Symbolique de vos douleurs : des mots sur les maux (suite)

Que vous dit votre corps quand vous avez des douleurs ?

Votre corps vous parle avec son langage bien à lui et le comprendre n’est pas toujours chose facile.

Dans ce 2ème article sur la symbolique de la douleur, je vous propose d’explorer ce que votre corps a à vous dire.

LES MEMBRES SUPÉRIEURS

I- Symbolique Yin – Yang

Symbolique du Yin   :     

La droite est yin. Toutefois en médecine traditionnelle chinoise, des variations apparaissent en fonction du haut et du bas du corps.

Nous garderons donc simplement le principe YIN = DROIT

Au niveau physique : L’eau – La terre – Le concret – La matière – La substance – Le profond – Le froid. Ce qui amène à l’ossature – Le squelette – La moelle.

Au niveau émotionnel : Le féminin – L’affectif – Le sentiment – Le secret – La structure des choses ou de soi-même – Le mou : viscère et organe par exemple – Ce qui nourrit – La douceur.

Au niveau mental  : Le cerveau droit – La famille – La société – Le négatif – Les idées noires.

Au niveau spirituel : L’intuition – La réception – La lune – L’hiver – L’espace – Les idées.

Symbolique du Yang   :   

De même pour le yang, nous gardons le principe YANG = GAUCHE

Au niveau physique : Le feu, ce qui amène le sang – La surface, ce qui amène la peau.

Au niveau émotionnel : Le masculin – La force – L’action instinctive – L’apparence – L’enthousiasme .

Au niveau mental : La personnalité – Le cerveau gauche – L’action – La réflexion – L’analyse.

Au niveau spirituel  : Le soleil – l’été – Le positif – Le temps – L’impermanence.

II- Les douleurs au niveau des membres supérieurs :

Les bras et avant bras sont attachés au niveau des épaules et ont une mobilité très grande d’amplitude pour enserrer, saisir, prendre, câliner ou au contraire étouffer.

Ils sont vecteur d’action mais aussi de puissance pour combattre ou se défendre donc de choix dans l’action.

De passer de la conception (idée Yin) à la mise dans la matière par l’action (yang).

Les douleurs dans les membres supérieurs expriment des conflits entre ce que nous souhaitons vivre et ce que nous voudrions réaliser dans le monde extérieur. Ou encore un excès de volonté dans l’action pour garder le contrôle.

 Le cou :

A la sortie du cerveau tous les nerfs passent par le cou pour aller ensuite informer les membres supérieurs, inférieurs et les organes.

La nuque est une jonction entre la conceptualisation (cerveau) et l’action physique dans le réel.

Elle est aussi le siège de nos cordes vocales qui amène à la communication et de la thyroïde  qui marque le lien entre les racines profondes de l’individu qui nourrissent ses désirs et sa réalisation.

Les douleurs du cou:

Les douleurs du cou et de la nuque expriment la difficulté à transformer nos envies et les réaliser.

Ces difficultés étant le reflet de nos croyances  » je ne suis pas capable de … » – « Je n’y arriverai pas… »

Une douleur de la nuque qui irradie vers l’épaule, nous ramène à notre incapacité par rapport à l’autre et à l’extérieur.

Les tensions à ce niveau expriment nos problématiques en terme de communications – de notre impuissance à agir ou la contrainte d’accepter une situation par notre incapacité à dire NON.

L’épaule :

L’épaule est le pendant de la hanche pour les membres supérieurs. C’est la base et le point de départ du bras.

Elles représente nos intentions et des gestes à faire. Nos envies profondes d’agir. Et tout ce qui contrariera cette envie aura une répercussion sur les tensions au niveau des épaules.

Les douleurs de l’épaule :

Les douleurs vont donc exprimer nos mouvements empêchés ou gestes que nous ne pouvons réaliser.

Les bras étant comme des ailes pour les oiseaux et les épaules le point d’insertion, tout impossibilité ou difficulté d’action aura comme symbolique les ailes coupées…Donc ne pas pouvoir voler (agir).

En fonction du côté nous sommes dans un conflit d’être emprisonné, ou impuissance à agir ou de na pas être épaulé en ayant été trop souple ou complaisant par rapport à l’autre dans l’action.

 Le bras : 

C’est la partie entre l’articulation de l’épaule et le coude. L’humérus qui représente la condition noble et seule digne d’être vécue.

Le bras est la puissance et l’humanité dans son développement intérieur et spirituel.

Notre capacité à se sentir digne ou indigne dans le manifesté, avec sentiment de dévalorisation dans l’image sociale et en particulier dans le lien affectif entre parent – enfant (je suis mère indigne ou enfant non digne de sa mère).

Les douleurs du bras :

Ramène encore à la difficulté d’exprimer sa puissance dans l’action par sentiment d’indignité familiale et filiale.

Ce qui entraine le sentiment d’échec et de non réalisation de soi.

Par ce sentiment d’aile coupé, se rapprocher d’avoir été trop couvé et ne pas avoir appris à voler de ses propres ailes, donc à mettre ses rêves en actions.

D’avoir accepté les désirs « parentaux ou éducatifs » au détriment de ses envies profondes.

Le coude :

2ème articulation du bras est le pendant du genou pour le membre supérieur.

Va montrer la difficulté à déployer ses ailes ou au contraire de vouloir trop les garder ouverte sans souplesse intérieure, donc de ne pas lâcher prise sur ces volontés ou au contraire de manquer de volonté.

Le coude ou coudée (mesure ancienne de 50 cm) exprime le périmètre de sécurité souhaitable autour de nous.

  • Avoir les coudées franches : Avoir sa liberté de mouvement, être libre.

Les douleurs du coude :

Difficulté à avoir sa liberté de mouvement notamment dans le travail.

Faire un travail qui ne nous correspond pas et que nous avons du mal à accepté.

Vient nous parler des conflits avec les collatéraux sur le même niveau de pouvoir (fratrie – collègues – conjoint – amis)

 L’avant bras :

2ème partie du membre supérieur. Constitué de deux os le radius et le cubitus. Il s’articule entre le coude et le poignet avec une grande amplitude de rotation donc de notre capacité à poser des limites et à dire stop.

Les douleurs de l’avant-bras :

Difficulté à réaliser ses projets et ses désirs – A changer ses habitudes et à accepter la nouveauté.

Difficulté à ouvrir ses bras pour accueillir l’autre et s’ouvrir à l’autre et à l’amour – A s’affirmer.

De se donner les moyens de réaliser et mettre en action dans le concret nos projets.

Le poignet :

Grâce à son articulation avec le radius et le cubitus; eux-mêmes reliés au coude, le poignet bénéficie d’une grande amplitude de mouvement dans tous les plans de l’espace.

Il transmet l’information entre la conceptualisation et la réalisation au niveau de la main dans l’action.

Il représente par son mouvement souple, la souplesse de nos actions et de idéaux.

Les douleurs du poignet :

Difficulté dans l’exécution d’un travail, le manque de souplesse de nos idées dans nos actions.

Sensation de vigilance extrême pour se sentir en sécurité quand trop de rigidité. De notre excès de volonté et de pouvoir sur l’extérieur et de nous empêcher d’agir ou au contraire dans un excès d’action rigide.

  • Je dois y arriver par la force du poignet : par mes seuls forces en faisant des efforts.

Et à l’inverse d’abdication et d’abandon quand poignet trop mou et manquant de force ou trop de laxité articulaire.

La main :

Au bout de notre poignet se trouve la main. C’est l’outil majeure de nos actions fines et délicates.

Les mains exécutent aussi les basses besognes et corvées difficiles, les actions répétitives.

Les mains ouvertes sont signes d’alliance, de paix et de non-agression à l’autre.

Elle signe les pactes d’alliance et d’amitié par la poignée de main et invite nos intentions dans la manifestation. (

Outils de communication ; agitation de la main pour saluer, exprimer un sentiment de reconnaissance ou de paix. Langage des muets ou gestes des mains dans les dialogues qui appuis les propos et la volonté d’expression de ses propos.

Les douleurs de la main :

Elles vont exprimer notre difficulté dans l’exécution d’un travail en désaccord avec notre volonté. Travail obligé en opposition au travail désiré ou œuvre d’art rêvée.

Les tensions vont aussi parler de vouloir garder, saisir et posséder.

Avoir les mains toujours en mouvement l’une contre l’autre exprime les peurs larvées et l’incapacité d’agir et de réaliser en accord avec la volonté et le monde extérieur.

Les doigts:

Ils sont l’expression de nos actions fines.

  • Avoir du doigté : de la finesse dans l’action.

Ils représente notre savoir faire, notre habileté d’action.

Pour un droitier, la main droite va être en rapport avec une action dans l’affectif. La main gauche va représenté un danger dans l’action. (et inversement pour les gauchers).

Quand j’étais enfant mon père nommait les doigts en fonction de ministre :

  • Ministre des transports : le pouce.
  • Ministre de la justice : l’index
  • Ministre de l’intérieur : le majeur
  • Ministre des affaires étrangères : l’annulaire (alliance)
  • Ministre des travaux publics : l’auriculaire (oreille)

La MTC, nous montre que ces fonctions populaires transmises de génération en génération ont leur raison d’être.

Le pouce  :

En médecine traditionnelle chinoise il est relié au méridien du poumon et représente la protection, la défense mais aussi la tristesse.

C’est le doigt que l’on met en bouche. Un bébé qui suce son pouce exprime son besoin de protection du monde extérieure mais aussi son besoin de réconfort.

Il est le doigt en rapport avec le travail « alimentaire » donc pas nécessairement désiré ou forcé.

L’index  :

Dans la médecine traditionnelle chinoise, il est relié au gros intestin.

C’est le doigt de la justice et de la justesse par rapport au monde extérieur.

C’est aussi le doigt qui ordonne et qui évacue (les crottes de nez) les déchets.

Il représente l’ordre, l’autorité, le jugement, l’accusation. Egalement la direction à prendre.

Une douleur va donc indiquer d’évacuer ce qui dérange en soi, dans le jugement, l’autorité et la justice. D’éliminer toute menace et de prendre sa propre direction sans excès d’autorité.

Le majeur  :

Il permet le toucher fin, la profondeur. C’est le doigt qui va aussi explorer le toucher sexuel (anal) et l’ouverture à l’amour.

En médecine traditionnelle chinoise, il est relié au maitre cœur.

Mon père l’appelait le ministre de l’intérieur et effectivement représente la satisfaction ou l’insatisfaction en cas de douleurs.

  • Toucher du doigt : c’est approcher de la solution (le majeur étant le plus long est celui qui touche en 1er)

L’annulaire : 

En médecine traditionnelle chinoise il est relié au triple réchauffeur.

C’est le doigt de l’alliance, de l’union, du couple, de l’amour.

  • Se mettre le doigt dans l’œil : c’est la désillusion.

Il est aussi relié à la vue, à l’esthétisme et aux différents point de vue.

Il nous parle de cohérence, de cohésion.

L’auriculaire :

En médecine traditionnelle chinoise il est relié au méridien du cœur et de l’intestin grêle.

Il est aussi en rapport avec l’ouïe, l’oreille, l’audition, l’entendement.

  • Mon petit doigt m’a dit : révélation du secret.

Il fait aussi référence à la superficialité et aux apparences (petit doigt levé en buvant du thé) dans une notion de jeu de rôle.

Sources :
  • Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi : Michel Odoul.
  • Le langage émotionnel du corps : Roger Fiammetti
  • Le biodico : Bernard Thion
  • Les 5 Blessures de l’âme : Louise Bourbeau

Pour en savoir plus :

https://www.corinne-allemoz.fr/symbolique-organes-mots-maux/

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