passe par le différé, c’est à dire accepter de se donner du temps pour obtenir un résultat.

C’est comme de vouloir conduire une voiture sans apprendre.

 

Pour changer nos habitudes dépendantes il faut les remplacer par des habitudes constructives.

Exemple : je veux maigrir.

Apprendre un nouveau modèle alimentaire qui nous correspond sans frustration.

 

7- La honte :

C’est un sentiment d’infériorité en rapport avec le vécu du choc émotionnel.

Exemple : inceste.

Ce choc entraine un sentiment de honte et de culpabilité vécu comme une perte d’identité.

Ce sentiment se renforce si l’on confond qui l’on est avec ce que l’on fait.

Dans notre exemple :

Ne pas apprécier de faire l’amour et considérer cela comme sale en rapport avec le vécu antérieur.

Or cela ne correspond plus du tout au vécu antérieur. Nous ne sommes plus la victime du passé, mais un adulte aimant son conjoint.

 

Pour sortir de la honte, il faut donc arrêter de s’identifier à ce qui nous est arrivé, et s’identifier à ce que l’on est aujourd’hui.

 

8- Attente :

Attitude d’attente et d’espérance passive :

  • D’un sauveur.
  • De circonstances favorables (quand je serai…)
  • De signes du destin.
  • Que le temps arrange les choses.

Là encore de l’aide peut aider à se remettre en action.

 

Conclusion :

Changer ses habitudes toxiques en habitudes constructives permet de sortir du cercle vicieux du traumatisme.

Ce cercle qui aggrave les tensions corporelles, qui à son tour aggrave le stress, qui va ancrer encore plus fortement ces habitudes.

 

Nous verrons dans le prochain et dernier article sur les traumatismes, les 9 clés pour en sortir.

 

Cet article est extrait des vidéos de Cyrinne Ben mammou, docteure en neurosciences, massothérapeute et fasciathérapeute