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Alimentation

Manquez-vous de magnésium ?

Minéral essentiel à notre organisme, le magnésium a de multiples fonctions et en manquer peut avoir de multiples répercussions sur notre santé.

 

 les apports journaliers recommandés en magnésium sont en moyenne de 350mg pour un adulte.
Des études faites en 1994 et 2015 montrent que 77% des femmes et 72% des hommes ont des apports bien inférieurs.

 

 

Et vous, êtes-vous en carence de magnésium ?

 

Voici les 8 signes qui peuvent le montrer :

 

1 – Spasmes des paupières : c’est l’un des signes les plus fréquents.

 

2- Fatigue : si vous êtes toujours fatigué, en particulier au réveil, il est possible que vous manquiez de magnésium
n’hésitez pas à lire les autres articles de ce blog traitant de ce sujet :

 

3- Crampes, contractures et fourmillements : Des muscles qui manquent de magnésium sont des muscles qui fonctionnent mal.

 

4- Anxiété, irritabilité : si vous vous sentez particulièrement anxieux, que vous êtes irritable ou que vous faites des crises d’angoisse, cela peut être du à une carence en magnésium.

D’autres facteurs comme pour la fatigue peuvent aussi être responsable. Vous trouverez plus d’informations dans les articles sur le stress ci-dessous :

 

5- Vertiges, étourdissements, vomissements : Peuvent aussi être un signe de carence, en dehors de tout comportement ou prise alimentaire excessif.

 

6- Maux de tête et douleur à la mâchoire : A vérifier comme signe de carence si en accumulation avec les précédents. Toutefois les maux de tête peuvent aussi avoir une origine digestive ou nerveuse comme les douleur de la mâchoire.

 

7- Difficulté à vous concentrer ; Là encore un signe d’éventuelle carence, mais pouvant trouver sa cause dans le rythme de vie et le stress…qui entraîne les carences. L’article ci-dessous peut aussi vous aider .

 

8- Engourdissements : en particulier des mains et des pieds : assez typique de troubles du système nerveux, lui-même régit par le magnésium.

 

 

Si vous présentez certains de ces symptômes, il est donc possible que vous manquiez de magnésium.

 

 

Le magnésium est présent dans un grand nombre d’aliments :

  • le cacao,
  • les fruits et légumes (choux, lentilles, épinards, bananes, avocats, pommes, abricots…),
  • les fruits secs (amandes, noix, noix de cajou…),
  • le poisson et les fruits de mer.

Toutefois une alimentation saine et diversifiée suffit normalement à éviter les carences en magnésium.

 

Certaines maladies (cancer du côlon, troubles gastro-intestinaux), le stress ou la speed attitude peuvent être facteur d’autres carences qui aggrave celle du magnésium.

Ce sont la vitamine D et le calcium qui fonctionnent en synergie avec le magnésium pour être assimilés.

Pour une meilleure assimilation du magnésium il est donc nécessaire aussi de veiller à ces apports en calcium et en vitamine D, qui permet un bon transport et une bonne fixation de ces minéraux dans notre corps, en plus de son action sur le système nerveux et immunitaire.

 

La carence en vitamine D :

Elle concerne la moitié de la population et est accrue en début d’automne avec la baisse de l’ensoleillement et surtout de la vie plus à l’intérieure.

On trouvera dans les aliments suivants de quoi améliorer son taux de vitamine D :

  • Le saumon,
  • la truite,
  • l’huile de foie de morue (en gélule si on n’aime pas le consommer),
  • les harengs,
  • les sardines,
  • les noix, huile de noix (en pression à froid),
  • les anchois marinés,
  • le beurre (non pasteurisé).
  • Et bien sûr, en allant le plus possible s’exposer au soleil quand il y en a.

 

La carence en calcium:

Elle est beaucoup moins fréquente, et reste surtout à surveiller en cas de ménopause chez la femme.

On trouvera du calcium bio disponible dans les aliments suivants :

  • chou
  • chou de Bruxelles
  • Brocoli
  • Bette chinoise
  • Chou frisé
  • Sardine en boite
  • produits laitiers
  • haricot blanc
  • Amandes
  • œufs
  • tofu

 

Pour plus de conseils, n’hésitez pas à me solliciter pour un appel découverte.

 

 

 

 

 

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Thérapies alternatives

Prendre soin de son terrain pour garder énergie et vitalité

Tu es le jardinier de ta plante intérieure et sa croissance et sa beauté sont sous ton entière responsabilité.

Daniel Desbiens

 

Notre corps est comme la terre de notre jardin potager.

Pour le garder en forme avec vitalité et énergie il est nécessaire de bien l’entretenir.

 

Et comme pour le jardin, connaitre la nature de sa terre est important pour lui apporter ce qui sera nécessaire à la bonne croissance de ce qu’on y sème.

Dans notre corps il en va de même, il est vital de garder notre terrain en bon équilibre.

 

Il existe 7 grands terrains qui ont été définis en naturopathie.

Nous possédons tous les 7 profils ; l’objectif étant de les garder en équilibre.

Toutefois, nous avons dans ces 7 profils, des tendances qui nous sont propres, en fonction de notre état d’être et de notre hygiène de vie globale.

Par exemple : mes deux terrains prédominants sont le terrain troubles digestifs et le terrain psycho émotionnel.

 

Etant quelqu’un d’hypersensible, pendant très longtemps la moindre émotion ou situation de vie me mettait dans tous mes états et déséquilibrait mon « terrain psycho émotionnel ».

Cela avait pour conséquence en plus des autres causes spécifiques à l’alimentation, de dérégler mon « terrain troubles digestifs ». On sait que le cerveau émotionnel est dans nos intestins.

Il m’arrive encore de voir des dysharmonies dans ces deux terrains quand je ne respecte pas mon hygiène de vie globale (couchée trop tard, repas festifs…), et mon corps, ne se gêne pas pour vite me rappeler à l’ordre.

Ce rappel a le mérite aujourd’hui de me permettre de rétablir l’équilibre avec tout ce que les outils de la naturopathie peuvent m’apporter.

Bichonner mes terrains et en prendre soin, c’est garantir un état d’être heureux, un corps énergique et une vitalité optimale.

Quels sont les 7 terrains qui nous composent ? 

 

Terrain Troubles digestifs (TTD) :

Dès la naissance, l’écosystème bactérien intestinal participe à la mise en place du système immunitaire. Cependant ce n’est qu’en grandissant que l’immunité de l’enfant va se développer, réagir de manière autonome pour finir par devenir complètement mature.

Chez toute personne en bonne santé, la flore microbienne, également appelée « microbiote intestinal », est composée d’un ensemble de micro-organismes (bactéries, champignons…) non pathogènes, vivant en parfaite harmonie et faisant partie intégrante du système de défense de notre organisme.

 

On distingue 2 types de flore :

  • La flore de fermentation, prédominante dans le côlon ascendant, qui agit sur les hydrates de carbone.
  • La flore de putréfaction, prédominante dans le côlon descendant, qui agit sur les acides aminés.

Voir l’article : Et si votre microbiote influençait vos émotions.

 

Chez une personne bien vitale, il existe un équilibre entre la flore de fermentation et celle de putréfaction. En revanche, lorsque l’une des deux domine l’autre, on parle de dysbiose intestinale.

En effet, la dysbiose augmente la perméabilité de l’intestin grêle ce qui favorise le passage de molécules étrangères reconnues par notre système immunitaire, dont l’emballement est à l’origine de nombreuses maladies.

 

Les déséquilibres de la flore intestinale ainsi que les troubles digestifs et hépatiques sont des signes caractéristiques du Terrain TD

 

Le Terrain intoxiqué :

Un émonctoire est un organe qui permet à l’organisme d’éliminer des déchets.

Nous en avons 5 principaux qui permettent de désintoxiquer notre corps :

  • les intestins,
  • le foie,
  • la peau,
  • les poumons
  • les reins.
  • La muqueuse utérine (endomètre), chez la femme peut également agir comme une soupape destinée à compenser une insuffisance émonctorielle (intestinale le plus souvent).

Pour rappel, le foie est un organe aux multiples fonctions métaboliques, il possède notamment un grand rôle d’épuration.

 

Voir les articles :

Nous ne sommes pas tous égaux face à l’élimination de nos déchets, elle varie d’un individu à l’autre selon plusieurs facteurs:

  • La génétique.
  • L’état global du métabolisme.
  • L’état micro-nutritionnel potentiellement carencé en acides aminés et en minéraux.

 

D’après l’OMS, 30 % des pathologies auraient une origine environnementale La pollution atmosphérique et la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, la contamination de l’eau, l’absence de système d’assainissement, les substances toxiques, les vecteurs de maladie, le rayonnement ultraviolet et la dégradation des écosystèmes sont autant de facteurs de risques environnementaux.

 

Terrain Acide (TA) :

Un acide est un composé chimique, capable de libérer un ou plusieurs protons H +.

Le pH d’une solution obtenue en dissolvant un acide dans l’eau est inférieur à 7.

 

Une base est un composé chimique, capable de capturer un ou plusieurs protons H +.

Le pH d’une solution obtenue en dissolvant un acide dans l’eau est supérieur à 7.

 

Pour maintenir le PH dans les limites normales, 3 mécanismes interviennent :

  • Le système tampon : système qui permet de neutraliser une partie de l’acidité de manière immédiate.
  • L’exhalation du CO2 par les poumons : efficace en quelques minutes, il y a une élimination d’un excès d’acides par ventilation.
  • L’excrétion d’ions H + par les reins : Ce sont les reins qui éliminent les ions H + en excès.

Toutefois, le foie et les muscles jouent également un rôle de soutient, notamment en faveur du rein pour préserver les ions bicarbonates.

Les normes physiologiques chez l’être humain sont : – PH sanguin entre 7.38 et 7.42. – Acidose : pH < 7.35 et alcalose : pH > 7.45.

Les acides forts proviennent principalement des protéines animales (viande, fromages, laitages…). Il s’agit notamment de l’acide urique, nécessitant un travail du foie et des reins pour son élimination.

Les acides faibles sont principalement d’origine végétale. On y retrouve l’acide citrique, l’acide oxalique et pyruvique. Ils peuvent être volatils et s’éliminer par les poumons sous forme de gaz carbonique.

 

Les articles à lire :

 

Terrain psycho-émotionnel (TPE)

Le terrain TPE résulte d’une hypersensibilité aux agressions pouvant aboutir au véritable stress, appelé aussi syndrome général d’adaptation (travaux du Dr Hans Selye). Ce terrain est évolutif, il démarre généralement par une tension, une irritabilité, des désordres émotionnels, puis un épuisement nerveux

Le terrain TPE est également propice à un dérèglement en neurotransmetteurs. Ce sont des molécules biochimiques qui permettent la communication au sein du système nerveux et qui peuvent influencer directement le comportement.

Les plus connus sont :

  • La dopamine,
  • La sérotonine,
  • L’adrénaline,
  • La noradrénaline,
  • Le GABA,
  • L’acétylcholine.

Ce terrain est très lié à la nutrition puisque la plupart des composants des tissus neurologiques, des neurotransmetteurs et des mécanismes de protection contre les processus dégénératifs cellulaires neuronaux sont d’origine alimentaire

Il ne faut pas sous-estimer les désordres neuropsychologiques engendrés par une alimentation et un mode de vie déséquilibrés (carences en micronutriments, encrassage cellulaire et tissulaire, dysfonction du système de neurotransmetteurs, dégénération et oxydation cellulaire…).

Les articles à lire :

 

Terrain Carencé en acide gras poly insaturé (TC)

Les lipides sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Parmi eux, on rencontre notamment les acides gras poly-insaturés (AGPI), dans lesquels se classent les Oméga 3 et 6. Les oméga 3 et les oméga 6 sont des acides gras dits « essentiels » car ils ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par notre alimentation.

Le Terrain TC est la résultante d’une carence chronique en acides gras essentiels. Les oméga 3 contribuent à prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.

Ils ont également une influence bénéfique sur la qualité :

  • des membranes cellulaires,
  • le développement du système nerveux
  • les réactions anti-inflammatoires et immunitaires.

 

Les oméga 6 jouent un rôle important dans le maintien de l’intégrité de l’épiderme, dans le fonctionnement du système nerveux et activent la réponse inflammatoire.

Nous avons tendance à surconsommer les oméga-6 et à ne pas consommer suffisamment d’oméga-3. En effet, les oméga-6 sont plutôt abondants dans les aliments et les oméga-3 nettement plus rares.

Le ratio minimal devrait être d’1 oméga-3 pour 4 oméga-6.

Les articles à lire :

 

Terrain Oxydé (TO)

Les radicaux libres sont des sous-produits du métabolisme normal de l’oxygène et jouent un rôle important dans la communication entre les cellules. Leur production est un phénomène physiologique naturel, indissociable à la vie dans une atmosphère oxydante. Les cellules du corps sont normalement capables de se défendre contre les dommages causés par ces radicaux libres à l’aide d’antioxydants.

Lorsque les mécanismes de détoxication sont submergés, l’organisme est dans une situation de stress oxydant.

Articles à lire :

Terrain glycémique (TG)

L’organisme régule sa glycémie par le biais de sécrétions d’insuline et de glucagon synthétisées par le pancréas qui agissent au niveau du foie.

Le terrain TG est le résultat d’une consommation excessive de sucres rapides.

Une glycémie à jeun normale est comprise entre 0,74 g/L et 1,06 g/L (4,04 et 5,83 mmol/L) avec une moyenne de 0,83 g/L (4,565 mmol/L).

Le prédiabète est un état intermédiaire entre la santé et le diabète de type 2. Il se diagnostique par une prise de sang indiquant une glycémie à jeun comprise entre 1,05 et 1,26 g/L (2 contrôles d’une semaine d’intervalle sont recommandés).

Un repas riche en sucres rapides va engendrer une élévation brutale de la glycémie suivie d’un pic insulinique grâce au travail du pancréas. Le taux de sucre dans le sang va alors baisser, allant même jusqu’à atteindre un seuil transitoire légèrement en dessous de la norme.

Articles à lire :

 

 

Vous souhaitez  plus de détails sur chacun des terrains?

 

Reconnaître les symptômes qui peuvent alerter d’un déséquilibre, mes conseils de naturopathe et tous les articles pour approfondir ?

 

Cliquez sur les différents terrains ci-dessous pour y accéder.

 

Vous voudriez connaitre l’état de votre terrain? N’hésitez pas à me contacter par mail sur la page contact en cliquant ICI.

Je vous enverrai un lien vers le questionnaire et vous communiquerai le résultat avec plaisir.

 

référence :
Etudes des terrains issus du laboratoire copmed et bionalys.

 

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Corps physique

La détente corporelle pour gagner en mieux être.

“Plus on se détend, moins on a peur et moins on a peur plus on se détend”.

(Chen Man Ching) 

 

La détente corporelle est-elle un état, une technique, les deux à la fois ?[0]

 

Lors de ma 1ère séance de tai chi en 2006, quand je suis rentrée chez moi, je n’ai eu qu’une seule envie… aller me coucher.

Je me sentais détendue comme je ne l’avais jamais été dans ma vie. Ce relâchement de toutes mes tensions corporelles me donnait l’impression totale de planer.

 

Cet apprentissage de l’effort… sans effort, m’a également permis de développer ma conscience corporelle, d’entrer à l’intérieur de mon corps en étant à son écoute.

 

Le bénéfice est qu’aujourd’hui je repère beaucoup plus vite les signaux dus au stress dans mon corps et peux l’apaiser et le relâcher plus vite aussi.

 

Ce qui a pour avantage d’éviter les réactions en chaîne de mon organisme, comme le montre l’image ci-dessous :[1]

 

 

Une sensation de détente corporelle, suffit-elle à créer de la détente? [2]

 

La détente est souvent comprise comme un temps pendant lequel on se distrait, on fait autre chose.

 

On regarde un film par exemple et on oublie son quotidien pendant un laps de temps.

 

Dans cette perspective, la détente a un objectif d’évasion mentale mais pas vraiment de relâchement corporel (un film peut même être vecteur de contraction musculaire de stress en fonction du thème).(lien vers article : comment nos émotions polluent notre corps)

 

En effet le corps ne faisant pas de différence entre la réalité et la fiction, un film à suspense ou un jeu vidéo, seront vecteurs de cortisol, avec augmentation du rythme cardiaque et une augmentation du taux de sucre dans le sang pour pouvoir avoir de l’énergie pour répondre à ce stress… (lien vers article le stress comment çà marche) 

 

Avons-nous une manière propre de nous détendre ?

 

Chacun possède ou trouve ce qui va le détendre.

Toutefois, cette détente n’amène pas forcément la détente du corps qui régule tout notre système nerveux et apporte une vraie sérénité et un bien-être sur le long terme.

 

Permettant ainsi de sortir des peurs que le stress engendre.

 

En situation de stress, arrivons-nous à utiliser les techniques de détente corporelles apprises ?

 

C’est justement tout l’intérêt de pratiquer une activité physique de détente. En effet, cela permet en cas de stress, de pratiquer cette activité physique pour le voir diminuer sans chercher  de solution à l’extérieur de Soi.

 

Les activités physiques associées à la détente corporelles sont nombreuses :

 

  • Tai Chi,
  • Qi Cong,
  • Yoga,
  • Wutao,
  • Feldenkrais,
  • Pilate,
  • Stretching postural….

 

Ajouter la détente à une pratique corporelle, amène une meilleure santé et sérénité au quotidien, deux piliers pour un art de vivre vers le mieux-être.

 

La recherche de détente corporelle peut aussi être l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, d’explorer ses ressentis, d’améliorer ses articulations et de mieux gérer les douleurs tant physiques qu’émotionnelles et, enfin, de développer sa conscience corporelle en lien avec l’environnement.

 

Associer une pratique corporelle avec de la détente corporelle apporte enfin un équilibre entre le corps et l’esprit.

 

Une autre conception de la détente corporelle est celle qui vise à un apprentissage du relâchement corporel et à l’abaissement du tonus musculaire habituel.

Ici ce n’est plus le mental mais la globalité de la personne via le corps et ses sensations..

Le mental se met au service du corps en y induisant les différentes étapes d’un relâchement physiologique.

 

Quels sont les bénéfices pour l’organisme de pratiquer des activités de détente Corporelle? 

 

Travailler à développer ses capacités de détente corporelle au travers d’une activité physique engendre :

  • Une meilleure gestion du stress,
  • Une amélioration de l’endormissement,
  • Une meilleure qualité du sommeil,
  • Une nette réduction des douleurs articulaires.
  • Le bonheur d’habiter un corps plus fluide.

 

D’être plus ancré dans son corps et d’adopter une posture qui économise.

D’améliorer sa respiration basse et ainsi d’apporter plus d’oxygène à l’organisme.

De mieux sentir ses appuis au sol et ainsi préserver son équilibre.. Équilibre qui diminue dès l’âge de 35 ans.

De mieux accueillir ses douleurs et de les soulager en se relâchant.

De travailler en sollicitant la musculature profonde de stature et ainsi ne plus utiliser la force, génératrice de tendinites et autres douleurs articulaires.

D’améliorer sensiblement les douleurs dans le dos par un renforcement de ces mêmes muscles profonds de stature.

D’être plus à l’écoute de son corps et des groupes musculaires sollicités grâce à l’étirement et au relâchement.

 

Adopter Sa technique de détente corporelle apporte donc santé, vitalité et sérénité au quotidien.

A vous de trouver celle qui vous correspond le mieux et d’amener une vraie détente physique autant que mentale en écoutant votre corps.

 

 

[0] mon expérience personnelle (Corinne Allemoz)
[1] Article inspiré du magazine de la fédération Sports pour Tous
[2]Nicole Bernard enseignante de tai chi à Paris

 

 

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Corps émotionnel Corps psychique

Changer ses habitudes sans effort et sans stress

 » C’est dans la facilité que se niche la clé de la félicité ».

                                                                      Olliver Pourriol

Pourquoi faudrait-il toujours faire des efforts immenses pour faire la moindre chose?

Notre société oblige à un train d’enfer en permanence.

Société, où l’illusion de la performance nous fait perdre notre vraie nature. Où il est nécessaire pour être au top, dès le réveil, de se greffer 3 têtes, 5 paires de bras et autant de paires de jambes.

Travail, maison, enfants…tout est sujet de pressions et de stress qui finissent par nous épuiser au lieu de nous amener sur l’objectif visé…. le « vivre mieux”.

Et pourquoi, nous mettons-nous ce stress?

On pourrait appeler ça, le syndrome « du bon élève » ou croire qu’efficacité rime avec pression, stress et souffrance.

Et pourtant, en parallèle on nous vante de plus en plus la “zen attitude” (moi la première avec les articles que j’écris) en art de vivre.

Des collections de livres sortent tous les mois en librairie…et pourtant on n’a jamais vu autant de stress, de “burn-out”, de dépressions, de mal-être.

Dans une société qui met ses habitants sous pression, telle que dans une cocotte-minute, rien d’étonnant que le stress augmente dans les statistiques et que les arrêts de travail se multiplient.

Aussi, qu’il s’agisse des conseils que je vous donne régulièrement pour éviter la montée du stress. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI )

Ou encore tous ceux en lien avec l’alimentation et ses facteurs sur le stress intérieur. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI)

Les clés que proposent Ollivier Pourriol et que je voudrais partager avec vous aujourd’hui, associées à mes astuces de vie pour une vie sereine vous apporteront des outils qui je l’espère pourront vous aider.

1- Nul besoin de tout changer [1]:

Est-il besoin de tout jeter au vent dans sa vie?  De changer de travail, de conjoint, d’existence, d’alimentation de façon globale et radicale, de se mettre au sport intensif ?

Tout çà parce qu’on se sent mal dans sa peau ou dans son quotidien?

Vouloir une telle transformation nécessiterait des efforts incommensurables : repartir de zéro…cela parait insurmontable.

La meilleure façon de changer est d’abord de continuer à rester soi-même.

 » Pas de besoin de grands projets, de grandes résolutions » [1] de début d’année, de printemps, de rentrée, que de toute façon, nous ne tenons pas plus de 8 jours.

Suivre son penchant naturel, c’est mettre en place des changements par petites touches, par-ci, par-là.

Voici quelques exemples de mon quotidien :

Alimentation :

Ayant souffert des intestins pendant de longues années, il a bien fallu que je change mes habitudes.

Cela s’est fait progressivement en fonction de mes recherches et des formations.

Aujourd’hui, je veille à cuisiner moi-même mes repas. Pour autant, je n’ai pas le temps d’acheter du frais tous les jours.

J’achète donc mes aliments en grandes quantités et je congèle.

J’ai trouvé des commerçants locaux et/ou soucieux de l’environnement sur mon marché, ça aide pour avoir une meilleure qualité et préserver l’environnement.

Ménage :

A une époque, j’étais tellement “accro” à mon ménage que mon mari, m’avait décerné  » un plumeau d’or »!!

Aujourd’hui, j’ai divisé par 4 mon temps de ménage et cela n’a rien à voir avec le fait que nous ne sommes plus avec nos (grands) enfants à la maison… c’est juste que j’ai décidé de ne plus faire tout, tous les jours.

Travail :

Oui, j’ai fait un virage à 360°, mais si je compte mon nombre d’heures  » travaillées », par rapport à l’époque où j’étais salariée il a été multiplié par 1.5.

Aujourd’hui, la différence est que je ne travaille plus...j’Œuvre, ce qui est nettement différent. Eh oui, je suis très prise, mais je me sens épanouie tous les jours.

Enfants :

Je n’en ai plus (présent à la maison), mais à l’époque où ils étaient plus jeunes, une chose qui me faisait économiser du temps, du stress et de l’énergie…était de les mettre à contribution pour aider aux tâches de la maison.

Ils y ont été habitués dès l’âge de …2 ans!! Eh oui, leur père, leur avait appris à mettre leur linge au sale.. Plus grands ils ont eu d’autres responsabilités…

Quand ils ont été ados, pour eux c’était acquis, et nous n’avons jamais eu de « crises » pour leur non-participation.

Aujourd’hui, ils sont grands, autonomes et vivent leurs vies. Leur retour est qu’ils nous remercient de leur avoir permis d’acquérir cette autonomie par l’aide qu’ils ont contribué à donner à la maison.

2- Avancer sans se retourner [1] :

Bien souvent quand on se lance dans un projet, on s’interroge, on doute, on revient en arrière.

Surtout quand les proches s’en mêlent en vous disant que vous avez fait une erreur….. Il est des fois nécessaire d’aller au bout de ses erreurs pour savoir si c’en est!!

Tourner en rond dans sa tête augmente la pression et le stress. Cela devient de la souffrance mentale.

La solution : tracez votre route, sans vous retourner. Avancez un pas à la fois en gardant confiance en vous.

Cultiver l’imperfection permet de faire le pas suivant. Oui, mes articles ont souvent des fautes…

Quand j’ai pris la décision à la suite de mon “burn-out” de changer de travail et de demander une rupture conventionnelle, j’ai demandé à mon employeur de garder la chose secrète tant que cela ne serait pas effectif.

Je ne voulais pas entendre les commentaires pessimistes et peureux de mes collègues, qui auraient pu me faire changer d’avis… et j’ai bien fait, car quand cela fut officiel, je les ai entendus ces commentaires, mais je ne pouvais plus revenir en arrière assiégée par le doute.

Aujourd’hui, oui il y a des jours difficiles. Mais je continue de regarder devant. De me lever chaque matin en sachant que le choix que j’ai fait, me permet d’être alignée avec ce que je veux donner aux autres et au monde.

Et oui, cela allège ma vie et ma sérénité intérieure.

3- Diviser la difficulté [1]:

Que ce soit au travail ou à la maison, les tâches sont parfois lourdes, répétitives et contraignantes.

La clé : morceler chaque étape.

Quelques exemples qui me simplifient la vie :

Travail :

Quand j’œuvre sur un projet, je commence par en voir les grandes lignes. Puis je le mets en étapes. Et si celles-ci me semblent encore trop grandes, je les redécoupe encore en plus petites.

Pour cela, mon arme absolue est…mon agenda ! … car toute étape se réalise si on lui a laissé un espace-temps suffisant pour ce faire.

Alimentation :

Là encore, comme j’ai consacré du temps certains jours à congeler en grandes quantités, j’ai toujours de quoi faire dans le congélateur. Ainsi, les jours où le temps ne se prête pas pour faire à dîner…je pioche dans celui-ci et vive la cuisson en vapeur douce [2]. Ce qui permet de limiter grandement le temps passé dans la cuisine.

Ménage :

J’y consacre un peu de temps : 15 minutes en moyenne par jour. Pour cela, je fais un truc par-ci par- là, chaque jour. En général le matin avant de commencer ma journée.

Cela permet aussi de progresser dans tout ce que la vie nous amène avec moins de stress.

4- Accepter le destin [1]:

Dernière notion qui peut paraître être la plus difficile.

Accepter ce qui n’est pas sous notre contrôle ou la bêtise que nous ne pouvons pas réparer est parfois compliqué et source de stress.

Vivre les regrets du passé, de tout ce qu’on n’a pas fait, ou qu’on aurait dû faire…revient encore à la souffrance mentale.

« Parfois, il faut accepter ce qui nous arrive« [1].

Quand j’ai fait mon “burn-out”, c’était à la suite d’un « harcèlement ».

Si j’étais restée dans la non-acceptation de ce fait. Si j’avais considéré que j’étais une victime, que c’était « dégueulasse » de vivre çà alors que je n’y étais pour rien… En plus d’un “burn-out”, j’aurais probablement fini avec une dépression sévère.

Alors j’ai accepté, que oui cela m’arrivait, que oui, ce n’était pas juste, mais que rien n’arrive au hasard dans la vie. Que cette vie a toujours un dessein ou une idée derrière la tête (Ah bon, la vie n’a pas de tête ? Allez savoir!!).

J’ai pu transformer ce qui était une catastrophe professionnelle en une magnifique opportunité pour me diriger vers celle que Je suis et aider du mieux possible toute personne qui en a besoin et peut-être vous-même en train de lire cet article.

Oui cela demande de s’adapter avec souplesse à ce qui nous arrive. Mais quelle joie quand, après avoir lâché prise…nous pouvons repartir avec facilité vers ce qui est notre vie. Ce n’est pas de la résignation mais de la lucidité.

 » Certes nous décidons des choses en êtres libres, mais une fois que cela est fait, le mieux est d’accepter la situation comme si elle nous était envoyée par le destin et ne dépendait plus de nous ». [1]

On accepte alors d’avoir un travail qui ne soit pas satisfaisant, si on ne peut le quitter. De ne pas avoir le mari (ou la femme) idéal(e), d’avoir des enfants qui ne font pas tout ce que l’on voudrait, d’avoir une maison qui ne reluise pas de propreté, d’avoir mangé un plat industriel ou choisi un restaurant finalement pas si sympa sur la qualité des produits…

On commence alors à apprécier les choses autrement, et c’est cela qui nous rend…Heureux et léger!!

[1] « l’art francais de réussir sans forcer » Ollivier Pourriol
[2] le vitaliseur de Marion https://www.vitaliseurdemarion.fr/officiel/
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Corps émotionnel Corps physique Corps psychique

Le sommeil, la moitié de la santé

Introduction :

Quelques chiffres sur les troubles du sommeil :

  • Un Français sur dix est insomniaque
  • 7 % de la population souffre d’apnée du sommeil
  • Une personne sur cinq se plaint de troubles du sommeil
  • 7h47 par jour est le temps moyen de sommeil des Français

 

Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir.

Ce besoin physiologique vital pour notre organisme peut se dérégler.

L’insomnie classique peut se traduire par un retard à l’endormissement ou un réveil précoce.

 

A quoi sert le sommeil ? 

Dormir sert à se reposer d’une fatigue physique intellectuelle ou émotionnelle.

Le sommeil permet :

  • la stimulation des défenses immunitaires,
  • la gestion du potentiel énergétique,
  • la croissance,
  • la régulation de la température et de la pression artérielle,
  • la dissipation du stress et de la tension,
  • l’entretien de la mémoire,
  • l’apprentissage,
  • la production hormonale et la division cellulaire.

 

Les différentes phases du sommeil:

Le sommeil se divise en cinq phases, réparties sur des cycles de 90 à 120 minutes.

Une nuit de sommeil consiste en 3 à 6 de ses cycles.

 les 5 phases sont:

  •  l’endormissement : à l’heure où nous nous endormons notre cerveau sécrète les hormones qui provoquent bâillement et somnolence. C’est le moment à guetter car le plus facile pour nous endormir.

Nos muscles se relâchent, notre vigilance baisse, notre respiration ralentie. Cette phase dure de 3 à 12 minutes.

 

  •  le sommeil léger : nous sommes assoupis mais un stimuli extérieur, un bruit ou un contact physique peut nous réveiller.

Cette phase dure 10 à 20 minutes.

 

  •  le sommeil lent léger: les signes vitaux ralentissent et deviennent plus réguliers. L’activité musculaire est presque imperceptible. Le dormeur entend encore des bruits extérieurs mais il ne se réveille plus.

durée 10 minutes.

 

  •  le sommeil lent profond: il occupe la plus grande part de notre sommeil. La température du corps est basse et les signes vitaux sont totalement réguliers.

Le corps et le cerveau sont au repos. Durée 15 à 20 minutes

Le sommeil lent léger et profond, permettent au corps de constituer ses réserves d’énergie pour la journée suivante,  de récupérer physiquement et aux organes et tissus abîmés par les efforts de se régénérer,

C’est pendant la phase de sommeil lent profond qu’a lieu la division cellulaire et la production de l’hormone de croissance qui fait grandir les enfants et a un effet rajeunissant sur les adultes.

 

  •  le sommeil paradoxal: l’activité électrique des yeux et du cerveau gagne en intensité. L’esprit est éveillé mais sans perception de l’environnement. Le pouls et la respiration sont irréguliers. La consommation en air et en glucose est aussi élevée qu’au réveil.

Le rythme des ondes électriques du cerveau est similaire au rythme de la phase d’éveil, bien que le corps soit inerte et la personne encore endormi.

Le sommeil paradoxal occupe 20 % du premier cycle et est de plus en plus long à mesure que la nuit avance.

Il dure entre 15 et 20 minutes et correspond à 25 % de notre sommeil total.

 

Le sommeil paradoxal est le moment de la nuit consacré au rêve. Il permet de récupérer de la tension nerveuse, de faire le tri dans les souvenirs de la journée, d’enregistrer les informations et d’oublier celles qui sont le moins utiles.

Il est essentiel pour le mental.

 

 

Les causes possibles des troubles du sommeil:

 

  • Une alimentation trop riche en protéine le soir entraînant la sécrétion de neurotransmetteurs excitateurs, comme la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline qui favorisent l’éveil et jouent un rôle important dans les réactions au stress.

 

 

  • Plus nous restons éveillés, plus nous accumulons d’adénosine hormone de la fatigue.Ce neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs du système nerveux pour nous informer de notre besoin de repos. Les excitants comme le café contribuent à masquer ce besoin en empêchant l’adénosine de se fixer sur les récepteurs.

 

 

  • Le manque d’activité physique avec fatigue cérébrale. Le corps ne sent pas la fatigue et le cerveau saturé, ne transmet pas les bonnes informations sur le besoin de dormir.

Autres causes :

  • Les troubles respiratoires
  • L’insuffisance cardiaque
  • La dépression
  • La fibromyalgie et douleurs articulaires
  • Le reflux gastro-oesophagien
  • L’apnée du sommeil
  • Le syndrome des jambes sans repos.

 

 Quelques substances pouvant perturber le sommeil:

  •  l’alcool
  • Certains antidépresseurs ayant une influence sur la recapture de la sérotonine.
  •  les bêta-bloquants
  •  la caféine
  •  les anti-ulcéreux
  •  les diurétiques
  •  les hormones thyroïdiennes
  •  la nicotine.

 

 

Le rôle des neurotransmetteurs:

 

Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques fabriquées à partir de l’alimentation par les cellules nerveuses.Ils servent de support aux émotions, sont impliqués dans la sensation de douleur et jouent aussi un rôle dans le sommeil.

Pour schématiser, le cerveau est soumis à l’influence contraire de neurotransmetteurs qui calment et aident à parvenir au sommeil et de neurotransmetteurs excitateurs qui au contraire permettent de rester éveillé.

Il faut que les premiers gagnent en activité pour que les seconds se fassent moins entendre et c’est là qu’entre en jeu les neurones pacificateurs qui imposent un rythme plus long à leurs congénères.

 

Les neurotransmetteurs calmants:

  •  le GABA acide gamma-aminobutyrique

Il freine la transmission des influx nerveux et contribue à l’apparition du sommeil en diminuant l’action des neurones excitateurs.

Au coucher l’hypothalamus postérieure inonde le cerveau de GABA.

Les somnifères active l’action du GABA.

 

  •  la sérotonine :, elle influence l’humeur et contribue à l’arrivée du sommeil en conduisant à la détente.

Si elle est mal utilisée Le dormeur passe moins de temps en sommeil lent.

La dépression abaisse le taux de sérotonine.

La sérotonine joue un rôle important dans le sommeil car elle sert à fabriquer la mélatonine.

 

  • La mélatonine est une hormone sécrétée par la glande pinéale.

Elle joue plusieurs rôles dans l’organisme. Elle protège nos cellules de l’oxydation.

Elle permet à l’organisme de caler les cycles jour-nuit et veille-sommeil de façon adaptée.

Elle n’est sécrétée que dans l’obscurité. Elle atteint son maximum vers 3h du matin. En effet la lumière bloque la production de mélatonine.

 

Les 3 idées folles sur le sommeil :

  • Découper notre vie en tranches calibrées avec nos heures de travail, nos heures de classe, nos heures de transport, et combien de temps doit durer notre sommeil.

 

  • Seul vaut le sommeil ininterrompu. Nous voudrions dormir 8h complète et se réveiller sans avoir été interrompu en étant en frais et dispo.

Ceci relève plus du fantasme que de la réalité quel que soit l’âge que nous ayons.

 

  • Il faut rattraper son sommeil. Le sommeil ne se stocke pas.

Pas plus que l’on ne peut stocker l’oxygène.

 

Le problème actuellement c’est que beaucoup de personnes croient qu’il est pathologique de se réveiller pendant la nuit.

Ce qui crée souvent l’insomnie, c’est de penser que c’est une catastrophe d’être réveillé et la croyance de ne plus pouvoir se rendormir.

Ce qui entraîne un effet papillon en provoquant idées noires, angoisse et impossibilité de se rendormir.

Si vous acceptez l’idée qu’il est normal de se réveiller de façon brève même plusieurs fois par nuit comme pour réajuster ses draps où aller aux toilettes cela n’empêchera plus de s’endormir.

En effet l’état de conscience dans lequel vous êtes la nuit n’est pas du tout le même que lors d’une discussion endiablée par exemple.

Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l’éveil même lors d’un cours réveil.

 

Ce qui perturbe le rythme circadien:

Votre horloge biologique ou rythme circadien est ce qui rythme vos cycles de veille et de sommeil.

Lorsque ce rythme est perturbé, ce qui se produit malheureusement très facilement cela peut nuire à votre santé.

 

 ce qui le perturbe:

  • Allumer la lumière au milieu de la nuit pour aller aux toilettes par exemple.
  • Changer de fuseau horaire où heure d’été heure d’hiver.
  • Se coucher trop tard. 
  • Travailler de nuit
  • Manger au milieu de la nuit ou juste avant de se coucher.

 

Votre rythme circadien provoque des changements de rythme cardiaque, de température et de production hormonale. Lorsqu’il est perturbé des effets négatifs en cascade peuvent se produire.

 

Trop peu de sommeil peut:

  • Modifier le métabolisme et faire prendre du poids. 
  • Augmenter le risque de cancer en modifiant l’équilibre hormonal.
  • Augmenter le risque de diabète en réduisant le taux de leptine hormone de la satiété.
  • Accélérer le vieillissement
  • Augmenter votre tension artérielle maladie cardiaque et infarctus.

 

Mieux dormir en 5 points:

  • Dormir dans une pièce parfaitement obscure. Ceci aide à se réveiller naturellement lorsque l’on a assez dormi.

 

  • Éteindre télévision, ordinateur ou autre objet électronique au moins une heure avant celle que vous avez prévu pour aller dormir.

Ces appareils excitent le cerveau et retardent souvent l’heure de coucher.

  • Dormir dans une atmosphère fraîche environ 18 degrés.

 

  • Faire régulièrement de l’exercice physique modérée.  toutefois il est préférable de ne pas le faire avant d’aller dormir même s’il est doux.

 

En fonction de votre âge et de votre compagnon de sommeil, vous pouvez envisager de faire chambre à part, ou de dormir dans deux lits séparés. Des études on montrées que de partager son lit avec quelqu’un peut perturber le sommeil, surtout si l’autre personne à un sommeil agité, se lève la nuit ou ronfle.

 

Techniques naturelles pour mieux dormir:

 

Faire la liste des choses qui vous préoccupent où vous angoissent, les choses urgentes à faire pour le lendemain, les causes de tristesse et d’inquiétude.

 

  • La cohérence cardiaque. Cette technique vous permet d’apporter le calme intérieur. Allongez-vous dans votre lit lumière éteinte comme pour vous endormir.

Inspirez par le nez quelques secondes, bloquez la respiration le même temps, expirez doucement par le nez le même temps, bloquez la respiration à nouveau sur ce même temps avant de reprendre une autre inspiration.

Continuez ce rythme en respirant tranquillement par le ventre c’est-à-dire que seul votre ventre devra bouger et non votre cage thoracique.

Au fur et à mesure allonger les phases d’inspiration et d’expiration.

 

  • Sophrologie, Tai-Chi, Yoga: sont des pratiques qui peuvent vous aider a progressivement lâcher vos tensions corporelles, améliorer votre concentration et favoriser le sommeil.

 

  • La méditation, en fixant son attention sur un objet, un mot, un son ou en utilisant l’observation sans porter de jugement sur le moment présent.

 

  • La relaxation musculaire progressive en fixant votre attention sur un groupe musculaire qui est mis en tension volontairement puis relâcher.

Commencer par les pieds en remontant jusqu’à la tête avec une contraction volontaire de 5 secondes avant de relâcher.

 

  •  se mettre au lit uniquement pour aller dormir.

Si vous avez des problèmes d’insomnie ne lisez pas dans votre lit avant de vous coucher. Préférez cette activité en dehors du lit et se mettre au lit uniquement quand vous sentez le sommeil arriver.

 

 L’art de la sieste:

La sieste est indispensable à ceux qui doivent se contenter des plages de sommeil les plus courtes de minuit à 5h du matin pour des raisons professionnelles ou personnelles.

 

La sieste permet de rembourser sa dette de sommeil. 

 

Il est préférable d’utiliser la technique de la sieste Flash qui consiste à s’allonger au repos, si possible dans le jour pendant 10 à 20 minutes.

Ce temps est trop court pour rentrer en sommeil profond toutefois cela permet de se détendre et laisse la possibilité de se réveiller facilement avec un minuteur.

La sieste Flash peut être utilisée tous les jours. Seul l’entraînement permet d’en acquérir la maîtrise

Elle permet d’être plus reposé, plus vigilant, plus disponible et moins tendu.

 

Vous pouvez adopter la sieste Flash aussi sur votre lieu de travail, soit en aménageant un espace, soit en vous isolant. Dans ce cas, vous pouvez la faire en restant assis sur une période de 5 à 10 minutes.

 

Il est possible pour les personnes travaillant avec des horaires décalés de faire une sieste royale. Elle est bénéfique aussi aux enfants ou en prévention d’une nuit tronquée.

Dans ce cas elle devra comporter un cycle complet de 90 à 120 minutes et s’achevée sur un réveil naturel.

En effet au sortir du sommeil paradoxal ou du sommeil profond l’esprit est confus, avec une sensation désagréable qui met du temps à se dissiper.

 

Que faire en cas de grande insomnie :

 

  • Commencez souvent par la tenue d’un agenda du sommeil, essentiel pour évaluer la nature des troubles et les objectiver.

Il s’agit de consigner le plus précisément possible le temps et la qualité des nuits.

La tenue de cet agenda  permet de retrouver ses propres besoins et rythmes de sommeil.

  • Il est devenu courant dans notre société de ne pas respecter nos rythmes de sommeil en semaine et de vouloir rattraper le retard le weekend en faisant la grasse matinée.

Ceci a la même conséquence sur l’organisme que de vouloir jeûner toute la semaine pour se gaver le dimanche.

Le plus bénéfique pour l’organisme est d‘adopter un rythme de lever et de coucher constant du lundi au dimanche.

Ceci permettant à votre horloge biologique, votre cycle circadien de ne pas se dérégler.

 

 Comment bien vous réveiller ? 

Il s’agit d’un aspect absolument essentiel d’une bonne nuit, mais qui est pourtant très souvent négligé.

En effet pour avoir un bon sommeil il est aussi important d’avoir un bon réveil.

 

Avoir un bon réveil à une grande importance pour le bon déroulement de la journée.

Il est en effet important de se réveiller pile dans la bonne phase de votre sommeil, autrement dit au moment d’une phase naturelle de micro réveil. 

Le micro réveil correspond à ce moment où vous vous retourner et bouger pendant la nuit mais dont vous ne vous rappelez pas le matin car sa durée est courte.

Toutefois au petit matin vous pouvez sentir cette phase et en profiter pour interrompre votre sommeil, même si cela ne correspond pas à l’heure du réveil.

 

Avant de sortir du lit il est recommandé de s’étirer longuement comme un chat, de se masser doucement de la tête jusqu’aux pieds en position couchée pour enfin sortir de votre lit avec beaucoup de douceur.

 

Veillez à vous exposer à la lumière du jour 30 minutes le matin, ceci permet de faire chuter la mélatonine rapidement et aide à recaler l’organisme notamment en hiver. Vous pouvez utiliser des lampes mimant la lumière du jour.

L’été évitez les lunettes de soleil dès le matin surtout si vous êtes insomniaque.

 

 Que faire si vous prenez déjà des somnifères ? 

 

N’arrêtez surtout pas du jour au lendemain les somnifères. Diminuez la dose très progressivement sur une période pouvant aller jusqu’à 3 mois selon la durée initiale de prise et avec l’accord de votre médecin traitant.

 

Source science et avenir, Sylvie Riou-Milliot.
Source Santé Nature innovation.

 

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Alimentation Corps émotionnel

Eviter et résoudre les carences dues au stress

Le stress est ignorant, il croit que tout est urgent.

Natalie Goldberg

Le stress utilise beaucoup d’énergie qui peut arriver à nous épuiser et surtout à puiser dans nos réserves en vitamines et en minéraux.

Ce stress et l’épuisement qu’il peut provoquer, a des répercussions sur notre vitalité avec de la fatigue, des insomnies, de la prise de poids ou de la perte de poids et/ou un état d’être survolté.

Comme vous l’avez vu dans l’article « hypersensibilité, qualité ou défaut« , l’hypersensibité et certaines émotions peuvent bouleverser et entraîner un stress intérieur, qu’il est bon de calmer pour retrouver l’équilibre ….

Aujourd’hui, je voudrais vous partager les solutions que j’utilise pour limiter au maximum l’épuisement des réserves de mon corps, quand le stress, l’hyperactivité ou le manque d’énergie me gagne.

1- Relâcher vos tensions corporelles

Quand vous êtes stressé-e cela a une répercussion directe sur votre corps qui se met en tension musculaire avec accélération du rythme cardiaque. C’est un mécanisme physiologique… pour plus de détails sur les mécanismes du stress, je vous invite à lire l’article en cliquant ICI.

Pour votre corps, toutes vos situations stressantes sont l’équivalent d’un lion qui veut vous manger et donc d’une mise en route de votre corps pour fuir ou attaquer.

Même si vous ne percevez pas ces tensions elles sont quand même là.

Quand vous êtes stressé-e, observez les réactions de votre corps et essayez de le détendre.

Pour cela vous pouvez faire :

2- Apaiser vos pensées

Quand vous êtes stressé-e, c’est souvent aussi parce qu’il y a plein de choses qui trottent dans la tête.

« Maîtriser ses pensées » est donc primordial pour apaiser son stress. Je vous donne des astuces dans cet article.

Là encore, nous n’avons pas forcément conscience de ses pensées. Elles sont si nombreuses à la seconde que nous n’en percevons même pas 1 %.

Calmer son mental est donc également un bon moyen pour apaiser le stress et éviter l’épuisement de votre corps

Pour cela utilisez :

3- Veiller à une bonne hygiène de sommeil

Qui dit stress dit fatigue. La encore pour plus de détail sur les conséquences du stress sur votre vitalité, je vous invite à lire l’article sur :  « le stress facteur de fatigue »

Il est donc important de veiller à ces rythmes de sommeil.

Toutefois le stress peut énerver et empêcher de dormir.

Dans ces cas-là, vous pouvez essayer de :

  • prendre une infusion de passiflore
  • ou mettre quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur ma tête d’oreiller ce qui détend et amène le sommeil progressivement.

Astuce en plus : Si je sens que mon corps est tendu je le crispe volontairement trois fois en le relâchant à chaque fois ce qui libère les tensions inconscientes.

4- Veiller à son alimentation

Le stress entraîne des carences mais « l’alimentation aussi peut être facteur de stress ».

Le stress perturbe énormément le système nerveux en puisant dans nos réserves.

Le système nerveux a besoin de 3 nutriments indispensables qui sont très sollicités en cas de stress :

Le calcium ne sert pas qu’à nos os , il sert également à la bonne régulation de notre rythme cardiaque.

Le magnésium contribue à une bonne conduction de l’électricité et si nous sommes en carence cela peut entraîner:

  • des crampes
  • des jambes sans repos
  • de la fatigue
  • de l’énervement

Les oméga 3 sont le gras indispensable à notre cerveau et à nos neurones il est donc important d’en apporter suffisamment dans notre alimentation.

De plus les corps gras contribuent à un bon gainage de nos nerfs, ce gainage appelé myéline est comme une gaine isolante d’un câble électrique.

Plus cette gaine est correcte, plus l’électricité de notre corps peut circuler librement dans notre corps.

Quand je sens que je suis stressée, je consomme:

Les orties, que j’ai la chance de cultiver dans mon jardin . Je les consomme en jus, en soupe, en poudre après les avoir fait sécher

L’ortie est très riche en calcium magnésium fer

Elle est très utile quand on est anémié ou en stress ou dans les cas d’inflammation articulaire.

Toutefois attention à sa consommation en cas d’insuffisance rénale, si vous êtes sous anticoagulant ou en hypotension.

 conclusion

Pour récapituler :

  • Apaiser son corps
  • Calmer le mental
  • Bien dormir
  • Bien manger

Vous voilà paré pour résoudre et éviter les carences et aussi évacuer votre stress au quotidien.

Si vous souhaitez en savoir plus, j’organise des ateliers quotidiennement pour vous aider sur ce chemin, n’hésitez pas à me solliciter pour y participer.

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Corps émotionnel Corps physique

Addictions ; comment çà marche ? Comment j’en sors ?

Addiction en guérir et vivre heureux

C’est dans l’acceptation de notre vulnérabilité que régie notre guérison

Bernie Siegel 

Je vous ai parlé de mon expérience de vie pour sortir de l’addiction, dans l’article :

Comment sortir de vos addictions

Oui, Décider de se débarrasser d’une addiction n’est pas quelque chose que l’on fait du jour au lendemain.

D’ailleurs vous n’êtes pas « tombé » dans un processus d’addiction du jour au lendemain.

Pour vous aider sur le chemin de la guérison, je vous propose aujourd’hui d’approfondir, les processus physiques, émotionnels et mentaux des addictions.

Et aussi, des astuces et aliments naturels pour vous aider dans ce processus.

Qu’est ce qu’une addiction ? [1]

Ce terme désigne l’asservissement d’un sujet à une substance ou une activité dont il a contracté l’habitude par un usage plus ou moins répéter.

On parle d’addiction lorsque le besoin l’emporte sur le désir.

Lorsque la sensation remplace l’émotion ou lorsqu’un produit ou un comportement devient prioritaire pour obtenir du plaisir ou apaiser une tension.

Quels sont les produits ou comportements concernés par l’addiction ?

Les addictions regroupent :

  •  les troubles du comportement alimentaire (boulimie, anorexie, sucre),
  • la dépendance sexuelle ou affective
  •  les achats compulsifs
  • le tabac – l’alcool
  • les activités de travail ou sportives intensives
  •  Les jeux de hasard et d’argent
  • Les Jeux Vidéo sur console ou en ligne.
  • Les séries TV ou dépendance à la TV
  • Le besoin de regarder son portable tous les 5 minutes ou dès le matin au réveil.

Quels sont les mécanismes qui nous font devenir addict ? [1]

Les trois phases du mécanisme de l’addiction :

  •    Cela commence par le plaisir de faire quelque chose ou de consommer quelque chose, pour se soulager ou se faire du bien.
  •     Puis entre en jeu des phénomènes d’automatismes dans lequel le comportement initial devient une habitude qui s’amplifie progressivement.
  •    Ce passage du plaisir à l’habitude, puis vers l’addiction implique une augmentation de la motivation à consommer.

Quelles sont les causes qui peuvent entrainer une addiction ? [2]

Un état émotionnel négatif ou une diminution de la capacité à inhiber certains comportements, va amplifier le besoin du recours au substitue (alimentaire, tabac ou autre)

Selon certaines études :

  •  une mère trop proche ou au contraire absente
  • une famille dysfonctionnelle où il était difficile de reconnaître ses émotions
  • un rapport difficile avec les choses du corps (sexualité, image de soi, inceste)
  • Mauvais rapport à l’alimentation ou rapport conflictuel à l’alimentation avec un parent
  • Avoir vécu des traumatismes (des deuils  – abus sexuels)
  • Mimétisme du à la publicité

Comment cela fonctionne au niveau de notre physiologie ? [3]

L’addiction agit sur les circuits de la sécrétion de dopamine.

C’est le cas avec le sucre, mais c’est tout aussi valable pour le jeu, le tabac, sport ou le travail.

La libération de cette substance stimule le circuit de la récompense et donc du plaisir.

Notre cerveau est friand de dopamine pour son bon fonctionnement.

Il cherche donc toutes les solutions pour en obtenir et manger plaisir en est une.

Quelles sont les différentes solutions que l’on peut mettre en place pour se libérer de l’addiction ?

  •    Faire la liste des avantages que l’on a : à fumer ou manger ou regarder son portable ou série TV ou jeux, d’un point de vue émotionnel
  • Puis faire la liste des inconvénients : prise de poids, argent dépensé, temps perdu, impact sur la santé afin de conscientiser à notre mental et lui permettre de prendre le relais pour nous aider
  • Se donner la permission de retarder le moment de la prise de cigarette ou café ou chocolat ou portable, ce qui permet petit à petit de sortir du cercle vicieux.

            Pour allonger ce temps :

  •  Respirer calmement et profondément
  •  Boire un grand verre d’eau, aller prendre l’air
  •  Respirer une huile essentielle comme la bergamote où la lavande
  •  Trouver une autre occupation qui va combler le vide créé par l’arrêt de l’addiction.
  •   Libérer les traumatismes qui ont été la cause du démarrage de l’addiction.

Quelles sont les phases normales quand on veut sortir de l’addiction ?

Il est normal de vivre :

  •   Des moments d’irritabilité
  •   De fatigue
  •   De troubles du sommeil
  •   De concentration

Ne pas réussir du premier coup aussi est normal.

Éviter la culpabilité et se dire qu’un échec est possible mais reste le premier pas vers le succès.

Quels sont les aides que l’on peut apporter au corps pour aider au sevrage ?

Le stress que peut engendrer un sevrage va diminuer les réserves en vitamines et en minéraux.

  • Une alimentation équilibrée avec des légumes crus et cuits
  • Un apport en magnésium avec des noix, noisettes, amandes.
  • Un apport en oméga 3 sera également bénéfique pour le système nerveux et le cerveau mis à rude épreuve quand on sort de l’addition.(poisson gras, noix, huiles de poissons)

Une autre étape est à considérer lors d’un sevrage c’est la détoxification de notre organisme :

  •  Le radis noir de saison en hiver, de par sa teneur en soufre va agir sur le foie la vésicule biliaire et les intestins.

C’est l’un des incontournables du drainage émonctoriel.

  •  Le romarin facile à trouver et à ajouter dans son alimentation facilite et stimule la digestion.

Il favorise l’élimination de toxine et baisse le taux de glycémie.

  •   L’artichaut par son action centrée sur le foie, le sang et les reins va permettre de drainer et de nettoyer.

Il apporte de plus de la vitalité.

Ces plantes peuvent être consommés sous forme d’ampoule mais également intégrées régulièrement dans l’alimentation.

Conclusion :

Une alimentation équilibrée, un peu de sport et un sommeil réparateur devront dans tous les cas, rester la base de votre hygiène de vie pour rester en bonne santé et aller de l’avant.

Créez un nouvel état d’esprit, vous apportera en plus, un réconfort sur le long terme.

Inspire de Sophie macheteau [1]
Réf pascale senk spécialiste de développement personnel [2]
Réf Anthony farde chercheur en alimentation [3]
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Corps émotionnel Corps physique

Comment sortir de vos addictions ?

Proverbe indien :

 » Un esprit occupé est un esprit malade, un esprit lent est un esprit sain, un esprit immobile, est un esprit divin. »

Aujourd’hui je voudrais aborder avec vous le piège de l’addiction.

Parmi vous, qui n’a pas été piégé à un moment ou un autre dans une addiction ?

Que cette addiction soit comportementale (TV, portable,tabac etc…), alimentaire (compulsion pour se soulager) ou travail (en excès) ?

Pour cela, je vais m’inspirer pour vous aider, de ma propre expérience en terme d’addiction (j’en ai eue 2 à résoudre).

Au fil des années, je me suis trouvée piégée dans plusieurs états d’esprits négatifs sur la vie.

Ces considérations et état d’esprit , m’ont amené à ma 1ère addiction …. le tabac.

Cette première addiction a été issue de mon manque de confiance en moi, de mes peurs intérieures pour le monde extérieur, du manque de valorisation de mes actions (sanction par les notes, les critiques etc…).

Au départ, fumer me donnait bonne contenance en public, m’a permis de me faire « accepter » dans un groupe (dans les années 80 c’est quand tu ne fumais pas que tu étais marginal).

Car être acceptée et reconnue était très important pour moi.

Je n’avais pas encore intégrer la chose la plus fondamentale qui soit :

la reconnaissance vient de soi et pas des autres.

 Il m’a fallu 25 ans pour vaincre cette addiction au tabac. Et deux prises de conscience.

La 1ère fut la découverte de mon corps grâce au  tai chi.

Comprendre que mon corps « croyait en moi » si je prenais « soin de lui ».

La 2ème fut la prise de conscience qu’ une addiction comportementale ou alimentaire est souvent en rapport avec un appel au secours de notre corps qui vous pousse aux excès pour que vous preniez conscience de ses besoins.

Cette prise de conscience je la dois à Yannick Noah un matin dans ma voiture.

J’allais travailler et il était interviewé. Il a fait une remarque sur le fait que souvent quand on allait fumer, c’est que l’on avait besoin de se POSER et de prendre l’air.

Et oui, mon VRAI BESOIN derrière cette addiction à la cigarette était de me mettre en PAUSE.

Depuis ce jour, j’ai pu arrêter de fumer tout net.

Bien sur, j’ai eu besoin de quelques plantes au début, mais depuis 2009 c’est une addiction qui est abolie de ma vie.

Ma 2ème addiction est directement issu de mon éducation.

Il s’agit du travail.

J’ai grandi avec des parents pour qui le travail représentait non seulement un moyen de subsistance mais également la seule chose valable dans la vie.

Mes parents ont toujours eus du mal « à joindre les 2 bouts ».

Ils ont été confrontés à beaucoup de « catastrophes » dans leur vie, qui leur ont montrés qu’il fallait toujours avoir  » de l’argent devant soi » ou « de côté ».

Ces 2 expressions montrent bien des attitudes comportementales, issus de leur enfance respective difficile. Surtout issues de la guerre qu’ils ont vécus enfants et où ils ont connus les privations et la difficulté de leurs parents à leur donner le necessaire.

De plus, pour mes parents et la famille en général, travailler dur (à l’école puis dans le milieu professionnel) faisait de soi quelqu’un de bien, pas un fainéant.

Cet état m’a donc fait longtemps penser que si je me donnais à fond dans ce que j’ entreprenais, je serai  un « bon » être humain, et que je serais aimée encore mieux.

Je me suis donc, dans chacun de mes postes salariés donné à fond, au point de ne pas comprendre que cela devenait excessif et me faisait obtenir le résultat inverse ; soit manque de considération et de reconnaissance.

Je cherchais à prouver « ma valeur personnelle »

J’ai mis longtemps à prendre conscience que cette attitude cachait les sentiments non résolus de mon enfance, et me permettait de cacher ma tristesse intérieure.

Cette addiction est-elle résolue aujourd’hui ?

Oui … et non!!

NON, car ne pas me surcharger de travail est un chemin intérieur quotidien, pour me donner l’espace et le temps libre dont j’ai besoin.

Et que ce sentiment de « valeur personnelle » est encore lié bien souvent à la peur du manque familial. (si je manque, je n’ai pas de valeur…etc…)

Oui, car transformer cette « peur » sous jacente en amour intérieur quotidien et en joie, équilibre cette valeur, et je n’ai plus rien à prouver.

Oui, dans le sens où je suis toujours quelqu’un qui va au bout des choses, mais cette fois-ci en conscience, ce qui transforme le défaut dû aux croyances, en une qualité pour avancer sur mon chemin.

Ceci me permet de me respecter,

Je m’autorise à me poser, je tiens compte de  tous les aspects de ma vie (matérielle, émotionnelle, amoureuse et spirituelle) et je reste centrée sur l’essentiel...le sens de ma vie.

De plus, mon travail de naturopathe, me permet de grandir chaque jour, par le choix de consacrer ma vie à aider les autres sur le chemin de la santé sereine.

Mon conseil :

Pour vous aider à sortir de vos addictions, posez-vous un instant et répondez pour vous à ces questions :

Pourquoi, j’ai cette addiction ?

De quoi ai-je véritablement besoin ?

Se serait comment pour moi si je n’avais plus cette addiction ?

Je vous souhaite une excellente réflexion.

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Emotions

La fatigue et le temps

Pourquoi courir après le temps est facteur de fatigue ?

Comment organiser votre temps et sortir de la fatigue ?

Et si je vous disais que vous pouvez avoir une vie intense sans fatigue ?

 

« Je n’ai pas le temps!! » Qui ne prononce jamais cette phrase ?

 

La fatigue entraine beaucoup de symptômes et de conséquences néfastes sur votre corps et vos émotions.

Nous avons vus le mois dernier que l’alimentation avait sa part dans l’apparition de la fatigue.

Aujourd’hui je vous propose d’explorer un 2ème facteur de fatigue chronique : le temps.

 

CAUSE n°2 : La course contre le temps.

Cette course après le temps de notre vie moderne qui va à toute vitesse apporte son lot de troubles physiques, émotionnels et existentiels.

3 français sur 4 manquent de temps [1].

La population francaise marquant une différence surprenante entre  » le temps »  et l’écoulement de « la vie ».

Si ce manque de temps, va de pair avec une alimentation stressante …par manque de temps, vous voilà avec 2 facteurs clés de la fatigue chronique.

Votre corps devant faire face à une famine nutritionnelle en plus d’un rythme inadapté à sa physiologie biologique, va épuiser encore plus vite ses réserves énergétiques.

 

Son premier signal étant…. La fatigue.

 

Quelles conséquences si n’arrêtez pas cette course contre le temps ?

  • Insomnie avec sommeil non réparateur
  • Perte de confiance en soi
  • Anxiété
  • Burn out.

Les solutions pour sortir de la fatigue due au temps :

  • Respecter ses rythmes de veilles et de sommeil.
  • Ecouter son corps et se mettre en pause avec des micro siestes de 5 à 10 minutes pour recharger la batterie.
  • Organiser son temps aussi bien au travail qu’à la maison sans surcharge son agenda pour se laisser le temps de gérer les imprévus.
  • Apprendre parfois à renoncer à ce que l’on ne peut faire avec sérénité.

 

Tout ce que nous faisons de bénéfique à notre corps et notre psychisme a une répercussion globale sur notre bien être et notre santé.

 

[1] CREDOC institut chargé d’étudier nos modes de vie.