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Comment améliorer le stress au travail ?

« Ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit. Apprends-leur la danse. »

Proverbe indien

Le stress au travail est devenu un sujet sensible pour beaucoup. Comment améliorer le stress au travail dans un quotidien parfois/souvent perturbant ?

La conjoncture actuelle n’est pas propice à la sérénité …Et encore moins à la motivation au travail.

Augmentation de la productivité avec des délais de plus en plus raccourcis et souvent des moyens supprimés qui élèvent le taux de stress des salariés.

Dans cet article je vous propose quelques pistes pour pouvoir y faire face.

Voyons d’abord quelques chiffres :

44 % des salariés présentent une détresse psychologique en 2023, soit +3% par rapport à 2022. [1]

Et six salariés sur 10 pensent qu’atteindre la retraite en bonne santé est très compromis, voir ne pourront pas travailler jusque-là. [1]

Les femmes seraient plus touchées par le stress que les hommes, notamment en raison de leur condition parfois précaire et de l’inégalité hommes-femmes qui perdure.

Les causes principales évoquées sont : 

  • Une charge de travail trop lourde,
  • Des délais et des consignes ou des exigences clients compliquées à satisfaire,
  • Des objectifs difficiles à atteindre,
  • Un rythme trop soutenu, des incertitudes sur son avenir dans l’entreprise

Au quotidien, une foule d’autres d’événements peut avoir lieu et représenter une source potentielle de stress.

Ce qui va être en rapport avec l’augmentation est très souvent en rapport avec la sensibilité de la personne et la façon de percevoir et d’interpréter les événements vécus.

Une personne sensible, qui se demande toute la journée pourquoi son patron ne lui a pas dit bonjour, et une autre qui ne l’aura même pas remarqué, la réalité est la même, mais sa perception est différente.

Le stress est avant tout une question de ressenti et de perméabilité : il s’insinue s’il a de la place ! Si la peur de ne pas y arriver gouvernent votre quotidien, il y a fort à parier que le stress est omniprésent dans votre vie.

La spirale du stress peut se résumer ainsi : on stresse, ce qui entraine une difficulté à dormir, donc de la fatigue et une diminution de la concentration, donc moins d’efficacité. Avec la fatigue arrive la dévalorisation, puis la déprime ce qui augmente encore plus le stress.

Or, les troubles d’anxiété généralisée peuvent entraîner une dépression ou un burn-out, s’ils ne sont pas traités à temps.

Pour éviter d’en arriver là, il est donc nécessaire d’identifier sous quelle forme le stress se traduit dans son propre organisme et dans sa psyché.

Les signes étant variable d’un individu à l’autre : 

  • Perte ou prise de poids,
  • Hyperactivité
  • Fatigue chronique et insomnie,
  • Tensions musculaires et articulaires
  • Troubles digestifs (souvent dus aux compensations alimentaires pour tenir le coup)

Comment améliorer le stress au travail ? Et surtout quand on est hypersensible ?

Être ancré dans la réalité.

Garder objectivité et sang-froid.

Pour être moins stress, il est donc nécessaire de faire preuve de recul et de revisiter ses idées reçues, croyances limitantes et autres limitations construites par rapport à ces paramètres de perceptions (exigence de perfection, besoin d’être aimé, etc.)

Les clés pour vivre plus sereinement au travail, quand on est sensible au stress ?

1- La règle d’or est l’organisation.

La surcharge de travail arrivant en tête des facteurs de stress pour 64 % des cadres français (source : sondage AFP-ISGP).

Quand il y a surcharge, il y a pression et pour essayer de s’en sortir, le réflexe est de se mettre la « tête dans le guidon ».

Bien souvent, le résultat est contre-productif. Il est donc préférable de s’arrêter quelques minutes et de se poser les bonnes questions.

Est-ce que la tâche en cours est bien la prioritaire ?

Est-ce que ce que je fais aujourd’hui est urgent ou peut attendre un autre jour dans la semaine au profit d’une tâche vraiment urgente ?

Ce temps d’arrêt sera bénéfique, permettra des ajustements éventuels et fera gagner en efficacité… et en sérénité.

2- Avoir une bonne hygiène de vie

Si vous savez que vous avez une faible résistance au stress, il est indispensable d’avoir une bonne hygiène de vie.

Pour tenir le coup, il est tentant de se réfugier dans différentes addictions illusoires.

  • le café,
  • la cigarette,
  • l’alcool
  • Le grignotage (salé ou sucré)

Et souvent plus le stress augmente, plus leur consommation augmente. Je me souviens encore des années où café-clope étaient mes soupapes, sans me rendre compte que cela augmentait ma fatigue !!

La raison ?

Passant par les circuits de la récompense dans le cerveau, ces substances apportent bien-être et apaisement (ou coup de fouet) immédiat.

Pourtant, ce sont des faux amis qui, sur le long terme, agressent et oxydent l’organisme qui sera ainsi moins résistant face au stress et donc aux maladies (rhumes etc…) par baisse du système immunitaire.

Pour remédier à cela :

  • Avoir une alimentation équilibrée

Une alimentation qui vous donne de la vitalité et surtout grâce aux oméga 3 et vitamines, de la sérénité.

  • Octroyez-vous des moments de détente (prendre un bain, lire un livre, se promener, etc.).

Ces moments sont primordiaux quand on vit à 100 à l’heure, pour se retrouver Soi avec Soi.

  • Faites de l’activité physique

Le sport est bénéfique pour lutter contre le stress. Il diminue les tensions, abaisse la pression artérielle élevée en cas de stress et participe à l’équilibre global de l’organisme. Libérant des endorphines, il procure bien-être et délassement. Contrairement aux excitants, il n’a pas d’effet(s) secondaire(s).  

Selon sa personnalité l’activité sportive pratiquée sera « speed » ou « slow ».

Pour les speeds qui ont besoin de se défouler :

  • Course à pied
  • Salle de sport
  • Sports co (badminton – Ping Pong)
  • Natation

Pour les « slow » qui en ont assez de courir :

  • Le Qi Cong
  • Le Tai chi
  • Le yoga

Activités qui permettent de dénouer les tensions musculaires et articulaires et apaisent l’esprit.

Cumuler les deux sortes (speed et slow) est un bon équilibre.

  • Revoir son état d’esprit et ses croyances.

Souvent la perception que nous avons des situations est plus vecteur de stress que la situation en elle-même.

Oui, on peut vous demander une tâche qui vous parait une montagne…Et c’est peut-être le cas.

Et bien, comme en randonnée, faire un pas à la fois et surtout faire Au Mieux…Car à la perfection nul n’est tenu.

  • Relativiser.

C’est toujours facile à dire. Plus complexe à faire en Soi. Mais franchement quelque soit le travail qu’on peut vous demander…Si on vous apprend tout à coup qu’un de vos proches a eu un accident…Est-ce que votre travail, là, dans l’instant sera aussi important que la minute précédente ?

Non bien sur…Et bien relativiser c’est ça. Est-ce que cela est vital!!

3- Stage en gestion du stress

Effectuer un stage en gestion du stress peut être bénéfique.

Cela permet notamment de faire le point sur sa situation, d’apprendre des techniques de relaxation, de réaliser des exercices de respiration mais aussi d’échanger avec d’autres personnes qui sont dans le même cas, ce qui permet de dédramatiser et de briser la solitude, qui a pour effet d’augmenter le stress…

4- Apprendre à dire NON :

Pour certaines personnes, dire « NON » est un vrai défi.

Par gentillesse ou par peur d’être rejeté, le « NON » peut être difficile à prononcer mais cela a souvent des conséquences négatives génératrices de stress :

  • Surcharge de travail anormale,
  • Sentiment d’injustice,
  • Dévalorisation de soi

Pour apprendre à dire « Non », commencez par prendre conscience de toutes les fois où vous dites « oui » par automatisme, alors que votre petite voix intérieure elle dit « non ».

Puis instaurer la réponse différée : si un collègue vous demande quelque chose, dites-lui que vous allez réfléchir à sa demande. Cela vous évitera d’être dans le refus et l’opposition directe.

Au fil des semaines, observez les changements :

  • Votre charge de travail s’allège ?
  • Vous n’êtes plus préposée aux tâches ingrates des autres ?
  • Vous avez arrêté les heures sup’ pour boucler les dossiers des collègues ?
  • Vous êtes sur la bonne voie…

Et si rien n’y fait ?

Si malgré tout :

  • vous n’arrivez plus à faire face,
  • si vous n’arrivez plus à vous détendre,
  • à vous organiser un tant soit peu,
  • à trouver des plages de respiration où des sources de satisfaction dans votre travail,

vous êtes peut-être en proie au burn-out.

Cet état est à prendre au sérieux car plus il s’installe, plus il est difficile de s’en sortir. 

Le repérer ou écouter vos proches qui le verront avant vous est important.

En 2014, quand je me suis écroulée par des mois de pressions où j’ai voulu tenir et tenir encore, je n’ai pas voulu écouter les signes…Bien sensibles dans mon corps pourtant.

L’aide d’un spécialiste, à commencer par son médecin généraliste, est indispensable.

Un arrêt de travail sera prescrit pour permettre à l’organisme et au cerveau de se reposer.

Un temps de repos nécessaire pour faire le point sur ses priorités afin de mieux repartir ensuite.

Puis, se faire accompagner afin de dénouer le nœud des croyances, traumatismes, habitudes et comportements qui augmentent l’hypersensibilité au stress.

Revoir son alimentation dans sa globalité.

Apprendre à respecter son corps dans ses rythmes au lieu de la cadence (cf article temps).

[1] : https://www.leparisien.fr/economie/sante-au-travail-la-detresse-psychologique-augmente-encore-chez-les-salaries-09-03-2023-SLPYA7HL6FHX3FVWK3WAXYNSZA.php
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Corps émotionnel Corps psychique

Etes-vous esclave de la dictature du temps ?

« Que de temps perdu à gagner du temps »

Paul Morand

Y-a-t-il plusieurs temps ?

Y aurait-il plusieurs approches du Temps ? Certaines seraient-elles bénéfiques alors que d’autres seraient néfastes ? D’où vient cet axiome que « le temps, c’est de l’argent » ? [1]

Comment notre rapport au Temps entraine insidieusement une rupture envers notre vraie nature ?

Notre nature est branchée sur les rythmes de notre biologie et non sur la cadence de l’horloge mécanique.

Histoire de l’horloge :[1]

L’horloge mécanique a été inventée en 1656.

Elle a remplacé les chandelles graduées, servant surtout pour connaitre l’heure des prières.

Grâce à l’horloge, l’homme s’est senti libéré en ayant la capacité de gérer son temps.

Organiser ses affaires, puis y mettre un facteur : l’argent…le temps c’est de l’argent…et voilà la société capitaliste et la révolution de l’horloge.

1748 : l’économie commence à dépendre de la cadence de l’horloge.

1884 : création des fuseaux horaires de la planète.

L’heure mondiale est fixée et peu importe le rythme naturel de la planète.

1890 : les débuts des voyages en train obligent à changer d’heure, et il est ainsi crée l’heure du chemin de fer.

En 1976 s’ajoute le changement d’heure à l’automne et au printemps.

Aujourd’hui : Internet libère l’horloge en permettant de faire des achats..à toute heure et ainsi repousser les limites des choses à faire dans un créneau temps donné.

Avec des délais de livraisons en 24h….Ce qui rend la patience de plus en plus difficile, et d’augmenter le besoin de satisfaire les désirs trop vite assouvis.

Ceci a une conséquence directe sur nos temps de sommeil.

En effet, nous dormons 2 heures de moins par jour qu’au 19ème siècle.

Chronos, la cadence chronophage. 

Nous vivons depuis 1 siècle une accélération du temps et cela avec encore plus d’intensité depuis le développement d’internet, où toute question trouve une réponse instantanée.

Quand j’étais enfant (années 70), nous avions une 2CV, il nous fallait pour partir dans le midi, deux jours de voyages (la 2cv contenait 5 personnes, avait la galerie pleine à bloc et une remorque….Et ne pouvait de ce fait dépasser les 50Km/H).

Aujourd’hui, les voitures sont plus puissantes, même si les routes sont limitées en vitesse.

Et entre mon enfance et aujourd’hui, le temps de travail a diminué.

Nous devrions avoir de plus en plus de temps et pourtant le constat est que nous en avons de moins en moins.

Pourquoi ? parce que nous voulons l’optimiser.

C’est oublier Kaïros

Le temps de la qualité où l’idée n’est pas de mettre un maximum de choses dans un minimum de temps. 

Ou de courir pour en gagner ou encore pour garder son timing ou gagner sa compétition. 

Non, kairos est le temps qui prend son temps. 

De prendre le temps de goûter l’immobilisme, le silence et de se rendre compte, tous les sens en alertes que nous sommes simplement vivants. 

D’écouter son cœur battre dans la poitrine, de suivre le chemin de sa respiration, de sentir le vent dans ses cheveux, de regarder le paysage et la beauté du monde, de s’émerveiller du rire d’un enfant. 

Ce temps du rythme qui nous rend la liberté d’être. 

Oui, je dis souvent que je n’ai pas de temps…. Mais peut-être est-ce justement parce que je me donne cette permission de sortir de la cadence de l’horloge et de profiter de ces ins-temps de creux dans le gruyère de mon temps !! 

Comment s’adapter entre Chronos et Kaïros ?

L’indispensable agenda qui bien gérer avec les rythmes de travail et de pause, donne une structure à notre inconscient peureux de ce vide de temps, qu’il assimile à la mort. 

Espaces propices pourtant à la création et à l’imagination. Et qui ouvre d’autres espaces d’où viennent les meilleures inspirations.

Différence entre rythme et cadence ?

Le rythme est une répétition avec des écarts. Ce n’est donc pas une précision et exactitude absolue.

Une danse à 4 temps n’a pas le même rythme, qu’une cohérence cardiaque sur 5 temps.

La cadence est une répétition sans écart. Donc précision en fonction de ce qu’indique l’horloge.

Une horloge a précisément 60 sec/minute.

Un rythme peut avoir 55 sec/minute ou 65 sec/minute.

La cadence va à l’encontre de notre nature qui est faite pour le rythme.

En 1970 un cadre traitait 1000 messages/an

Aujourd’hui il traite 30 000 messages/an.

Ce qui entraine un surmenage sous-estimé et des conséquences directes sur la soi-disant flexibilité du temps.

La liberté du temps ?

Depuis quelques années, il a été mis en place dans beaucoup d’entreprise « les horaires flexibles ».

Cette flexibilité fait croire aux horaires libres et pourtant crée une emprise encore plus grande sur le salarié qui a tendance à travailler plus longtemps.

Pourquoi ?

Parce que notre inconscient a horreur du vide.

En faisant croire que nous avons plus de temps avec la flexibilité des horaires, cela entraine une pression car on remplit ce « vide artificiel » de choses à faire, surestimées par rapport au temps de telle ou telle tâche.

Cette surestimation, va entrainer à son tour un surinvestissement ou de la culpabilité si on ne remplit pas ce vide.

Et l’absence de cadre horaire va induire des sentiments de redevabilité ou de culpabilité si on part avant d’autres collègues par exemple.

La conséquence étant l’épuisement, la démotivation, le burn out.

Qu’est ce qui nous vole notre temps ?

Nous-même. Car nous ne sommes pas prêts à renoncer à tout ce qu’on peut faire, surtout dans une société qui tend vers l’expansion et non la réduction.

Beaucoup de gens se culpabilisant de prendre une pause, vont utiliser une addiction pour se la permettre (la pause cigarette a été une des miennes pendant bien des années).

Cela peut être d’aller fumer (pause en faisant quelque chose d’accepter socialement), ou de prendre un café.

Toutefois, ces mêmes pauses au lieu d’être des temps hors du temps, se retrouvent à leur tour sous une autre addiction …. Les messages sur les portables.

Ces pauses artificielles empêchent elles aussi des occupations qui bloquent le fait d’être juste présent à ce temps de l’instant présent.

Horloge interne ?

Il existe pourtant un autre temps que celui de l’horloge…Le temps des rythmes naturels.

Ce temps naturel est le propre de notre corps qui fonctionne selon des rythmes qui lui sont nécessaire à son bon fonctionnement.

Par exemple, vous avez peut-être remarqué que même si vous voulez faire une grasse matinée, vous allez vous réveiller à une certaine heure qui est à peu près toujours la même.

Si on ne respecte pas son temps de sommeil et qu’on s’éloigne de son rythme naturel alors on prend le risque d’augmenter le burn out ou les infarctus.

Le corps n’a pas d’horloge. Il a un rythme.

Un rythme est un temps occupé, séparé par des espaces de rien.

Contrer la flexibilité du temps :

Ces espaces de riens sont les trous du gruyère. Plus d’écarts et d’élasticité entre deux tâches.

Pour que la flexibilité soit supportable, il est nécessaire de créer des « rituels » d’ancrages pour notre corps dans sa globalité.

Ces rituels de rien (les trous de l’emmental) sont des espaces où vous permettez à votre corps de se poser réellement.

Cela peut être aussi des pratiques qui calme le flot des pensées comme :

  • La méditation
  • Le tai chi chuan
  • Le qi cong
  • La relaxation.

Ces pratiques permettent de regagner de l’énergie, de se connecter à la slow attitude et de redonner une densification au temps.

Également des pauses siestes de 10 à 20 minutes.

Ces siestes ont le grand intérêt, pour que le corps assimile ce qu’il a fait le moment juste avant et de libérer de la place dans la circulation neuronale et ainsi permettre une meilleure attention et concentration à la reprise de l’activité.

Toutes les heures se poser 1 à 2 minutes, juste en fermant les yeux et gouter ce bonheur simple et gratuit du temps pour soi.

Travailler en fonction de ses rythmes propres.

Certain-es sont plus du matin et d’autres du soir. Utiliser ce potentiel personnel pour travailler en fonction de son rythme biologique, en demandant à commencer plus tôt ou plus tard en fonction de son rythme et de finir plus ou moins tôt le soir par exemple.

Conclusion :

Alors vivre en cadence avec le tic-tac ? ou prendre le temps de rien en y mettant un PLEIN de présence à Soi ?

Un temps sans penser, sans s’agiter inutilement.

Juste écouter son corps, sa respiration, regarder le monde qui nous entoure, écouter les oiseaux, câliner un enfant, serrer un arbre dans ses bras et sentir son écorce contre soi.

Gouter la saveur de sa salive.

Un temps à ÊTRE, garant de notre santé globale, tant physique, émotionnelle que psychique.

[1] : article librement inspiré d’un article sur le temps de HYM.MEDIA tiré du « Courrier international » N° 1370, du 02 au 08 février 2017, interview de Karl Heinz Geissler, chercheur en Temps, professeur en pédagogie économique. Co-fondateur en 2002 de la « Société Allemande pour une politique du Temps » qui milite pour une approche consciente du Temps, il dirige aussi un institut de conseil en Temps et a écrit une douzaine de livres sur notre rapport au Temps, tous inédits en Français.      Par Laurent Fendt
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Corps psychique Corps spirituel

Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et de la spiritualité

« La connaissance de soi est notre capacité de suivre le courant de la vie et de vivre le moment présent, tel qu’il est, en le considérant comme juste, quel que soit ce qu’il est. »

Corinne Allemoz

Le nouveau paradigme de la connaissance de Soi est un état d’être qui permet la diminution de la douleur, de la frustration et du stress.

La spiritualité découle de la connaissance de Soi par les 4 portes de notre être.

Ce que les Polynésiens appellent OKI

C’est-à-dire tout est juste et bien.

1ère porte : Le nouveau paradigme de La connaissance de Soi du corps physique

C’est prendre connaissance de ses tensions, de sa posture corporelle, de son expression et de la conscience de son corps. (voir l’article détente corporelle pour gagner en bien-être)

Nous sommes les seules personnes qui ne nous voyons pas ou que très rarement à part le matin ou le soir devant notre miroir.

Nous n’avons donc bien souvent qu’une perception subjective de nous-mêmes, de notre expression, de notre tenue corporelle. Et nos sensations corporelles sont souvent muettes à différents endroits.

En prendre conscience, sentir sa détente corporelle et vivre avec cette détente au quotidien, qui donne un message à notre corps dans sa globalité.

Ce message est : Tout va bien.

Du coup nos émotions sont branchées sur « tout va bien ».

Notre mental peut difficilement sortir ces films dramatiques ou d’horreur, et notre état d’esprit lui, peut garder sa sérénité.

Un autre paramètre au niveau du corps physique est l’art alimentaire. 

En effet une alimentation trop grasse ou trop sucrée va induire la sécrétion de certains neurotransmetteurs qui augmentent les tensions et le stress. (article si votre microbiote influençait vos émotions)

2ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de Soi du corps émotionnel :

Prendre du recul par rapport à ses émotions, les accueillir et les reconnaître pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire le besoin qu’elles signalent comme étant en déséquilibre.

Vivre les situations avec compréhension et conscience, telles qu’elles sont et non telles que nous les voudrions. Et ainsi remettre l’harmonie en Soi.

Cette maîtrise émotionnelle favorisera une détente corporelle qui à nouveau bloquera le mental dans ses films d’horreur et dramatique. Et permettra à notre état d’esprit de garder sa sérénité.

L’alimentation en art de vivre, ajoutée à la compréhension et à l’écoute de ses émotions permettront la sécrétion de sérotonine qui se fait dans l’estomac. Ainsi que d’autres hormones du bien-être. 

L’estomac étant lui-même le carrefour de nos émotions dans le plexus solaire.

3ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de soi du corps mental :

Cela va consister à l’apaiser, le calmer et transformer les films d’horreur et dramatique en films comiques et optimistes.

Apaiser son mental passe par des pratiques telles que la détente et la conscience corporelle ou la méditation (article la méditation au service de votre bien-être).

C’est une véritable reprogrammation de son état mental de pensées, par rapport au vécu. (article : changer le négatif en positif.)

En fonction de son histoire de vie et des traumatismes vécus certaines empreintes fortes entraînent des conditionnements et des croyances face à des situations désagréables.

Ces conditionnements entraînent des comportements, qui souvent culpabilisent ou font s’autocritiquer après coup.

Sortir de ses empreintes traumatiques est aussi une forme de reprogrammation du mental et de ses mécanismes automatiques. (article chocs émotionnels et traumatisme)

Décrypter ses croyances limitantes, ses messages contraignants, ses présupposés et ses déclencheurs émotionnels permettent de changer le catalogue de référence illusoire du mental. (Atelier : Sortir de ses imprégnations).

4ème porte : Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et la voie de l’esprit.

Cette voie ou voix qui peut enfin s’exprimer et prendre sa pleine puissance quand les précédentes thématiques ont commencé à être équilibrées.

C’est monter un nouvel étage.

  • La cave étant l’endroit, des conditionnements automatiques
  • Le rez-de-chaussée, les réactions sensorielles du corps physique.
  • Le premier étage le ressenti émotionnel et les réactions sensorielles, du corps émotionnel.
  • Le deuxième étage, la maîtrise des pensées, et de l’imagination. En fonction des conditionnements de la cave et de l’hypersensibilité du premier étage et du rez-de-chaussée.
  • Enfin le dernier étage est comme une tour de contrôle intuitive, qui aborde le monde avec un autre niveau de lecture.

Tout notre être (physique, émotionnel, mental, conscience) étant UN, il voyage à tous les étages et souvent en même temps.

La cave de l’inconscient étant très reliée à ce qui se passe au deuxième étage des pensées.

Le dernier étage de la conscience étant très relié à ce qui se passe au rez-de-chaussée du corps physique et au premier étage des émotions.

Cette connaissance de soi par la voie de l’esprit, ou éveil de sa conscience, que l’on appelle aussi chemin de la spiritualité, permet de comprendre les fonctionnements des étages inférieurs en sortant de tout jugement ou de dualité, et ainsi comprendre enfin, ce qui nous anime et la raison d’être de notre vie.

C’est notre processus d’évolution énergétique. Processus ultime de notre éveil à la vie au-delà de la simple survie matérielle.

Eveil à une vie vécue dans le réel, hors de tout jugement ou préjugés. Une vie en paix et en harmonie avec chacun des membres de notre équipe intérieure.

« La connaissance de soi c’est Vivre sa spiritualité au quotidien dans l’exploration de sa réelle nature, en passant par ses sens, son imagination, ce qui est agréable ou désagréable pour soi. » [1]

De la douleur à la connaissance de Soi, une réaction en chaine :

Le corps physique perçoit les choses de façon sensorielle.

Il fait chaud, il fait froid, il voit, ou il entend. Ce qui créer une sensation de serrement ou d’expansion.

Cette information, va créer un ressenti au niveau du corps émotionnel, agréable ou désagréable afin de remettre à l’équilibre.

Si le curseur sensoriel est équilibré (Article : nerf vague régulateur de votre bien-être), l’information du corps émotionnel vers le cerveau sera transmise, avec une mise en action appropriée.

Si ce curseur sensoriel est hyperactif et qu’au niveau émotionnel l’histoire de vie a augmenté cette hypersensibilité (article : hypersensibilité qualité ou défaut), l’information transmise sera équivalente à celle émise par un haut-parleur.

Ce qui va créer une mise en activité automatique de défense ou d’attaque.

Exemple: Le mode automatique de réaction est l’agressivité.

On vous annonce que votre enfant s’est blessé en faisant une mauvaise manœuvre.

Au lieu de montrer votre inquiétude réelle à l’enfant, la réaction instinctive sera de le disputer de ne pas avoir fait attention.

Cette réaction excessive, sensorielle, émotionnelle et réactionnelle est proportionnelle à l’histoire de vie, et au mécanisme instinctif que l’on porte en soi.

Équilibrer notre nerf vague (article : avez-vous une bonne hygiène émotionnelle ?)  qui est la corde sensible de notre instrument de musique intérieur passe donc par un rééquilibrage sensoriel, émotionnel, réactionnel, mental et spirituel.

Conclusion :

Passer de la douleur à la connaissance de soi n’est donc pas seulement de méditer, de pratiquer certaines activités corporelles ou une alimentation équilibrée ponctuellement, mais de créer un art de vivre pour l’appliquer à chaque minute.

Le nouveau paradigme de la connaissance de soi et de la spiritualité c’est simplement vivre la pleine présence de ses pensées, de ses émotions, de son regard sur la vie.

Sentir son corps en équilibre.

Equilibrer la base qu’est l’hygiène de vie (alimentation, activité physique, sommeil), en veillant à aborder la vie, telle qu’elle est, et non telle qu’on voudrait qu’elle soit (déformation du mental).

Juste tirer la leçon de tout ce qui est vécu pour grandir et croitre avec des racines profondes et solides.

Et ainsi vivre avec les hauts et les bas, les pieds bien ancrés et la tête dans les étoiles, mais avec l’esprit au centre.

Harmoniser notre équipe intérieure et simplement être heureux-ses

[1] Mika Denissot : Sould in the mind
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Corps spirituel

Et si on arrêtait le développement personnel pour entrer dans la connaissance de soi ?

Apprends à vouloir que les choses arrivent exactement comme elles arrivent.

Epictète

Qu’est-ce que le développement personnel ?

C’est vivre le quotidien en agissant avec ce que te dicte ton cœur.

Ce qui est essentiel pour s’éveiller.

Savoir pourquoi et pour quoi on fait les choses ?

Est-ce avec la pureté de nos intentions ou dans une attente de quelque chose ?

C’est aussi avec ce regard intérieur de connaissance de soi, de comprendre dans chaque situation ce qui est vraiment et quelle est la leçon à en tirer.

Ce que la vie nous apprend au-delà des illusions de notre mental.

« Je me concentre sur mes actions et laisse les divagations de mon mental se raconter ses histoires qui n’ont rien à voir avec moi. »[1] 

Le mental pense, interprète, brode et vit dans la peur et le pessimisme.

La conscience (notre princesse intérieure) agit, résonne, dans le concret sans illusion ni peur, avec joie, enthousiasme, confiance, amour et envie de donner et partager en toute innocence. [2]

On ne sait pas le retour de nos actions, ce qui est important est déjà d’agir avec son cœur conscient et l’intention pure de son cœur.

C’est-à-dire je sais pourquoi je fais ceci et cela.

Sortir de nos croyances et convictions

S’ouvrir à un nouveau regard, et à une nouvelle conception de sa façon de vivre. (Atelier : sortir de ses imprégnations)

Un jour un formateur m’a dit [3] :

« Nos défauts, ne sont que le reflet de nos qualités mal exploitées, surtout quand ils sont faciles à mettre en œuvre car nous sommes complètement naturels. »

C’est permettre de sortir de son sommeil automatique qui fait vivre dans une routine endormie pour enfin devenir vivant en découvrant, les illusions, les doutes, les croyances, les ombres et ceci avant de finir complètement éteint et malade.

« C’est devenir le maître de son futur et non plus l’esclave de son passé ». [1]

Demain se bâtit aujourd’hui et deviendra notre hier.

L’énergie de chaque jour conditionne donc notre avenir et notre passé puisque le demain d’aujourd’hui sera l’aujourd’hui d’hier.

« Changer notre cartographie mentale » [2], revoir où nous nous situons, où nous emmène nos illusions et retracer son propre itinéraire, conduit par notre cœur de princesse permet de changer ce que nous vivons et notre » rapport à la vie et au temps.  » [1]

Tout notre vécu aura donc la couleur de notre état d’esprit.

Couleur qui se répercutera sur notre santé mentale (optimiste ou pessimiste), sur nos émotions (agréables ou désagréables), sur notre corps (tension ou détente).

À chacun-e de faire ce choix de passer du développement personnel à la connaissance de Soi.

Et la connaissance de Soi ?

 » Comment je décide de vivre aujourd’hui ? »

« La victoire sur soi-même n’est pas là où on croit (croyance), mais là on croït (croissance) » [2]

La tâche peut paraître ardu, c’est un chemin qui demande de se découvrir intérieurement, d’aller visiter la cave de notre inconscient et d’y affronter les monstres et les araignées.

Et enfin y trouver ce trésor infini qui nous fait rayonner d’amour et de joie.

Accueillir toutes ses noirceurs que l’on n’aime pas de soi, de leur faire les poussières pour en sortir le potentiel caché.

« Parce que la vie nous en fait voir de toutes les couleurs c’est aussi pour nous révéler l’arc-en-ciel de la grâce. » [2]

Parfois, il est des moments ou des situations des instants  » il vaut mieux les laisser passer et ne pas les retenir » [2]

Retenir nos noirceurs à l’intérieur, c’est amener la douleur.

Par contre, ces moments à laisser passer, si on en tire le sens et la leçon de vie à comprendre, ce qui en restera sera de l’amour et de l’éveil de soi.

Rester centré sur ce qui nous anime, ce qui nous rend vivant, vibrant et heureux à l’intérieur, ce que l’on bâtit et construit jour après jour, pour vivre avec la joie au cœur, c’est cela qui nous fait grandir en conscience et en connaissance de soi.

Et aborder chaque situation de la vie avec des » pourquoi pas » , au lieu « des a quoi bon »[2]. Afin de voir la beauté et les opportunités de la vie.

On peut voir un accident de deux façons au moins.

Vous partez en vacances ravie de faire pleins de choses, mais avec peu  d’espace de rien. Intérieurement votre cœur, lui veut cet espace de rien et de repos.

Vous êtes dans l’action et l’exercice physique. Vous arrivez devant une tyrolienne avec enthousiasme, mais tout votre corps et votre cœur réagissent (crispations, accélération cardiaque, tremblements, sensation d’entendre une voie qui dit « n’y va pas » !), alors que vous êtes habitué à l’exercice. C’est très fort comme sensation. Mais votre ego et votre mental ne cèdent pas et n’écoutent pas.

Et vous y allez.

Résultat ; vous finissez dans la paroi rocheuse à pleine vitesse. Vous constatez une erreur technique de votre part et un manque de sécurisation de l’arrivée…Toutefois le constat est là : Vous êtes blessé-e.

Et c’est là que l’état d’esprit pour aborder cette situation change tout, en fonction de la connaissance que l’on a de Soi.

Option 1 : Cet accident vous permet d’enfin vous poser et d’avoir cet espace de rien souhaité.

Du coup comme vous en avez conscience cet accident a été plus une aubaine qu’un malheur.

Option 2 : Cet accident est une catastrophe et vous considérez que vos vacances sont finies et complètement foutues.

L’option 1, vous permettra de finir vos vacances sereinement en profitant du moment présent, avec les contraintes des béquilles…Mais d’avoir le temps de vous poser.

L’option 2, vous mettra le moral à zéro et vous rentrerez de vacances aussi fatigué-e et mal en point qu’avant de partir.

 » il est bon parfois d’être sur le point de mourir de soif pour redécouvrir le goût de l’eau et le chant des sources. » [2]

La différence entre le développement personnel et la connaissance de Soi. [5]

« Cette connaissance de soi n’est rien d’autre qu’une spiritualité basée sur le réel. »

La spiritualité étant tout ce qui est réel sans être matériel. 

  • Comme l’imagination indispensable pour se mettre en action. 
  • Comme nos ressentis et ce que l’on met en action en fonction de ses ressentis. 
  • Comme l’expérience concrète en étant auteur et acteur de sa vie. 

Auteur et acteur impliquant une hygiène de vie basée sur vos valeurs et non sur vos croyances. 

  • Une expérimentation avec vos sens. 
  • Une sortie du mode automatique et des dogmes imposés. 
  • De revoir sa nourriture intérieure aussi bien sur le plan alimentaire, que sur celui de vos pensées ou de vos émotions, en fonction de ce qui est juste pour votre corps physique, votre corps émotionnel et votre corps mental et de sentir ainsi votre conscience rayonnante. 

« La connaissance de soi c’est Vivre sa spiritualité au quotidien dans l’exploration de sa réelle nature, en passant par ses sens, son imagination, ce qui est agréable ou désagréable pour soi. » [5]

La connaissance de Soi au-delà du développement personnel, c’est s’aligner avec ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on fait, en rapport avec ce que l’on est intérieurement à l’instant. 

Ce qui en donne la mesure c’est de se sentir en paix. 

Cette sensation de paix étant le curseur de votre éveil. 

C’est écrire chaque jour ce que l’on veut sur la page blanche de sa vie. 

En choisissant la couleur que l’on veut y donner. 

Joie ou plainte, positive ou négative, agréable ou désagréable, et la pépite qui est l’agréable dans le désagréable. 

L’énergie qui va faire rayonner cette paix intérieure quelle que soit ce qui nous arrive en soi même si c’est une situation désagréable, est la gratitude car elle nous fait progresser et vivre heureux. 

Toute difficulté étant une opportunité à transformer à améliorer et à renaître en soi. 

Vivre dans la connaissance de Soi au-delà du développement personnel

La connaissance de soi est donc un état d’être, en harmonie avec soi, son environnement, ses valeurs.

Accepter le réel pour tout ce qu’il est sur la planète. 

Rien n’est bien ou mal juste ce qui est.

Pourquoi on fait ceci ou cela ? pourquoi on veut ceci ou cela ? Et surtout qu’est-ce qu’on fait de ceci ou cela dans ce qui nous arrive ?

Passer de la douleur à la connaissance de soi c’est entrer dans le paradigme :

« Rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme. » [6] 

Conclusion :

Le développement personnel n’est donc rien d’autre que cette connaissance de tout ce que la vie a présentée.

Ce que cela a généré en soi comme déséquilibre et de comprendre enfin, que ce déséquilibre n’est ni bien, ni mal, mais juste à réparer en le comprenant, en apprenant à se connaitre et surtout se reconnaitre dans ses fonctionnements.

 » pourquoi je veux ceci ou cela ? » 

Certes cela semble facile toutefois c’est un chemin de vie qu’il nous appartient de créer, telle une œuvre d’art. 

Révéler cette partie qui nous illumine en veillant à éclairer ce qui nous ronge pour s’en libérer.

Et quand ce feu intérieur peut reprendre sa brillance, en étant bien ancré dans la vie, c’est-à-dire en veillant à sa santé physique, émotionnelle, mentale, et consciente, en décodant les choses au-delà des apparences, alors la vie devient un terrain de jeu où notre gratitude, peut aussi s’exprimer, quand les situations sont désagréables ou dramatiques.

« S’ajuster chaque jour qui vient, trouver la juste mesure dans la coïncidence, qui entre en résonance, avec cette aube nouvelle de notre vibration intérieure, et dans l’imprévisible Aurore, vivre le juste rythme de notre éveil » [4]

[1] Dan Millman : le guerrier pacifique
[2] François Garagnon : Jade et les sacrés mystères de la vie
[3] Jean Jacques Crévecoeur : Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent.
[4] Corinne Allemoz : Auteur de cet article et de ce site
[5] Mika Denissot : Sould in the mind (site)
[6] Lavoisier
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Alimentation Corps psychique

Et si vous étiez orthoréxiques ?

  • Vous vous méfiez des produits industriels ?
  • Vous êtes réticents à consommer des OGM ?
  • Vous avez choisi une alimentation raisonnée, limitant votre consommation de sucre, de sel, d’alcool ou de produits laitiers ?

Vous ne le saviez pas, vous souffrez peut être d’orthorexie !

Quand ​j’ai commencé à m’interresser à la naturopathie et que j’ai enlevé de mon alimentation ce qui avait un impact douloureux sur mes intestins, j’ai perturbé mon entourage.

En effet, certain-es ont cru que je ne mangeais plus comme eux (l’alimentation et la relation sont étroitement liés)​.

Mon conjoint avait beau les rassurés, la suspicion était là. Et disons la peur que je veuille les convaincre d’en faire autant.​

Malheureusement, ce ressenti de notre entourage est ce qui peut arriver quand on part dans l’extrémisme alimentaire.​​​​
Qu’est ce que l’orthorexie ?

L’orthorexie est une récente maladie mentale, popularisée par le psychiatre Steve Bratman à partir de 1997.

L’orthorexie, du grec orthos (correct) et orexis (appétit), se définit comme un trouble des conduites alimentaires qui se caractérise par une obsession sur la consommation d’une nourriture saine.

L’orthorexique n’est pas focalisé sur la quantité mais sur la qualité.

L’orthorexique est en effet obsédé par son idéal d’alimentation saine.

Il suit des règles alimentaires très strictes : réduction de la consommation de sel, de sucre, de matières grasses, d’additifs alimentaires chimiques, etc…

Ces règles alimentaires, poussées à l’extrême (orthorexie nerveuse), pourraient conduire à un isolement social : éloignement de la famille, des amis, qui eux continuent d’avoir une alimentation « malsaine ».

En quelque sorte, vouloir manger sain, ce n’est pas forcément sain !

Manger sain, une obsession ?

L’orthorexique est avant tout à la recherche d’un régime équilibré, d’une pureté corporelle.

C’est grave docteur ?

Il est important de notifier que la psychiatrie moderne n’a de cesse d’inventer de nouvelles pathologies.

Dans le but de cataloguer tout comportement « déviant », elle n’a donc pas hésité à ajouter l’orthorexie à son catalogue des maladies mentales.

Au-delà de certains cas extrêmes, vouloir manger sain est une réponse légitime au lobby agroalimentaire qui nous impose ses produits chimiques au détriment de notre propre santé et de celle de la planète.

Plus qu’une pathologie, l’orthorexie est avant tout une prise de conscience.
Résumons.
Nous avons donc d’un côté, la norme : manger industriel et son lot de produits chimiques.

De l’autre : faire le choix d’une alimentation saine et naturelle.

« Ce n’est pas un gage de bonne santé que d’être bien intégré dans une société malade. »
Jiddu Krishnamurti

Pour vous aider à vous y retrouver, vous pouvez télécharge un petit test :
Êtes-vous orthorexique.

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Corps émotionnel Corps psychique

Quelles sont les habitudes sournoises qui augmentent le stress et les troubles anxieux ?

« Même si tu avances lentement, tu es toujours plus rapide que celle qui reste sur son canapé. »

Inconnu

Le stress et l’anxiété peuvent trouver leur cause dans la sédentarité.

La sédentarité, concerne plus de 70% de la population qui passe plus de huit heures assis chaque jour.

Et 95% des Français seraient menacé par une vie trop sédentaire.

Avec l’augmentation du télétravail et donc des temps de transports en moins, la sédentarité ne va que croitre au fil du temps avec toutes les conséquences sur la santé.

Un mode de vie sédentaire :

La sédentarité n’a jamais été synonyme de bonne santé.

On sait depuis longtemps que le manque d’activité physique augmente le risque d’obésité, de surpoids et de maladies cardiovasculaires.

Mais il n’y a pas que ça.

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa, ne pas bouger entraîne aussi des troubles anxieux et dépressifs.

Des spécialistes ont analysé comment l’activité physique et les comportements sédentaires sont liés à la santé mentale et comment leurs changements influencent la façon dont les gens pensent, ressentent et perçoivent le monde. Et les résultats sont éloquents…

Santé mentale :

Le manque d’activité physique augmente les risques de dépression.

Comme nous l’explique le docteur Tchaïkovski, « la sédentarité favorise la survenue de troubles du sommeil mais aussi de dépression ou d’anxiété »

Le télétravail réduit encore l’activité physique de 32% ce qui tend à accroitre le stress, l’anxiété et les dépressions.

Rester assis·e, une habitude sournoise :

L’explication, selon les auteurs de la recherche, est qu’un mode de vie sédentaire réduit la production d’endorphines, les hormones responsables du bien-être général, qui aident à réduire la fatigue, l’irritabilité et à améliorer l’humeur des gens

Des solutions simples :

Une méta-analyse portant sur 40 études indique que l’activité physique régulière favorise une meilleure gestion du stress et une diminution de l’anxiété. Les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien que les personnes moins actives.

J’ai pu faire ce constat moi-même lors du confinement, où le fait de ne pouvoir bouger à ma guise avait fait augmenter une nervosité depuis longtemps disparue dans ma vie.

Pour pallier à cet état, j’avais donc mis en place une séance de course à pied quotidienne autour de chez moi, en plus des séances d’étirements et de relaxation.

Si vous travaillez assis-e :

  • Toutes les heures (en mettant un minuteur), levez-vous, étirez-vous et marchez en sautant sur place.
  • Buvez régulièrement
  • Si vous le pouvez allez prendre l’air à la fenêtre où faites comme les fumeurs, allez, vous aérer !! Et oui, le fait de fumer oblige à bouger, … Alors si heureusement vous ne fumez pas, allez, vous aussi prendre l’air.
  • A cela, bien sûr, ajoutez une à deux séances de sport par semaine qui mette votre corps en mouvement.

Conclusion :

En cas de vie sédentaire et quelque soit votre vie (travail, domicile, retraite), penser à bouger, à s’aérer et s’hydrater améliorera sensiblement les troubles de l’humeur, le stress et l’anxiété.

https://www.grazia.fr/lifestyle/sport/teletravail-voici-combien-de-temps-vous-devriez-faire-du-sport-par-jour-pour-rester-en-bonne-sante-selon-les-scientifiques-94538.html#item=1
https://www.marieclaire.fr/sedentarite-dangers-sante,1365080.asp#:~:text=Les%20cons%C3%A9quences%20de%20l’inactivit%C3%A9,d%C3%A9pression%20ou%20d’anxi%C3%A9t%C3%A9%22.
https://blogue.physioextra.ca/fr/les-bienfaits-de-lexercice-sur-la-sante-mentale
https://www.limousin-sport-sante.fr/L-ACTIVITE-PHYSIQUE-et-LA-SEDENTARITE

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Corps psychique Corps spirituel

Octobre Rose : Et si on agissait avant la survenue du cancer ?

« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie. »

Citation de Maxalexis ; Le fleuve de la vie (2014)

Octobre Rose

Tous les ans octobre prend la couleur rose afin de lutter contre le cancer du sein.

Au cours de mes 30 ans de carrière en tant que manipulatrice en radiologie médicale, j’ai eu l’occasion de réaliser environ 1000 mammographies. 

Pour chacune d’elle il y avait un questionnaire fait aux patientes. 

Au fil des années et avec mon intérêt pour les médecines alternatives et holistiques, j’ai pris le temps de poser quelques questions supplémentaires et de tenir (pour moi), des statistiques sur les liens entre le développement des cancers du sein et l’histoire de vie des patientes.

Ce que j’ai constaté, c’est le lien dans 85 à 90% du temps entre un choc émotionnel et la découverte du cancer.

Ces chocs contrairement à ce que l’on pourrait croire n’étaient pas nécessairement des événements de vie désagréable. 

J’ai certes relevé :

  • les divorces,
  • deuil du conjoint,
  • départ des enfants ou
  • maladie d’un enfant ou petit enfant. 
  • Mais aussi le fait de marier sa fille ou de devenir grand-mère.

Pourquoi certaines personnes dans ces situations développent un cancer et pas d’autres ?

Je ne saurais répondre à cette question qui reste aussi sans réponse de la part de la médecine. 

Par contre, le progrès est justement l’acceptation sur le plan médical de la cause émotionnelle qui a pendant très longtemps été rejetée. 

Cette cause peut aussi remontée à l’histoire de la petite enfance et dans le lien mère/enfant… C’est ce qui ressort des personnes présentant un cancer du sein et venues faire un suivi en plus de leurs soins médicaux. 

Important de libérer ces chocs qui ont créés une empreinte dans les cellules et qui active à plus ou moins long terme la « mal à dit ». 

Que nous dit le décodage biologique ? [1]

Grand stress pour l’intégrité du nid (foyer) en rapport avec les enfants ou le conjoint en fonction du côté.

Au sens figuré, le sein est le cœur, la partie intérieure et intime d’une chose. Le nid du petit.

Il représente la chaleur, l’affection, l’amour maternel.

Les pathologies des seins touchent prioritairement les mamans « super women » pour leurs enfants en voulant tout leur donner pour être une parfaite bonne mère.

Apparait quand le lâcher prise s’opère.

et la bioanalogie ? [2]

La fonction première du sein est de nourrir la descendance.

La peur et le stress envers ses enfants entraine un stress qui augmente la masse pour mieux nourrir.

En fonction de la localisation :

  • Invitation à intégrer que ce n’est pas ce que je FAIS pour mes enfants qui est nourrissant, mais de ce que je SUIS.
  • Invitation à cesser de vouloir un lien pour « nourri » l’autre.

Ce qui veut dire que le cancer survient APRES que le choc ou le comportement s’arrête. D’où l’intérêt de comprendre et de libérer émotionnellement pour éviter ce déclenchement.

Quelles autres causes possibles sont explorées en naturopathie ?

Sur le plan physique :

Les cycles menstruels, eux même en lien avec les émotions mais également l’alimentation. 

Le fait d’avoir pris un contraceptif oral très jeune. Ce qui est le cas des femmes qui avaient 16 ou 17 ans dans les années 80, où l’amour libre était associée à cette liberté de la femme sans risque de grossesse. 

Sur le plan émotionnel :

Les chocs en rapport avec la maternité et le couple. Et le lien entre la mère et l’enfant. Donc en tant qu’enfant (séquelle de traumatisme) ou en tant que mère (en rapport avec son ou ses enfants).

Quels aliments éviter quand on souffre d’un cancer du sein ?

Lorsqu’un cancer du sein est là où que les cycles sont perturbés, il est important de faire attention à tous les aliments pouvant augmenter les troubles. 

Aliments dit œstrogènes like. 

  • Comme le soja,
  • les graines de lins,
  • ou la sauge. 

Conclusion :

S’occuper de Soi, comprendre ses fonctionnements, sortir des traumatismes de vie de son histoire personnelle, arrêter de reproduire toujours les mêmes comportements, vivre enfin en paix à l’intérieur et la joie au cœur.

C’est le chemin que j’ai décidé de suivre AVANT de sombrer dans une maladie au delà des douleurs chroniques (physiques et émotionnelles) que je supportais depuis de longues années.

Le fruit de cette expérience de vie, des formations que j’ai suivi me permet aujourd’hui de vous apporter cette aide que j’ai reçu.

Et même si la « mal à dit » est là, il n’est pas trop tard pour entamer le chemin du mieux être.


Voilà bon octobre rose et toute ma compassion à vous toutes, femmes qui avez traversé ou qui traversez cette épreuve de vie.


Souhaitant que cet article vous ait aidé d’une certaine façon.

[1] : Biodico de Bernard Tihon – [2] : Bioanalogie de Jean Philippe Brébion
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Corps émotionnel Corps psychique Corps spirituel

9 gestes gentils qui diminuent le stress

Dans notre société, et surtout en tant de crise, le repli sur soi entraine un individualisme qui gagne du terrain.  Ce repli entraine du stress et du mal être intérieur.

Il suffit de peu de choses pour faire changer la tendance. Un geste simple peut rendre une relation plus humaine et rendre à son tour plus serein-e.

Un geste simple pour moins de stress.

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »

Voltaire

I- Sourire

Avoir le sourire en donnant le sourire. Un geste simple pour moins de stress.

Quand vous souriez, vous sécrétez de la sérotonine et des endorphines qui vont vous faire du bien.

Mais surtout, vous amènerez aussi le sourire sur les lèvres des personnes que vous croiserez.

Le sourire fait baisser la garde aux craintifs et améliore les relations.

Même si certaines situations peuvent être agaçantes, en gardant le sourire cela passe mieux.

Un sourire vrai, se fait avec la bouche, mais surtout avec les yeux et le cœur ouvert.

Sentir le sourire en Soi, dans chacune de ses cellules. Sourire de tout son être.

Ce qui le transforme en un geste précieux pour Soi et pour les autres.

Quand vous souriez, votre cerveau ne sait à qui vous le faites et il répond chimiquement au geste imprimé (sourire) par la bonne sécrétion d’hormone.

Sourire dans la rue vous permettra de bien commencer votre journée et contaminera les gens qui vous croiseront. Peut-être même que certains passeront une meilleure journée grâce à vous. 

Et puis sourire, apporte une nouvelle expression à votre visage, qui en vieillissant vous donnera cet air de bienveillance en opposition à certains visages fermés par l’adversité.

II- Pardonner ce que l’on ne peut changer

D’un point de vue étymologique, le pardon provient du latin perdonare et désigne l’action de « donner complètement ».

C’est une démarche intérieure plus qu’extérieure. Et le comprendre permet de rendre ce don surtout à soi-même pour remettre de la paix au cœur.

Bien-sûr, certaines personnes sont moins rancunières que d’autres, mais quoiqu’il arrive, c’est un chemin qui demande un certain apprentissage. 

Pardonner est avant tout un chemin pour Soi, avant d’être un chemin pour l’autre. Il y a des choses que l’on peut estimer pardonnable et d’autres dont on se dit que non, on ne pourra jamais.

Apprendre à donner son pardon pour des petites choses et peu à peu, vous saurez pardonner les blessures plus profondes. 

Ces blessures profondes, les pardonner c’est s’en libérer. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’exprimer à la personne qu’on lui pardonne ce qui dans son comportement ou attitude ne peut l’être (viol – agression etc…).

Toutefois, faire cette démarche intérieure de pardon envers la conscience plus élevée en la personne, vous apportera à Vous une paix.

Au quotidien, l’idéal est de se demander pardon avant de se coucher pour les petits comportements désagréables que vous avez eu envers vous-même ou envers l’autre, afin de commencer une nouvelle journée sans rancœur (qui rend le cœur rance). 

Pardonner c’est aussi, permettre à son corps de se libérer des poids énergétiques émotionnels qui l’encombrent.

Un geste simple pour moins de stress.

III- Visiter une personne seulesolitude

On a tous dans notre entourage une grand-mère, un voisin ou une amie qui souffre de solitude. 

Lors du 1er confinement, j’ai pris ce temps d’aller visiter mes vieilles voisines et cela leur a fait autant de bien que j’ai pu en recevoir en retour.

Un coup de téléphone ou une visite de temps en temps pour prendre des nouvelles.

Passer 5 minutes pour s’assurer que la personne va bien.

Lui proposer votre aide (pas en se positionnant en sauveur), en lui disant de vous appeler quand elle en a besoin (pour une course ou autre si elle est en incapacité de le faire).

 Voir la joie de la personne vous comblera

IV- Faire un don

Les associations sont nombreuses et il y a toujours au moins un sujet qui nous touche et pour lequel nous aimerions faire quelque chose.

Ces associations d’aident à l’autre (sans abri – enfants maltraités – enfants malades – cancer – aide à l’étranger, donner son sang etc…) ont besoin de soutient et faire un don, c’est donner avec le cœur ce qui vous tient à cœur.

En gardant en tête l’esprit de gratuité.

Si vous signez votre chèque en pensant à vos déductions des impôts, cela mettra une ombre au tableau.

Donner à une œuvre c’est déjà choisir le pourquoi et à qui vous souhaitez donner.

C’est un acte de charité dans le sens d’être charitable et aimable.

(Personnellement mon choix c’est porté sur les villages d’enfants En France, car la maltraitance des enfants me touche l’ayant vécue moi-même).

V- Donner du temps à ses enfants

La journée touche à sa fin et on a hâte de voir les enfants couchés pour prendre un peu de temps pour soi.

Mais voilà, eux aussi ne vous ont pas vu de la journée et ils ont comme tous les enfants besoin de vous.

Leur donner ces moments si précieux est aussi vous donner pour vous ! 

Cela renforcera la confiance entre vous et vos enfants. Ils seront certains de trouver chez vous un véritable réconfort. 

Dans votre emploi du temps, il y a le temps Chronos de l’horloge et le temps Kairos.

Ce temps Kairos est celui de la qualité de vie, c’est le temps du don, de la confiance en soi de l’estime de Soi.

Et si vos enfants sont des adultes, cela reste des moments privilégiés pour eux et vous.

Accueillir leurs soucis, leurs bonheurs, leurs confidences et entretenir cette complicité qui fait chaud au cœur.

Et un geste simple pour moins de stress.

VI- Ecouter de façon active

Tous les jours, une collègue vous confie ses galères et ses soucis.

Bien sûr, il y a des personnes qui se raconte tous les jours uniquement parce qu’elles ont besoins de vider « leur poubelles » et de se regonfler à bloque au niveau énergétique.

Alors parfois vous pensez à autre chose ou à ce que vous avez à faire ou à établir le programme de vos prochaines vacances pendant qu’elle se lamente.

Façon de vous échapper de la misère de l’autre et de ne pas avoir l’impression de perdre votre temps.

En écoutant vraiment ce qu’elle a à dire au-delà de la plainte et en lui demandant de quoi elle a besoin, et/ou dans quelle mesure vous pouvez l’aider ; vous saurez si c’est juste de la plainte ou si elle est en détresse.

Votre empathie la touchera et vous pourrez l’aider. Elle ira mieux et n’aura plus ce besoin de le se lamenter tous les jours.

VII- Faire des compliments

On a plus souvent tendance à critiquer qu’à faire des compliments. 

Complimentez votre enfant quand il fait un effort ou un progrès mais aussi quand il rate.

Et oui, en évitant de critiquer, de dévaloriser ou de « punir » la faute mais au contraire en focalisant sur ce qui a raté en aidant à améliorer par votre soutient lui permettra de trouver la confiance en Soi.

Et pour vous, une plus grande sérénité face à l’échec de cet enfant.

Complimentez votre collègue pour sa une nouvelle coupe de cheveux, complimentez le cuisinier qui vous a régalé au restaurant, complimentez votre conjoint gratuitement ! 

Complimenter est une façon de montrer sa gratitude et de nourrir des relations.

La vie devient tout de suite beaucoup plus positive. 

VIII- Rendre service dans la rue

Dans la rue ou le métro, c’est chacun pour soi !

Mais cette maman qui lutte pour monter sa poussette dans les escaliers, cette personne mal-voyante ou se voyageur qui semble désorienté, on peut les aider.

Et ils vous seront plus reconnaissants que vous ne le pensez. 

Il est fort à parier que ceux qui vous verront seront touchés et feront de même à la prochaine occasion.

C’est ce que l’on appelle l’effet papillon.

IX- Être courtois au volant

S’il y a un endroit où l’agacement et l’agressivité sont légion, c’est bien dans sa voiture.

Sur la route, la courtoisie est une valeur en voie d’extinction. Au lieu de klaxonner pour une demi-seconde après que le feu soit passé au vert, patientez le temps de 3 respirations.

Dans les bouchons ? Souriez à vos compagnons de galère au lieu de râler.

 Vous serez vous-même plus détendu et le temps vous semblera moins long.

Tous ces petits gestes, sont autant de pépites pour cultiver l’abondance et le bonheur à l’intérieur de Soi, en le faisant rayonner dans le monde.

Conclusion :

Gérer son stress et vivre avec sérénité passe aussi par tous nos gestes et comportements du quotidien.

Expérimenter ces quelques conseils et voir son cœur se remplir de joie!!

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=sourire

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=pardonner

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Alimentation Corps émotionnel

Sucre et addiction

Trop de colle ne colle plus, trop de sucre n’adoucit plus.

Proverbe chinois

En 30 ans la consommation de sucre a augmenté de 46 % dans le monde.

Qu’est-ce qui nous fait consommer autant de sucre ?

Le sucre est tout d’abord associé au plaisir gustatif.

Avec la chasse au gras dans les années 80 pour lutter contre le développement des maladies cardio-vasculaires, les produits se sont allégés en gras mais enrichi en sucre.

Il s’en est suivie une explosion de l’obésité

Le sucre est-il vraiment aussi addictif que la cocaïne ?

Et bien oui, il agit sur les mêmes circuits notamment ceux de la sécrétion de dopamine.

La dopamine stimule le circuit de la récompense et donc du plaisir.

Notre cerveau est friand de dopamine pour son bon fonctionnement.

Il cherche donc toutes les solutions pour en obtenir et manger plaisir en est une.

Quand nous consommons trop de sucre nous entraînons un dérèglement de la sécrétion de dopamine.

Ce qui a pour résultat, la résistance à la leptine (hormone de la satiété) et à l’insuline. 

Quand nous mangeons normalement, la leptine provoque un arrêt de la dopamine.

Ce qui amène une satiété, donc moins envie de continuer à manger un aliment qui nous ferait plaisir. 

Or le sucre prend le contrôle de ce système de récompense et cela peut se traduire par des envies irrépressibles de produits sucrés. 

Chez les enfants obèses il a été constater que leur système de récompense alimentaire est plus développé ce qui les prédisposerait à ressentir de fortes envies de sucre. 

Une autre hormone entre en jeu dans les mécanismes d’addiction au sucre, c’est la sérotonine. 

Cette hormone améliore le moral et la consommation de sucre stimule la production de sérotonine ce qui contribue à la sensation de bien-être. 

Cela amène une meilleure énergie, nous rend plus sociable et moins triste. 

Notre cerveau et notre corps ont besoin de glucose le carburant, et la sensation de plaisir nous amène à le rechercher. 

C’est un mécanisme de survie.

Quelle est l’influence du sucre sur le contrôle de l’appétit ? 

L’excès de fructose que l’on trouve dans les sodas peut créer indirectement une résistance à la leptine hormone de satiété. 

Le fructose est également le sucre des fruits.

Toutefois quand nous consommons des fruits entiers, la sécrétion de leptine se fait normalement. 

Il faut comprendre que le sucre et les corps gras sont moins rassasiant que les protéines et les fibres.

Or ces dernières sont plus présentes dans les vrais aliment peu transformés.

Alors que les sucres et matières grasses se retrouvent en grande quantité dans les produits industriel ou soda. 

Nous avons tous remarqué que nous pouvons manger des bonbons ou des chips sans pouvoir s’arrêter même si l’on n’a plus faim. 

Conclusion :

Plus nous consommons une alimentation vraie et naturelle, non transformée, moins l’envie de manger sucré s’impose et par conséquent moins le risque d’addiction arrive. 

Si malgré une alimentation équilibrée, naturelle et variée, une addiction au sucre s’installe, il est important de chercher quelle en est la source émotionnelle. 

Réf Anthony fardet :  ingénieur agronome spécialisé dans la science des aliments et la nutrition.