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Pourquoi malgré vos efforts vous ne maigrissez pas ?

Introduction :

Prendre du poids peut avoir beaucoup de causes. Ce qui explique la difficulté à perdre du poids quand la surcharge est installée.

La cause principale est toujours mise sur l’alimentation et sa façon de manger.

Et force est de reconnaître que lorsqu’on se met au régime on perd du poids…. En tout cas momentanément…. car à l’arrêt du régime, on le reprend, souvent en pire.

Voyons donc ensemble les différents paramètres en cause la difficulté à perdre du poids.

I- Trop de régimes :

Selon les conclusions de l’INSERM et l’Anses [1] et [2]:

« Un des inconvénients majeurs des régimes amaigrissants semble être… la prise de poids ! Une expertise scientifique de l’Anses montre que la restriction calorique et les déséquilibres alimentaires entraînés par au moins quinze régimes populaires et très diffusés auprès du grand public, sont associés à une reprise de poids.

En outre, l’expertise pointe du doigt des risques pour la santé osseuse, le système cardiovasculaire et les reins, ainsi que la possibilité de perturbations psychologiques de type anorexie/boulimie en cas de régime très strict. « 

Pourquoi ?

Parce que le corps réagit contre l’insuffisance forcée de calories.

La privation du corps entraîne une absence de plaisir qui est vécue comme un Stress …Or le stress EST facteur de prise de poids, chez les personnes qui prennent facilement.

Ce stress du à la restriction, va entraîner une réaction qui favorise le stockage en vue d’une nouvelle période de restriction et une économie des dépenses énergétiques pour garder ce stock…. ce qui explique la reprise à l’arrêt des régimes.

Mon conseil  :

  • Abandonner les régimes et intégrer une alimentation équilibrée en art de vivre.

II- Les carences nutritionnelles :

Les protéines qui calent la faim 

Les protéines sont essentielles au bon fonctionnement de votre organisme. Et souvent elles ne sont pas consommées avec un apport suffisant ou mal appropriées pour certaines.

Les protéines augmentent votre métabolisme de base[3]. Donc vous donne plus d’énergie pour votre vitalité en favorisant la masse musculaire

Le métabolisme de base correspond aux besoins « inévitables » de votre organisme : il ne peut fonctionner correctement sans cette énergie.

Il s’agit de l’énergie minimale dont a besoin l’organisme pour survivre au repos, c’est à dire l’énergie demandée pour assurer des fonctions basiques comme la respiration, la digestion, le fonctionnement du cerveau, le maintien de la température du corps…

  • Et plus vous avez de muscles, plus vous libérez de calorie (énergie) au repos.
  • Le sport favorise aussi la prise de masse musculaire, donc aide à bruler les calories.
  • Les protéines permettent la fabrication de la sérotonine.
  • La sérotonine contrôle l’appétit ET l’humeur.

Un signe qui montre le manque de sérotonine est l’attirance pour les aliments sucrés en fin d’après-midi.

Mon conseil  :

  • Si vous souhaitez maigrir, veillez au bon apport de votre portion protéique par jour.

Pour plus d’information sur les protéines, je vous invite à lire l’article :

Les protéines : quelle importance pour votre corps?

  • Pratiquez de l’activité physique pour utiliser ces protéines en créant de la masse musculaire.
  • Une aide est le Griffonia L-5-http [4]

III – Le bon gras qui aide à maigrir :

Contrairement à une idée reçue le gras est aussi utile, même et surtout dans les processus d’amaigrissement. Et notamment les oméga 3 EPA-DHA, que l’on trouve dans les poissons gras tels que saumons ou sardines.

Votre cerveau est composé à 80% de gras. S’il en manque, cela entraîne :

  • baisse de moral,
  • de concentration,
  • fringales, qui sont souvent compensées par le sucre.

Les oméga 3 ont aussi une action anti-inflammatoire. On sait aujourd’hui le lien entre inflammation de l’organisme et prise de poids.

Et pour finir, les oméga 3 fluidifient les membranes de nos cellules, ce qui favorise les échangent indispensable dans la perte de poids.

Mon conseil :

  • Consommer des oméga 3 de toutes natures : Poissons riches, noix, amandes…
  • Ne négligez pas l’apport en matière grasse de votre alimentation.

Je vous invite à lire l’article sur les omégas 3 pour en savoir plus à ce sujet :

Les oméga 3 : colza et oléagineux

IV- La vitamine D pour la satiété :

Selon une étude de 2019, la vitamine D augmente le taux de leptine. La leptine étant une hormone qui régule l’appétit.

Là encore les aliments riches en oméga 3 sont souvent riches en vitamines D.

Mon conseil :

Vous en trouverez aussi dans les avocats, l’huile, les œufs, le beurre non pasteurisé, les noix, les poissons gras, les brocolis, les lentilles, les graines de courges…ET le soleil.

V- Les erreurs alimentaires à éviter :

Les muesli et jus de fruits au petit déjeuner :

Ces produits contiennent en moyenne 50% de sucre ajouté, soit 15g de sucre, ce qui correspond à plus de 30% des apports recommandés chaque jour.

Les jus de fruits contiennent 11g de fructose (sucre du fruit) pour 100ml, soit l’équivalent d’un soda.

La différence réside dans la façon qu’à l’organisme de les digérer, mais cet apport trop grand entrainera une transformation en graisse.

Il en est de même pour les smoothies, qui contiennent pour un verre entre 5 à 6 fruits ce qui revient à une concentration en sucre très élevée.

Les sucres cachés :

D’autres aliments industriels sont fait avec des sucres ajoutés, tels que :

  • Les soupes,
  • Le steak haché tout prêt ou surgelé
  • Les conserves
  • Les plats cuisinés.

Ce sucre votre cerveau en raffole. Quand vous mangez du sucre, il sécrète de la dopamine, l’hormone du plaisir en suivant le circuit de la récompense.

D’où les envies de sucres quand on est fatigué, en blues ou stressés ou que l’on cherche un « câlin ».

Les industriels ont bien compris le processus et se servent du sucre autant comme d’un conservateur et pour relever le gout…que pour nous rendre addictifs à leurs produits.

Sucre : ce poison que l’on aime tant

VI- Les autres causes possibles :

Résistance à l’insuline :

Souvent quand on veut perdre du poids, on compense avec l’aspartame qui donne le gout sucré.

Or, il est prouvé maintenant que la prise de soda light ou d’aspartame en poudre enclenche la sécrétion d’insuline (le cerveau est trompé et ne sait pas que ce n’est pas du sucre). Or un des rôles de l’insuline est de stocker le sucre …en graisse.

Son rôle majeur étant au départ de réguler la quantité de sucre dans le sang et nous éviter soit une hypoglycémie, soit une épilepsie si en excès.

Après un repas riche en sucre, il y a trop de sucre dans le sang. L’insuline sécrétée par le pancréas, va donc permettre l’ouverture (car c’est la clé de nos cellules) des cellules pour absorber ce sucre et ramener l’équilibre au niveau sanguin.

Une autre partie de ce sucre sera stocké en graisse pour les besoins énergétiques.

A force d’être sollicitées par l’insuline sans rien apporter… ce qui est le cas en cas de prise d’aspartame, la cellule devient « sourde » et s’installe une résistance à l’insuline. Il en est de même si elle est « gavée » de sucre.

Le pancréas va donc en sécréter encore plus pour se faire entendre et permettre de garder le taux de sucre sanguin stable (question de survie). L’inconvénient est le stockage du sucre en graisse accrue, notamment au niveau du ventre.

De plus ce taux élevé d’insuline empêche la leptine de donner la sensation de satiété… ce qui donne l’impression d’avoir faim même en ayant mangé.

90% des personnes en surpoids et 25% des personnes en poids normal, souffrent d’une hyper-insulisme et/ou résistance à l’insuline.

Mon conseil  :

  • Limitez le sucre au maximum dans votre alimentation.
  • Ne vous gavez pas de fruits.
  • Si vous avez des fringales quand vous consommez du sucre (pâtes, riz pomme de terre compris) et/ou des fruits alors demandez à votre médecin un dosage de l’insuline sanguin ainsi que des indices HOMA et QUICKI ? Ces derniers permettant de mesurer la résistance à l’insuline et au pré diabète.[5]

Glande thyroïde au ralenti :

Cette glande agit sur l’ensemble de l’organisme grace aux hormones qu’elle fabrique (T3 et T4).

Elles agissent notamment sur la gestion du poids.

Si la thyroïde ne fonctionne pas assez, l’ensemble de votre organisme en sera affecté et les autres glandes synthétiseront des hormones à niveaux trop bas. Ceci correspond à une hypothyroïdie.

Il est alors difficile de maigrir dans cette situation.

En effet ces hormones thyroïdiennes produisent de la chaleur, contrôlent vos dépensent énergétiques, régulent vos systèmes digestifs et cardio-vasculaire ainsi que votre système nerveux central.

Enfin, elles harmonisent les hormones sexuelles tant essentielles à une bonne qualité de vie.

Près de la moitié des hypothyroïdies passent inaperçues et toucherait même 85% de la population.

Mon conseil :

  • Un test simple vous permet de faire votre propre évaluation.

Il vous suffit de prendre votre température au lever durant 4 jour (au début du cycle menstruel de préférence si vous êtes réglée), sans avoir bu d’alcool la veille sur ces 4 jours.

Cette température doit être supérieure à 36°7c.

Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Un microbiote déséquilibré :

Votre microbiote est constitué de deux grandes familles de bactéries.

Elles constituent environ 90 à 95% de la population totale.

Les firmicutes une des deux familles, augmentent l’extraction de l’énergie dans les résidus alimentaires et favorise ainsi le stockage des graisses.

Ces bactéries abritent sur leurs parois des composants provoquant une résistance à l’insuline avec augmentation de sa sécrétion.

A l’inverse, certaines souches de probiotiques comme le « lactobacillus gasseri » permettent la réduction de graisse.

Mon conseil :

  • Une cure de probiotiques peut aider à retrouver un bon équilibre de la flore intestinale en cas de difficulté à perdre du poids.

Et si votre microbiote influençait vos émotions ?

Conclusion :

Comme vous pouvez le voir, cela ne se réduit pas seulement à l’alimentation.

Vous êtes un être dans sa globalité et équilibrer tous ces paramètres sont nécessaires.

  • Alimentation
  • Sommeil
  • Activité physique
  • Calme intérieur
  • Flore intestinale

Ceci permettant d’éviter le dérèglement de vos dosages hormonaux.

Cela demande un « apprentissage » qui est proposé en un réglage alimentaire approprié en naturopathie.

En un bilan de vitalité globale permettant d’explorer tous ces paramètres et vous aider par un suivi approfondit sur le long terme afin de trouver VOTRE équilibre bien-être.

Si vous souhaitez commencer par l’exploration de votre alimentation de façon poussée et en toute autonomie, j’ai créé une plateforme en ligne dans cet objectif…. Que l’on veuille juste garder la ligne ou l’affiner.

Vous trouverez les informations sur cette page :

sources :

[1] : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/nutrition-et-sante

[2] : https://www.anses.fr/fr/content/r%C3%A9gimes-amaigrissants-des-pratiques-%C3%A0-risques

[3] : https://www.calculersonimc.fr/autres-calculs/metabolisme-de-base.html#resultat

[4] : https://www.copmed.fr/fr/equilibre-nerveux-cerebral-stress-sommeil-emotions/72-griffonia-l-5-htp.html

[5] : https://www.cbm25.fr/dictionnaires-des-analyses-homa-test-de-sang_1357

[6] : article écrit à partir d’extraits des cahiers de la santé naturelles de Copmed et de mon expérience de naturopathe et formatrice au programme national nutrition santé : PNNS.

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Votre thyroïde supporte-t-elle votre rythme de vie ?

Le Papillon est le symbole de la métamorphose, de la transformation, du changement vers ce qu’il y a de plus élevé.

Il nous enseigne à transformer consciemment nos vies, de laisser nos désirs se réaliser, et de créer de nouvelles situations pour améliorer le quotidien.

 

La thyroïde marque le lien entre les racines profondes de l’individu qui nourrissent ses désirs et sa réalisation.

 

L’eau est l’expression de notre potentiel ancestral, elle porte la mémoire de nos aïeuls. Ce potentiel vital est au service de l’évolution de l’individu.

La forme de papillon de la thyroïde prend alors tout son sens, le terrestre (chenille) permet à l’individu de s’élever vers sa transformation (papillon).

 

 

Introduction :

 

La glande thyroïde est un organe en forme de papillon situé au-dessous du larynx. En général la glande pèse 30g.

Dans le domaine de l’énergétique, elle porte le nom de palais de la croissance car elle joue un rôle fondamental dans le développement de l’individu.

D’abord dans la croissance osseuse dans l’enfance puis dans sa réalisation à l’âge adulte.

 

Rôle et fonctionnement de la thyroïde :

 

Les hormones thyroïdiennes régulent:

  • L’utilisation d’oxygène et l »activité du métabolisme basal.
  • Le métabolisme cellulaire
  • La croissance et le développement.

 

L’ iode est indispensable à la thyroïde. On l’apporte par l’eau ou certains aliments.

 

La thyroïde secrète 2 hormones dites peptides :

  • la thyroxine ou t4
  • la triiodothyronine ou t3.

2 autres organes exercent une action sur la thyroïde

 

L’hypophyse : produit une hormone qui stimule la thyroïde. La TSH.

La TSH permet à son tour la production des hormone thyroïdiennes t3 et t4.

 

L’hypothalamus : produit la TRH qui régule la sécrétion de la TSH.

Lorsque le taux d’hormones thyroïdiennes diminuent, l’hypothalamus secrète la TRH, qui stimule l’hypophyse pour libérer la TSH, qui va stimuler à son tour les t3 et t4, ce qui rétablit le taux sanguin normal

 

 

Ainsi les hormones thyroïdiennes régulent l’expression de la vie en nous 

 

En excès le système est hyper-sollicité et épuise ses réserves, en insuffisance l’individu s’effondre et devient apathique.

 

Causes :

Toutes les pathologies de la thyroïde sont mises en lien avec une difficulté de croissance, d’ordre physique, émotionnel ou psychique.

  • Un changement dans son environnement,
  • un bouleversement émotionnel,
  • un stress chronique,
  • un déséquilibre métabolique ou alimentaire
  • Un manque d’activité physique
  • Peu ou pas de temps de pause.
  • Mauvaise hygiène de sommeil

et tout peut se détraquer.

 

Dimension énergétiques et émotionnelles :

Ces deux paramètres jouent un rôle majeur sur l’équilibre de la thyroïde.

Cette glande appartient à la famille des glandes hormonale ET humorale.

Les humeurs faisant références autant aux liquides qu’au humeurs émotionnelles.

La thyroïde appartient au chakra de la gorge, premier niveau énergétique en lien avec le mental. Il parle des premières étapes de l’évolution de l’enfant par son expression et son identité.

Dans la lecture énergétique, les troubles thyroïdiens ont toujours pour origine une problématique liée à l’expression de soi.

Elle peut être physique si l’individu a été brimé à un moment de son existence.

Elle peut être d’ordre psychique si l’individu s’interdit de réaliser des projets de vie parce qu’il ne s’en pense pas capable ou n’a pas assez de temps ou s’auto sabote.

 

Il est donc nécessaire de prendre en compte autant l’aspect et les causes physiques, qu’émotionnelles et énergétique dans la démarche de rééquilibrage de la thyroïde.

 

 

Les principales maladies de la thyroïde sont :

L’hypothyroidie : 

qui se caractérise par une diminution de la production de t3 et t4.

Causes :

  • Traitement de la maladie de Basdow
  • Stress chronique
  • Carences alimentaires
  • Épuisement nerveux
  • Chocs émotionnels violents et récurrents
  • Exposition radioactive.

 

Les symptômes :

  • Manque d’énergie et de la fatigue.
  • Frilosité
  • Gain de poids
  • Ralentissement cardiaque
  • Irritabilité avec possible état dépressif.
  • Constipation.
  • Peau pale et sèche.
  • Perte de cheveux
  • Pertes de mémoire et difficultés à se concentrer
  • Règles irrégulière et /ou très abondantes.
  • Voix plus grave et enrouée.
  • Apparition d’un goitre.

 

Diagnostic :

  • La prise de sang avec un dosage des t3, t4 et TSH est nécessaire si plusieurs des symptômes décrit sont ressentis.

 

Évolution :

  • Si les dosages sont déséquilibrés il est nécessaire de surveiller et de suivre un traitement.
  • La prise en charge précoce permet de se diriger vers des solutions naturelles en rééquilibrant les causes et des compléments alimentaires qui stimulent la thyroïde.

Toutefois la surveillance médicale reste indispensable pour vérifier l’évolution.

 

L’hyperthyroidie:

Production excessive des hormones thyroïdiennes.

État de feu général.

Causes :

  • Stress Chronique
  • Maladie de Basedow
  • Nodules thyroïdien
  • Inflammation de la thyroïde de nature infectieuse ou autre
  • Prise de médicament riches en iode (hypotenseurs)
  • Trouble du fonctionnement de l’hypophyse.
  • Course contre la montre

 

Symptômes :

  • Palpitations cardiaque
  • Augmentation de la transpiration et bouffées de chaleur.
  • Tremblements.
  • Insomnie
  • Saute d’humeur
  • Nervosité
  • Selles fréquentes
  • Faiblesse musculaire
  • Souffle court
  • Perte de poids
  • Diminution, voir arrêt des règles
  • Sensibilité au niveau des yeux.

 

Diagnostic :

  • À la prise de sang on constate une baisse de TSH et une augmentation de la t4.

 

Traitements :

  • Anti thyroïdien empêchant la production excessive de nouvelles hormones.
  • Traitement à l’iode actif pour détruire une partie de la glande et ainsi réduire la sécrétion d’hormones.

 

Ces traitements entraînent le risque de faire apparaître une hypothyroïdie.

Une hyperthyroïdie non descellée peut par effondrement entraîner une hypothyroïdie, c’est pourquoi il est plus fréquent de parler d’hypothyroïdie.

 

Décodage biologique :

Mettre des mots sur les maux. Le décodage biologique permet une approche plus subtile et pourtant assez parlante de l’évolution des maux de la vie et leur sens sur la compréhension que notre corps essaye d’exprimer.

Thyroide :

La principale fonction de la thyroïde est de réguler le métabolisme cellulaire de base, d’être le carburateur, l’accélérateur au niveau des combustions cellulaires.

  • Nécessité de fuir au plus vite pour échapper au prédateur.
  • Conflit de na pas recracher le morceau assez vite.
  • Puisque mes seules possibilités physiques ne me permettent pas de réussir, il faudrait que je trouve une autre solution plus performante en terme de rapidité.
  • Impuissance de ne pas pouvoir agir assez vite face à un danger qui vient sur moi.
  • J’en suis incapable vu que j’ai tellement d’autre choses à faire.
  • Conflit lié à l’accélération ou au ralentissement du temps.
  • Conflit de non reconnaissance de ma vie. Il y a quelque chose en moi que mon clan ne reconnait pas.
  • J’ai le droit de vivre à la condition que….
  • Conflit de ne pas être né dans le bon sexe.

 

Hyperthyroidie :

  • Il faut aller plus vite, le temps manque. Je ne peux rien faire alors que c’est urgent.

 

Hypothyroidie :

  • Il faut ralentir, le temps va trop vite.
  • Compte tenu du résultat terrible que je redoute du fait que j’ai été trop vite, il faut ralentir à tout prix l’éxecution des choses.

Tout en gardant la capacité de ré-accélérer vite si nécessaire pour faire face à de nouveaux dangers (nodules froids ou goitre).

 

 

Les solutions naturelles :

 

  • Apporter à l’organisme les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organe.
  • Économiser l’organe en évitant de trop le stimuler en particulier s’il est déjà fragilisé.

 

En cas de stress chronique et d’épuisement du système nerveux, c’est la thyroïde qui prendra le relais pour tenir le coup.

Le risque c’est son épuisement à moyen terme.

Ralentir son rythme de vie :

Arrêtons de courir après le temps, en ayant toujours l’impression d’être toujours débordé. Cela sur-stimule notre thyroïde.

  • Réalisez de mini-pauses régulières.
  • Prenez le temps de vous poser 5 minutes toutes les heures avec des respirations calme et régulières.
  • Faire une sieste flash de 10 minutes après le déjeuner.
  • Gérer son emploi du temps en prévoyant ces temps de pause.
  • Prioriser les choses indispensables et oublier les urgences des autres.

 

Contact avec la nature :

  • Une promenade dans la nature régulièrement.
  • Du jardinage ou marcher pieds nus dans l’herbe.
  • Le simple contact des pieds avec la terre permet de recharger nos batteries intérieures et d’éliminer les charges positives (electricité statique) qui sur-électrisent notre organisme et épuisent nos réserves glandulaires.

Il existe des tapis de décharge pour les personnes régulièrement sur ordinateur.

 

Alimentation spécifique

A vérifier avec votre médecin si vous prenez un traitement style levothyrox

Pour produire les hormones thyroïdiennes la thyroïde à besoin d’une quantité suffisante d’oligo aliments.

Notamment d’iode, zinc et sélénium.

  • Iode : poissons de mer, huîtres, algues, sel de table.
  • Sélénium : huître, thon, noix du Brésil
  • Zinc: fruits de mer, surtout les huîtres, le bœuf, le foie.

 

Attention à l’iode en fonction de votre morphologie.

Si les embruns du grand large vous apportent sommeil et sérénité ; alors l’iode est faites pour vous. Si au contraire cela vous énerve et vous rend irritable, il sera nécessaire de limiter les aliments iodés.

 

Les aliments à éviter :

Certains aliments empêchent ou perturbent la fabrication des hormones thyroïdiennes en empêchant l’iode d’entrer dans la thyroïde ou en interférant avec l’enzyme qui permet de fixer l’iode à la tyrosine.

Si vous avez un dérèglement de la thyroïde il est donc préférables d’éviter :

  • Les crucifères (choux, brocolis, épinards, navets, rutabagas)
  • Certains féculents (mais, haricot lima, graines de lin, patates douces, pusses de bambou, cacahuète, racine de manioc).
  • Les aliments à base de soja : tofu, tempech, edmame, lait de soja et tout produits « lacté » de soja).
  • Certains fruits : pêches, poires, fraises.

Attendre 4h avant toute absorption de calcium ou aliment assimilé et de fer qui eux aussi diminuent l’absorption de la thyroxine.

Le fait de cuire ces aliments aide à réduire l’enzyme perturbatrice. Si vous devez consommer ces aliments, faites les cuire.

En cas hyperthyroïdie : les excitants comme le café, le thé, les sodas (coca) sont à proscrire.

 

Exercice physique à moduler :

Si vous êtes atteint d’hypothyroïdie, une pratique sportive va aider à remuscler et stimuler la baisse du métabolisme.

  • La marche
  • la natation d’intensité modérée

En cas hyperthyroïdie une activité sportive relaxante, tel que :

  • le tai-chi,
  • le qi-cong,
  • le pilate,
  • le strethching,
  • le yoga

 

Les compléments alimentaires :

Il est possible aussi d’aider l’organisme avec l’aide de compléments alimentaires qui devront toutefois être pris en fonction de chaque individu et de son état et avec beaucoup de prudence, en cas de traitement médicamenteux.

Le conseil de votre médecin ou l’aide en naturopathie en accord avec votre médecin peut dans ce cas être envisagé.

 

Conclusion :

Une bonne gestion :

  • de ses rythmes de vie,
  • de sa vie émotionnelle,
  • des temps de pauses,
  • un sommeil régulier,
  • une activité physique adaptée
  • un contact régulier avec la nature,
  • une alimentation spécifique et équilibrée
  • une diminution de prise de stimulants

aura une influence très positive sur des troubles thyroïdiens naissant.

 

 

référence :
  • dictionnaire abrégé du sens des maux : Bernard Tihon
  • Ostéopathie énergétique : par david sayag
  • Comment soutenir sa thyroide : jean brice thivent (magazine neosanté)
  • Naturopathie et pnns : corinne allemoz
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Alimentation

Un hiver avec vitalité et énergie sans surpoids

L’hiver est le temps du réconfort, de la bonne nourriture, du contact avec une main bienveillante et d’une conversation près du feu : il est le temps de la maison.

Edith Sitwell

 

Avec l’arrivée de l’hiver et des fêtes de fin d’année, il est difficile de rester en forme. Plutôt envie de rester au chaud au coin du feu, de grignoter pour se faire du bien ou encore de profiter des fêtes et de ses repas en famille sans limites.

Ceci a souvent pour conséquences, des infections, des rhumes, ….. et quelques kilos en plus sur la balance.

Pour vous aider à passer un hiver avec sérénité et vitalité, voici mes astuces :

 

Astuce numéro 1 : Manger des protéines

Les protéines ne sont pas stockées par notre organisme et il est donc nécessaire d’en apporter suffisamment à notre corps en prenant des protéines de très bonne qualité.

En quantité suffisante et qui respecte l’environnement tant de l’animal que du végétal. En effet, il n’est pas nécessaire de se gaver de protéines pour garder la ligne. Au contraire cela fatigue et encrasse le corps quand elles sont consommées en excès.

Longue à digérer, elles permettent une meilleure satiété et boost le métabolisme en prenant soin de votre système immunitaire.

 

Astuce numéro 2 : Eviter de terminer son assiette à tout prix

Nous jetons en moyenne 20 kilos de déchets alimentaires par personne et par an.

Manger en trop grande quantité, en plus de faire grossir, oblige l’organisme à amener plus d’énergie sur la digestion ce qui au début de l’hiver empêche l’organisme de mettre son énergie sur la défense des infections.

Prévoir ses menus pour éviter le gaspillage et surtout la bonne quantité dans l’assiette permet de lutter contre le surpoids et le gaspillage.

 

 

Astuce numéro 3  : Manger des amandes

Excellente pour apporter de la satiété et grâce à ces micronutriments et une meilleure défense de notre organisme. Toutefois en petite quantité, et sans grignotage permanent.

Riche en fibres et en protéines rassasiantes, anti-cholestérol, plein de micronutriments :

  • calcium
  • magnésium
  • vitamine E, elles sont plus intéressantes que des chips ou petits gâteaux.

Toutefois elles renferment 50 % de lipides il est donc conseillé de ne pas dépasser 20 à 30 grammes par jour.

 

Astuce numéro 4 : Manger plus qu’une salade au déjeuner 

On croit bien faire en prenant une salade plutôt qu’un repas mais l’intérêt n’est pas si évident.

Les salades peuvent être pauvre en féculents ou en protéines et donc peu rassasiantes.

Cela peut entraîner un grignotage 2h après le repas

Il est donc préférable d’équilibrer son repas avec un mélange légumes(crus et cuits)/ féculents et une protéine.

Ce qui évitera baisse d’énergie et du système immunitaire.

 

 Astuce numéro 5 : Eviter les produits transformés 

Même s’ils facilitent la vie, ils sont plus riches en sucre, en gras, en additif et en sel.

Composants qui amènent ;

  • surpoids
  • rétention d’eau
  • encrasse l’organisme et ont donc un impact néfaste sur le système immunitaire.

 

Astuce numéro 6 : Eviter les produits allégés 

Les produits allégés souvent trop dépourvus de matières grasses sont enrichis en sucre. Ils sont nettement plus acides et contiennent souvent plus d’additif.

Conséquences on a tendance à en manger deux fois plus pour se rassasier et leur digestion devient difficile du fait de leur acidité.

Cette acidité encrasse l’organisme et diminue le système immunitaire ce qui rend le terrain plus propice à la propagation des bactéries.

 

 

Astuces numéro 7 : Eviter des sodas light

Quand on boit un soda light le cerveau enregistre la saveur sucrée.

Mais comme il n’y a rien qui arrive dans le sang, une envie de sucre apparaît une heure après. Ceci entraîne des variations d’hyper et hypoglycémies successives qui épuise le pancréas et le système immunitaire.

 

Boire ce type de boisson entretien l’attirance pour le sucre et des études ont montré qu’elles augmentent le risque de diabète.

L’acidité des sodas en règle générale favorise là encore un terrain propice aux infections et une baisse du système immunitaire.

 

 

Astuce numéro 8 : Espacer les repas festifs

 

Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles leur cortège de repas qui se succèdent sur une semaine.

Cette succession, plus l’effet groupe augmente automatiquement les quantités dans l’assiette qui entraîne souvent une prise de poids pendant les fêtes et également une recrudescence des rhumes, gastro et autres maladies infectieuses.

 

Maladies souvent associées à la saison, mais les gros repas fatiguent aussi l’organisme et favorisent le développement bactérien cause plus juste de ces infections par chute de vitalité du système immunitaire.

 

 

Astuce numéro 9 : Sauter un déjeuner avant un gros dîner 

Même si on est invité pour un gros dîner il est important pour ne pas risquer de compenser et de manger plus, de prendre un déjeuner léger.

Prendre son déjeuner normalement permettra d’éviter une surcharge au dîner avec une digestion plus lourde dans la nuit source de fatigue et de baisse d’énergie.

Mieux vaut dans ce cas, éviter le petit déjeuner du lendemain matin pour laisser le temps au corps de finir cette digestion plus importante que d’habitude.

 

Astuce numéro 10 : Ne pas dormir suffisamment 

Le manque de sommeil favorise le surpoids par augmentation de sécrétion de la ghreline,  hormone de l’appétit et moins de leptine hormone de la satiété.

Il est donc important d’avoir au moins 7 heures de sommeil.

Il est possible de compléter avec des micro-sieste de 10 minutes.

 

 

Astuce numéro 11 :  Expérimenter et ne pas croire tout ce qu’on vous dit

On se laisse facilement influencer par les messages publicitaires, les bons conseils des amis, le dernier régime à la mode où ce qu’on lit dans un article blog ( même le mien que vous êtes en train de lire),

Toute personne étant unique ce qui marche avec l’un(e) peut ne pas forcément marcher avec l’autre.

 

Notre corps sait se faire comprendre, il est donc important d’être à son écoute et à l’écoute des sensations que nous procure les aliments.

 

Si la prise de tel aliment nous ballonne ou cet autre nous fait prendre du poids ou cet autre nous épuise car trop dur à digérer, il est important d’écouter ses sensations et de les bannir de notre alimentation ou peut être de le manger différemment.

 

Un bilan alimentaire peut aider à déterminer ces troubles et leurs causes.

Bon appétit et très bon hiver

 

 

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Alimentation

Manquez-vous de magnésium ?

Minéral essentiel à notre organisme, le magnésium a de multiples fonctions et en manquer peut avoir de multiples répercussions sur notre santé.

 

 les apports journaliers recommandés en magnésium sont en moyenne de 350mg pour un adulte.
Des études faites en 1994 et 2015 montrent que 77% des femmes et 72% des hommes ont des apports bien inférieurs.

 

 

Et vous, êtes-vous en carence de magnésium ?

 

Voici les 8 signes qui peuvent le montrer :

 

1 – Spasmes des paupières : c’est l’un des signes les plus fréquents.

 

2- Fatigue : si vous êtes toujours fatigué, en particulier au réveil, il est possible que vous manquiez de magnésium
n’hésitez pas à lire les autres articles de ce blog traitant de ce sujet :

 

3- Crampes, contractures et fourmillements : Des muscles qui manquent de magnésium sont des muscles qui fonctionnent mal.

 

4- Anxiété, irritabilité : si vous vous sentez particulièrement anxieux, que vous êtes irritable ou que vous faites des crises d’angoisse, cela peut être du à une carence en magnésium.

D’autres facteurs comme pour la fatigue peuvent aussi être responsable. Vous trouverez plus d’informations dans les articles sur le stress ci-dessous :

 

5- Vertiges, étourdissements, vomissements : Peuvent aussi être un signe de carence, en dehors de tout comportement ou prise alimentaire excessif.

 

6- Maux de tête et douleur à la mâchoire : A vérifier comme signe de carence si en accumulation avec les précédents. Toutefois les maux de tête peuvent aussi avoir une origine digestive ou nerveuse comme les douleur de la mâchoire.

 

7- Difficulté à vous concentrer ; Là encore un signe d’éventuelle carence, mais pouvant trouver sa cause dans le rythme de vie et le stress…qui entraîne les carences. L’article ci-dessous peut aussi vous aider .

 

8- Engourdissements : en particulier des mains et des pieds : assez typique de troubles du système nerveux, lui-même régit par le magnésium.

 

 

Si vous présentez certains de ces symptômes, il est donc possible que vous manquiez de magnésium.

 

 

Le magnésium est présent dans un grand nombre d’aliments :

  • le cacao,
  • les fruits et légumes (choux, lentilles, épinards, bananes, avocats, pommes, abricots…),
  • les fruits secs (amandes, noix, noix de cajou…),
  • le poisson et les fruits de mer.

Toutefois une alimentation saine et diversifiée suffit normalement à éviter les carences en magnésium.

 

Certaines maladies (cancer du côlon, troubles gastro-intestinaux), le stress ou la speed attitude peuvent être facteur d’autres carences qui aggrave celle du magnésium.

Ce sont la vitamine D et le calcium qui fonctionnent en synergie avec le magnésium pour être assimilés.

Pour une meilleure assimilation du magnésium il est donc nécessaire aussi de veiller à ces apports en calcium et en vitamine D, qui permet un bon transport et une bonne fixation de ces minéraux dans notre corps, en plus de son action sur le système nerveux et immunitaire.

 

La carence en vitamine D :

Elle concerne la moitié de la population et est accrue en début d’automne avec la baisse de l’ensoleillement et surtout de la vie plus à l’intérieure.

On trouvera dans les aliments suivants de quoi améliorer son taux de vitamine D :

  • Le saumon,
  • la truite,
  • l’huile de foie de morue (en gélule si on n’aime pas le consommer),
  • les harengs,
  • les sardines,
  • les noix, huile de noix (en pression à froid),
  • les anchois marinés,
  • le beurre (non pasteurisé).
  • Et bien sûr, en allant le plus possible s’exposer au soleil quand il y en a.

 

La carence en calcium:

Elle est beaucoup moins fréquente, et reste surtout à surveiller en cas de ménopause chez la femme.

On trouvera du calcium bio disponible dans les aliments suivants :

  • chou
  • chou de Bruxelles
  • Brocoli
  • Bette chinoise
  • Chou frisé
  • Sardine en boite
  • produits laitiers
  • haricot blanc
  • Amandes
  • œufs
  • tofu

 

Pour plus de conseils, n’hésitez pas à me solliciter pour un appel découverte.

 

 

 

 

 

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Thérapies alternatives

Prendre soin de son terrain pour garder énergie et vitalité

Tu es le jardinier de ta plante intérieure et sa croissance et sa beauté sont sous ton entière responsabilité.

Daniel Desbiens

 

Notre corps est comme la terre de notre jardin potager.

Pour le garder en forme avec vitalité et énergie il est nécessaire de bien l’entretenir.

 

Et comme pour le jardin, connaitre la nature de sa terre est important pour lui apporter ce qui sera nécessaire à la bonne croissance de ce qu’on y sème.

Dans notre corps il en va de même, il est vital de garder notre terrain en bon équilibre.

 

Il existe 7 grands terrains qui ont été définis en naturopathie.

Nous possédons tous les 7 profils ; l’objectif étant de les garder en équilibre.

Toutefois, nous avons dans ces 7 profils, des tendances qui nous sont propres, en fonction de notre état d’être et de notre hygiène de vie globale.

Par exemple : mes deux terrains prédominants sont le terrain troubles digestifs et le terrain psycho émotionnel.

 

Etant quelqu’un d’hypersensible, pendant très longtemps la moindre émotion ou situation de vie me mettait dans tous mes états et déséquilibrait mon « terrain psycho émotionnel ».

Cela avait pour conséquence en plus des autres causes spécifiques à l’alimentation, de dérégler mon « terrain troubles digestifs ». On sait que le cerveau émotionnel est dans nos intestins.

Il m’arrive encore de voir des dysharmonies dans ces deux terrains quand je ne respecte pas mon hygiène de vie globale (couchée trop tard, repas festifs…), et mon corps, ne se gêne pas pour vite me rappeler à l’ordre.

Ce rappel a le mérite aujourd’hui de me permettre de rétablir l’équilibre avec tout ce que les outils de la naturopathie peuvent m’apporter.

Bichonner mes terrains et en prendre soin, c’est garantir un état d’être heureux, un corps énergique et une vitalité optimale.

Quels sont les 7 terrains qui nous composent ? 

 

Terrain Troubles digestifs (TTD) :

Dès la naissance, l’écosystème bactérien intestinal participe à la mise en place du système immunitaire. Cependant ce n’est qu’en grandissant que l’immunité de l’enfant va se développer, réagir de manière autonome pour finir par devenir complètement mature.

Chez toute personne en bonne santé, la flore microbienne, également appelée « microbiote intestinal », est composée d’un ensemble de micro-organismes (bactéries, champignons…) non pathogènes, vivant en parfaite harmonie et faisant partie intégrante du système de défense de notre organisme.

 

On distingue 2 types de flore :

  • La flore de fermentation, prédominante dans le côlon ascendant, qui agit sur les hydrates de carbone.
  • La flore de putréfaction, prédominante dans le côlon descendant, qui agit sur les acides aminés.

Voir l’article : Et si votre microbiote influençait vos émotions.

 

Chez une personne bien vitale, il existe un équilibre entre la flore de fermentation et celle de putréfaction. En revanche, lorsque l’une des deux domine l’autre, on parle de dysbiose intestinale.

En effet, la dysbiose augmente la perméabilité de l’intestin grêle ce qui favorise le passage de molécules étrangères reconnues par notre système immunitaire, dont l’emballement est à l’origine de nombreuses maladies.

 

Les déséquilibres de la flore intestinale ainsi que les troubles digestifs et hépatiques sont des signes caractéristiques du Terrain TD

 

Le Terrain intoxiqué :

Un émonctoire est un organe qui permet à l’organisme d’éliminer des déchets.

Nous en avons 5 principaux qui permettent de désintoxiquer notre corps :

  • les intestins,
  • le foie,
  • la peau,
  • les poumons
  • les reins.
  • La muqueuse utérine (endomètre), chez la femme peut également agir comme une soupape destinée à compenser une insuffisance émonctorielle (intestinale le plus souvent).

Pour rappel, le foie est un organe aux multiples fonctions métaboliques, il possède notamment un grand rôle d’épuration.

 

Voir les articles :

Nous ne sommes pas tous égaux face à l’élimination de nos déchets, elle varie d’un individu à l’autre selon plusieurs facteurs:

  • La génétique.
  • L’état global du métabolisme.
  • L’état micro-nutritionnel potentiellement carencé en acides aminés et en minéraux.

 

D’après l’OMS, 30 % des pathologies auraient une origine environnementale La pollution atmosphérique et la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, la contamination de l’eau, l’absence de système d’assainissement, les substances toxiques, les vecteurs de maladie, le rayonnement ultraviolet et la dégradation des écosystèmes sont autant de facteurs de risques environnementaux.

 

Terrain Acide (TA) :

Un acide est un composé chimique, capable de libérer un ou plusieurs protons H +.

Le pH d’une solution obtenue en dissolvant un acide dans l’eau est inférieur à 7.

 

Une base est un composé chimique, capable de capturer un ou plusieurs protons H +.

Le pH d’une solution obtenue en dissolvant un acide dans l’eau est supérieur à 7.

 

Pour maintenir le PH dans les limites normales, 3 mécanismes interviennent :

  • Le système tampon : système qui permet de neutraliser une partie de l’acidité de manière immédiate.
  • L’exhalation du CO2 par les poumons : efficace en quelques minutes, il y a une élimination d’un excès d’acides par ventilation.
  • L’excrétion d’ions H + par les reins : Ce sont les reins qui éliminent les ions H + en excès.

Toutefois, le foie et les muscles jouent également un rôle de soutient, notamment en faveur du rein pour préserver les ions bicarbonates.

Les normes physiologiques chez l’être humain sont : – PH sanguin entre 7.38 et 7.42. – Acidose : pH < 7.35 et alcalose : pH > 7.45.

Les acides forts proviennent principalement des protéines animales (viande, fromages, laitages…). Il s’agit notamment de l’acide urique, nécessitant un travail du foie et des reins pour son élimination.

Les acides faibles sont principalement d’origine végétale. On y retrouve l’acide citrique, l’acide oxalique et pyruvique. Ils peuvent être volatils et s’éliminer par les poumons sous forme de gaz carbonique.

 

Les articles à lire :

 

Terrain psycho-émotionnel (TPE)

Le terrain TPE résulte d’une hypersensibilité aux agressions pouvant aboutir au véritable stress, appelé aussi syndrome général d’adaptation (travaux du Dr Hans Selye). Ce terrain est évolutif, il démarre généralement par une tension, une irritabilité, des désordres émotionnels, puis un épuisement nerveux

Le terrain TPE est également propice à un dérèglement en neurotransmetteurs. Ce sont des molécules biochimiques qui permettent la communication au sein du système nerveux et qui peuvent influencer directement le comportement.

Les plus connus sont :

  • La dopamine,
  • La sérotonine,
  • L’adrénaline,
  • La noradrénaline,
  • Le GABA,
  • L’acétylcholine.

Ce terrain est très lié à la nutrition puisque la plupart des composants des tissus neurologiques, des neurotransmetteurs et des mécanismes de protection contre les processus dégénératifs cellulaires neuronaux sont d’origine alimentaire

Il ne faut pas sous-estimer les désordres neuropsychologiques engendrés par une alimentation et un mode de vie déséquilibrés (carences en micronutriments, encrassage cellulaire et tissulaire, dysfonction du système de neurotransmetteurs, dégénération et oxydation cellulaire…).

Les articles à lire :

 

Terrain Carencé en acide gras poly insaturé (TC)

Les lipides sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Parmi eux, on rencontre notamment les acides gras poly-insaturés (AGPI), dans lesquels se classent les Oméga 3 et 6. Les oméga 3 et les oméga 6 sont des acides gras dits « essentiels » car ils ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par notre alimentation.

Le Terrain TC est la résultante d’une carence chronique en acides gras essentiels. Les oméga 3 contribuent à prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.

Ils ont également une influence bénéfique sur la qualité :

  • des membranes cellulaires,
  • le développement du système nerveux
  • les réactions anti-inflammatoires et immunitaires.

 

Les oméga 6 jouent un rôle important dans le maintien de l’intégrité de l’épiderme, dans le fonctionnement du système nerveux et activent la réponse inflammatoire.

Nous avons tendance à surconsommer les oméga-6 et à ne pas consommer suffisamment d’oméga-3. En effet, les oméga-6 sont plutôt abondants dans les aliments et les oméga-3 nettement plus rares.

Le ratio minimal devrait être d’1 oméga-3 pour 4 oméga-6.

Les articles à lire :

 

Terrain Oxydé (TO)

Les radicaux libres sont des sous-produits du métabolisme normal de l’oxygène et jouent un rôle important dans la communication entre les cellules. Leur production est un phénomène physiologique naturel, indissociable à la vie dans une atmosphère oxydante. Les cellules du corps sont normalement capables de se défendre contre les dommages causés par ces radicaux libres à l’aide d’antioxydants.

Lorsque les mécanismes de détoxication sont submergés, l’organisme est dans une situation de stress oxydant.

Articles à lire :

Terrain glycémique (TG)

L’organisme régule sa glycémie par le biais de sécrétions d’insuline et de glucagon synthétisées par le pancréas qui agissent au niveau du foie.

Le terrain TG est le résultat d’une consommation excessive de sucres rapides.

Une glycémie à jeun normale est comprise entre 0,74 g/L et 1,06 g/L (4,04 et 5,83 mmol/L) avec une moyenne de 0,83 g/L (4,565 mmol/L).

Le prédiabète est un état intermédiaire entre la santé et le diabète de type 2. Il se diagnostique par une prise de sang indiquant une glycémie à jeun comprise entre 1,05 et 1,26 g/L (2 contrôles d’une semaine d’intervalle sont recommandés).

Un repas riche en sucres rapides va engendrer une élévation brutale de la glycémie suivie d’un pic insulinique grâce au travail du pancréas. Le taux de sucre dans le sang va alors baisser, allant même jusqu’à atteindre un seuil transitoire légèrement en dessous de la norme.

Articles à lire :

 

 

Vous souhaitez  plus de détails sur chacun des terrains?

 

Reconnaître les symptômes qui peuvent alerter d’un déséquilibre, mes conseils de naturopathe et tous les articles pour approfondir ?

 

Cliquez sur les différents terrains ci-dessous pour y accéder.

 

Vous voudriez connaitre l’état de votre terrain? N’hésitez pas à me contacter par mail sur la page contact en cliquant ICI.

Je vous enverrai un lien vers le questionnaire et vous communiquerai le résultat avec plaisir.

 

référence :
Etudes des terrains issus du laboratoire copmed et bionalys.

 

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Corps émotionnel Corps psychique

Changer ses habitudes sans effort et sans stress

 » C’est dans la facilité que se niche la clé de la félicité ».

                                                                      Olliver Pourriol

Pourquoi faudrait-il toujours faire des efforts immenses pour faire la moindre chose?

Notre société oblige à un train d’enfer en permanence.

Société, où l’illusion de la performance nous fait perdre notre vraie nature. Où il est nécessaire pour être au top, dès le réveil, de se greffer 3 têtes, 5 paires de bras et autant de paires de jambes.

Travail, maison, enfants…tout est sujet de pressions et de stress qui finissent par nous épuiser au lieu de nous amener sur l’objectif visé…. le « vivre mieux”.

Et pourquoi, nous mettons-nous ce stress?

On pourrait appeler ça, le syndrome « du bon élève » ou croire qu’efficacité rime avec pression, stress et souffrance.

Et pourtant, en parallèle on nous vante de plus en plus la “zen attitude” (moi la première avec les articles que j’écris) en art de vivre.

Des collections de livres sortent tous les mois en librairie…et pourtant on n’a jamais vu autant de stress, de “burn-out”, de dépressions, de mal-être.

Dans une société qui met ses habitants sous pression, telle que dans une cocotte-minute, rien d’étonnant que le stress augmente dans les statistiques et que les arrêts de travail se multiplient.

Aussi, qu’il s’agisse des conseils que je vous donne régulièrement pour éviter la montée du stress. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI )

Ou encore tous ceux en lien avec l’alimentation et ses facteurs sur le stress intérieur. (Vous les retrouverez en cliquant sur le lien ICI)

Les clés que proposent Ollivier Pourriol et que je voudrais partager avec vous aujourd’hui, associées à mes astuces de vie pour une vie sereine vous apporteront des outils qui je l’espère pourront vous aider.

1- Nul besoin de tout changer [1]:

Est-il besoin de tout jeter au vent dans sa vie?  De changer de travail, de conjoint, d’existence, d’alimentation de façon globale et radicale, de se mettre au sport intensif ?

Tout çà parce qu’on se sent mal dans sa peau ou dans son quotidien?

Vouloir une telle transformation nécessiterait des efforts incommensurables : repartir de zéro…cela parait insurmontable.

La meilleure façon de changer est d’abord de continuer à rester soi-même.

 » Pas de besoin de grands projets, de grandes résolutions » [1] de début d’année, de printemps, de rentrée, que de toute façon, nous ne tenons pas plus de 8 jours.

Suivre son penchant naturel, c’est mettre en place des changements par petites touches, par-ci, par-là.

Voici quelques exemples de mon quotidien :

Alimentation :

Ayant souffert des intestins pendant de longues années, il a bien fallu que je change mes habitudes.

Cela s’est fait progressivement en fonction de mes recherches et des formations.

Aujourd’hui, je veille à cuisiner moi-même mes repas. Pour autant, je n’ai pas le temps d’acheter du frais tous les jours.

J’achète donc mes aliments en grandes quantités et je congèle.

J’ai trouvé des commerçants locaux et/ou soucieux de l’environnement sur mon marché, ça aide pour avoir une meilleure qualité et préserver l’environnement.

Ménage :

A une époque, j’étais tellement “accro” à mon ménage que mon mari, m’avait décerné  » un plumeau d’or »!!

Aujourd’hui, j’ai divisé par 4 mon temps de ménage et cela n’a rien à voir avec le fait que nous ne sommes plus avec nos (grands) enfants à la maison… c’est juste que j’ai décidé de ne plus faire tout, tous les jours.

Travail :

Oui, j’ai fait un virage à 360°, mais si je compte mon nombre d’heures  » travaillées », par rapport à l’époque où j’étais salariée il a été multiplié par 1.5.

Aujourd’hui, la différence est que je ne travaille plus...j’Œuvre, ce qui est nettement différent. Eh oui, je suis très prise, mais je me sens épanouie tous les jours.

Enfants :

Je n’en ai plus (présent à la maison), mais à l’époque où ils étaient plus jeunes, une chose qui me faisait économiser du temps, du stress et de l’énergie…était de les mettre à contribution pour aider aux tâches de la maison.

Ils y ont été habitués dès l’âge de …2 ans!! Eh oui, leur père, leur avait appris à mettre leur linge au sale.. Plus grands ils ont eu d’autres responsabilités…

Quand ils ont été ados, pour eux c’était acquis, et nous n’avons jamais eu de « crises » pour leur non-participation.

Aujourd’hui, ils sont grands, autonomes et vivent leurs vies. Leur retour est qu’ils nous remercient de leur avoir permis d’acquérir cette autonomie par l’aide qu’ils ont contribué à donner à la maison.

2- Avancer sans se retourner [1] :

Bien souvent quand on se lance dans un projet, on s’interroge, on doute, on revient en arrière.

Surtout quand les proches s’en mêlent en vous disant que vous avez fait une erreur….. Il est des fois nécessaire d’aller au bout de ses erreurs pour savoir si c’en est!!

Tourner en rond dans sa tête augmente la pression et le stress. Cela devient de la souffrance mentale.

La solution : tracez votre route, sans vous retourner. Avancez un pas à la fois en gardant confiance en vous.

Cultiver l’imperfection permet de faire le pas suivant. Oui, mes articles ont souvent des fautes…

Quand j’ai pris la décision à la suite de mon “burn-out” de changer de travail et de demander une rupture conventionnelle, j’ai demandé à mon employeur de garder la chose secrète tant que cela ne serait pas effectif.

Je ne voulais pas entendre les commentaires pessimistes et peureux de mes collègues, qui auraient pu me faire changer d’avis… et j’ai bien fait, car quand cela fut officiel, je les ai entendus ces commentaires, mais je ne pouvais plus revenir en arrière assiégée par le doute.

Aujourd’hui, oui il y a des jours difficiles. Mais je continue de regarder devant. De me lever chaque matin en sachant que le choix que j’ai fait, me permet d’être alignée avec ce que je veux donner aux autres et au monde.

Et oui, cela allège ma vie et ma sérénité intérieure.

3- Diviser la difficulté [1]:

Que ce soit au travail ou à la maison, les tâches sont parfois lourdes, répétitives et contraignantes.

La clé : morceler chaque étape.

Quelques exemples qui me simplifient la vie :

Travail :

Quand j’œuvre sur un projet, je commence par en voir les grandes lignes. Puis je le mets en étapes. Et si celles-ci me semblent encore trop grandes, je les redécoupe encore en plus petites.

Pour cela, mon arme absolue est…mon agenda ! … car toute étape se réalise si on lui a laissé un espace-temps suffisant pour ce faire.

Alimentation :

Là encore, comme j’ai consacré du temps certains jours à congeler en grandes quantités, j’ai toujours de quoi faire dans le congélateur. Ainsi, les jours où le temps ne se prête pas pour faire à dîner…je pioche dans celui-ci et vive la cuisson en vapeur douce [2]. Ce qui permet de limiter grandement le temps passé dans la cuisine.

Ménage :

J’y consacre un peu de temps : 15 minutes en moyenne par jour. Pour cela, je fais un truc par-ci par- là, chaque jour. En général le matin avant de commencer ma journée.

Cela permet aussi de progresser dans tout ce que la vie nous amène avec moins de stress.

4- Accepter le destin [1]:

Dernière notion qui peut paraître être la plus difficile.

Accepter ce qui n’est pas sous notre contrôle ou la bêtise que nous ne pouvons pas réparer est parfois compliqué et source de stress.

Vivre les regrets du passé, de tout ce qu’on n’a pas fait, ou qu’on aurait dû faire…revient encore à la souffrance mentale.

« Parfois, il faut accepter ce qui nous arrive« [1].

Quand j’ai fait mon “burn-out”, c’était à la suite d’un « harcèlement ».

Si j’étais restée dans la non-acceptation de ce fait. Si j’avais considéré que j’étais une victime, que c’était « dégueulasse » de vivre çà alors que je n’y étais pour rien… En plus d’un “burn-out”, j’aurais probablement fini avec une dépression sévère.

Alors j’ai accepté, que oui cela m’arrivait, que oui, ce n’était pas juste, mais que rien n’arrive au hasard dans la vie. Que cette vie a toujours un dessein ou une idée derrière la tête (Ah bon, la vie n’a pas de tête ? Allez savoir!!).

J’ai pu transformer ce qui était une catastrophe professionnelle en une magnifique opportunité pour me diriger vers celle que Je suis et aider du mieux possible toute personne qui en a besoin et peut-être vous-même en train de lire cet article.

Oui cela demande de s’adapter avec souplesse à ce qui nous arrive. Mais quelle joie quand, après avoir lâché prise…nous pouvons repartir avec facilité vers ce qui est notre vie. Ce n’est pas de la résignation mais de la lucidité.

 » Certes nous décidons des choses en êtres libres, mais une fois que cela est fait, le mieux est d’accepter la situation comme si elle nous était envoyée par le destin et ne dépendait plus de nous ». [1]

On accepte alors d’avoir un travail qui ne soit pas satisfaisant, si on ne peut le quitter. De ne pas avoir le mari (ou la femme) idéal(e), d’avoir des enfants qui ne font pas tout ce que l’on voudrait, d’avoir une maison qui ne reluise pas de propreté, d’avoir mangé un plat industriel ou choisi un restaurant finalement pas si sympa sur la qualité des produits…

On commence alors à apprécier les choses autrement, et c’est cela qui nous rend…Heureux et léger!!

[1] « l’art francais de réussir sans forcer » Ollivier Pourriol
[2] le vitaliseur de Marion https://www.vitaliseurdemarion.fr/officiel/
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Alimentation Corps physique

De notre assiette à nos cellules

Nous sommes ce que nous mangeons

Hippocrate

 

Introduction :

Entre 3 et 4 fois par jour nous nous mettons à table devant notre assiette.

Moment de plaisir et de convivialité, mais aussi sans que nous en ayons toujours conscience, moment où nous permettons à notre corps d’avoir tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner.

Tout ce que nous mangeons; d’utile ou inutile à notre fonctionnement, aura donc une conséquence positive ou négative sur notre santé.

Voyons tout d’abord comment se transforme ce qui entre dans notre bouche.

 

Transformation des aliments :

Tout ce que nous mangeons va être pris en charge par des composites : les enzymes.

Il en existe beaucoup selon leurs fonctions et toutes indispensables à notre bon fonctionnement.

Les enzymes « coupent nos aliments en petits morceaux » pour les ramener à l’état de nutriments.

Exemples :

Le pain est un sucre complexe. Notre corps ne peut l’utiliser en l’état. Les enzymes vont donc découper ce sucre en sucre simple et assimilable par nos cellules = le glucose.

La viande est une protéine elle aussi très complexe. Les enzymes vont la couper en morceaux pour en faire des acides aminés seuls assimilables.

 

Les 3 catégories d’aliments indispensables à notre corps :

  • Les glucides sont les sucres et le carburant de notre corps. Notre essence pour avoir de l’énergie.
  • Les protéines sont les acides aminés, matériau de construction de notre corps.
  • Les lipides sont les corps gras (3-6-9), le lubrifiant de nos neurones et aussi source d’énergie pour notre corps.

 

Les glucides

Les glucides sont le carburant de nos cellules.

Les glucides sont classés en deux catégories : (cliquez ICI pour différencier sucres lents et rapides)

  • Les sucres : fruits – sucres en morceaux – laitages
  • Les amylacés : céréales – tubercules

Plus un repas est équilibré, plus les sucres sont absorbés lentement quelques soit leur catégorie.

 

Comment se digèrent les glucides :

Exemple de la digestion d’un sucre en morceau :

Le sucre blanc est composé de saccharose, qui est un sucre complexe.

Quand il arrive dans l’estomac, sous l’action de l’acide gastrique il se dédouble en glucose et fructose (qui est digéré uniquement dans le foie).

Si ce sucre est pris en dehors du repas, le glucose va passer dans le sang en 5 à 15 minutes. Or, dans le sang, il n’est pas question qu’il y ait du sucre (glucose) en excès.

Pour rétablir l’équilibre, il va donc y avoir sécrétion d’insuline par le pancréas, pour envoyer ce sucre au plus vite, au niveau du foie (cliquez ICI, pour voir comment le protéger), afin de l’assimiler ; soit sous forme de carburant, soit sous forme de graisse.

Si ce sucre est pris en fin de repas (dessert – café), il sera transformé dans l’estomac de la même façon, mais comme il y aura tout le bol alimentaire, il passera dans le sang de façon beaucoup plus progressive soit en 45 à 75 minutes.

Ceci ne perturbera pas l’équilibre sanguin et n’obligera donc pas le pancréas à sécréter d’insuline en urgence pour le digérer.

On peut donc dire qu’un sucre ou un dessert sucré en fin de repas respecte la physiologie de vos cellules et le plaisir gastronomique de votre assiette.

 

Les amylacés sont quand à eux des assemblages complexes de 1000 à 10 000 molécules de glucose.

Prenons l’exemple d’un morceau de pain :

Imaginez chaque molécule de glucose comme un cube, attachés entre eux comme un train.

Chaque train est relié à un autre train etc…

Pour digérer ce pain il va falloir détruire toutes les attaches des trains.

Cela commence dans la bouche, grâce à la mastication et la salivation, avec sécrétion de maltase et de ptyaline, enzymes qui vont permettre de pré-digérer ce pain.

Il est donc très important de bien broyer ce pain et de le réduire en bouillie quasi liquide dans notre bouche avant de l’avaler.

Arriver dans l’estomac, un premier  » déwagonnage » de réduction à 2 cubes de glucose, va donner du maltose et générer de l’amidon non digéré.

L’amidon devra attendre de sortir de l’estomac dans l’intestin grêle, pour être pris en charge par des enzymes sécrétées par le pancréas qui vont le transformer en glucose.

Ce glucose passera ensuite dans le sang pour rejoindre le foie, où il sera stocké, pour être utilisé sous forme de carburant. Si le corps n’en a pas besoin, il sera transformé en graisse.

 

Les protéines :

Elles représentent le matériau de construction de notre corps (os – cellules – muscles) et tout ce qui le fait fonctionner (enzymes – bactéries – globules)

Les protéines sont très nombreuses mais toutes sont fabriquées à partir de 20 acides aminés.

Une protéine simple va donc être un bloc de 20 briques d’acide aminée pour former un mur.

 

On dit qu’il y a 8 acides aminés essentiels. Ceux-ci sont les seuls que notre corps ne sait pas fabriquer. Il est donc indispensable de les trouver dans notre alimentation.

 

Notre corps ne sait pas faire de réserve avec les acides aminés. Aussi il est indispensable d’apporter des protéines à notre corps 2 fois par jour, sous forme animale ou végétale.

Une aberration est par exemple de manger une viande de 200g le midi et aucune protéine le soir. Le corps ne pouvant ou n’ayant pas besoin d’autant d’un coup, va en éliminer une grande partie par les reins sous forme d’acide urique et autres purines (déchets des protéines). (Cliquez ICI pour comprendre comment éviter les excès)

Il est donc plus judicieux de répartir les quantités sur 2 repas (midi – soir ou matin- midi), sous forme animale ou végétale.

 

Comment se digèrent les protéines :

En générale les protéines formes des blocs de 50 à 1000 acides aminés. Comme pour les glucides, il va donc falloir casser les blocs en petits morceaux d’acides aminés.

 

Prenons un morceau de viande :

Dans la bouche, la mastication est importante (cliquez ICI pour comprendre son importance) pour bien réduire en bouillie liquide ce morceau. Cela permet un meilleur travail au niveau de l’estomac.

Sous l’action de l’acide gastrique et d’enzymes spécifiques, notre morceau de viande est fragmenté en blocs de protéines plus petits. Toutefois environ 80% à ce stade ne seront pas transformés.

C’est au moment du passage dans l’intestin grêle, sous l’action d’enzymes pancréatiques et intestinales que la transformation se fait.

Ensuite, les acides aminés ainsi obtenus, passent dans le sang pour rejoindre le foie qui en prendra une bonne part pour son fonctionnement propre et répartira pour le corps en fonction des besoins immédiats.

Le reste étant évacué par les urines sous forme d’acide urique.

 

La valeur d’un aliment protéique va dépendre de son équilibre en acide aminé.

  • Un œuf contient 18% de protéines, mais toutes essentielles à notre corps.
  • Le soja contient 35% de protéines mais il lui manque 1 acide aminé essentiel la méthionine, ce qui peut créer des carences.

 

Les lipides :

Ils sont indispensables à la vie et constituent l’agent fondamental des combustions de la cellule (centrale énergétique de la cellule).

Ce sont les acides gras. Ils sont classés en 3 catégories.(cliquez ICI pour avoir la pêche grâce à eux)

  • Les acides gras saturés (oméga 9):

Ils sont en général d’origine animale (viandes – volailles-poissons_beurre) ou végétal (huile de palme).

Ils constituent un bon apport énergétique ainsi qu’un apport vitaminique (A et D3).

 

  • Les acides gras mono-insaturés:

Ce sont les huiles végétales telles que l’olive – noisette

  • Les acides gras poly-insaturés :

Les omégas 6 simples : huile de tournesol – sezame

Les oméga 6 et 3  = huiles de noix et de colza.

Les acides gras mono et poly-insaturés sont composés d’oméga 6 et oméga 3.

 

Il est recommandé pour le bon fonctionnement de notre corps de respecter la proportion 5 oméga 6 pour 1 oméga 3. L’huile de noix ou les noix ont cette proportion naturellement.

 

Les oméga 3 sont transformés par le foie et sont indispensable à : (cliquez ICI pour tout savoir sur les oméga 3)

  • Immunité
  • Développement cérébral
  • Équilibre nerveux
  • Élaboration des neuro-transmetteurs et neuro-médiateurs
  • Élaboration de la myéline (gaine des nerfs)
  • Fluidité des membranes cellulaires.

Les carences entraînent :

  • Sclérose en plaque
  • Parkinson
  • Alzheimer
  • Dépression
  • Vieillissement cérébral
  • Nervosité
  • Anxiété.

 

Comment se digèrent les lipides :

Il est important de bien insaliver une huile ou autre graisse (beurre),. Ceci permet de créer une émulsion qui favorise une bonne digestion.

Dans la bouche et l’estomac les graisses sont séparées en acides gras et glycérol ainsi qu’en graisses non digérées..

Dans l’intestin grêle, sous l’action des sels biliaires (bile), les graisses non digérées vont êtres émulsionnées (en gouttelettes comme dans la vinaigrette) et à leur tour transformées en acide gras et glycérol.

Ils passeront ensuite dans le foie par le sang qui distribuera en fonction des besoins ou stockera sous forme de graisse.

Le glycérol est un alcool naturellement présent dans l’organisme. Il est également généré par la dégradation du glucose (déchet énergétique).

Il sert aussi de réservoir énergétique pour le corps et favorise l’élimination des selles.

L’organisme a autant besoin des corps gras saturés que des corps gras insaturés.

 

Conclusion :

Des repas équilibrés en glucides – protéines – lipides apportera tout ce qui est vital à vos cellules.

 

Y ajouter des légumes – crudités et fruits pour les vitamines – minéraux – oligo éléments et fibres toutes aussi indispensables  au bon fonctionnement de cette belle machine qu’est notre corps. (les oligo-éléments c’est quoi? Cliquez ICI pour le savoir)

 

Dernier détail , la qualité des aliments que vous mettez dans votre assiette a encore plus d’importance que sa quantité. Manger mieux, manger moins avec qualité et convivialité, préservera votre santé de vos cellules et celle de la planète.

 

Bon appétit!

 

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Le sommeil, la moitié de la santé

Introduction :

Quelques chiffres sur les troubles du sommeil :

  • Un Français sur dix est insomniaque
  • 7 % de la population souffre d’apnée du sommeil
  • Une personne sur cinq se plaint de troubles du sommeil
  • 7h47 par jour est le temps moyen de sommeil des Français

 

Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir.

Ce besoin physiologique vital pour notre organisme peut se dérégler.

L’insomnie classique peut se traduire par un retard à l’endormissement ou un réveil précoce.

 

A quoi sert le sommeil ? 

Dormir sert à se reposer d’une fatigue physique intellectuelle ou émotionnelle.

Le sommeil permet :

  • la stimulation des défenses immunitaires,
  • la gestion du potentiel énergétique,
  • la croissance,
  • la régulation de la température et de la pression artérielle,
  • la dissipation du stress et de la tension,
  • l’entretien de la mémoire,
  • l’apprentissage,
  • la production hormonale et la division cellulaire.

 

Les différentes phases du sommeil:

Le sommeil se divise en cinq phases, réparties sur des cycles de 90 à 120 minutes.

Une nuit de sommeil consiste en 3 à 6 de ses cycles.

 les 5 phases sont:

  •  l’endormissement : à l’heure où nous nous endormons notre cerveau sécrète les hormones qui provoquent bâillement et somnolence. C’est le moment à guetter car le plus facile pour nous endormir.

Nos muscles se relâchent, notre vigilance baisse, notre respiration ralentie. Cette phase dure de 3 à 12 minutes.

 

  •  le sommeil léger : nous sommes assoupis mais un stimuli extérieur, un bruit ou un contact physique peut nous réveiller.

Cette phase dure 10 à 20 minutes.

 

  •  le sommeil lent léger: les signes vitaux ralentissent et deviennent plus réguliers. L’activité musculaire est presque imperceptible. Le dormeur entend encore des bruits extérieurs mais il ne se réveille plus.

durée 10 minutes.

 

  •  le sommeil lent profond: il occupe la plus grande part de notre sommeil. La température du corps est basse et les signes vitaux sont totalement réguliers.

Le corps et le cerveau sont au repos. Durée 15 à 20 minutes

Le sommeil lent léger et profond, permettent au corps de constituer ses réserves d’énergie pour la journée suivante,  de récupérer physiquement et aux organes et tissus abîmés par les efforts de se régénérer,

C’est pendant la phase de sommeil lent profond qu’a lieu la division cellulaire et la production de l’hormone de croissance qui fait grandir les enfants et a un effet rajeunissant sur les adultes.

 

  •  le sommeil paradoxal: l’activité électrique des yeux et du cerveau gagne en intensité. L’esprit est éveillé mais sans perception de l’environnement. Le pouls et la respiration sont irréguliers. La consommation en air et en glucose est aussi élevée qu’au réveil.

Le rythme des ondes électriques du cerveau est similaire au rythme de la phase d’éveil, bien que le corps soit inerte et la personne encore endormi.

Le sommeil paradoxal occupe 20 % du premier cycle et est de plus en plus long à mesure que la nuit avance.

Il dure entre 15 et 20 minutes et correspond à 25 % de notre sommeil total.

 

Le sommeil paradoxal est le moment de la nuit consacré au rêve. Il permet de récupérer de la tension nerveuse, de faire le tri dans les souvenirs de la journée, d’enregistrer les informations et d’oublier celles qui sont le moins utiles.

Il est essentiel pour le mental.

 

 

Les causes possibles des troubles du sommeil:

 

  • Une alimentation trop riche en protéine le soir entraînant la sécrétion de neurotransmetteurs excitateurs, comme la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline qui favorisent l’éveil et jouent un rôle important dans les réactions au stress.

 

 

  • Plus nous restons éveillés, plus nous accumulons d’adénosine hormone de la fatigue.Ce neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs du système nerveux pour nous informer de notre besoin de repos. Les excitants comme le café contribuent à masquer ce besoin en empêchant l’adénosine de se fixer sur les récepteurs.

 

 

  • Le manque d’activité physique avec fatigue cérébrale. Le corps ne sent pas la fatigue et le cerveau saturé, ne transmet pas les bonnes informations sur le besoin de dormir.

Autres causes :

  • Les troubles respiratoires
  • L’insuffisance cardiaque
  • La dépression
  • La fibromyalgie et douleurs articulaires
  • Le reflux gastro-oesophagien
  • L’apnée du sommeil
  • Le syndrome des jambes sans repos.

 

 Quelques substances pouvant perturber le sommeil:

  •  l’alcool
  • Certains antidépresseurs ayant une influence sur la recapture de la sérotonine.
  •  les bêta-bloquants
  •  la caféine
  •  les anti-ulcéreux
  •  les diurétiques
  •  les hormones thyroïdiennes
  •  la nicotine.

 

 

Le rôle des neurotransmetteurs:

 

Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques fabriquées à partir de l’alimentation par les cellules nerveuses.Ils servent de support aux émotions, sont impliqués dans la sensation de douleur et jouent aussi un rôle dans le sommeil.

Pour schématiser, le cerveau est soumis à l’influence contraire de neurotransmetteurs qui calment et aident à parvenir au sommeil et de neurotransmetteurs excitateurs qui au contraire permettent de rester éveillé.

Il faut que les premiers gagnent en activité pour que les seconds se fassent moins entendre et c’est là qu’entre en jeu les neurones pacificateurs qui imposent un rythme plus long à leurs congénères.

 

Les neurotransmetteurs calmants:

  •  le GABA acide gamma-aminobutyrique

Il freine la transmission des influx nerveux et contribue à l’apparition du sommeil en diminuant l’action des neurones excitateurs.

Au coucher l’hypothalamus postérieure inonde le cerveau de GABA.

Les somnifères active l’action du GABA.

 

  •  la sérotonine :, elle influence l’humeur et contribue à l’arrivée du sommeil en conduisant à la détente.

Si elle est mal utilisée Le dormeur passe moins de temps en sommeil lent.

La dépression abaisse le taux de sérotonine.

La sérotonine joue un rôle important dans le sommeil car elle sert à fabriquer la mélatonine.

 

  • La mélatonine est une hormone sécrétée par la glande pinéale.

Elle joue plusieurs rôles dans l’organisme. Elle protège nos cellules de l’oxydation.

Elle permet à l’organisme de caler les cycles jour-nuit et veille-sommeil de façon adaptée.

Elle n’est sécrétée que dans l’obscurité. Elle atteint son maximum vers 3h du matin. En effet la lumière bloque la production de mélatonine.

 

Les 3 idées folles sur le sommeil :

  • Découper notre vie en tranches calibrées avec nos heures de travail, nos heures de classe, nos heures de transport, et combien de temps doit durer notre sommeil.

 

  • Seul vaut le sommeil ininterrompu. Nous voudrions dormir 8h complète et se réveiller sans avoir été interrompu en étant en frais et dispo.

Ceci relève plus du fantasme que de la réalité quel que soit l’âge que nous ayons.

 

  • Il faut rattraper son sommeil. Le sommeil ne se stocke pas.

Pas plus que l’on ne peut stocker l’oxygène.

 

Le problème actuellement c’est que beaucoup de personnes croient qu’il est pathologique de se réveiller pendant la nuit.

Ce qui crée souvent l’insomnie, c’est de penser que c’est une catastrophe d’être réveillé et la croyance de ne plus pouvoir se rendormir.

Ce qui entraîne un effet papillon en provoquant idées noires, angoisse et impossibilité de se rendormir.

Si vous acceptez l’idée qu’il est normal de se réveiller de façon brève même plusieurs fois par nuit comme pour réajuster ses draps où aller aux toilettes cela n’empêchera plus de s’endormir.

En effet l’état de conscience dans lequel vous êtes la nuit n’est pas du tout le même que lors d’une discussion endiablée par exemple.

Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l’éveil même lors d’un cours réveil.

 

Ce qui perturbe le rythme circadien:

Votre horloge biologique ou rythme circadien est ce qui rythme vos cycles de veille et de sommeil.

Lorsque ce rythme est perturbé, ce qui se produit malheureusement très facilement cela peut nuire à votre santé.

 

 ce qui le perturbe:

  • Allumer la lumière au milieu de la nuit pour aller aux toilettes par exemple.
  • Changer de fuseau horaire où heure d’été heure d’hiver.
  • Se coucher trop tard. 
  • Travailler de nuit
  • Manger au milieu de la nuit ou juste avant de se coucher.

 

Votre rythme circadien provoque des changements de rythme cardiaque, de température et de production hormonale. Lorsqu’il est perturbé des effets négatifs en cascade peuvent se produire.

 

Trop peu de sommeil peut:

  • Modifier le métabolisme et faire prendre du poids. 
  • Augmenter le risque de cancer en modifiant l’équilibre hormonal.
  • Augmenter le risque de diabète en réduisant le taux de leptine hormone de la satiété.
  • Accélérer le vieillissement
  • Augmenter votre tension artérielle maladie cardiaque et infarctus.

 

Mieux dormir en 5 points:

  • Dormir dans une pièce parfaitement obscure. Ceci aide à se réveiller naturellement lorsque l’on a assez dormi.

 

  • Éteindre télévision, ordinateur ou autre objet électronique au moins une heure avant celle que vous avez prévu pour aller dormir.

Ces appareils excitent le cerveau et retardent souvent l’heure de coucher.

  • Dormir dans une atmosphère fraîche environ 18 degrés.

 

  • Faire régulièrement de l’exercice physique modérée.  toutefois il est préférable de ne pas le faire avant d’aller dormir même s’il est doux.

 

En fonction de votre âge et de votre compagnon de sommeil, vous pouvez envisager de faire chambre à part, ou de dormir dans deux lits séparés. Des études on montrées que de partager son lit avec quelqu’un peut perturber le sommeil, surtout si l’autre personne à un sommeil agité, se lève la nuit ou ronfle.

 

Techniques naturelles pour mieux dormir:

 

Faire la liste des choses qui vous préoccupent où vous angoissent, les choses urgentes à faire pour le lendemain, les causes de tristesse et d’inquiétude.

 

  • La cohérence cardiaque. Cette technique vous permet d’apporter le calme intérieur. Allongez-vous dans votre lit lumière éteinte comme pour vous endormir.

Inspirez par le nez quelques secondes, bloquez la respiration le même temps, expirez doucement par le nez le même temps, bloquez la respiration à nouveau sur ce même temps avant de reprendre une autre inspiration.

Continuez ce rythme en respirant tranquillement par le ventre c’est-à-dire que seul votre ventre devra bouger et non votre cage thoracique.

Au fur et à mesure allonger les phases d’inspiration et d’expiration.

 

  • Sophrologie, Tai-Chi, Yoga: sont des pratiques qui peuvent vous aider a progressivement lâcher vos tensions corporelles, améliorer votre concentration et favoriser le sommeil.

 

  • La méditation, en fixant son attention sur un objet, un mot, un son ou en utilisant l’observation sans porter de jugement sur le moment présent.

 

  • La relaxation musculaire progressive en fixant votre attention sur un groupe musculaire qui est mis en tension volontairement puis relâcher.

Commencer par les pieds en remontant jusqu’à la tête avec une contraction volontaire de 5 secondes avant de relâcher.

 

  •  se mettre au lit uniquement pour aller dormir.

Si vous avez des problèmes d’insomnie ne lisez pas dans votre lit avant de vous coucher. Préférez cette activité en dehors du lit et se mettre au lit uniquement quand vous sentez le sommeil arriver.

 

 L’art de la sieste:

La sieste est indispensable à ceux qui doivent se contenter des plages de sommeil les plus courtes de minuit à 5h du matin pour des raisons professionnelles ou personnelles.

 

La sieste permet de rembourser sa dette de sommeil. 

 

Il est préférable d’utiliser la technique de la sieste Flash qui consiste à s’allonger au repos, si possible dans le jour pendant 10 à 20 minutes.

Ce temps est trop court pour rentrer en sommeil profond toutefois cela permet de se détendre et laisse la possibilité de se réveiller facilement avec un minuteur.

La sieste Flash peut être utilisée tous les jours. Seul l’entraînement permet d’en acquérir la maîtrise

Elle permet d’être plus reposé, plus vigilant, plus disponible et moins tendu.

 

Vous pouvez adopter la sieste Flash aussi sur votre lieu de travail, soit en aménageant un espace, soit en vous isolant. Dans ce cas, vous pouvez la faire en restant assis sur une période de 5 à 10 minutes.

 

Il est possible pour les personnes travaillant avec des horaires décalés de faire une sieste royale. Elle est bénéfique aussi aux enfants ou en prévention d’une nuit tronquée.

Dans ce cas elle devra comporter un cycle complet de 90 à 120 minutes et s’achevée sur un réveil naturel.

En effet au sortir du sommeil paradoxal ou du sommeil profond l’esprit est confus, avec une sensation désagréable qui met du temps à se dissiper.

 

Que faire en cas de grande insomnie :

 

  • Commencez souvent par la tenue d’un agenda du sommeil, essentiel pour évaluer la nature des troubles et les objectiver.

Il s’agit de consigner le plus précisément possible le temps et la qualité des nuits.

La tenue de cet agenda  permet de retrouver ses propres besoins et rythmes de sommeil.

  • Il est devenu courant dans notre société de ne pas respecter nos rythmes de sommeil en semaine et de vouloir rattraper le retard le weekend en faisant la grasse matinée.

Ceci a la même conséquence sur l’organisme que de vouloir jeûner toute la semaine pour se gaver le dimanche.

Le plus bénéfique pour l’organisme est d‘adopter un rythme de lever et de coucher constant du lundi au dimanche.

Ceci permettant à votre horloge biologique, votre cycle circadien de ne pas se dérégler.

 

 Comment bien vous réveiller ? 

Il s’agit d’un aspect absolument essentiel d’une bonne nuit, mais qui est pourtant très souvent négligé.

En effet pour avoir un bon sommeil il est aussi important d’avoir un bon réveil.

 

Avoir un bon réveil à une grande importance pour le bon déroulement de la journée.

Il est en effet important de se réveiller pile dans la bonne phase de votre sommeil, autrement dit au moment d’une phase naturelle de micro réveil. 

Le micro réveil correspond à ce moment où vous vous retourner et bouger pendant la nuit mais dont vous ne vous rappelez pas le matin car sa durée est courte.

Toutefois au petit matin vous pouvez sentir cette phase et en profiter pour interrompre votre sommeil, même si cela ne correspond pas à l’heure du réveil.

 

Avant de sortir du lit il est recommandé de s’étirer longuement comme un chat, de se masser doucement de la tête jusqu’aux pieds en position couchée pour enfin sortir de votre lit avec beaucoup de douceur.

 

Veillez à vous exposer à la lumière du jour 30 minutes le matin, ceci permet de faire chuter la mélatonine rapidement et aide à recaler l’organisme notamment en hiver. Vous pouvez utiliser des lampes mimant la lumière du jour.

L’été évitez les lunettes de soleil dès le matin surtout si vous êtes insomniaque.

 

 Que faire si vous prenez déjà des somnifères ? 

 

N’arrêtez surtout pas du jour au lendemain les somnifères. Diminuez la dose très progressivement sur une période pouvant aller jusqu’à 3 mois selon la durée initiale de prise et avec l’accord de votre médecin traitant.

 

Source science et avenir, Sylvie Riou-Milliot.
Source Santé Nature innovation.

 

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Emotions

La fatigue et le temps

Pourquoi courir après le temps est facteur de fatigue ?

Comment organiser votre temps et sortir de la fatigue ?

Et si je vous disais que vous pouvez avoir une vie intense sans fatigue ?

 

« Je n’ai pas le temps!! » Qui ne prononce jamais cette phrase ?

 

La fatigue entraine beaucoup de symptômes et de conséquences néfastes sur votre corps et vos émotions.

Nous avons vus le mois dernier que l’alimentation avait sa part dans l’apparition de la fatigue.

Aujourd’hui je vous propose d’explorer un 2ème facteur de fatigue chronique : le temps.

 

CAUSE n°2 : La course contre le temps.

Cette course après le temps de notre vie moderne qui va à toute vitesse apporte son lot de troubles physiques, émotionnels et existentiels.

3 français sur 4 manquent de temps [1].

La population francaise marquant une différence surprenante entre  » le temps »  et l’écoulement de « la vie ».

Si ce manque de temps, va de pair avec une alimentation stressante …par manque de temps, vous voilà avec 2 facteurs clés de la fatigue chronique.

Votre corps devant faire face à une famine nutritionnelle en plus d’un rythme inadapté à sa physiologie biologique, va épuiser encore plus vite ses réserves énergétiques.

 

Son premier signal étant…. La fatigue.

 

Quelles conséquences si n’arrêtez pas cette course contre le temps ?

  • Insomnie avec sommeil non réparateur
  • Perte de confiance en soi
  • Anxiété
  • Burn out.

Les solutions pour sortir de la fatigue due au temps :

  • Respecter ses rythmes de veilles et de sommeil.
  • Ecouter son corps et se mettre en pause avec des micro siestes de 5 à 10 minutes pour recharger la batterie.
  • Organiser son temps aussi bien au travail qu’à la maison sans surcharge son agenda pour se laisser le temps de gérer les imprévus.
  • Apprendre parfois à renoncer à ce que l’on ne peut faire avec sérénité.

 

Tout ce que nous faisons de bénéfique à notre corps et notre psychisme a une répercussion globale sur notre bien être et notre santé.

 

[1] CREDOC institut chargé d’étudier nos modes de vie.